Hazel est la fille que nous parrainons.
Elle est du Salvador et nous la parrainons maintenant depuis 1 an.
Notre fille Kyria vous dirait qu’Hazel est sa sœur qui habite dans un autre pays.
Elle comprend bien que ce n’est pas vraiment sa sœur, mais elle la considère quand même ainsi.
Nos deux garçons, eux, vous diraient qu’ils aimeraient bien aussi avoir un frère qui habite dans un autre pays.
Peut-être qu’un jour nous aurons le privilège de parrainer un garçon aussi.
Il y principalement 2 raisons qui nous ont amenés à considérer l’importance de parrainer.
La première raison est bien évidente.
Il y a tellement d’enfants dans le monde qui ne peuvent que rêver aux choses que nous tenons pour acquis.
Il y a un grand nombre d’enfants dans le monde qui n’auront jamais l’occasion de croître dans un contexte de vie normale.
Plusieurs auront de la difficulté à avoir la nourriture nécessaire à une alimentation suffisante.
Ils n’auront pas l’opportunité d’être éduqués.
Ils n’auront pas accès à des soins de santé de base.
Ils n’auront peut-être jamais l’occasion d’entendre parler de l’amour de Dieu.
Il est vrai que nous ne pouvons pas changer le monde, mais nous pouvons changer le monde d’une personne.
Nous avons trouvé avec Compassion un moyen de venir en aide à une personne, un enfant dont la vie ne sera plus la même.
Ayant entendu et lu des témoignages d’enfants qui ont été parrainés et qui ont grandi, il est impossible de ne pas être touché par l’impact du parrainage dans la vie d’un enfant, et par ricochet, dans la vie de la famille de cette enfant.
Je m’imagine à leur place.
J’imagine recevoir la nouvelle qu’un de mes enfants sera parrainé par une famille que nous ne connaissons pas, dans un pays lointain.
J’imagine le sourire sur les lèvres de maman et le fardeau s’alléger sur les épaules de papa.
Oui, des millions d’enfants ont vu leur vie changée par l’entremise des programmes de parrainage.
Ces enfants ont à leur tour pu influencer leur famille et leur milieu.
Alors, la première raison pour laquelle nous avons voulu parrainer était pour venir en aide à un enfant.
Nous voulions aussi parrainer pour qu’en famille nous ayons un moyen concret ensemble avec les enfants de nous rappeler à chaque jour de l’abondance dans laquelle nous vivons.
Nous voulions parrainer afin que nos yeux ne soient pas seulement tournés vers nos propres besoins, mais qu’ils soient aussi portés vers les besoins d’un autre.
Nous voulions parrainer pour que nos enfants puissent constater que le monde est grand et qu’il y a d’autres enfants comme eux ailleurs dans le monde dans des contextes bien différents.
Nous voulions les sensibiliser à cette réalité et semer dans leur cœur le désir d’utiliser leurs biens pour venir en aide aux autres.
Certains diront qu’il y a d’autres moyens de faire cela.
C’est vrai. Mais ce moyen est excellent.
Nous avons hâte de la voir grandir.
Nous avons hâte de voir ce que Dieu fera dans sa vie.
Nous avons hâte de la rencontrer si cela est possible un jour.
Notre expérience de parrainage ne fait que commencer et nous ne le regrettons pas du tout.
Pour moi personnellement ce fut un moyen de cultiver la compassion dans ma vie en ayant une avenue très réelle pour me rappeler des choses que je ne voudrais pas oublier.
Lien pour parrainer un enfant
Si vous voulez faire plus pour l'enfance en souffrance:
En France, on estime que 250 000 enfants dits « en danger » sont suivis chaque année par la
Protection de l’enfance.
Une grande partie d’entre eux est placée dans des familles dont l’un des membres est assistant
familial agréé par le Conseil général.
Séparés de leurs proches par décision du juge ou parfois sur demande des parents eux-mêmes, ces jeunes ont alors,
dans ce nouvel environnement, la possibilité de retrouver un équilibre.
Les familles d’accueil ont à la fois un rôle affectif et éducatif.
Les familles d’accueil ont à la fois un rôle affectif et éducatif.
Elles peuvent accueillir un enfant pendant une courte période, sur une durée indéterminée ou de façon permanente.
Devenir assistant familial est donc une décision lourde de conséquences, à ne pas prendre à la légère.
Environ 1 000 enfants sont adoptés chaque année en France, cela représente seulement un tiers des adoptions réalisées.
Qui sont les enfants que l'on peut adopter ?
– Les pupilles de l'État : des enfants sans filiation connue ou établie, des orphelins, des enfants trouvés…
– Les enfants judiciairement abandonnés.
– Les enfants dont les père et mère ou le Conseil de famille (des membres de la famille choisis et présidés par le Juge des Tutelles) ont consenti à l'adoption (parents décédés, parents déchus de l'autorité parentale).
A savoir : les parents biologiques disposent d'un délai de deux mois pour revenir sur leur décision : c'est le délai de rétractation. C'est pourquoi aucun enfant de moins de deux mois n'est placé en vue d'une adoption.
Comment entamer les démarches ?
Après obtention de l'agrément, les candidats peuvent s'adresser à l'Aide sociale à l'enfance (ASE) de leur département ou d'un autre (Outre Mer, par exemple) ou à un Organisme autorisé pour l'adoption (OAA),même si cette voie est plus rare.
Cela peut prendre jusqu'à 5 ans après l'obtention de l'agrément avant d'obtenir une proposition.
Il faut relancer les services compétents une fois par an.
A savoir : on peut effectuer des demandes en France et à l'étranger dans le même temps.
Et après ?
L'ASE contacte la famille choisie par le Conseil de famille.
Elle donne des informations sur l'enfant : son histoire, sa situation familiale, parfois des photos...
Puis c'est l'heure de la première rencontre à la pouponnière ou à l'orphelinat.
Selon l'âge de l'enfant, un certain nombre de rendez-vous ont lieu, parfois même un parrainage le week-end avant l'installation de l'enfant dans son nouveau foyer.
C'est le tribunal d'instance qui prononce l'adoption.
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