Quizz -
Répondre par vrai ou faux
1. Il suffit de confier ses problèmes au Seigneur dans la prière pour qu’il agisse et que nous soyons délivrés. Faux
2. Notre seul rôle au sein de nos problèmes, c’est de nous confier en Dieu et d’attendre patiemment la délivrance. Faux
3. Il suffit de lire la bible la parole de Dieu et de la proclamer avec foi pour sortir de nos problèmes. Faux
4. Dieu n’a pas besoin de notre collaboration pour nous sortir de nos problèmes, notre position en Christ suffit à nous libérer de toutes nos difficultés. Faux
5. Nous devons coopérer avec Dieu pour sortir de nos problèmes. Vrai
6. Dieu combat pour nous, alors nous n’avons qu’à le regarder accomplir notre délivrance et rester dans la paix. Faux
7. Nous devons combattre le bon combat de la foi pour sortir de nos problèmes. Vrai
8. Nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes. Vrai
9. Nous devons travailler à notre salut. Vrai
10. Nous ne devons pas regarder à nous-mêmes mais seulement à Christ, si nous voulons être délivrés de nos problèmes. Faux
11. Nous devons sonder nos cœurs et nous juger nous-mêmes si nous voulons sortir de nos problèmes. Vrai
12. Nous n’avons pas besoin des autres chrétiens pour sortir de nos problèmes, notre relation à Dieu doit nous suffire. Faux
13. Nous devons partager nos problèmes avec nos frères et sœurs afin qu’ils prient pour nous, nous encourage et nous aide. Vrai
14. Nous devons confesser nos faiblesses à Dieu seul. Faux
15. Nous devons confesser nos faiblesses à nos frères et sœurs. Vrai
A
travers ce quizz, nous sommes confrontés à des paradoxes qui déstabilisent de
nombreux chrétiens et les conduisent à la confusion, au doute, voir même à la
paralysie spirituelle.
En
réalité pourtant, la bible ne se contredit pas et les vérités qu’elle contient
ne s’opposent pas entre elles ; elles sont seulement complémentaires et
peuvent lues en parallèle.
Le
danger est donc de sortir des versets ou des vérités de leur contexte et aussi
de n’établir sa foi que sur certains versets ou certaines vérités en omettant
les autres.
Agir de
cette façon, a conduit de nombreux chrétiens et mêmes des mouvements entiers
d’églises à s’éloigner de la vérité biblique et à glisser dans de fausses
doctrines.
Attention
donc ! Le faux peut être très proche du vrai et une demi-vérité n’est
qu’un mensonge !
Lisons
Philippiens 2.12-13 « Mes
bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec
crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus
encore maintenant que je suis absent ; car c’est Dieu qui produit en vous le
vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »
Ephésiens 2.10 « Car
nous sommes son ouvrage (de Dieu), ayant été créés en Jésus-Christ pour de
bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les
pratiquions. »
Que pensez-vous de
ces 2 versets, répondent-ils à certaines questions que vous vous êtes posés
pendant le quizz ?
A
travers ces versets, nous comprenons que nous sommes co-ouvriers avec Dieu dans
la mise en œuvre de notre salut.
Même si
Dieu joue un rôle primordial, nous avons de notre côté une part spécifique et
indispensable à accomplir.
Lisons
Ephésiens 2.1-5 « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans
lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince
de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la
rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions
autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de
la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère,
comme les autres… Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand
amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a
rendus à la vie avec Christ c’est par grâce que vous êtes sauvés… »
Philippiens 1.6 « Je
suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra
parfaite pour le jour de Jésus-Christ. »
En quoi ces versets
semblent contredire ceux que nous avons lus précédemment ? Quelle est donc
notre part, si c’est Dieu qui nous choisis, nous sauve, et rend parfaits ?
Il est
vrai que nous sommes incapables de nous sauver et de nous changer nous-mêmes et
que c’est Dieu qui nous a choisis et sauvés, c’est lui qui met en nous la
volonté et la capacité d’accomplir ses plans, pourtant nous devons par sa grâce
et avec son aide être les gérants du salut et de la sanctification qu’il nous a
offert.
Nous ne
sommes pas et ne devons pas nous conduire comme des marionnettes sans
intelligence ni volonté entre les mains d’un « divin marionnettiste ».
Nous ne devons pas avoir une attitude d’attente passive en ce qui concerne
notre croissance spirituelle et émotionnelle, sinon nous ne grandirons jamais.
Ceux qui
croient qu’il leur suffit de se débarrasser de leurs problèmes sur Dieu et qui
attendent tout de lui sans rien faire, restent bloqués dans leurs difficultés
et ne progressent pas dans leur âme et leur esprit ; ils finissent alors
par se décourager, par douter de la parole de Dieu et de leur salut.
Pour
changer et être transformés de gloire en gloire à l’image de Christ, il ne
suffit pas de prier et lire la bible en attendant que Dieu agisse en nous et à
travers nous, à notre insu, il faut être des agents actifs de notre croissance
et de notre sanctification.
Nous ne devons pas nous accrocher
à certaines vérités et oublier les autres sinon nous finirons par tomber dans
deux travers opposés : le légalisme activiste selon lequel, c’est nous qui
devons travailler de toutes nos forces au salut que Dieu nous a offert il y a
plus de 2000 ans. Et cela nous met une pression et des responsabilités énormes
auxquelles nous ne pouvons en réalité répondre.
Et d’autre part, nous pouvons
sombrer dans la passivité, l’immobilisme et le fatalisme total, croyant que
c’est à Dieu de tout faire en nous et à travers nous.
Ces deux travers finissent par
entrainer les croyants abusés par leurs propres raisonnements loin de la vérité
saine et biblique ; ces fausses croyances les conduiront à la désillusion,
à la frustration, à l’hypocrisie, à l’épuisement spirituel ou au doute…
Les vérités bibliques ne sont pas
opposées les unes aux autres mais marchent en parallèle :
Oui Dieu travaille à notre salut
pour que nous le reconnaissions comme sauveur et maître et que nous marchions
dans sa volonté toute notre vie, mais il est aussi vrai que nous devons
collaborer activement et intentionnellement avec lui.
Lisons
1 Timothée 4.12-15 « Sois
un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en
pureté. Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à
l’enseignement. Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par
prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. Occupe-toi de
ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents
pour tous. Veille sur toi-même et sur ton enseignement; persévère dans ces
choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux
qui t’écoutent. »
1
Timothée 6.12 « Combats le bon combat de
la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle
tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de
témoins. »
Philippiens
3.14 « Je cours vers le but, pour remporter le prix
de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »
A travers ces trois
versets, dites quels sont les exemples d’actions qui sont de notre part et non
de celle de Dieu.
Une
certaine doctrine chrétienne, appelée « parole de foi » ou
« évangile de la prospérité » enseigne qu’il suffit de se concentrer sur notre position
en Christ pour être victorieux sur tous nos problèmes.
Cette
doctrine consiste à croire que Christ ayant tout accompli à la croix, il nous
suffit de croire que nous sommes en Christ pour être guéris, délivrés, bénis et
pour vivre dans la plénitude et l’abondance. Ce concept schématise
malheureusement à l’excès le processus de sanctification.
Cette
doctrine nécessitant très peu d’efforts de la part des croyants et s’appuyant
évidemment sur des versets bibliques, séduit nombre de chrétiens ; car qui
aime souffrir ? Qui est partisan de grandes bénédictions à moindres
efforts ?
Notre
chair n’aime pas la souffrance ni l’effort, elle aimerait se contenter de
miracles instantanés et de bénédictions à l’infini, sans combats ni douleurs…
mais l’écriture (NT et AT réunis) ne parlent jamais de cela. Les souffrances,
les douleurs, les maladies, les combats de toutes sortes ne finiront que
lorsque nous serons au ciel avec Dieu pour l’éternité, mais le temps que nous
sommes sur cette terre et dans notre corps nous gémissons accablés par toutes
sortes de difficultés et de luttes.
Oui, Ephésiens 1.3 dit : « Béni
soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes
sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! »
Mais Job 5.7
dit aussi : « L‘homme
naît pour souffrir, comme l’étincelle pour voler. »
Tout
comme le peuple d’Israël qui avait reçu la promesse du pays promis et des
interventions providentielles de Dieu, mais qui dut combattre et obéir à Dieu
pour en bénéficier, nous devons aussi combattre le bon combat de la foi et nous
sanctifier pour bénéficier de toutes les bénédictions que Dieu veut nous
donner.
Ce n’est
pas parce que Dieu nous a sauvés et fait des promesses que nous devons attendre
le paradis et les bénédictions divines sans rien faire !
Nous
devons nous impliquer activement dans notre sanctification (mise à part et
pureté).
Dire aux
chrétiens qu’il leur suffit de connaitre leur position et leur sécurité en
Christ pour être bénis, c’est oublier la remise en question personnelle, la repentance
et l’apprentissage de la vie chrétienne en marchant sur les traces de Christ
qui a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes !
L’acquisition
d’une meilleure connaissance de soi inclut la confession des péchés et la
découverte de la vérité dans les fibres les plus profondes de notre être. (Cf.
au message de dimanche « Creusez des fosses ») Lorsque nous
découvrons les aspects de notre personne qu’il faut faire mourir, nous devons
les mettre à mort. ET cela serait impossible si nous ‘avions pas auparavant
pris conscience et sondé notre être intérieur.
Un
évangile qui fait l’impasse d’une partie des écritures reste désespérément
superficiel, inefficace et mensonger !
Nous
devons donc reconnaitre et confesser nos péchés et nos faiblesses sans en faire
le déni, ni les cacher sous un vernis de pseudo spiritualité, et malgré notre
humanité pleine d’impuissance, nous devons nous mettre à l’œuvre !
Est-ce
incohérent ? Comment devons-nous nous y prendre ?
Une
méthode de 12 étapes peut nous aider à résoudre nos problèmes ; cette
méthode a été inspirée par Dieu à Bill Wilson et Bob Smith, deux amis qui ont mis
en place l’association des alcooliques anonymes en 1935.
La
prière qui devint une devise de ce groupe de combat spirituel était :
«
Mon Dieu, donne moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le
courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d’en connaître la
différence. »
1. Découvrons
maintenant la première étape :
1 Jean 1.9-10 «
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner,
et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas
péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. »
La
première étape consiste à confesser nos faiblesses et nos péchés, c’est-à-dire
les admettre, les reconnaitre devant Dieu.
2. Puis
découvrons en quoi consiste la seconde étape :
Jean 15.5 « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. »
La deuxième étape consiste donc à
reconnaitre humblement que nous sommes impuissants sans l’aide de Dieu,
incapables de nous guérir nous-mêmes ou de changer les habitudes et les schémas
de pensées profondément ancrées en nous. La croissance spirituelle n’est donc
pas instantanée, mais graduelle.
Comme un jardinier ne peut faire
croitre ses plantations, nous ne pouvons pas faire croître de bonnes choses en
nous. Par contre, nous pouvons accueillir la semence de sa parole et l’eau de
son Esprit, nous pouvons demeurer dans sa lumière et le laisser nous émonder.
3. Troisième
étape
Matthieu 7.7 « Demandez
et l’on vous donnera. »
Nous
avons la capacité et la possibilité de solliciter l’aide de Dieu par la prière
et lui est disposé à nous répondre, à nous aider et à nous donner ce qui est le
meilleur pour nous.
4. Quatrième
étape
Psaumes 139.23 « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur! Eprouve-moi, et connais mes
pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie
de l’éternité! »
Nous
avons la capacité et la possibilité de demander à Dieu de nous éclairer au
sujet de notre cœur et de ce qui s’y cache. Dieu est capable de creuser
profondément dans nos cœurs pour amener à notre connaissance ce qui y était
caché depuis des années et qui corrompait inconsciemment notre vie. Grâce à sa
lumière Dieu peut nous révéler nos faiblesses et nos blessures enfouies et en
faire l’inventaire.
5. Cinquième
étape
2 Corinthiens 7.10
« La tristesse selon Dieu
produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais… »
Nous
avons la possibilité et la capacité de ressentir une authentique et profonde
tristesse vis-à-vis de nos péchés et de nos faiblesses qui nous pousse ensuite
à la repentance. La repentance n’est pas synonyme de confession. Si la première
étape consistait à confesser c’est-à-dire admettre notre état de pécheur et
d’impuissance, cette cinquième étape consiste à changer d’avis, d’avoir un
profond désir de changer de comportement et de vie.
6. Sixième
étape
Ephésiens 4.2
« Je vous exhorte donc, moi,
le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation
qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous
supportant les uns les autres avec charité… »
Nous
avons la possibilité et la capacité d’à approfondir notre relation au sein du
corps de Christ et de s’affermir, de se soutenir, et de se porter les uns les
autres avec humilité, gentillesse,
indulgence et persévérance.
7. Septième
étape
Matthieu 5.23-24 « Si
donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton
frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va
d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton
offrande. »
Nous
avons la possibilité et la capacité de nous excuser, de reconnaitre nos torts
et de demander pardon à ceux que nous avons offensés.
8. Huitième
étape
Colossiens 3.13
« Supportez-vous les uns les
autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous
réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous
aussi. »
Nous
avons la possibilité et la capacité de pardonner à ceux qui nous ont offensés,
car notre guérison en dépend. Le pardon est un processus émotionnel qui met en
jeu nos sentiments les plus intimes.
9. Neuvième
étape
Matthieu 25.20-21 « Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant
cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici,
j’en ai gagné cinq autres. 21 Son maître
lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose,
je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. »
Nous
avons la possibilité et la capacité d’être fidèles et de faire fructifier ce
que Dieu nous a confié.
10. Dixième
étape
Romains 12.12 « Réjouissez-vous
en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la
prière. »
Nous
avons la possibilité et la capacité de persévérer, c’est-à-dire de nous montrer
endurants et courageux face aux difficultés en faisant preuve de constance dans
la prière.
11. Onzième
étape
Jacques 1.5
« Si quelqu’un d’entre vous
manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans
reproche, et elle lui sera donnée. »
Nous
n’avons pas la capacité naturelle d’être sages, c’est-à-dire spirituellement
intelligents mais nous pouvons demander à Dieu de nous la donner.
12. Douzième
étape
1 Jean 4.7 « Bien-aimés, aimons nous les uns les
autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît
Dieu. »
Nous
avons la capacité et la possibilité d’aimer les autres comme Dieu nous a aimés,
de nous connecter aux autres, d’attendrir notre cœur et de démontrer notre
amour par des actes concrets, pour atténuer notre solitude, le repliement sur
nous-mêmes et délaisser nos ressentiments, nos haines et notre égocentrisme.
Réunion participative du 27 juin 2017 - Xavier Lavie
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