Chaque matin, Martha se levait à l’aube
pour préparer son pain d’orge ou d’épeautre.
Elle malaxait la farine, l’eau et l’huile d’olive
et confectionnait plusieurs miches plates qu’elle mettait au four.
Quand toute la famille était levée,
Elle rangeait les matelas de laine et les couvertures de poils de chèvre.
Cette tâche accomplie, elle trayait encore la chèvre
Pour donner du lait aux enfants ;
L’eau de la citerne familiale n’étant pas potable,
Elle se rendait ensuite au puits du village,
munie de cruches de terre assez lourdes.
Elle balayait l’unique pièce qui leur servait de maison
Pour se débarrasser d’un maximum de poussière et d’insectes.
Puis elle allait au verger cueillir quelques fruits pour le déjeuner.
Celui-ci se composait toujours de pain, de poissons, d’olives et de fruits.
L’après-midi, Martha filait et tissait la laine,
Quelques fois elle allait au fleuve pour laver
les vêtements de la famille avec du savon d’huile d’olives.
Puis elle préparait le ragoût de légumes pour le soir.
Il faisait si sombre dans sa petite maison qu’une lampe à huile restait constamment allumée dans une cavité du mur…
2. Dans le contexte du Nouveau
Testament…Elle malaxait la farine, l’eau et l’huile d’olive
et confectionnait plusieurs miches plates qu’elle mettait au four.
Quand toute la famille était levée,
Elle rangeait les matelas de laine et les couvertures de poils de chèvre.
Cette tâche accomplie, elle trayait encore la chèvre
Pour donner du lait aux enfants ;
L’eau de la citerne familiale n’étant pas potable,
Elle se rendait ensuite au puits du village,
munie de cruches de terre assez lourdes.
Elle balayait l’unique pièce qui leur servait de maison
Pour se débarrasser d’un maximum de poussière et d’insectes.
Puis elle allait au verger cueillir quelques fruits pour le déjeuner.
Celui-ci se composait toujours de pain, de poissons, d’olives et de fruits.
L’après-midi, Martha filait et tissait la laine,
Quelques fois elle allait au fleuve pour laver
les vêtements de la famille avec du savon d’huile d’olives.
Puis elle préparait le ragoût de légumes pour le soir.
Il faisait si sombre dans sa petite maison qu’une lampe à huile restait constamment allumée dans une cavité du mur…
1 Timothée 5/14 : « Je veux donc que les jeunes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire. »
Tite 2/4 – 5 : « Qu’elles apprennent donc aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être des personnes raisonnables et pures. Elles doivent s’occuper de leur maison, être aimables, obéir à leur mari. Alors on ne pourra pas dire du mal de la parole de Dieu. » PDV
Dans ces épîtres, l’apôtre Paul souligne l’importance de la vocation domestique de la femme.
On peut se demander pourquoi dans ces conditions, il était nécessaire d’enseigner aux femmes de mener une vie équilibrée et active au sein de leur foyer.
En effet, à cette époque, les femmes juives ou romaines n’avaient pas de vie active en dehors du foyer… Elles devaient se contenter d’élever leurs enfants et d’accomplir les tâches domestiques car tous les métiers manuels comme intellectuels étaient réservés aux hommes.
Pourtant, Paul précise cet aspect du rôle féminin car au 1er siècle, de jeunes veuves oisives prônaient le célibat et allaient de maisons en maisons, annonçant des hérésies.
1 Timothée 5/13-14 : « Avec cela, elles prennent l’habitude de ne rien faire et elles passent leur temps à aller de maison en maison, et pas seulement pour n’y rien faire, mais encore pour se répandre en commérages, se mêler de tout et parler à tort et à travers. C’est pourquoi je préfère nettement que les jeunes veuves se marient, qu’elles aient des enfants, et tiennent bien leur ménage afin de ne pas prêter le flanc aux critiques de nos adversaires. » SEM
3. Dans le contexte actuel…
Aujourd’hui encore, quelques soient ses capacités intellectuelles, artistiques ou manuelles, le devoir principal d’une femme est d’être une épouse aimante et soumise, une mère tendre et responsable ainsi qu’une bonne maîtresse de maison.
N’oubliez pas que c’est seulement après la deuxième guerre mondiale que les femmes ayant goûté à l’indépendance et au travail à l’extérieur se sont senties investies d’un nouveau rôle.
Imprégnées de la philosophie féministe, elles se sont libérées de plus en plus du foyer pour privilégier une carrière professionnelle. Les hommes ont plus ou moins apprécié cette démarche car ils y ont vu un attrait financier. Pris au piège de la course budgétaire et matérialiste, les hommes et les femmes ont de plus en plus sacrifié la famille contre un confort matériel. (Concept de vie lié à l’essor économique «des trente glorieuses» 1945-1973)
Cette façon de vivre est devenue un standard qui sans que personne y prenne garde a conduit de nombreuses cellules familiales à la destruction (tentions - divorces – insécurité – abandon de la morale – délinquance…). Aujourd’hui seulement 15% de la population est pour que les femmes restent à la maison pour éduquer les enfants et s’occuper des tâches domestiques.
Pourtant, comme nous l’avons déjà mentionné, les rôles de l’homme et de la femme au sein du couple sont primordiaux. Si la femme, pour une raison ou une autre, démissionne de son rôle, c’est toute la famille qui se trouve déséquilibrée.
Une femme qui assume une carrière professionnelle passionnante ou qui subit malgré elle un poste rébarbatif a rarement assez de ressources physiques et émotionnelles pour affronter avec calme et joie ce qui l’attend chez elle.
Comment après une journée de travail, avoir une oreille attentive envers un mari quelque peu stressé et fatigué, une attitude sereine envers des enfants excités, de l’énergie pour les tâches ménagères ? Comment mener de front deux carrières : l’une professionnelle, l’autre à la maison ? C’est un véritable défi, un marathon dans lequel s’engagent certaines femmes, par mesure financière ou par ambition.
Mais la bible n’enseigne-t-elle pas qu’on ne peut servir deux maîtres sans que l’un d’eux ne soit trompé ?
Matthieu 6/24 : « Personne ne peut travailler en même temps au service de deux maîtres. En effet, ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il sera entièrement dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez servir en même temps Dieu et l’Argent. »
On ne peut courir deux lièvres à la fois...
Le résultat est trop souvent négatif : surcroît de fatigue, tentions relationnelles, perte de la communication au sein de la famille, enfants délaissés, plus de repère affectif et moral…
La liste est longue et les conséquences désastreuses pour notre société.
La femme a, ne l’oublions pas un rôle essentiel au sein de la famille, c’est elle qui a la fonction d’élever les enfants, d’assurer le lien entre les différents membres de la famille, qui apporte tendresse et affection et qui fait du foyer un véritable havre de paix et de ressourcement.
On ne peut sensément prôner la parité entre les hommes et les femmes. Même s’ils ont la même valeur aux yeux de Dieu, personne ne peut nier leurs différences.
Romains 12/2 : «Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.. »
Il est donc sage de suivre la volonté de Dieu en ne démissionnant pas du rôle que Dieu vous a attribué. L’homme n’est pas voué aux tâches domestiques et il ne doit pas remplacer la femme.
La répartition des tâches est un palliatif, non une solution.
La dérive est telle que depuis une dizaine d’années, de plus en plus de jeunes pères arrêtent leur carrière professionnelle pour élever leurs enfants et s’occuper des tâches domestiques.
Auraient-ils davantage de conscience parentale ? Est-ce une question de budget ?
La question n’est pas là. Il est temps que les chrétiens réagissent et prennent conscience des dérives sociales qu’ont entraînés ces désobéissances domestiques.
4. Conseils domestiques…
" Les tâches ménagères.. c'est tout ce que fait une femme sans qu'on le remarque.. sauf quand elle ne le fait pas... "
La femme doit donc s’efforcer d’être une bonne ménagère, une bonne cuisinière…
Il ne s’agit pas d’être maladivement méticuleuse et de faire de sa maison une idole, mais de bâtir un foyer agréable, propre, gai et accueillant.
Dieu aime l’ordre, mais aussi l’équilibre.
Le foyer doit être un havre de paix, un lieu où chacun peut se détendre et être lui-même.
Les membres de la familles doivent avoir plus d’importance que les objets, l’ordre ou la propreté. En d’autres mots, acceptez un peu de désordre… car une maison n’est pas un musée, c’est un lieu de vie ! Apprenez aux membres de la famille à respecter votre travail, mais n’exagérez en rien. La maniaquerie excessive est un problème psychologique, un trouble obsessionnel compulsif lié à un sentiment d’angoisse et d’insécurité. Si là est votre soucis, remettez vous devant Dieu afin qu’Il vous libère et vous donne sa paix.
Vous n’êtes pas là pour compliquer la vie de ceux qui vous entourent mais au contraire pour les bénir et les aimer.
Si inopportunément, il vous arrive d’être malade, alitée… votre mari, par élan d’amour et de compassion doit pouvoir vous aider ou vous suppléer. Mais cela ne doit pas devenir une habitude, lorsque vous êtes rétablie, les choses doivent rentrer dans l’ordre.
N’oubliez jamais que Dieu a créé la femme pour être l’aide de son mari et non le contraire.
L’aide temporaire de votre mari n’est pas naturellement spontanée mais plutôt une réplique de son amour pour vous.
Il est honteux qu’une femme se montre directive et exigeante et traite son mari comme un domestique. Il est aussi déshonorant pour un homme d’avoir une femme paresseuse, oisive ou incapable. Un tel mari perd sa dignité d’homme et s’en trouve humilié.
Considérez le sort du mari d’une femme vertueuse et vaillante tel qu’il est décrit dans le livre des proverbes :
Proverbes 31/23 : «Son mari est considéré aux portes, Lorsqu’il siège avec les anciens du pays. »
De par l’attitude de sa femme, un homme peut être honoré ou discrédité.
Une femme soucieuse du bien être de sa famille, doit persévérer dans l’accomplissement et le perfectionnement des différentes tâches domestiques qui lui reviennent :
Le ménage, la lessive, le repassage, la couture, la cuisine, la nutrition, les achats, la décoration, les petits travaux d’entretien, l’éducation et le soin des enfants, voir même le jardinage…
Elle doit s’intéresser à toutes ces besognes, les accomplir avec amour et soin.
Elle doit se documenter et se former pour devenir plus efficace, car rendre le foyer et la vie de ses membres agréables est sa responsabilité.
Le seau de sa personnalité doit se refléter autour d’elle. C’est à elle de créer l'atmosphère : douceur, réconfort, chaleur, harmonie, intimité, convivialité…
Elle doit réaliser avec affection et créativité, des moments privilégiés et transformer le quotidien en une fête chaque fois renouvelée.
A chacune de mettre au service de sa maisonnée, ses qualités artistiques, manuelles, culinaires…
Décorez, cousez, fleurissez, peignez, écrivez, chantez, jouez d’un instrument, cuisinez… Faîtes en profiter votre famille et partagez ces moments créatifs avec vos enfants.
La femme doit aussi veiller au bien être et aux goûts de son mari. Elle doit s’entretenir avec lui pour connaître ses goûts en matière de décoration ou de repas.
Ce serait vraiment insensé de sa part, que de servir à son mari un plat qu’il déteste, de décorer la maison dans un style qui le met mal à l’aise…
La femme est sensée attirer son mari et lui faire plaisir, non pas le repousser et le dégoûter.
Elle doit veiller au bien être de chacun, à leur santé, leur rythme biologique et leur alimentation…
Une femme au foyer, bienveillante et appliquée est tour à tour ménagère, cuisinière, nutritionniste, serveuse, éducatrice, institutrice, puéricultrice, infirmière, couturière, décoratrice, artiste, jardinière… la liste est longue.
Qui a dit que rester au foyer était ennuyeux ?
Sophie Lavie
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