Proverbes 22/6: "Donne de bonnes habitudes à l’enfant dès l’entrée de sa vie: il les conservera
jusque dans sa vieillesse."
Les faits marquants de la deuxième année de la vie d'un enfant sont les apprentissages de la marche et du
langage.
L'instant où l'enfant fait ses premiers pas seul, constitue toujours un évènement dans la vie familiale.
Quelle chance vous avez d'être le témoin de ses progrès!
Tout ce que vous faites prend une grande importance pour votre enfant.
Il vous suivra partout et imitera vos gestes.
Acceptez l'aide qu'il vous offre et encouragez ses initiatives.
Stimulez le à faire ce qu'il peut faire seul.
Apprenez-lui à jouer avec d'autres enfants.
Avec eux, il apprendra la patience, le renoncement, la bonté et la générosité.
Ces vertus se cultivent dans le cercle familial et avec les camarades de jeu.
A cet âge, l'enfant trouve un cycle régulier de sommeil que vous devez respecter le mieux possible.
Apprenez-lui à se réjouir d'aller au lit et non à le ressentir comme une punition.
Pendant cette période, votre enfant va défier votre autorité.
Distinguez bien son envie de liberté et sa rébellion contre toute autorité.
Dans le premier cas, soyez souple.
Dans le deuxième cas, soyez ferme au bon moment car c'est une période décisive pour l'avenir de votre enfant.
Si vous faites votre travail de bonne humeur, en chantant, vous entendrez votre petit chanter et gazouiller à vos
côtés.
Votre image exerce une grande influence sur lui.
Éphésiens 6/4: "
Vous, les parents, n’exaspérez pas vos enfants par une sévérité
excessive afin
qu’ils ne conçoivent pas d’amers ressentiments contre vous.
Eduquez-les comme le Seigneur nous éduque, en vous inspirant de ses
conseils pour les avertir et les reprendre. Élevez-les dans une
discipline aimante que le Seigneur puisse approuver."
Colossiens 3/21: " Pères, n’exaspérez pas vos enfants (par une sévérité excessive), évitez de
leur faire perdre courage."
A cette phase de la vie de l'enfant, la présence active de son père est indispensable. Maintenant que l'enfant est
plus autonome, il peut davantage s'occuper de lui.
Il peut jouer, chahuter, lire une histoire…
S'il laisse son enfant l'observer et l'aider à sa façon lorsqu'il bricole, s'il prend son temps, le père sera
toujours apprécié par son enfant.
Si
le père laisse son petit découvrir la vie à ses côtés, s'il se réjouit
de sa fascination et de sa curiosité à
découvrir le monde qui l'entoure, sans s'impatienter si les
promenades traînent en longueur, il verra son enfant l'imiter et
l'admirer.
Quand aux mamans, elles ne doivent pas être trop exigeantes envers leurs petits.
Pour la propreté, elles peuvent essayer de mettre leur enfant sur le pot entre 12 et 24 mois (chacun son rythme),
préférablement au beau temps. (C'est plus facile pour les changes)
Si le petit refuse, se met en colère ou se lève sans cesse, c'est qu'il n'a pas encore compris l'utilité de son
pot.
La maman doit faire preuve de patience et encourager son enfant, rester près de lui et le féliciter s'il fait dans
son pot.
La maman ne doit pas non plus exiger que son enfant range ses jouets mais elle peut lui demander de l'aider à ranger
et en faire un jeu.
Par contre, les parents doivent absolument interdire l'agression, la destruction intentionnelle, les braillements
interminables et les accès de colère.
A cet âge, l'enfant aime manger seul même s'il le fait salement.
Il aime dire non et faire le contraire de ce qu'on lui demande.
Il s'oppose pour affirmer son caractère.
Il est taquin, câlin et comédien.
Il bouge parfois beaucoup et peut être très turbulent.
Que signifie cette phase d’opposition ?
Cette phase d’opposition à l’autorité parentale marque une prise de conscience de la part de l'enfant qui se perçoit
désormais comme un individu à part entière.
Il prend conscience de son individualité et l’exprime par la négation de tout ce qu’on lui propose !
C’est aussi une manière pour le jeune enfant d’affirmer son autonomie toute nouvelle.
Il marche depuis quelques mois seul, il peut aller où il le souhaite sans l'aide de quiconque... il devient
indépendant (pour certaines choses seulement rassurez-vous !).
Dans le même temps, il se sert de ce "non" pour tester les limites mises en place par ses parents.
D’ailleurs, au grand désespoir de certains parents désemparés, on constate que cette opposition ne s’exprime
qu’envers les parents…. A la crèche, avec papi et mamie… tout va bien et votre bébé est un ange !
C’est le moment pour les parents de fixer des règles et de les faire respecter par l’enfant car elles constituent la
base de l'éducation que vous souhaitez lui donner.
Les parents doivent se tenir aux règles imposées même si il est parfois plus facile de céder.
Que faire face à un enfant qui dit "non" ?
Les parents doivent avant tout être cohérents dans les règles qu’ils souhaitent édicter à leur enfant ; une
cohérence dans le temps et une cohérence entre les deux parents est indispensable.
En
effet, ils ne doivent pas accepter un jour quelque chose qu'ils ont
refusé la veille par exemple, ou s’ils le
font ils doivent en expliquer les raisons (par ex. si l’enfant
n’avait pas le droit de rester veiller un peu le soir avec vous, le
lendemain vous l'y autoriser parce que c'est samedi et qu'il ne
va pas à la crèche).
Les parents doivent également être d’accord face à l’enfant : si l'un fixe une limite, l'autre doit également s'y
tenir et ne pas céder à l'enfant.
En cas de divergence d’opinion entre les deux parents, mieux vaut alors mettre les choses au point en l’absence de
l’enfant.
En second lieu, il convient d’être ferme et catégorique dans vos décisions.
Inutile de crier, de se mettre en colère.
Mieux
vaut regarder son enfant droit dans les yeux, s’accroupir pour être
face à lui et lui expliquer fermement ce
que vous attendez de lui et pourquoi (par exemple prendre le bain
pour se laver parce qu’il a jouer dehors… pour sentir bon…).
Il
est par ailleurs conseillé de gérer le conflit sur le moment même et
personnellement. Inutile de "menacer" votre
enfant d'une fessée de papa qui rentrera plus tard... cela
signifierait que vous n’êtes pas capable de vous en sortir seule (dans
le cas de la mère) et que vous avez besoin d'aide... un peu
déstabilisant pour l'enfant.
L’enfant a besoin de se sentir rassurer pour se construire et les limites font partie des éléments rassurants pour
lui, des éléments qui constituent un repère fiable.
Et ne pas oublier de rappeler à votre enfant que vous l'aimez par-dessus tout et que vous êtes fier de
lui.
Souvenez-vous que cette période ne dure que quelques temps, parfois jusqu’à 3 ans.
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