vendredi 12 septembre 2014

Les vraies valeurs vous ont-elles échappé?


 
 
Caresser de grands rêvesLorsque vous aviez 13 ans, aimiez-vous les magazines de robes de mariée? Aviez-vous l’habitude de les lire et de regarder les photos en imaginant à quoi ressemblerait votre mariage?
C’était le cas pour beaucoup d’entre nous, et ça l’est encore aujourd’hui.
Nous avons simplement remplacé les magazines sur les mariages par des magazines de décoration et de jardinage, et nous rêvons de maisons joliment décorées et spacieuses.
C’est notre objectif aujourd’hui.
Nous voulons montrer que nous sommes "arrivés".
Nous voulons de l’espace et du luxe.


Mais que se passe-t-il lorsque nous recherchons cet espace et ce luxe, mais que nous sacrifions une grande partie de notre temps ou celui de notre mari à l’obtenir?
Il n’y a pas que les femmes actives qui sont concernées par cette quête de biens matériels.
Les hommes actifs le sont aussi.
Il y a quelques années, nous avons décidé, mon mari et moi, qu’il travaillerait moins afin de pouvoir être à la maison un jour par semaine avec les enfants. Étant donné qu’il était très souvent de garde, il était souvent absent la nuit et il manquait beaucoup d’activités avec nos enfants.
Il a donc décidé de travailler moins.
Nous avons dû renoncer à une partie du salaire afin qu’il puisse passer davantage de temps avec les enfants.
 


Voici quelques statistiques:
•Quatre-vingt-six pour cent des véhicules de marque de prestige ou de luxe appartiennent à des gens qui ne font pas partie du club des millionnaires.
•Un millionnaire paye généralement environ 16 $ (pourboire inclus) pour une coupe de cheveux.
•Près de 4 millionnaires sur 10 achètent du vin coûtant environ 10 $ la bouteille.
•Aux États-Unis, il y a pratiquement trois fois plus de millionnaires vivant dans des maisons dont la valeur sur le marché est inférieure à 300 000 $ que de millionnaires vivant dans des propriétés valant au moins 1 million de dollars.
Quelles sont les deux choses à retenir de tout ceci jusqu’à présent?
Nous pouvons certainement survivre avec moins que nous le pensons, mais en même temps, la société nous fait croire qu’il nous en faut toujours plus.


Dites-vous : "Ça suffit! "
Imaginez à quel point nous pourrions changer la société si nous disions simplement "Ça suffit!" .
Stop à l’endettement par carte de crédit.
Stop au travail 24 heures sur 24 pour pouvoir s’offrir les derniers gadgets et les grosses voitures.
Stop au stress engendré par le fait de vivre au-delà de ses moyens.
Stop à la croyance qui veut que la vie ne soit que divertissements et biens matériels et non vie familiale.
Voyez-vous, les meilleures choses dans la vie ne sont pas matérielles, mais nous semblons l’avoir oublié.
Nous croyons que nos enfants ont besoin de biens, alors que ce dont ils ont réellement besoin, c’est de notre présence.


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Voici une famille qui a décidé de laisser tomber la course folle de la vie et de vivre de façon plus modeste. 
Le revenu du mari est resté à un niveau constant d’environ 20 000 $ par an. Lola gagne environ 30 000 $ plus les avantages sociaux, grâce à son emploi à temps partiel comme technicienne médicale dans le laboratoire d’un hôpital proche.
Il y a dix ans, le revenu du couple était deux fois plus élevé, environ 100 000 $ par an.
Gregg vendait des contrats d’assurance et la famille vivait à North Scottsdale. Gregg n’était pourtant pas heureux.
"Nous vivions dans cette spirale où nous gagnions de l’argent, et où nous en gagnions de plus en plus chaque année, et où nous sentions que nous devions en gagner toujours plus pour pouvoir nous offrir encore plus de choses, vivre dans une belle maison et conduire de belles voitures, etc." a-t-il déclaré.
Au même moment, Lola n’avait pas pu obtenir le poste dont elle rêvait à la Mayo Clinic à Scottsdale. C’est un souvenir douloureux.
"Je me souviens  d’avoir prié de tout mon cœur. Mais je n’ai pourtant pas eu le poste. Je ressentais cependant ce sentiment de devoir lâcher prise", dit-elle.
Vous avez peut-être besoin de deux revenus pour pouvoir avoir le minimum vous permettant de vous offrir une maison, aussi petite soit-elle.
Il n’y a aucun mal à cela, tant que vous faites tout pour répondre aux BESOINS de votre famille, et non à ses DÉSIRS.
Cependant, plusieurs d’entre nous vivent dans une spirale en essayant de satisfaire leurs DÉSIRS, mais cela ne fonctionne pas.


Ceux qui me connaissent diront que c’est facile pour moi de suggérer tout cela parce que je ne suis pas dans une telle position.
Je n’ai pas à me plaindre et c’est vrai.
Mon mari est médecin et nous vivons assez confortablement.
Mais cela n’a pas toujours été le cas.
Keith et moi, nous en avons bavé pendant les études.
Pendant qu’il faisait sa formation, et que les enfants étaient déjà nés, nous vivions dans un petit appartement et nous n’avions pas de voiture.
Je passais mon temps avec les filles et je les emmenais sur des aires de jeux ou visiter des musées, parce que l’appartement était trop étroit pour que nous puissions y passer la journée.
Les autres étudiants avaient contracté les prêts importants accordés par les banques et avaient acheté des voitures et des maisons.
Ce n’était pas notre cas. Nous avions décidé d’épargner pour une mise de fonds dans le cadre de l’achat d’une maison.
Puis, nous avons acheté une belle maison dans un quartier où aucun médecin n’avait jamais vécu.
Au bout de dix ans, nous avons déménagé pour habiter la maison que nous occupons aujourd’hui.
Nous avons toujours payé nos voitures d’occasion en argent comptant.
Nous achetons nos vêtements dans des boutiques vendant des vêtements usagés.
Et nous nous efforçons de voyager aussi souvent que possible pour des missions et de donner autant que nous le pouvons.
Oui en effet, les choses sont faciles pour moi, mais même quand ce n’était pas le cas, nous avons pris la décision de vivre modestement, afin de pouvoir profiter davantage de la vie.

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