J'ai entendu dire qu'il n'y a que
les agoraphobes qui peuvent comprendre l'agoraphobie, alors ça m'a poussé à
vous expliquer comment j'ai vécu cette "maladie" pendant plus de
5 ans et comment je m'en suis sortie.
En 1979, (j'avais 11 ans) ma grand-mère paternelle que j'aimais beaucoup est décédée d'un cancer des os.
Après une longue année de souffrances pendant laquelle mes parents m'ont empêchée de la voir dépérir. Je me suis longtemps angoissée à l'annonce imminente de sa mort. Puis quand c'est arrivé, je n'ai rien ressenti. J'ai inconsciemment refoulé cette souffrance tout au fond de mon cœur, et peu à peu je me suis renfermée sur moi-même.
Mes parents ne parlaient pas d'elle ni de sa mort…
En 1982, (j'avais 14 ans) j'ai de
nouveau été confrontée à la mort car mon grand –père paternel a eu une attaque
cérébrale alors qu'il déjeunait assis à côté de moi. Il est tombé dans son
assiette et ce fut pour moi un réel choc émotionnel qui fit remonter toutes mes
angoisses de la mort et de la maladie. A partir de cet instant sans être
consciente des raisons de mon mal être, j'ai commencé à souffrir de différents
symptômes tels que des vertiges, des sensations d'oppression et d'étouffements,
des palpitations cardiaques, des sueurs, des nausées...
Je ne comprenais pas d'où venaient ces crises de paniques auxquelles je ne donnai aucun nom.
Au départ, je n'osai pas en parler à mes parents puis le problème s'aggravant j'ai du leur expliquer ce qui m'arrivait.
Mes parents ne comprenaient pas ce qui se passait et m'ont fait consulter médecins, spécialistes de la spasmophilie, acuponcteur, homéopathe sans succès. (1983 à 1985 - J'avais 15 à 17 ans)
j'ai été hospitalisée (en déc. 1982) pour un encéphalogramme et des tests de l'oreille interne, mais on ne me trouvait rien! On me donnait du magnésium, du calcium ou des calmants, mais rien ne changeait, au contraire les plantes m'ont assommées et m'ont rendue accro. Du coup j'ai vite arrêté tout traitement.
Au fil du temps, le problème s'est accentué (J'avais 17 ans) je suis devenue hypocondriaque et agoraphobe. Cela compliquait vraiment ma vie de lycéenne, car je passais le plus clair de mon temps à l'infirmerie et ne supportais pas la foule (faire la queue pour aller à la cantine, traverser la cours du lycée, marcher seule en ville... beaucoup trop de circonstances déclenchaient les crises que j'essayais de gérer seule comme je pouvais par autosuggestion et en essayant de contrôler ma respiration!!!)
Mes copines m'ont lâchées parce qu'elles n'avaient pas envie de trainer une malade... je me sentais seule et incomprise.
A 17ans, à force de me battre seule contre tous mes maux, sans voir de solutions j'ai sombré dans la dépression nerveuse. Je passais mon temps à pleurer parce que je ne voyais pas le bout du tunnel et que je désespérais de trouver un vrai équilibre émotionnel et psychologique.
Personne ne pouvait m'aider. Ni mes parents, ni les médecins, ni mes amis ou mes profs, même pas mon fiancé qui pourtant m'aimait de toutes ses forces...
Je me demandais comment je pourrais construire ma vie d'adulte avec ce problème qui m'handicapait tellement!
A l'époque je ne savais pas d'où venaient mes problèmes et ce dont je souffrais. Je n'ai pas voulu consulter de psychologue et personne ne m'a jamais parlé de crises de panique ou d'agoraphobie.
C'est seulement 15 ans après avoir trouvé la guérison, quand j'ai commencé à m'intéresser à la relation d'aide et aux bases de la psychologie que j'ai compris ce dont j'avais souffert pendant 5 ans et pourquoi cela avait commencé.
A 20 ans, en 1988, à l’aube d’une vie de couple, quinze jours avant la date du mariage, j’ai élevé les yeux vers le ciel dans un soupir…
Après tout, qui d’autre que le Créateur pouvait savoir ce qu’il y avait de meilleur pour moi ?
Quel manuel autre que la bible pouvait me donner les instructions pour réussir ma vie?
Alors, pour la première fois, dans ma chambre d'étudiante, j’ai prié en m’attendant à une réponse divine.
La première chose à faire était de trouver ce Dieu inconnu…
Et, oh merveille, Il s’est révélé à moi !
J’ai soudain réalisé combien j’avais perdu de temps en vanités à m’éloigner de la source de la vie ! Que de souffrances, de luttes vécues loin de Lui !
Avant de le connaître, mon esprit était assoiffé d’absolu, de vérité…
J’avançais en plein brouillard, je m’accrochais à des illusions, je m’épuisais et me sentais toujours aussi vide. Mon âme angoissée recherchait l’amour et la paix absolus, un terrain solide sur lequel construire ma vie d’adulte en toute sécurité. Je m’enfonçais dans des marais de désespoir et d’incertitudes, la vie que j’aimais tant semblait m’échapper…
Alors que je luttais incessamment contre mes tourments intérieurs, mon corps comme mon âme se débattait contre toutes sortes de phobies.
A force de lutter contre toutes ces détresses et d’essayer de vivre malgré tout, je m’épuisais littéralement.
Comment sortir de ce marasme ?
Comment parvenir à la paix tant désirée, à l’équilibre intérieur ?
Comment construire envers et contre tout un foyer solide, uni et heureux alors que tout basculait à l’intérieur comme à l’extérieur ?
Je pense que c’est l’énergie de l’espoir qui m’a fait crier vers Dieu.
Au fond de moi, je voulais croire en ce Dieu tout puissant, absolu, ce Dieu d’amour et de vérité, ce Dieu qui pouvait tout changer et m’aider à construire une vie riche de sens et d’amour.
Et voilà ce qui arriva, ce soir là, Dieu répondit à mon cri silencieux en me donnant sa paix qui surpasse tout!
Je ne comprenais pas d'où venaient ces crises de paniques auxquelles je ne donnai aucun nom.
Au départ, je n'osai pas en parler à mes parents puis le problème s'aggravant j'ai du leur expliquer ce qui m'arrivait.
Mes parents ne comprenaient pas ce qui se passait et m'ont fait consulter médecins, spécialistes de la spasmophilie, acuponcteur, homéopathe sans succès. (1983 à 1985 - J'avais 15 à 17 ans)
j'ai été hospitalisée (en déc. 1982) pour un encéphalogramme et des tests de l'oreille interne, mais on ne me trouvait rien! On me donnait du magnésium, du calcium ou des calmants, mais rien ne changeait, au contraire les plantes m'ont assommées et m'ont rendue accro. Du coup j'ai vite arrêté tout traitement.
Au fil du temps, le problème s'est accentué (J'avais 17 ans) je suis devenue hypocondriaque et agoraphobe. Cela compliquait vraiment ma vie de lycéenne, car je passais le plus clair de mon temps à l'infirmerie et ne supportais pas la foule (faire la queue pour aller à la cantine, traverser la cours du lycée, marcher seule en ville... beaucoup trop de circonstances déclenchaient les crises que j'essayais de gérer seule comme je pouvais par autosuggestion et en essayant de contrôler ma respiration!!!)
Mes copines m'ont lâchées parce qu'elles n'avaient pas envie de trainer une malade... je me sentais seule et incomprise.
A 17ans, à force de me battre seule contre tous mes maux, sans voir de solutions j'ai sombré dans la dépression nerveuse. Je passais mon temps à pleurer parce que je ne voyais pas le bout du tunnel et que je désespérais de trouver un vrai équilibre émotionnel et psychologique.
Personne ne pouvait m'aider. Ni mes parents, ni les médecins, ni mes amis ou mes profs, même pas mon fiancé qui pourtant m'aimait de toutes ses forces...
Je me demandais comment je pourrais construire ma vie d'adulte avec ce problème qui m'handicapait tellement!
A l'époque je ne savais pas d'où venaient mes problèmes et ce dont je souffrais. Je n'ai pas voulu consulter de psychologue et personne ne m'a jamais parlé de crises de panique ou d'agoraphobie.
C'est seulement 15 ans après avoir trouvé la guérison, quand j'ai commencé à m'intéresser à la relation d'aide et aux bases de la psychologie que j'ai compris ce dont j'avais souffert pendant 5 ans et pourquoi cela avait commencé.
A 20 ans, en 1988, à l’aube d’une vie de couple, quinze jours avant la date du mariage, j’ai élevé les yeux vers le ciel dans un soupir…
Après tout, qui d’autre que le Créateur pouvait savoir ce qu’il y avait de meilleur pour moi ?
Quel manuel autre que la bible pouvait me donner les instructions pour réussir ma vie?
Alors, pour la première fois, dans ma chambre d'étudiante, j’ai prié en m’attendant à une réponse divine.
La première chose à faire était de trouver ce Dieu inconnu…
Et, oh merveille, Il s’est révélé à moi !
J’ai soudain réalisé combien j’avais perdu de temps en vanités à m’éloigner de la source de la vie ! Que de souffrances, de luttes vécues loin de Lui !
Avant de le connaître, mon esprit était assoiffé d’absolu, de vérité…
J’avançais en plein brouillard, je m’accrochais à des illusions, je m’épuisais et me sentais toujours aussi vide. Mon âme angoissée recherchait l’amour et la paix absolus, un terrain solide sur lequel construire ma vie d’adulte en toute sécurité. Je m’enfonçais dans des marais de désespoir et d’incertitudes, la vie que j’aimais tant semblait m’échapper…
Alors que je luttais incessamment contre mes tourments intérieurs, mon corps comme mon âme se débattait contre toutes sortes de phobies.
A force de lutter contre toutes ces détresses et d’essayer de vivre malgré tout, je m’épuisais littéralement.
Comment sortir de ce marasme ?
Comment parvenir à la paix tant désirée, à l’équilibre intérieur ?
Comment construire envers et contre tout un foyer solide, uni et heureux alors que tout basculait à l’intérieur comme à l’extérieur ?
Je pense que c’est l’énergie de l’espoir qui m’a fait crier vers Dieu.
Au fond de moi, je voulais croire en ce Dieu tout puissant, absolu, ce Dieu d’amour et de vérité, ce Dieu qui pouvait tout changer et m’aider à construire une vie riche de sens et d’amour.
Et voilà ce qui arriva, ce soir là, Dieu répondit à mon cri silencieux en me donnant sa paix qui surpasse tout!
Psaumes 34 / 4 à 8 « J’ai cherché l’Eternel, et
il m’a répondu; Il m’délivré de toutes mes frayeurs. Quand on tourne vers lui
les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte.
Quand un malheureux crie, l’Eternel entend, Et il le sauve de toutes ses
détresses. L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les
arrache au danger. Sentez et voyez combien l’Eternel est bon! Heureux l’homme
qui cherche en lui son refuge! »
Une
semaine plus tard, je fus invitée à une réunion d’évangélisation sous un
chapiteau et le pasteur (un tzigane de Bretagne de passage en Normandie) fit un
appel pour tous ceux qui désiraient donner leur vie à Jésus Christ.
Sans hésiter un instant, je m’abandonnai entre les mains du Dieu vivant.
Sans hésiter un instant, je m’abandonnai entre les mains du Dieu vivant.
A
l’instant même où je décidai en toute sincérité de lui donner ma vie, Dieu me
saisit de la mer déchaînée dans laquelle je luttais depuis 5 ans. De sa main
puissante, Il m’a saisie et amenée sur un terrain solide, en sécurité.
En un
instant je fus délivrée de tous mes maux (dépression, angoisses, phobies), tout
disparut.