jeudi 19 février 2015
Lis-moi une histoire
L'enfant aime particulièrement ce moment où l’un de ses parents est totalement présent à lui.
Or, si la lecture est faite le soir, c'est au moment de la séparation d’avec le monde et de la plongée solitaire dans la nuit, laps de temps où peuvent s’infiltrer la peur ou des petites angoisses fort naturelles.
Mais, c'est un temps de partage.
L’adulte lit une histoire que l’enfant aime ou qu’il veut découvrir.
Les mots qu’il entend se transforment en images dans sa tête, accompagnées des émotions, des sensations que la voix transporte.
Il est attentif aux illustrations qu’il a plaisir à regarder et à revoir, et il pose parfois des questions qui expriment son ressenti.
Moment privilégié pour un dialogue qui trouve difficilement sa place dans l'agitation de la journée.
On lit des histoires, même si l'enfant sait déjà lire, parce que c'est un moment de complicité parent/enfant, et que cela importe dans la relation, dans le développement affectif.
La lecture faite à l'enfant l'assiste dans son développement, l'aide - grâce au fait qu'il investit les situations racontées, qu'il s'identifie à certains personnages - à "reconnaître" ses propres émotions, à les nommer.
Les histoires lui permettent de mettre de la cohérence dans ses émotions, ses ressentis, son vécu, de travailler sa perception de la réalité.
Ce qu'il faut savoir aussi sur l'importance de la lecture partagée est qu'elle est l'activité principale pour un apprentissage réussi de la lecture et le développement de l'intérêt pour le livre.
Ouvrir un livre, le parcourir avec l'enfant, c'est éveiller sa curiosité, laquelle est déterminante pour l'éveil de l'intelligence, c'est lui offrir un savoir : lieux, gens, animaux, plantes, choses, c'est mettre des mots sur des images.
Lire, c'est aussi parler à propos (et à partir ) de l'histoire, répondre aux questions, faire entrer l'enfant dans le langage qui se structure avec le temps, qui s'enrichit de mots nouveaux.
Par contre, choisissez bien les livres que vous partagerez avec vos enfants car des générations ont été abreuvées de contes effrayants peuplés d’ogres, de sorcières ou de loups.
Les psychologues expliquent que le fait d’avoir peur est nécessaire au développement psychologique et affectif des enfants, car tous, même les bébés ressentent des angoisses vis-à-vis du monde extérieur.
Toutes ces craintes, ils les retrouvent dans les histoires qui les font frissonner:
La peur de la séparation (Bambi), d’être maltraité (Cendrillon), de grandir (Peter Pan), de mourir, (le Petit Chaperon rouge, la Chèvre de monsieur Seguin, les Trois Petits Cochons), d’être rejeté (Blanche-Neige), de ne pas être aimé (Peau d'âne) ou d’être abandonné (le Petit Poucet). Sans parler du succès phénoménal d'Harry Potter, qui, grâce à ses pouvoirs magiques, doit tenter de vaincre les "épouvantards", incarnations de nos pires cauchemars.
Allez-vous vous contenter de l'explication approximative de ces psychologues ou pousserez-vous plus loin votre réflexion?
Si les frères Grimm, Félix Salten ou JM Barrie n'avaient pas écrit ces terribles contes, de quoi les enfants se seraient-ils nourris?
Avez-vous déjà réfléchi à quelle source d'inspiration se sont abreuvés ces auteurs pour écrire de telles histoires?
Les frères Grimm, pourtant d'origine protestante, s'inspirèrent des légendes païennes danoises, alors que JM Barrie a basé son œuvre (Peter Pan) sur les fondements de sa maladie psychologique liée à de profondes angoisses.
Quand à Félix Salten, son œuvre a carrément été interdite en Allemagne nazie en 1936, parce que considérée comme une allégorie politique sur le traitement des Juifs en Europe.. De nombreux exemplaires ont d'ailleurs été brûlés, ce qui rend les premières éditions originales de "Bambi" rares et difficiles à trouver.
Pas si innocents, tous ces personnages fictifs utilisés pour distraire les enfants !!!
Et ne parlons pas des ouvrages de Joanne K. Rowling qui révèlent une connaissance affinée des arts lucifériens et de la littérature occulte.
Doit-on calmer les angoisses existentielles des âmes les plus fragiles et les plus crédules à coup d'histoires morbides et obscures?
Ne peut-on pas assouvir leur soif de paix et de surnaturel d'une façon plus saine?
Ne peut-on pas combler leur imagination fertile et leur soif d'idéal par d'autres ouvrages empreints de vérité, écrits par des auteurs autrement inspirés?
Lorsque j'étais enfant, j'aimais, par-dessus tout, abreuver mon âme avide de rêves, de toutes sortes de contes fantastiques et rocambolesques. Ma nature imaginative et romanesque se gorgeait de littérature profane, contaminée par l'esprit perverse et corrompu de ce monde bercé par un occultisme mal dissimulé et les dysfonctionnements psychologiques d'auteurs mal inspirés.
Mes références littéraires ne soulagèrent jamais ma soif d'amour, de vérité ou de vie absolue.
Au contraire, elles peuplèrent mes nuits de cauchemars et mes jours d'illusions notoires.
Une réelle et intense soif d'absolu et de paix intérieure m'habitait et je savais intuitivement et pertinemment qu'il existait quelque part l'Amour parfait, au delà de tout ce que mes congénères pouvaient dire ou faire, au delà de toute sagesse humaine, de tout idiome, de tous les artifices de ce monde que j' abhorrais avec colère.
Je ne savais où chercher, mais tout mon être aspirait après.
Après quoi? Je ne le savais pas… Personne ne m'avait montré le chemin…
Tout ce que je savais, c'est que tous les contes, toute mon imagination, tous mes rêves ne pouvaient me satisfaire.
Jusqu'au jour où mes yeux se sont ouvert sur LE livre des livres, le livre inspiré par le créateur de l'univers et des hommes, le livre ayant des principes actifs régénérateurs, capable de répondre à toutes mes questions et toutes mes aspirations les plus profondes!
Ce livre présente la possibilité de se retrouver un jour dans un monde parfait, où aucune trace de mal ou de souffrance n’existe, où seul le bien est fait, parce que chaque personne dans ce monde a accueilli de plein cœur la possibilité d’être pleinement délivrée du mal.
C’est une vision de la vie qui me passionne et me remplit de joie et d’espoir.
Ce livre n'est pas un conte imaginaire mais il parle d’une réalité à venir dont nous pouvons déjà bénéficier par quelques arrhes.
Il parle de héros qui ont vraiment vécu et dont la vie peut nous servir d'exemple encore aujourd'hui, il parle de la nature humaine avec ses peurs, ses forces et ses faiblesses.
Il parle du commencement des temps où tout n'était que beauté, calme et volupté mais aussi du chaos final…
Il parle aux enfants comme aux adultes… inspiré par le Dieu vivant et vrai.
Il a été le livre de chevet de mes enfants, à la place de tous les contes imaginaires et morbides, il peut être le vôtre aussi.
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