samedi 27 décembre 2014

Song of Salomon


Over The Mountains
Over the Sea
Here You come running my Lover to me
When I feel the cold of winter
And this cloak of sadness, I need You
All the evil things that shake me
All the words that break me, I need You
Over The Mountains
Over the Sea
Here You come running my Lover to me
Do not hide me from Your presence
Pull me from Your shadows, I need You
Beauty wrap Your arms around me
Sing Your song of kindness I need You
(Chorus 1)
Over The Mountains
Over the Sea
Here You come running my Lover to me
(Chorus 2)
All through the valleys
Through the dark of night
Here You come running to hold me till it's light
I'll come running
Come running
Come running, back to You
*Chorus*



Messages de Noël


Les bergers
Luc 2.8-20

Puisque la naissance du Sauveur constituait la plus grande nouvelle de tous les temps, Dieu n’aurait-il pas dû l’annoncer à des gens importants, comme les rois et les nobles?
Il a plutôt envoyé son ange le déclarer à de simples bergers.
Ce qu’ils ont entendu et vu les a renversés : le Messie tant attendu était enfin arrivé!
Si leur message a pu sembler étrange à certains, alors que d’autres ont possiblement ridiculisé ces pastoureaux, ils ont néanmoins voulu propager la bonne nouvelle à tous.

Nous devons devenir aussi hardis que ces pâtres. S’il nous incombe de présenter l’Évangile à ceux qui ne l’ont pas entendu, de nombreux croyants n’ont pas le courage de parler de leur foi. Nous sentons parfois que nous n’en savons pas assez, mais nous en connaissons toutefois beaucoup plus que les bergers. Ils n’ont reçu qu’un message des anges, tandis que nous avons toute la parole de Dieu à notre disposition. Ne laissons pas la crainte du rejet et de la honte, ou notre incompétence nous empêcher de faire part aux autres du seul message capable de changer leur destinée éternelle.
Un ange ne vous apparaîtra probablement pas aujourd'hui, mais l’Écriture vous interpellera peut-être ou Dieu vous murmurera possiblement un message puisqu'il communique encore avec ceux qui sont humblement à son écoute.
La vraie question demeure : que ferez-vous après l’avoir entendu vous parler?
Les bergers sont immédiatement partis à la recherche du Messie nouvellement né. Pensez à ce qu’ils auraient raté s’ils avaient refusé de quitter leur troupeau! Obéissez-vous rapidement aux instructions divines?
L’hésitation pourra vous faire manquer de belles occasions.
Une obéissance prompte vous fera vivre les projets que Dieu a formés pour vous.
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L’incarnation
Luc 2.1-7

Chaque année, à l’approche de Noël, nous lisons le récit de la naissance de Jésus et, parce que nous le connaissons bien, nous l’écoutons peut-être d’une oreille distraite. Souvent, nous survolons ces versets familiers en nous disant que nous comprenons tout ce qu’il y a à savoir de cette histoire.
Cependant, si nous n’examinons pas plus en profondeur la naissance de notre Sauveur, certaines des vérités que le Seigneur veut nous enseigner nous échapperont.

Sur le plan humain, cette scène n’avait rien de particulier.
Marie et Joseph étaient un couple ordinaire qui venait d’avoir un enfant.
Puisqu'il y avait tant de gens pauvres, même l’étable pour lieu de naissance n’était pas remarquable. Pourtant, il s’agissait là de l'événement le plus important de toute l’Histoire!
Ce bébé conçu par l’Esprit saint accomplissait les prophéties bibliques: le Créateur et le Souverain de l’univers était devenu Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1.23). Le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, reposait dans une mangeoire!
Qui aurait jamais pu imaginer que le Fils de Dieu devenu enfant grandirait au sein d’une famille ordinaire et que cela ferait partie des desseins de Dieu?
C’était une façon bien peu impressionnante pour le Messie de faire son entrée dans le monde. Nous apprenons par là qu’il est impossible de juger d’une situation selon son apparence.
De même, les événements ordinaires de notre vie peuvent être des occasions dont Dieu se sert pour opérer de grandes choses.
Puisqu'il travaille toujours à accomplir sa volonté, chaque circonstance et chaque choix sont importants. Nous avons simplement besoin d’yeux qui voient sous la surface et de foi qui croit que Dieu est à l’œuvre.
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Citations


"La confiance dans la souveraineté de Dieu et dans tout ce qui nous touche est essentielle à notre foi. S'il y a un événement unique dans l'ensemble de l'univers qui peut se produire en dehors du contrôle souverain de Dieu, alors nous ne pouvons pas lui faire confiance. Son amour peut être infini, mais si sa puissance est limitée et son but peut être contrecarré, nous ne pouvons pas lui faire confiance." Jerry Bridges

"Une fois que nous avons savouré la vie, nous ne pouvons plus retourner en arrière vers la mort. La vie en Dieu devient un besoin." Nancy Groom

La prière assume la souveraineté de Dieu. Si Dieu n'est pas souverain, nous n'avons aucune assurance qu'il est en mesure de répondre à nos prières. Nos prières deviendraient rien de plus que des souhaits. Mais la souveraineté de Dieu, sa sagesse sont amour sont les fondement de notre confiance en lui, et nos prières sont l'expression de cette confiance." Jerry Bridges

Nous devons apprendre à faire confiance au Seigneur même quand nous ne comprenons pas ce qu'il fait. Xavier Lavie

"Il est tout aussi important de faire confiance à Dieu que de lui obéir. Quand nous désobéissons à Dieu nous défions son autorité et nous méprisons sa sainteté.  Quand nous ne parvenons pas à faire confiance à Dieu, nous doutons de sa souveraineté et nous nous interrogeons sur sa bonté. Dans les deux cas, nous dénigrons sa majesté et son caractère. Dieu voit notre méfiance envers lui aussi sérieusement qu'il considère notre désobéissance." Jerry Bridges

Aucun problème n'est trop grand pour le Dieu vivant.
Aucune montagne n'est trop haute qu'il ne puisse franchir.
Aucune tempête trop violente qu'il ne puisse calmer.
Aucun chagrin trop profond pour le Dieu d'amour.
S'il a porté le poids de ce monde sur ses épaules,
Oh ! oui ! je sais qu'il te soutiendra jusqu'au bout.
Il dit : « Venez à moi, vous qui êtes fatigués et du repos je vous donnerai »


Le Saint-Esprit est celui qui nous aide à changer notre attitude afin de l'adapter à celle du Christ. 

 L’existence terrestre de l’homme n’est qu’une épreuve permettant de voir s’il concentrera ses efforts, son esprit et son âme sur ce qui contribue au confort et aux satisfactions de sa nature physique, ou s’il fera de sa vie une quête des qualités spirituelles.

 Un missionnaire résumait ainsi son service pour Dieu : "Ayons toujours présent à l'esprit que notre grande affaire est d'obéir et de laisser les résultats à Dieu."

 "Le monde se caractérise souvent par une pression subtile et implacable qu'il applique à nos vies afin de les conformer à ses valeurs et à ses pratiques. Il s'approche de nous à "pas de loup", petit à petit. Ainsi, ce qui était autrefois impensable devient pensable, puis faisable, et enfin acceptable pour la société dans son ensemble. Le péché devient respectable et les chrétiens ne sont plus qu'à cinq ou dix ans derrière le monde dans l'englobement des pratiques les plus coupables." Jerry Bridges

 "Un Chrétien ne doit pas laisser ses émotions l'emporter sur son esprit. Ses émotions doivent être asservies à la vérité, sinon il écoutera la Parole de Dieu afin de se divertir au lieu de s'instruire, dans le but de satisfaire à ses besoins émotionnels plutôt que satisfaire à l'obéissance que Dieu attend de lui." Xavier LAVIE

samedi 20 décembre 2014

Dieu se révèle



Hébreux 1.1-4

Les gens nourrissent toutes sortes de fausses impressions relativement à Dieu.
Il en résulte que leur concept de la vie est erroné; ils peuvent croire, par exemple, que la vie est simplement guidée par le destin. Le Seigneur de l’univers ne laisse toutefois rien au hasard.
Puisque Dieu veut que notre approche de la vie soit juste, il nous fournit dans sa Parole une image exacte de lui-même. Il se sert entre autres du monde matériel pour se révéler à nous. La Bible affirme que les cieux « racontent la gloire de Dieu » et manifestent l’œuvre des mains du Créateur (Psaumes 19.2,3).
Ils racontent sa force et sa magnificence. Le vent, les vagues et les désastres naturels démontrent également la puissance grandiose de notre Dieu.
De même, les cycles de la nature, avec leurs couleurs vives et leurs changements, proclament le génie créatif de notre Dieu.
Dieu se révèle aussi par l’entremise de la conscience de l’homme.
Même les personnes qui n’ont jamais entendu parler des lois divines savent d’instinct ce qui est bien et ce qui est mal (Romains 2.11-15).
Certains athées ne mentiraient, ne déroberaient et ne tueraient jamais.
Cette norme leur vient de Dieu, qui a donné un sens moral à tous.
De nombreuses personnes obéissent à leur conscience sans pourtant croire en Dieu ou reconnaître qu’elles devront lui rendre des comptes.
L’incrédulité n’annule pas notre responsabilité envers le Seigneur.
Si l’évidence de son existence est indéniable, il ne force personne à croire en lui. Chacun doit choisir : Adorerai-je le dieu que je me suis créé ou le Dieu qui m’a créé?
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Citations



"Nos esprits sont comme des serres où les mauvaises pensées, une fois plantées, sont nourries et abreuvées avant d'être transplantées dans le monde réel des actions... Ces actions sont savourées dans l'esprit longtemps avant qu'elles soient appréciées dans la réalité. Le domaine de la pensée, alors, est notre première ligne de défense dans la bataille de la maîtrise de soi." Jerry Bridges

"Dieu veut nous rendre joyeux par Jésus-Christ. Il ne désire pas nous écraser, ni nous placer devant des problèmes insolubles, mais il veut nous voir vivre avec joie. Voilà les choses les plus simples que les difficultés de la vie nous font souvent oublier." Dietrich Bonhoeffer

"La volonté de Dieu n'est pas un paquet magique qui descendrait du ciel suspendu à une ficelle ... La volonté de Dieu ressemble beaucoup plus à un rouleau qui se déroule un peu chaque jour ... La volonté de Dieu doit être découverte et vécue chaque jour de notre vie. On ne peut pas s'en saisir comme un paquet pour l'ouvrir une fois pour toutes. C'est pourquoi nous ne sommes pas tant appelés à suivre un plan, à aller ici et là, ou à faire ceci et cela, mais qu'à suivre Jésus-Christ." Paul Little

"Voudriez-vous oublier vos chagrins, abandonner vos soucis ? Alors plongez-vous en Dieu comme dans une mer profonde : perdez-vous dans son immensité ; vous en ressortirez reposés, rafraîchis et pleins d’une nouvelle vigueur. Je ne connais rien qui puisse autant réconforter l’âme, rien qui puisse si bien calmer les assauts du chagrin et la douleur, rien qui puisse avec autant d’efficacité parler de paix aux vents déchaînés de l’épreuve qu’une méditation fervente centrée sur la personne de Dieu." Spurgeon

 Dire que nous comprenons Dieu intégralement serait une pure manifestation d'orgueil et une présomption démesurée. Trop souvent, les croyants parlent de la volonté de Dieu avec une telle certitude qu'ils semblent oublier ce verset du prophète Esaïe 55.8 "Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel." Il est imprudent et arrogant de penser pouvoir systématiser Dieu dans ses méthodes ou dans la mise en place de ses desseins. Le plan de Dieu, et ses façons de travailler à son plan, sont souvent au-delà de notre capacité à comprendre, à réaliser. Beaucoup plongent dans la confusion simplement parce qu'ils ont omis de penser à l'aspect insondable de Dieu et à son caractère illimité. On ne peut contrôler Dieu, ni le prévoir, fort heureusement...! Nous devons simplement apprendre à faire confiance à Dieu même quand nous ne comprenons pas ce qu'il fait, la méthode qu'il utilise ou le timing qu'il emploie.
Nous devons donc rejeter toutes possibilités d'avoir (ou d'espérer avoir) de quelques manières que ce soit, le contrôle sur Dieu ou la pré-connaissance de ses faits. Le seul moyen qui nous est donné de pouvoir sonder l'insondable, ne peut venir que de Dieu lui même. En effet, c'est par son Esprit que Dieu nous permet de connaitre "certaines" révélations le concernant ou nous concernant: 1 Corinthiens 2.10 "Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu." Notre connaissance de qui est Dieu reste profondément limitée....et nos incompréhensions témoignent de nos limitations mais aussi de la grandeur de notre Dieu. C'est pourquoi nous devons nous tenir sans cesse dans sa présence prêt à recevoir sa volonté et à être remué sur nos fondements. Quand Dieu fait tomber nos certitudes, c'est alors que notre foi prend tout son sens! Xavier LAVIE

 "L'espérance n'est rien d'autre que l'attente des bienfaits que la foi a cru être promis par Dieu. La foi est le fondement sur lequel repose l'espérance ; l'espérance nourrit et soutient la foi." Jean Calvin

 "Notre ministère de disciple cessera avec notre pèlerinage terrestre. Mais notre ministère d'adorateur continuera éternellement." Bob Mumford

 "Nous sommes responsables d'obéir à la volonté de Dieu, mais pour y parvenir nous devons être dépendants de l'Esprit-Saint qui est le seul à nous qualifier pour atteindre cet objectif."
Xavier LAVIE

 "Il est possible que nous n'ayons pas ce que nous désirons, mais nous recevons en tout cas ce que Dieu juge être pour nous le meilleur."

 "Je ne suis jamais vraiment moi-même que lorsque je me suis livré à Dieu.
Mes actions ne sont jamais plus authentiques que lorsqu'elles sont les actions du Saint-Esprit agissant par moi. Je ne suis véritablement jamais plus humain que lorsque je suis le plus saint. Plus Dieu vit harmonieusement en moi, plus je vis librement…" James Houston

 "Parce que la paix est un fruit de l'Esprit, nous sommes dépendants de l'œuvre de l'Esprit dans nos vies pour produire le désir et les moyens de poursuivre la paix. Mais nous sommes aussi responsables d'utiliser les moyens qu'il nous a donnés et de prendre toutes les mesures pratiques pour atteindre à la fois la paix à l'intérieur de soi et la paix avec les autres." Jerry Bridges

 "Seul celui qui peut voir l’invisible peut faire l’impossible." Xavier LAVIE

 "L'expérience quotidienne de l'amour du Christ est liée à notre obéissance envers lui. Son amour n'est pas conditionné par notre obéissance, car cela serait du légalisme,..., mais notre expérience de son amour dépend de notre obéissance." Jerry Bridges

La définition de la patience peut être résumée en ces quelques mots:
"Capacité à souffrir longtemps sous la maltraitance des autres sans manifester le moindre ressentiment ou la moindre amertume." Cette définition va un peu plus loin que ce que l'on a l'habitude d'entendre...
Mais parler de la patience en ces termes est tellement plus proche de la réalité spirituelle à laquelle les croyants sont appelés que nous devrions encore prier pour obtenir du Seigneur toujours plus de patience.
Xavier LAVIE


mardi 16 décembre 2014

Citations


"Il faut être aveugle pour nier que nous parvenons à la fin de l'histoire de notre monde. Je lis comme vous les revues religieuses, j'écoute les chroniques radiodiffusées, et je m'aperçois que je ne suis pas le seul à me préoccuper de ce problème. Quiconque s'impose aujourd'hui de réfléchir sur les événements en vient à constater que le monde est arrivé au fond d'une impasse, économiquement, socialement, politiquement, et même religieusement, et que cette impasse est bien plus angoissante qu'on ne le pense.
Je ne parlerai pas des crises de la moralité, des cataclysmes de toutes sortes, des séismes où les puissances des cieux sont ébranlées, des famines qui atteignent plus des deux tiers de l'humanité, des épidémies qui font autant de ravages que des conflits internationaux, des guerres et des bruits de guerres, sinon pour dire que je ne suis plus le seul à y voir un accomplissement quotidien des signes de la seconde venue du Christ.
Les événements ne parlent plus, ils crient.

Le commentaire des prophéties de l’Écriture, ce n'est plus dans les ouvrages des théologiens qu'il faut le rechercher, mais chez votre marchand de journaux, dans les gros titres des magazines, dans les communiqués de presse, dans les revues d'information.
L'humanité se dirige chaque jour vers l'événement final qui doit clore l'histoire universelle, et cet événement capital, ce n'est pas tant une troisième guerre mondiale que le retour en gloire de Jésus-Christ."
Et cet auteur de conclure: "Je vais vous dire, sans faire de grande théologie. Le retour du Christ, c'est ce qui donne un sens à ma foi chrétienne. Sans cela, elle ne serait qu'une vague philosophie, une opinion, une de plus. Le retour du Christ, c'est l'espoir de voir enfin établie cette justice vers laquelle je tends, de toutes mes forces. Je sais que son royaume n'est pas de ce monde, mais il faut qu'il vienne.
L'homme n'a pas été créé pour le malheur, pour la guerre, pour la souffrance, pour le deuil. Il n'a pas été créé pour ce monde. Maintenant que je sais qu'il est proche, à la porte, ma foi revit. Le retour du Christ, c'est le nerf de ma foi." Norbert Hugedé

 Le niveau de notre obéissance est le plus souvent déterminé par la norme de comportement des autres chrétiens autour de nous.
Établir ainsi le fait d'obéir à Dieu et à sa Parole en copiant sur le modèle des autres chrétiens peut s'avérer particulièrement dangereux. Suivre les autres, c'est s'exposer à tomber dans les mêmes travers qu'eux ( Matthieu 15.14 "Laissez-les: ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse").
La Bible ne nous donne qu'un seul modèle à suivre ou à imiter: "Jésus".
En dehors de lui, évitez de vous laisser influencer par les comportements et les attitudes des autres, sauf s'ils peuvent dire comme l'Apôtre Paul dans 1 Corinthiens 11.1 "Suivez donc mon exemple, comme moi, de mon côté, je suis celui que le Christ nous a laissé."
Cependant, prenez le temps de vérifier l'authenticité d'une telle déclaration dans la vie des autres avant d'emprunter leurs traces, de suivre leurs chemins...! Xavier Lavie

"Notre civilisation n’a pas de fondement plus solide que la Bible." Théodore Roosevelt

 “Dieu ne nous console pas afin de nous installer dans un état confortable, mais pour que nous devenions à notre tour des consolateurs.” John Henry Jowett

 Souvent, nous essayons de développer le caractère et la conduite chrétienne sans prendre le temps de développer une réelle dévotion centrée sur Dieu. Nous essayons de plaire à Dieu sans prendre le temps de marcher avec lui et de développer une relation avec lui. Malheureusement, c'est impossible à faire." 
Jerry Bridges

Aucun détail de ta vie est trop insignifiant pour ne pas attirer l'attention de ton Père céleste et aucune circonstance n'est trop grande pour qu'il ne puisse la contrôler.

 
Comme chaque fleur a sa couleur et exhale son parfum, de même toute vie porte en elle un message. Ainsi, nos vies, si elles sont en Jésus Christ, doivent raconter quelque chose de Lui en notre génération, quelque chose qui glorifie Dieu en exaltant son amour et sa vérité, sa justice et sa fidélité. Gaston Racine

 "Dans un certain sens, le désir intense de Dieu de bénir semble être gracieusement limité par le fait qu’il dépend de l’intercession … Dieu considère l’intercession comme étant l’expression la plus sublime de son peuple pour démontrer qu’il est prêt à recevoir et à s’abandonner entièrement à l’œuvre puissante de Dieu dans sa vie …" Andrew Murray

 "Dieu est complètement souverain. Dieu est infini en sagesse. Dieu est parfait dans l'amour. Dieu dans son amour veut toujours ce qui est le mieux pour nous. Dans sa sagesse, il sait toujours ce qui est le mieux, et dans sa souveraineté il a le pouvoir de le provoquer." Jerry Bridges

 Esaïe 30.15 "C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu!"
Un écrivain chrétien a fait un jour cette confession: “Je n’arrivais pas à me sentir en paix. Si je ne parvenais pas à prévoir ce qui allait arriver le lendemain, je tournais en rond, anxieux, nerveux, sans cesse rongé par les soucis, irritable avec tout le monde. Je ressemblais à un drogué en manque d’héroïne, les symptômes étaient les mêmes quoique moins sévères. J’étais chrétien, donc censé marcher par la foi. Je faisais confiance à Jésus pour mon salut, mais pour le reste je ne faisais confiance qu’à moi-même...”
Cette description vous parle-t-elle ?
Si vous vous faites sans cesse du souci à propos de tout, c’est la preuve que vous faites davantage confiance à votre propre instinct qu’à Dieu !
Et, ce faisant, vous commettez un péché que vous devez apprendre à juger !
Pourquoi ne pas entrer, dès aujourd'hui, pleinement dans la foi confiante qui permet de dépendre de Dieu en tout dans votre vie?
Dieu renouvelle son appel vous concernant: "C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force."
Mais le voudrez-vous...?! Xavier Lavie


lundi 8 décembre 2014

Que cachent nos rires ?




Quand Sara rit - Message de Xavier Lavie - 7 décembre 2014

 Genèse 18: 9-15 "Ils (trois êtres célestes) lui dirent: Où est Sara, ta femme? Il répondit: Elle est là,  dans la tente. L’un d’entre eux dit: Je reviendrai vers toi à cette même époque; et  voici, Sara, ta femme, aura un fils. Sara écoutait à l’entrée de la  tente, qui était derrière lui. Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge: et Sara ne pouvait plus  espérer avoir des enfants. Elle rit en elle-même, en disant: Maintenant que je suis vieille, aurais-je  encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux. L’Eternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant: Est-ce  que vraiment j’aurais un enfant, moi qui suis vieille? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Eternel? Au temps fixé  je reviendrai vers toi, à cette même époque; et Sara aura un fils. Sara mentit, en disant: Je n’ai pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit: Au contraire, tu as ri."

Introduction
Contexte: L'histoire se déroule à Hébron, il y a environ 4000 ans.
Répondant à l'appel de Dieu, Abraham a quitté son pays et la maison de son père pour s'installer en Canaan, le pays que Dieu a promis pour sa descendance.
Genèse 12:1-2 "Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison  de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom  grand, et tu seras une source de bénédiction."

Le problème s'il en est un, c'est qu'Abraham et son épouse Sara n'ont jamais pu avoir d'enfants.
Lorsque nous les retrouvons au chapitre 18 de la Genèse, ils ont parcouru 2500 km depuis leur ville natale d'Ur, ils ont traversé des guerres, des famines et des difficultés de toutes sortes.  25 longues années ont passé, ils sont fatigués, usés, et très vieux puisqu'ils ont respectivement 100 et 90 ans.

Alors que Dieu semblait avoir délaissé Abraham et Sara, voilà que l’Éternel apparait accompagné de deux anges, visitant le patriarche et sa femme, comme l'auraient fait n'importe quels autres voyageurs.
Reconnaissant la particularité de ses hôtes, Abraham se prosterne devant eux et les reçoit du mieux qu'il peut: il commande à ses serviteurs de tuer un veau, de préparer du lait, de la crème et du pain; il leur fait laver les pieds et les installe à l'ombre pour le repas.
De son côté, Sara reste sous sa tente, comme c'était la coutume à l'époque, elle ne se montre pas aux voyageurs, mais écoute de loin leurs conversations; et soudain une parole particulièrement étonnante retient toute son attention, car l'un des voyageurs dit:" Je reviendrai vers toi à cette même époque; et voici, Sara, ta femme, aura un fils."

Abraham ne réagit pas à cette annonce, mais Sarah, cachée sous sa tente se met à rire, tout en s'exclamant: " Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux."  
L'Eternel qui sonde les cœurs et qui voit tout, relève les propos de Sara et les dévoile à son mari, tout en réaffirmant sa promesse: " Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant: Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, moi qui suis vieille? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Eternel? Au temps fixé  je reviendrai vers toi, à cette même époque; et Sara aura un fils."

A travers cet épisode de la vie d'Abraham et Sara, nous allons examiner ce qui se cache derrière leurs rires et nos rires et quelles peuvent être nos attitudes face aux révélations et aux promesses divines.
D'autre part, nous verrons aussi quelle attitude a Dieu devant tous nos rires…

1. Le rire d'Abraham
Comment auriez-vous réagi si un ange était venu vous annoncer une si grande nouvelle?
Quelle aurait été votre attitude si après 25 ans d'attente l’Éternel était venu réitérer sa promesse?
Auriez-vous fait preuve d'incrédulité, d'amertume, de colère ou de joie?
Auriez-vous finalement accueilli cette bonne nouvelle dans la paix et l'allégresse ou l'auriez-vous refusée en prétextant qu'il était maintenant trop tard?

Face à ces trois voyageurs célestes, Abraham a plutôt une attitude étrange.
D'une part, on le voit se prosterner face contre terre et accueillir ses hôtes comme des personnes de renom, mais d'autre part on ne le voit ni s'extasier devant leurs propos ni en douter.
Ce que l'ange annonce ne trouble pas Abraham.
Pourquoi?
Tout simplement parce qu'avant cette visite sous les chênes de Mamré, l’Éternel avait déjà promis sept fois à Abraham qu'il allait lui donner une postérité.
Depuis que Dieu s'était révélé à lui à Ur en Chaldée, Abraham avait l'habitude de rencontrer l’Éternel et de discuter avec lui. Abraham avait une vie spirituelle réelle et intime avec Dieu.
Il le connaissait, non en théorie, mais parce qu'il l'avait personnellement rencontré plusieurs fois et s'était entretenu avec lui à des moments particuliers et importants de sa vie.
Que ce soit à son arrivée en Canaan, face aux terres de Sodome choisies par son neveu Lot, après la guerre contre les rois de Canaan, ou treize ans après la naissance d'Ismaël, l’Éternel ne cessa de répéter à Abraham qu'un héritier sortirait de ses entrailles et que sa postérité serait plus grande que le nombre d'étoiles dans le ciel.

Un an avant sa visite sous les chênes de Mamré, l’Éternel avait déjà dit à Abraham:
Genèse 18:16-17 "Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï; mais son nom sera Sara. Je la bénirai, et je te donnerai d’elle un fils; je la bénirai, et elle deviendra des nations; des rois de peuples sortiront d’elle."

A ce moment-là, Abraham était tombé sur sa face et avait ri, puis il s'était dit dans son cœur: "Naîtrait-il un  fils à un homme de cent ans? Et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle?"

Alors l'Eternel lui avait répondu (verset 19): "Certainement Sara, ta femme, t’enfantera un fils; et tu l’appelleras du nom d’Isaac. J’établirai mon alliance avec lui comme  une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui."

Abraham n'était pas étonné des paroles de l'ange parce que l'Eternel lui avait déjà dit un an auparavant. Pour le patriarche, cette bonne nouvelle n'était qu'une confirmation des promesses faites plus tôt.
Et si Abraham avait ri, son rire n'était en rien une marque d'incrédulité ou de moquerie.
C'était un rire de surprise, de profond étonnement face aux prodiges que Dieu peut accomplir malgré les impossibilités humaines.
Il rit parce que la situation était risible et chargée d'émotions.
Abraham avait ri, mais il était en même temps tombé sur sa face, dans un profond respect devant Dieu, pour se prosterner devant lui et l'adorer.

Lorsque l'apôtre Paul relate cet épisode de la vie d'Abraham il dit dans Romains 4: 18-21 "Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un  grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta  postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en  état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais  il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir."

Même si Abraham rit en faisant le constat que son corps est usé et que Sara qui a toujours été stérile, n'est plus en âge d'avoir des enfants, il croit dans la promesse que Dieu lui donne.

On pourrait penser qu'Abraham a ri parce que la promesse était trop invraisemblable pour qu'il puisse y croire et qu'il prenait cette annonce plutôt comme une blague.
Mais la bible réfute cela, disant qu'à l'égard de la promesse de Dieu, Abraham ne douta pas par incrédulité, mais qu'il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu. (Romains 4:20)
Espérant contre toute espérance, il crut et tomba la face contre terre, pour remercier Dieu d'un tel prodige, d'une telle grâce!
Bien sûr, il a reconnu l'impossibilité humaine et naturelle d'une telle naissance, mais lorsqu'il a entendu le Seigneur lui parler, il y a cru, et il était si reconnaissant envers le Seigneur qu'il est tombé sur sa face et a ri.
Vous est-il déjà arrivé de vous prosterner face contre terre devant Dieu dans une attitude de profond respect devant lui?
Vous est-il déjà arrivé de vous réjouir à tel point de ses promesses que vous avez ri?
Abraham s'est prosterné et il a ri.

En d'autres temps, un ange visita un sacrificateur du nom de Zacharie et lui dit dans Luc 1:13-14 " ta prière a été  exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le  nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se  réjouiront de sa naissance."
Au lieu de rire et de se prosterner face à cette bonne et merveilleuse nouvelle, Zacharie n'a pas cru aux paroles de l'ange et s'est retrouvé muet jusqu'à l'accomplissement de la promesse.

Quelle est votre attitude face aux révélations et aux promesses divines?
Faites-vous preuve de reconnaissance et de foi en éclatant de joie ou demeurez-vous dans l'insatisfaction et le mutisme à cause de votre incrédulité?

Savez-vous ce qui se passa, une fois qu'Abraham eut écouté l’Éternel lui parler et qu'il se fut prosterné devant lui en riant d'allégresse et de foi?

Genèse 17:21 à 27 explique que lorsqu’il eut achevé de lui parler, Dieu s’éleva au-dessus d’Abraham. En d'autres termes, cela signifie que Dieu fut élevé et exalté dans la vie d'Abraham. Et ensuite, Abraham circoncit tous les gens de sa maison, lui y compris. (À 99 ans)
Même si la circoncision n'est pas de rigueur pour les chrétiens, l'apôtre Paul incite le peuple de Dieu à circoncire son cœur.
Qu'est-ce que cela signifie?
A chaque fois que Dieu parle à chacun de ses enfants en particulier, ceux-ci devraient l'exalter et l'élever de plus en plus haut dans leur cœur.
Ils devraient reconnaitre qu'ils ont été circoncis dans leur cœur, d’une circoncision que la  main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement de la chair, de la vieille nature pécheresse. (Colossiens 2:11)
Comme Abraham nous devrions priver notre vieille nature de tout pouvoir et de tout contrôle  et pleinement nous confier en Dieu par la foi.

Dieu a pleinement aimé et approuvé le rire d'Abraham, ce rire d'allégresse, de reconnaissance, et d'étonnement face au prodige.
Dieu aime profondément que ses enfants se réjouissent avec foi en lui.
C'est pourquoi il est écrit dans l'épitre de Jacques 2:23  "Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture: Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu."

En prouvant notre foi par notre amour et notre obéissance envers Dieu, nous sommes rendus justes devant lui et nous devenons ses amis intimes.
Espérant contre toute espérance, croyant malgré toutes ces circonstances, Abraham a cru et s'est réjoui de la promesse divine.
Non seulement cela lui a permis de recevoir ce fils tant attendu Isaac, mais cela a fait de lui le père de la foi et l'ami de Dieu.
Voulez-vous voir l'accomplissement des promesses divines dans vos vies?
Voulez-vous être l'ami de Dieu?
Ayez la foi! Non seulement la foi passive mais la foi active qui obéit, se réjouit, se prosterne et adore le Dieu à qui tout est possible.

2. Le rire de Sara
Revenons-en maintenant à Sara, l'épouse d'Abraham qui se tenait dans sa tente, à l'abri des regards et qui écoutait les propos de l'ange et de l’Éternel.
Comment a-t-elle réagi face à la nouvelle qu'ils venaient annoncer?
S'est-elle comme Abraham prosternée sur sa face, pleine de foi et de reconnaissance?
A-t-elle ri, le cœur en fête malgré le constat de son corps usé, incapable de donner la vie?

Habituellement les femmes n'aiment pas donner leur âge. Peut-être que vous serez intéressés de savoir que dans votre bible, la seule femme dont on nous donne l'âge est Sara.
Genèse 17:17 nous dit qu'elle avait quatre-vingt-dix ans lorsqu'elle est tombée enceinte et c'est à cet âge que fait référence Hébreux 11:11 "C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité…"  
Combien de femmes de quatre-vingt-dix ans connaissez-vous qui sont enceintes ou sont tombées enceintes?
Même avec les progrès de la médecine, vous n'en avez probablement jamais rencontrées.
Imaginez donc la stupeur de cette vieille femme lorsqu'elle entendit l'ange annoncer que l'année suivante elle aurait un fils!
N'importe quelle femme aurait douté de cette annonce, ou se serait même rebeller, refusant que cela arrive.
N'était-ce pas dangereux pour sa santé et même pour sa vie, ainsi que pour celle de l'enfant? Etait-ce bien raisonnable et nécessaire?
Certainement quelques dizaines d'années auparavant cela aurait été une magnifique nouvelle, mais maintenant qu'elle était âgée de 90 ans! C'était plus pour elle un affront, une honte, une source d'appréhension…

Alors, elle a ri. Pas comme Abraham avait ri pour se réjouir de la bénédiction et l'accueillir dans la joie. Non, Sara a ri, d'un rire à la fois incrédule et nerveux. Un rire rempli d'émotions mélangées, celui qu'on aurait pour éviter de pleurer…
Et puis elle a réfléchi à l'absurdité de la situation, à son corps usé qui n'avait plus la possibilité d'enfanter depuis longtemps, et qui de toutes façon avait été stérile depuis toujours.
Elle a pensé à son mari, encore plus vieux qu'elle, et avec qui elle n'avait plus de relation intime depuis longtemps. Cette situation et les paroles de l'ange semblaient complètement insensées et même déplacées. Alors elle a ri, gênée.
Elle a ri seule sous sa tente, loin des regards d'Abraham et des anges.
Elle a ri, comme d'un rire forcé, parce qu'elle savait qu'elle serait la risée des gens qu'elle rencontrerait. C'est ce qu'elle explique dans Genèse 21:6 lors de la naissance d'Isaac:
 "Dieu m’a fait un sujet de rire; quiconque l’apprendra rira de moi. Et elle ajouta: Qui aurait dit à Abraham: Sara allaitera des enfants? Cependant je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse."

Sara a ri et le terme hébreu utilisé est "Tsachaq" qui signifie: se moquer, railler, se rire, et plaisanter.
Même si Sara se riait de l'avenir que l'ange lui promettait et qu'elle se moquait de ses propos, l’Éternel lui n'avait pas envie de plaisanter.
Sa venue aux chênes de Mamré n'était pas une simple visite de courtoisie, sa venue est solennelle et lourde de conséquences!
Lorsque Dieu visite son peuple ou l'un de ses enfants en particulier, ce n'est jamais en vain.
Si certains prennent ses visites à la légère, se montrent incrédules ou moqueurs, c'est dommage pour eux, car ils passent à côté de moments glorieux et plein de promesses bénies.

Quand Dieu visite (hébreu: paqad) son peuple c'est pour le sonder, le passer en revue, l'appeler au salut, le soigner ou le charger d'une mission particulière.
Ce n'est donc jamais en vain que Dieu vient vers nous ou nous parle.

Donc, comme rien n'échappe aux yeux de l’Éternel, Sara a été dévoilée et son rire a été divulgué. Même si Abraham ne pouvait pas entendre ni voir les réactions de son épouse, face aux annonces de l'ange, l’Éternel le mit vite au courant de son attitude.
Genèse 18:13-14 "L’Éternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri en se disant: Est-ce que vraiment j'enfanterai, vieille comme je suis? Y a-t-il rien qui soit trop merveilleux pour l’Éternel? A cette saison je reviendrai vers toi l'an prochain, et Sara aura un fils."

L’Éternel voit tout et sait tout. S'il pose cette question à Abraham ce n'est pas parce qu'il attend une réponse de sa part, ni parce qu'il s'étonne de la réaction de Sara; mais plutôt parce qu'il veut révéler ce qu'elle cache au fond de son cœur.
Dieu ne condamne pas Sara et il ne la prive pas de la promesse qu'il vient d'annoncer à cause de son incrédulité et de sa honte.
Dieu réitère sa promesse et s'engage à revenir l'année suivante, lorsque l'enfant sera né.
A travers ses paroles, Dieu prouve sa fidélité et son engagement envers ce couple.
Il ne leur promet pas seulement d'être féconds, mais il s'engage à veiller sur cette grossesse, sur la naissance et sur la vie de la mère autant que sur celle de l'enfant à qui il est aussi promis une grande postérité.

Cela illustre le fait que Dieu est l'alpha et l'oméga, le début et la fin, le premier et le dernier, l'auteur de la foi et le consommateur de la foi, celui qui commence une bonne œuvre et qui l'achève parfaitement selon son plan.
Vous connaissez la fin de l'histoire: Genèse 21:1-2 "L’Éternel se souvint de ce qu'il avait dit à Sara, et l’Éternel accomplit pour Sara ce qu'il avait promis. Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé."
Mais Sara ne connaissait pas les conséquences de cette rencontre céleste, sous les chênes de Mamré. Parfois Dieu nous visite à des moments où nous nous y attendons pas, et quelques soient nos réactions, les conséquences de cette "visitation" sont importantes, voir essentielles à la poursuite de notre vie spirituelle ou même indispensables au plan suprême de notre Dieu!
Comment réagirons-nous à de telles révélations?
Serons-nous gênés, incrédules et apeurés comme l'a été Sara ou réjouirons-nous et serons nous plein de foi comme Abraham?

Quoi qu'il en soit, Dieu a changé le rire d'incrédulité de Sara en rire de la foi, puisqu'il est écrit dans Hébreux 11:11-12: "C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C'est pourquoi d'un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu'on ne peut compter."
Même si sous sa tente, à l'instant où elle a entendu l'incroyable nouvelle, elle a douté, par la suite Sara a cru et sa grossesse est alors devenue une réalité tangible.
Puis quand la naissance a finalement eut lieu, elle s'est montrée profondément reconnaissante et fière de ce que l’Éternel avait fait en elle et à travers elle.
Dieu veut nous confondre, il veut démasquer notre incrédulité et nous surprendre par sa fidélité et sa toute puissance !
On peut dire que ses rires gênés et incrédules se sont transformés en véritable allégresse.
Au point que cet enfant tant attendu et reçu par la foi dans les rires, s'est appelé Isaac, ce qui signifie: rire.

Ne sommes-nous pas souvent comme Sara, incrédules et gênés des révélations et des attentes de Dieu à notre égard?
Combien manquons-nous de confiance et d'abnégation vis-à-vis de ses plans parfaits?
Combien trop souvent nous regardons à nos impossibilités et à nos circonstances peu favorables, plutôt que de regarder à celui qui peut tout et veut se servir de nous comme des instruments de son magnifique et majestueux plan?

Pourquoi ne sommes-nous pas plutôt confiants et soumis, comme Marie, qui face à l'annonce de l'ange, dit: " Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole!" Luc 1:38 ?

Conclusion: Dieu au-delà de nos rires
Il est étrange de constater qu'en hébreu un seul mot exprime le verbe rire "tsachaq" qui a aussi le sens de se moquer, jouer,  plaisanter ou railler.
Seulement deux fois sur 48, le mot signifie réellement rire: Ecclésiaste 3:4  "Il y a un temps pour pleurer, et un temps pour rire."
Proverbes 29:9 "Si un homme sage conteste avec un insensé, il aura beau se fâcher ou rire, la paix n’aura pas lieu."
Comment expliquer que le rire soit si peu représenté dans la bible?
Aurait-il si peu d'importance aux yeux de l’Éternel?

La science peut nous aider à comprendre cela, car selon la neurologie, il s'avèrerait que le rire, le sourire et les pleurs aient une même origine, à savoir la partie du cerveau qui régit notre lien social et notre zone de défense vis-à-vis de l’extérieur.  
Le rire comme les pleurs ont en effet un rôle défensif, au sens où ils vident l’organisme de ses charges émotionnelles.
Le rire n'étant donc qu'une émotion physiologique utilisée pour nous soulager de nos charges émotionnelles lorsque nous réagissons charnellement, voilà pourquoi Dieu préfère utiliser le mot "samach" ou "suws" [soos] pour définir la vraie joie émanant de Dieu.

"samach" et "suws"[soos] sont traduits en français par "se réjouir", "faire la joie de quelqu'un", "être heureux", "prendre plaisir", "être saisi d'allégresse", "exulter" et "tressaillir".
Ces mots parlent d'une joie spirituelle et non charnelle, émanant de Dieu lorsqu'il nous comble de sa présence et de ses bénédictions.
Dieu lui-même se réjouit lorsque ses enfants le louent, l'adorent, et accomplissent sa volonté.
Dieu ne rit pas, mais il se moque des méchants et de leurs plans parce qu'il sait que bientôt arrive le jour du jugement.

Psaumes 68:3 "Les justes se réjouissent, ils triomphent devant Dieu, ils ont des transports d’allégresse."
Psaumes 70:4 "Que tous ceux qui te cherchent soient dans l’allégresse et se réjouissent en toi! "
Psaumes 119:14 "Je me réjouis en suivant tes préceptes, comme si je possédais tous les  trésors."

Dieu n'est pas contre le rire, il sait que nous en avons besoin pour nous détendre.
Mais il aime davantage que nous passions du temps dans sa présence à le louer, l'adorer et à décharger notre cœur par la prière.
Plutôt que de passer du temps dans la compagnie des moqueurs, de ceux qui aiment plaisanter, faire de l'humour ou même jouer pour se détendre, Dieu aime par-dessus tout que nous exultions de joie dans sa présence et en accomplissant sa volonté.

Psaumes 1:1-3 "Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne  s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite  jour et nuit! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit  en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point: tout ce qu’il  fait lui réussit."

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...