Cette année avec les enfants de l'église nous avons choisi de jouer
:
"Tu es précieux" de Max Lucado
Dialogues et jeux de scène:
Personnages:
Eli: Sophie
Punchinello (couvert de ronds roses): Matthieu
Lucia (sans rond): Noémie
Le narrateur: Hélène
Les vémiches à ronds roses: Enzo, Mélissa, Bryan, Pierre, Sophie, Matthieu
Les vémiches à ronds jaunes: Isabelle, Lucas, Kiara, Pauline, Claire, Gabrielle
Le narrateur:
Les vémiches étaient des petits personnages de bois qu'un sculpteur (les vémiches s'agitent et saluent le public
de la main), nommé Eli, avait façonnés, un par un (Eli salue aussi le public de la main).
Son atelier était perché au sommet d'une colline qui dominait leur village.
Chaque vémiche possédait une boîte de gommettes avec des ronds jaunes et une boite de gommettes avec des ronds
roses.
(Les vémiches les montrent au public).
Parcourant le village de long en large, les gens passaient leur journée à se coller des ronds jaunes ou roses les
uns sur les autres.
(Les vémiches miment la scène puis se séparent en 2 groupes à droite et à gauche de la scène).
Ceux qui étaient beaux, avec le bois lisse et une belle peinture recevaient toujours des ronds jaunes.
(Mimer en restant de leur côté)
Mais si le bois était rugueux et la peinture écaillée, les vémiches donnaient des ronds roses. (Mimer en restant
de leur côté)
Ceux qui étaient doués recevaient aussi des ronds jaunes.
(Mimer après être montés sur l'estrade)
Certains étaient capables de soulever de gros morceaux de bois bien au dessus de leur tête. (Lucas se met devant
avec sa bûche)
D'autres encore savaient jouer d'un instrument de musique ou savaient chanter de très jolies chansons.
(Gabrielle et Pauline miment les musiciennes en se mettant sur le devant puis Claire et Kiara miment les
chanteuses en se mettant sur le devant)
Tout le monde leur donnait des ronds jaunes. (Mimer)
Certains vémiches étaient couverts de ronds jaunes.
Chaque fois qu'ils recevaient un rond jaune, ils se sentaient si bien! (Mimer)
Cela leur donnait envie de faire autre chose pour en obtenir une de plus.
(Les vémiches " jaunes" se remettent de côté et les vémiches "roses" montent sur l'estrade)
D'autres cependant ne savaient pas faire grand-chose, alors ils recevaient des ronds roses. (Mimer)
Punchinello en faisait partie.
(Punchinello se met au centre et sur le devant de la scène et mime ce qui suit.)
Il essayait de sauter aussi haut que les autres, mais il tombait toujours.
Et lorsqu'il tombait, les autres s'assemblaient autour de lui et lui donnaient des ronds roses.
Parfois quand il tombait, son bois s'éraflait, et certains (Kiara, Claire, Enzo) vémiches lui donnaient encore plus
de ronds roses.
Au bout de quelques temps, il avait tellement de ronds roses sur lui qu'il n'osait plus sortir. (Punchinello se
recroqueville dans son coin, l'air apeuré)
Il avait peur de faire des bêtises, comme oublier son chapeau ou marcher dans une flaque d'eau et qu'ensuite les
gens lui donnent un rond rose de plus
(Punchinello serre son chapeau contre son cœur, l'air apeuré)
En fait, il avait tellement de ronds roses que des gens s'approchaient de lui et lui en donnaient sans raison
particulière.
(Punchinello sort le bout de son nez et immédiatement Pauline et Melissa lui collent des ronds
roses)
Les vémiches à ronds jaunes (en chœur) :
Il mérite beaucoup de ronds roses! Il n'est pas un bon vémiche!
Punchinello tout triste: Je ne suis pas un bon vémiche…
Le narrateur:
Les rares fois où il sortait, Punchinello retrouvait d'autres vémiches qui avaient beaucoup de ronds roses car il se
sentait mieux en leur compagnie.
(Punchinello
rejoint le groupe des vémiches à ronds roses sur l'estrade pour jouer
au foot avec eux, alors que
les vémiches à ronds jaunes sont assis de leur côté)(Puis les
vémiches retournent sur le côté, alors que Punchinello reste sur
l'estrade)
Un jour, il rencontra une vémiche pas comme les autres.
(Mimer l'arrivée de Lucia)
Elle n'avait aucun rond sur elle.
Elle était juste en bois. Elle s'appelait Lucia.
Les gens (Gabrielle et Bryan) essayaient de lui coller des gommettes, mais elles ne collaient pas.
(Mimer)
Certains (Pierre et Sophie) admiraient Lucia parce qu'elle n'avait pas de ronds, et ils venaient à toutes jambes lui
donner un rond jaune, mais il tombait toujours par terre.
(Un vémiche à ronds roses admiratif tente de lui coller un rond jaune)
D'autres (Melissa et Claire) la méprisaient parce qu'elle n'avait pas de ronds jaunes et ils lui donnaient un rond
rose. Mais il ne tenait pas non plus.
(Un vémiche à ronds jaunes en colère tente de lui coller un rond rose)
(Tous les vémiches s'assoient de part et d'autre de la scène et y restent jusqu'à la fin du
spectacle)
Punchinello admirant Lucia: J'aimerais bien être comme elle, je ne veux pas qu'on me note.
Punchinello s'adresse à Lucia: Comment tu fais pour que tes gommettes ne collent pas sur
toi?
Lucia avec un grand sourire: C'est simple, tous les jours, je vais voir Eli.
Punchinello surpris: Eli? Qui c'est ça Eli?
Lucia: Eli, le sculpteur! Je reste assise auprès de lui dans son atelier.
Punchinello interrogatif: Pourquoi faire?
Lucia: Ba, va voir par toi-même. Monte sur la colline, il est là!
(Elle montre du doigt Eli et quitte Punchinello en sautillant)
Punchinello lui crie: Tu penses qu'il sera d'accord pour me voir?
Le narrateur:
Mais Lucia était déjà loin et elle ne l'entendit pas.
Alors Punchinello rentra chez lui, pensif; il s'assit dans un coin et regarda les personnages en bois recouverts de
ronds, l'air désolé. (Mimer la scène)
Punchinello boudeur: Ce n'est pas juste!
Punchinello se lève et crie: Je vais aller voir Eli!
Le narrateur:
Punchinello gravit l'étroit sentier qui menait au sommet de la colline et entra dans le grand atelier.
(Punchinello mime la scène et ce qui suit)
Ses yeux de bois s'écarquillèrent devant les objets qui l'entouraient.
Quand il vit la grosse tenaille entre les mains d'Eli, il prit peur et fit demi-tour pour s'enfuir.
C'est alors qu'Eli avec sa grosse voix, l'appela:
Eli: Punchinello?
Punchinello s'arrêta et fixa le sculpteur avec crainte. (Mimer)
Eli: Punchinello! Comme je suis content de te voir! Viens vers moi que je puisse te
regarder.
Punchinello apeuré: Vous connaissez mon nom?
Eli: Bien sûr! C'est moi qui t'ai créé!
Le narrateur: Eli se pencha sur Punchinello et examina ses ronds gris.
Eli d'air air soucieux: Hum, je vois qu'on t'a donné beaucoup de mauvaises notes.
Punchinello sur la défensive: Ce n'est pas de ma faute, j'ai fait tout ce que j'ai pu!
Eli: Oh, tu n'as pas besoin de te justifier; peu importe ce que pensent les autres vémiches.
Punchinello surpris: Vraiment?
Eli: Bien sûr! Qui sont-ils pour se coller des ronds les uns sur les autres? Ce qu'ils pensent ne
compte pas Punchinello. Tout ce qui compte, c'est ce que moi je pense.
Punchinello abasourdi: Et tu penses quoi?
Eli avec un grand sourire: Ce que je pense, c'est que tu as une grande valeur pour moi! Voilà ce
que je pense!
Punchinello se met à rire: Moi? Une grande valeur? Je ne sais pas marcher vite, je ne sais pas
sauter, ma peinture s'écaille. Pourquoi est-ce que j'aurais de la valeur?
Eli pose ses mains sur les épaules de Punchinello: Parce que tu es à moi; voilà pourquoi tu as de
la valeur à mes yeux!
Le narrateur: Punchinello n'aurait jamais imaginé que quelqu'un le regarderait comme cela, encore
moins son créateur. Il ne sut quoi répondre.
Eli: Chaque jour, j'ai espéré que tu viendrais.
Punchinello: Je suis venu grâce à une personne que j'ai rencontrée et qui n'avait pas de gommettes
sur elle.
Eli: Je sais, elle m'a parlé de toi.
Punchinello: Pourquoi les gommettes ne tiennent pas sur elle?
Eli: Parce qu'elle a décidé que ce que je pensais était plus important que ce que pensaient les
autres. Les gommettes ne collent que si tu leur permets de coller.
Punchinello: Comment?
Eli: Les gommettes ne collent que si elles ont de l'importance pour toi. Plus tu mets ta confiance
dans mon amour, moins tu te soucies de leurs gommettes.
Punchinello: Je ne comprends pas très bien.
Eli souriant: ça viendra, mais cela prendra du temps. Tu as reçu beaucoup de mauvaises notes. Viens
donc me voir tous les jours, et laisse moi te montrer à quel point je t'aime.
Le narrateur: Punchinello tout ému franchit le seuil sans se retourner vers Eli.
(Mimer)
Eli: Souviens-toi, tu as une grande valeur, parce que c'est moi qui t'ai créé et je ne fais pas
d'erreurs.
Le narrateur: Punchinello ne s'arrêta pas, mais au fond de son cœur, il crut aux paroles du vieux
sculpteur. Et à ce moment là, ses ronds gris tombèrent par terre.
(Punchinello quitte Eli sans se retourner et il se débarrasse de ses ronds tout en marchant dans l'allée
centrale. Les autres vémiches le regardent tout ébahis et Lucia saute de joie).
(Tout le monde vient saluer le public).
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