Dans son livre « La Perle », Steinbeck nous parle des pêcheurs de perles qui rêvent de ramener la plus grosse perle.
Un jour, l’un d’eux la trouve, mais les acheteurs ne veulent pas la payer plus cher qu’une simple perle.
Parce que le pêcheur refuse de la vendre, tous les malheurs du monde s’abattent sur lui.
On casse sa pirogue, brûle sa maison et tue son bébé. Alors, il prend la perle et la jette à la mer.
Par ce récit, Steinbeck dénonce la misère des pauvres exploités par les riches.
Notre pêcheur est un miséreux qui se tue à la tâche.
Cette perle est pour lui synonyme d’espoir ; l’espoir d’un monde meilleur.
Mais il se heurte à l’avidité des uns et à la jalousie des autres.
Pauvre il est, pauvre il restera puisque telle est la loi des exploiteurs.
Ce récit fait penser à deux notions dont parle souvent la Bible : le provisoire et l’éternel.
Selon l’attitude de mon coeur face au provisoire, je peux y trouver amertume ou consolation.
Il est légitime de travailler à améliorer le provisoire, mais si je n’ai que le provisoire comme espérance, je serai
souvent déçu, comme le pêcheur de perles.
J’ai un travail, mais je peux le perdre ; j’ai la santé, mais je peux la perdre ; j’ai une famille, mais je peux
être dans le deuil. Rien n’est stable et définitivement acquis dans cette vie.
Dieu m’invite à faire consciencieusement mon travail et à assumer pleinement mes responsabilités d’homme.
Mais il m’invite aussi à m’attacher aux valeurs qui sont éternelles, comme la foi, l’espérance, l’amour, la
paix.
Ces perles de valeur inestimable, personne ne pourra jamais nous les voler.
Matthieu 13/44: "Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ.
L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ."
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