vendredi 12 septembre 2014

L'autorité



Proverbes 22/15:  "La tendance à faire des actions déraisonnables est ancrée dans le cœur de l’enfant, le bâton de la correction l’en extirpera."
Proverbes 29/15:  "La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant livré à lui–même fait honte à sa mère."
 
Lorsque la bible parle de correction, elle parle de pédagogie, de remontrance...
C'est vrai que la première étape consiste à bien expliquer les règles à l'enfant et ce qu'on attend de lui, en se mettant à sa hauteur et en utilisant un vocabulaire simple.


La deuxième étape consiste à s'assurer qu'il a bien compris.
Si l'enfant transgresse les règles établies, il faut lui rappeler à la fois les règles et à quoi les conséquences de sa désobéissance vont le mener. (Inutile de crier mais être ferme)


Si l'enfant transgresse encore une fois, lui rappeler et lui dire que la prochaine fois la punition va tomber.
Si l'enfant transgresse encore c'est qu'il cherche vos limites.
Dans ce cas, lui attribuer sa punition fermement.
Si l'enfant transgresse encore, pour vous défier, lui donner la fessée.
 
La fessée ne doit jamais être donnée dans énervement, comme pour vous défouler!!!
Elle doit faire partie de l'éducation comme l'ultime étape liée à la désobéissance.
En général, si vous respectez votre parole et les différentes étapes ci-dessus, votre enfant respectera vos règles du premier coup, sans que vous ayez recours à la fessée.
 
Dans la pédagogie actuelle, les psychologues dénoncent la fessée parce qu'il y a eu de nombreux débordements en matière de châtiments corporels, mais la bible la recommande dans les cas extrêmes de désobéissance.
La fessée se fait sur une partie charnue de l'anatomie et elle doit être maîtrisée juste pour marquer l'enfant dans son esprit et non dans sa chair!
Elle ne doit absolument pas être synonyme de violence et de manque de maîtrise de soi de la part des parents, sinon l'enfant reproduira cette violence!




Être parent, c'est aimer ses enfants mais en sachant les éduquer. 
Ça commence à quel âge?
Dès la naissance. En posant les limites qui sont les nôtres,  Au début, on explique au bébé les choses les plus simples pour qu'il trouve ses repères : "C'est le jour, c'est la nuit, là c'est ta chambre, ici c'est la mienne..." Ce sont les toutes premières limites.


Pourquoi est-ce qu'on s'entend dire qu'on donne de "mauvaises habitudes" aux bébés en les portant trop ?

Est-ce manquer d'autorité ?

Non. Un nourrisson qui pleure a besoin d'être rassuré. Tout petit, il cherche à poursuivre les moments de fusion avec sa mère.
La maman aime son enfant et le manifeste parce qu'elle le prend dans ses bras mais aussi parce qu'elle sent ce qui est bon pour lui. Elle peut poser le bébé dans son lit en le rassurant avec l'intonation de sa voix : "C'est bon pour toi de dormir, tu es en sécurité, je suis à côté".
Si la décision de la mère (ou du père) est cohérente avec ce qu'il ou elle pense, ça se passe en général bien.
Si l'enfant ressent que le parent éprouve une frustration à le coucher, il pleure.


Pourquoi est-ce que le très jeune enfant résiste aux décisions de ses parents en refusant de se coucher ou de rester tranquille quand on le change, en n'acceptant pas sa chaise haute ?

Il n'est pas naturel pour l'enfant de se soumettre à des règles. Il faut arriver à les lui imposer tout en les lui expliquant.
Or, il y a souvent une incohérence dans la façon d'éduquer son enfant.
Prenons un enfant de 4 ans. D'un côté, le parent peut le traiter comme un bébé. De l'autre, il va lui demander de faire un tas de choses, comme de s'habiller plus vite sinon il va être en retard à l'école. L'enfant est perdu et réagit.


Face aux crises de leur enfant, le parent finit par céder. Pourquoi ?

Le "non" est vécu comme une frustration par l'enfant, de surcroît quand le parent le vit comme une angoisse liée à sa propre enfance... Un "non", c'est non et le parent doit s'y tenir !
Si l'enfant sait qu'après un seizième "non", il va obtenir un "oui", il recommencera.
Ça ne lui pose pas de problème d'insister parce qu'il sait qu'il aura le dernier mot. Sa définition du "non" n'est pas la bonne.

Peut-on faire preuve de fermeté et obtenir des résultats si on ne l'a pas fait avant ?

Oui. En expliquant à l'enfant qu'on a fait des erreurs dans son éducation, qu'il faut que ça change, quand on fait des bêtises ou des caprices, il y a des limites. Qu'à partir de maintenant, tout ce qu'on dira, on le fera.
En faisant preuve de détermination, en appliquant ce qu'on dit, on se rend crédible, fiable aux yeux de l'enfant. C'est extrêmement rassurant pour lui, surtout s'il se retrouve, à certains moments de sa vie, confronté à des angoisses.  
Il saura alors qu'il peut compter sur ses parents.


 Ça peut demander du temps ?

Oui et non. Oui, si le parent baisse les bras face à des réactions fortes de son enfant. Mais si le parent ne cède pas, les bons réflexes peuvent se mettre en place. Il faut que l'enfant comprenne que ce n'est pas lui qui fait la loi.
La fermeté vaut mieux que les cris.  

"A l’époque, lorsqu’un enfant faisait une bêtise, on le punissait. Aujourd’hui, nous avons plutôt tendance à rechercher la cause de la « bêtise » ou du comportement pour la traiter, au lieu de sévir, sans essayer de comprendre. En effet, en s’adressant uniquement au symptôme et pas à la cause, la punition sera inefficace. Il ne suffit plus de dire « Je punis ou je laisse passer », vous pouvez aujourd’hui faire le choix de comprendre, d’identifier le problème à sa source pour essayer de trouver le remède approprié. Si je sais répondre au besoin, j’ai plus de chance que mon éducation tienne et soit cohérente au fil du temps. Dans le cas contraire, si je ne sais pas écouter, le besoin de mon enfant va ressortir ailleurs." Isabelle Filliozat
 

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