A l’origine, les Hébreux mangeaient assis ou plutôt accroupis à terre, sur une natte ou une peau de bête, autour d’un plat commun où chacun puisait avec les doigts.
Puis, à l’époque sédentaire, on connut la table et l’on se servit de sièges.
Puis apparut la coutume, qui se généralisa peu à peu, de s’étendre sur des sofas disposés autour de trois des côtés de la table, le quatrième restant libre pour permettre le service: on s’y allongeait sur le côté gauche, le coude appuyé sur la table, et l’on se servait uniquement de la main droite.
Les sofas, que partageaient le plus souvent deux ou trois convives, faisaient avec la table un angle tel que chacun avait la tête à la hauteur de la poitrine ou de la taille comme on disait alors, dans le sein - du voisin de gauche, auquel il était ainsi facile de parler en particulier.
A l’époque de Jésus, avant de se mettre à table, on se lavait les mains en les arrosant d’eau jusqu’au poignet: de grandes jarres d’eau réservées à cet usage se trouvaient dans toutes les maisons.
Une fois les plats déposés sur la table par une des femmes ou par les domestiques, un des convives rendait grâces à haute voix en récitant une formule de bénédiction tirée du Deutéronome, et tous les assistants ensemble prononçaient l’amen final.
Dans les familles pieuses, on ne se bornait pas à bénir la table en général; on bénissait chaque aliment particulier: le pain, le vin, la viande, le fruit des arbres et de la terre.
Jésus s’est conformé à l’usage général.
La viande, découpée à l’avance en morceaux, était apportée avec les autres mets dans de la vaisselle de terre et de cuivre chez les riches.
Le maître de maison distribuait les portions, que chaque convive recevait sur le pain placé devant lui et mangeait ensuite avec les doigts ; la sauce était servie dans un plat spécial où l’on trempait à tour de rôle un morceau de pain. Le repas se terminait par une dernière bénédiction.
Lors d’une fête religieuse, il était du devoir de chacun de distribuer de la nourriture, matérielle comme spirituelle, aux âmes affamées.
Aux premiers jours de l’Eglise, les chrétiens se réunissaient pour une agapè ou « repas d’amour » distinct de la cène. Ils partageaient ainsi un vrai repas dans une authentique communion d’esprit et d’amour.
Après ce repas, il leur arrivait souvent de célébrer la cène avec le pain et le vin.
D'après un article de Josette Risnes-Peuch
La
nourriture:
Ils mangeaient surtout du pain, fait par la maman, des fruits et des légumes.
Parfois ils mangeaient des épis grillés et des gâteaux.
Ils
mangeaient beaucoup de raisins, de figues et de dattes, ainsi que des
olives, des amandes,
des grenades, des pistaches, des haricots, des lentilles et des
pois, des oignons, des poireaux, des melons et des concombres.
Ils faisaient des soupes et des sauces dans lesquelles ils trempaient leur pain.
Ils mangeaient aussi les œufs de leurs poules et des poissons qu'ils pêchaient.
Ils n'avaient pas de sucre, mais du miel ou un sirop de dattes.
Comme l'eau était rarement potable, ils buvaient surtout du lait, du vin et du jus de raisin lors
des vendanges.
Il n'y avait pas de petit déjeuner.
Le midi, il y avait du pain et des olives et des fruits et le soir un ragoût de légumes et du
pain en guise de cuillère pour puiser dans le plat familial.
On pouvait acheter tout ce dont on manquait sur le marché.