Le syndrome de Peter Pan

Le syndrome de Peter Pan caractérise les enfants angoissés par l'idée de grandir et les adultes instables dans le monde adulte.

Pour la première fois depuis la guerre, les enfants d’une génération vivront plus mal que leurs parents.

Qu’elle soit issue des banlieues défavorisées ou diplômée de l’enseignement supérieur, la jeunesse ne trouve pas sa place dans la société.

Hier, c'était les retraités qui étaient pauvres. Aujourd’hui, ce sont les jeunes.

Selon l’Insee, 10 % des plus de 60 ans, 13,6 % des adultes, et 25 % des moins de 25 ans vivent sous le seuil de pauvreté (fixé à 880  euros par mois).

Exclus du revenu de solidarité active (Rsa), ils sont de plus en plus nombreux à pousser la porte des associations pour une aide financière, un logement ou un panier-repas. Les plus chanceux comptent sur la solidarité familiale.
C’est ainsi qu’on infantilise toute une génération.

Résultat  : alors qu’ils ont la vie devant eux, les 18-25 ans sont la catégorie de population la plus atteinte par la dépression nerveuse, et le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans, après les accidents de la route.

Dans notre pays, les jeunes sont traités soit comme des racailles encagoulées, soit comme des ados attardés et immatures, incapables de trouver un boulot et un logement, et qu’il faut prendre en charge.
Jamais la jeunesse n’est présentée comme une ressource pour l’avenir dans laquelle il faudrait investir.

Perdure aussi l’image selon laquelle si les jeunes ne trouvent pas de travail, c’est parce qu’ils ne veulent pas travailler, qu’ils sont peu ou mal formés.
Pourtant, la génération actuelle des 18-25 ans est plus diplômée que ne l’étaient les générations précédentes au même âge.

Aujourd'hui, il y a 8,18 millions de jeunes de 16 à 25 ans en France.

Ils représentent 12,7 % de la population.

57 % vivent encore chez leurs parents.

L’âge moyen du départ du foyer familial est de 21 ans pour les filles, 23 ans pour les garçons.

 

Anecdote:

Lorsqu'il avait 6 ans, Jamie perdit son frère ainé dans un accident.

Sa mère eut alors le réflexe de retenir le petit garçon dans sa chambre pendant plusieurs semaines pour le préserver de tout danger.

C'est cloitré dans cette chambre que Jamie décida de prendre la place de son frère aîné en l'imitant, en s'habillant comme lui et en reproduisant même son comportement au quotidien. Il s'attacha aussi à sa mère au point de ne plus la quitter, persuadé que rester enfant, l'épargnerait des souffrances et des responsabilités qu'ont les adultes.

Ses efforts à ne pas grandir allèrent jusqu'à ralentir sa croissance osseuse, au point qu'il ne dépassa jamais les 1m50.

Jamie ne s'amusait qu'avec des enfants plus jeunes que lui et n'atteignit jamais la maturité psychologique d'un adulte.

En fait son nom ne vous est peut être pas inconnu: Jamie n'est autre que Sir James Barrie, l'auteur du roman mondialement connu: Peter Pan et l'inventeur d'un monde imaginaire l'île de Never Land!

 

Que dit la bible au sujet de la maturité?

1 Corinthiens 13/11: " Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l‘enfant."

 

Croître en maturité exige la capacité et la volonté de nourrir son esprit régulièrement par la communion avec Dieu et la lecture de la bible accompagnée du Saint Esprit.

Cela exige la volonté de servir, c'est à dire de mettre sa foi et son amour en action par des œuvres.

Cela exige de marcher par la foi en s'appuyant sur la parole de Dieu et non par la chair en n'écoutant que sa volonté propre, ses émotions, ses sentiments et ses préjugés.

Cela exige de vivre quotidiennement en fonction de Dieu et de sa parole et non en fonction de ses impulsions.

Cela exige de connaitre la volonté de Dieu, de s'y adapter et de lui obéir concrètement.

 

Où en êtes-vous de votre maturité spirituelle?

La nouvelle naissance ne suffit pas, il vous faut croître harmonieusement et régulièrement pour parvenir à la stature parfaite de Christ! (Ephésiens 4/13)