lundi 9 décembre 2019

La grâce dans la souffrance - Extraits

 "Non seulement la souffrance sert d'épreuve de vérité mais elle sert aussi de catalyseur, c'est à dire qu'elle déclenche une réaction par sa seule présence. Elle révèle et façonne la foi authentique et démasque et détruit la fausse foi." David Powlison

"La sagesse pour bien souffrir est comme la manne, on doit la recevoir et s'en nourrir chaque jour.
A travers les épreuves, Dieu met à jour nos espoirs illusoires ; C'est en fait la compassion divine qui se manifeste ainsi sous un aspect sévère mais ô combien nécessaire, pour nous faire grandir en maturité émotionnelle et spirituelle" David Powlison

Psaumes 46:10 46-11 Arrêtez, et sachez que je suis Dieu: Je domine sur les nations, je domine sur la terre.
"Dieu vous forcera à vous arrêter. Vous aurez des difficultés, vous serez déconcertés, vous souffrirez... Il prendra son temps. Votre amour et votre foi gagneront en maturité. Dieu sera votre joie la plus profonde. Le processus semblera très difficile mais finalement meilleur que vous l'aurez imaginé, car la réponse de Dieu se traduit toujours par quelque chose de mieux que ce à quoi nous avions pensé. Il est lui même la réponse !" David Powlison

"Le Seigneur se sert des épreuves pour affermir et approfondir notre foi. L'épreuve nous fait découvrir à quel point nous manquons de sagesse. Par conséquent, nous devons la demander à Dieu qui donne généreusement ce dont nous avons besoin et qui renouvelle notre intelligence." David Powlison

"L'affliction en elle-même n'est pas une bonne chose, mais Dieu la fait concourir à notre bien suprême, ramenant l'âme ignorante et entêtée à son repos. La foi persévérante et la soumission active au Seigneur constituent l'un des plus beaux fruits de l'Esprit. Or on ne peut porter ce genre de fruit sans avoir traversé une rude épreuve..." David Powlison

 "Ceux qui souffrent ont besoin d'entendre la voix de Dieu et de savoir, par expérience, que Dieu oeuvre en eux dans un but précis. Lorsque nous entendons, croyons et savons qu'il est avec nous, un grand changement s'opère en nous, même si la situation reste la même." David Powlison

"Livrés à nous-mêmes, nous avançons à l'aveuglette. Les problèmes nous obsèdent , nous dérangent, nous dépriment. Nous nous raccrochons au moindre espoir, mais ils sont souvent vains. Dieu semble invisible, silencieux, lointain... Les menaces, la douleur et la privation font entendre leur voix haut et fort, tandis que la voix de la foi est à peine perceptible. La confusion et le chagrin sont omniprésents. Nos prières sont comme des leitmotivs répétitifs et irréels. La pression et la douleur nous absorbent complètement. Nous nous sentons glisser dans un tourbillon d'angoisses, d'amertume, de solitude et d'incertitudes. Mais la bonne nouvelle c'est que Dieu est à l'oeuvre pour briser la spirale descendante du désespoir et de notre écoute déficiente. Dieu fait ce qu'il dit ! Ceux qui souffrent éveillent leur oreille pour écouter Dieu et voir sa main au milieu de leurs épreuves. il faut écouter et lui faire confiance, ouvrir nos yeux à son oeuvre. Il est avec nous dans la vallée et brise nos faux espoirs pour nous libérer de nos illusions. La voix de Dieu a plus de profondeur que la souffrance, plus d'éclat que les ténèbres, plus de permanence que les privations et plus de vérité que les circonstances. Sa voix donne un sens à nos épreuves et nous transforme peu à peu en l'image de l'homme de douleur, habitué à la souffrance : Jésus Christ !" David Powlison

"En réalité, nous sommes des réfugiés en Christ, des migrants en quête de notre véritable patrie." David Powlison

"Croire que nous sommes libres de faire et d'être ce que nous voulons est une des plus grandes illusions de notre culture." David Powlison

"Dans l'épreuve, la crainte et l'inquiétude résument avec justesse nos sentiments intérieurs. nous nous sentons ébranlés, dépassés, préoccupés, désorientés, irrités, menacés. Sans parler des luttes incessantes ; un véritable combat se livre en notre for intérieur lorsque nous sommes aux prises avec une difficulté. Si nous ne ressentions pas la pression ou la précarité de la situation, si nous restions de marbre, nous ne serions pas humains. Les êtres humains faits à l'image de Dieu ne sont pas insensibles. Dans une certaine mesure, la crainte et le désarroi sont des réactions normales, mais la situation s'aggrave lorsque Dieu ne fait pas partie du processus. L'inquiétude naturelle de la foi se transforme en irritation dans laquelle Dieu n'occupe aucune place. Plus la difficulté subsiste, plus elle exerce d'emprise sur les pensées, les conversations, les émotions, l'avenir et la foi. Elle nous garde éveillés la nuit jusqu'à ce que nous tombions finalement endormis et elle revient nous hanter dès le réveil. Le désarroi couvre un vaste éventail de tentations : du simple trouble à la perte de la raison, de la déception au désespoir, de l'inquiétude à la panique, de la frustration à la rage. C'est pourquoi Dieu doit rester au coeur de nos pensées au milieu de nos épreuves afin que nous les traversions au mieux et non au pire de ce qu'elles peuvent nous apporter." David Powlison

"Certains refusent de voir la réalité en face et se livrent à une véritable gymnastique mentale pour se distancer de la souffrance. Or les écritures ne prônent jamais le stoïcisme. D'autres deviennent cyniques, cependant les écritures ne prônent jamais le cynisme. D'autres s'isolent, s'entourent d'un mur de protection, mais les écritures ne prônent jamais l'isolement comme moyen de défense. D'autres fuient la douleur en cherchant un refuge trompeur et euphorique dans les plaisirs, les loisirs, la nourriture, l'alcool, la drogue... Or les écritures ne prônent jamais la dépendance pour apaiser les souffrances. Les écritures nous encouragent à regarder la faiblesse et la douleur en face, avec réalisme, comme Jésus ou les psalmistes... Et puisque les épreuves nous donnent de bonnes raisons de nous inquiéter, Dieu nous donne de meilleurs raisons de lui faire confiance." David Powlison

"Le problème majeur dans l'épreuve, n'est pas l'affliction par elle-même mais le fait que la notion de Dieu devienne de moins en moins pertinente tant la souffrance et les moyens de l'éradiquer nous obsède. Quand Dieu n'occupe plus la première place dans nos pensées, la douleur déclenche de mauvaises réactions liées à l'incrédulité et à l’idolâtrie." David Powlison

"Nous avons peut être du mal à ralentir suffisamment pour écouter ou nous ne voulons tout simplement pas écouter ! Nous sommes sans doute occupés à écouter des milliers d'autres voix autour de nous, y compris la nôtre. Ou encore nous sommes trop las et découragés pour écouter.
Le fait d'être sourds à la voix de Dieu est pourtant notre principal problème." David Powlison

"Dans l'épreuve notre problème le plus important est notre surdité. pourtant Dieu parle sans se lasser et il ne nous abandonne jamais." David polisown

"Dieu prend d'abord en considération la peur, le désarroi et l'isolement inhérents à l'épreuve et il répond par l'impressionnante promesse de sa grâce : "Je suis avec toi, je suis la réponse." David Powlison

 "Dieu nous appelle à traverser de grandes eaux ; Dieu fixe les limites de nos afflictions ; Dieu est avec nous et il œuvre sans relâche pour que nos épreuves contribuent à notre bien. Dieu nous transforme au milieu des circonstances difficiles." David Powlison

 "Rien n'est le fruit du hasard, aucun malheur n'est inutile et la malchance n'existe pas. Il n'y a même pas de fin tragique si nous sommes en Christ ; la vie, la joie et l'amour auront le dernier mot. En Dieu il n'y a ni fatalisme ni déterminisme. Notre Dieu souverain ne vise même pas qu'on soit résigné à accepter les souffrances sans comprendre. Il veut que nous apprenions à le connaitre toujours plus, que nous lui fassions toujours plus confiance et que nous l'aimions toujours plus!" David Powlison

Philippiens 3.7-8 "tout me semble une perte en comparaison du privilège inestimable d’avoir pu reconnaître en Jésus- Christ mon Seigneur. Le bien le plus précieux, celui qui, de loin, surpasse tous les autres, c’est de le connaître et de le comprendre de mieux en mieux. Pour l’amour du Christ, je me suis dépouillé de tout, considérant mes avantages comme bons à être mis au rebut quand il s’agit de gagner le Christ."
"Regardons-nous toutes choses comme une perte ? Notre utilité ? Notre productivité ? Notre argent ? Notre niveau social et professionnel ? Nos biens ? Notre santé ? Nos forces ? Nos capacités physiques et intellectuelles ? Notre mémoire ? Nos amis ? Notre famille ? Nos enfants ? Notre conjoint ? Notre vie ? " David Powlison

"Les impuretés cachées au fond de notre coeur et nos péchés les plus tenaces ne doivent plus nous définir et nous devons même avoir de l'aversion pour eux. Nous devons être pleinement conscients que ces choses nous font souffrir et que ce que nous aimions autrefois nous tourmente aujourd'hui.
Quels péchés exercent encore une emprise sur vous ?
Est-ce une vie centrée sur vous-même et l'oubli de Dieu ?
Est-ce l'orgueil qui vous donne une attitude défensive ou vous rend sûr de vous ?
Est-ce la paresse, l'activisme ou un mélange des deux ?
Est-ce l'irritation, le jugement et les plaintes ?
Est-ce des fantasmes et des pulsions immorales ?
Est-ce la peur de manquer d'argent ?
Est-ce le besoin obsessionnel de manger ou de vous divertir?
Est-ce la crainte du jugement des autres ?
Est-ce une rigueur religieuse dénuée d'amour et de compassion?
Est-ce l'envie des avantages dont les autres jouissent (bénédictions divines y comprises) ?
Est-ce un langage vain et inutile ou même destructeur au lieu d'une sagesse constructive, pleine de grâce et de vérité ?
Est-ce une propre justice aveugle dénuée d'objectivité et de vérité ?
VOILA LE PÉCHÉ QUI SÉVIT AU QUOTIDIEN !"
David Powlison


 "Le péché représente à lui seul la force la plus destructrice qui perturbe notre vie. Rien d'autre dans l'univers ne menace autant notre vie et notre bien être." David Powlison

 "Lorsque nous tenons à tous prix à avoir le dernier mot, quand nous perdons du temps devant la télévision, quand nous nous inventons un monde romantique ou érotique, quand nous maugréons contre le temps qu'il fait, quand nous sommes obsédés par nos performances pour impressionner des gens importants, lorsque nous nous angoissons, quand nous critiquons, quand nous parlons mal des autres, c'est nous et personne d'autre qui agissons ! Nous ne pouvons incriminer personne d'autre que nous-mêmes." David Powlison

"Il y a toujours une tension entre notre inclination à pêcher et notre loyauté envers notre rédempteur. Nous voulons aimer Dieu avec joie mais nous nous perdons dans les méandres de notre complaisance ; nous voulons aimer les autres mais nous manquons d'amour ; nous voulons pardonner mais nous remâchons notre amertume ; nous voulons donner aux autres mais nous les ignorons ; nous voulons écouter et apprendre mais nous sommes entêtés et limités. C'est dans le miroir que nous voyons notre plus grand ennemi nous regarder dans les yeux." David Powlison

 1 Pierre 1.6-7 "Il faut que vous soyez un peu affectés en étant jetés dans la douleur, incommodés par la peine, l'affliction et la tristesse, à travers diverses sortes d'épreuves afin que l'épreuve de votre foi et de votre fidélité plus précieuse que l'or périssable qui néanmoins est éprouvé par le feu, soit trouvée pour la récompense la gloire et l'honneur lorsque Jésus Christ apparaitra."

 "Dieu a commencé en nous une belle oeuvre de foi et d'amour. Le feu purificateur produit de l'or pur au milieu de l'affliction. Les bienfaits les plus inestimables ne peuvent émerger que dans le contexte de la souffrance. La foi et la grâce nous enseignent la persévérance qui s'appuie sur les consolations et les encouragements divins et elles nous enseignent à aimer avec sagesse." David Powlison

"Comment être transformé ? Par Dieu qui ne nous abandonne pas et qui resplendit dans toutes choses belles. Nous sommes transformés par les Écritures qui nous enseignent la compassion de Dieu, sa protection, sa force et sa volonté. Nous sommes transformés grâce à nos amis fidèles qui nous soutiennent. Nous sommes transformés parce que nous empruntons une route sombre parsemée d'obstacles dévastateurs, sans savoir s'il existe une solution ou une explication à notre souffrance. Nous sommes transformés parce que nous espérons en Dieu et nous nous accrochons à lui avec foi et aussi parce que nous nous tournons vers les autres avec amour, renversant ainsi notre tendance à l'égocentrisme et à l'indépendance." David Powlison

 "Même si nous sommes pressés et que nous aimerions que les évènements fâcheux passent rapidement. Même si nous voulons que nos problèmes soient résolus promptement pour passer à autre chose. Dieu nous impose son rythme et on ne peut accélérer le processus de formation et de maturation." David Powlison

"On apprend à bien vivre en tenant compte des limites de la vie. Et la prise de conscience de ces limites n'est pas décourageante si nous tenons compte de Jésus Christ." David Powlison

"Marcher dans la vallée de l'ombre de la mort incarne une réalité concrète non un concept abstrait. Au sein de nos grandes souffrances, nous ressentons comme jamais notre besoin de la grâce de Dieu et son aide. Lorsque l'ombre de la mort se rapproche et nous couvre en murmurant ou hurlant, Dieu déclare : Je suis avec toi ! JE SUIS avec toi ! JE SUIS AVEC TOI !" David Powlison

"Si vous réalisez pleinement que Dieu est avec vous, vous pouvez affirmer en toute honnêteté : je ne crains aucun mal!" Si le Dieu de la vie est avec vous, il vous portera pour vous amener à bon port, même s'il vous faut emprunter des chemins difficiles. Cependant, si vous écoutez la voix de votre bon berger, vos craintes se dissiperont. Vous serez porté dans la tempête, soutenu dans les combats et enfin transporté dans un havre de paix, loin de toutes les batailles, hors de portée de tous vos ennemis, là où il n'y a ni mort, ni cri, ni douleur. La vie et la joie triompheront de la mort et du désespoir." David Powlison

 "La vie quotidienne ordinaire, vécue à l'ombre de la mort, est aussi vécue sous la puissance du malin. Satan est à la fois l'accusateur et le meurtrier des pécheurs. Il détient la puissance de la mort (cf. Hébreux 2.14). Le malin se camoufle dans la confusion du champ de bataille, la mort sous toutes ses formes constitue son champ d'activités. Le diable est un menteur et un tentateur qui sait manier le péché avec habilité. Il est un meurtrier et un bourreau qui sait manier la souffrance avec adresse. L'incrédulité sous toutes ses formes constitue son champ d'activités. Notre vieille nature pécheresse, la mort et le diable nous affligent considérablement tous les trois.Nous savons que nous appartenons à Dieu, nous faisons donc partie de sa famille, alors que le monde entier est sous la coupe du diable.
Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a ouvert les yeux, pour que nous apprenions à connaître le Dieu véritable-et pour que nous le connaissions de mieux en mieux. Ainsi, nous sommes en communion avec le vrai Dieu depuis que nous sommes en communion avec son Fils Jésus-Christ. Il est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle. (1 Jean 5.19-20). Dieu ne nous abandonnera donc jamais à nos ennemis. L'âme qui a trouvé en Jésus son repos, il ne la délaissera jamais. Grâce à la vie de résurrection, la vie triomphera. Grâce à la résurrection, nous ne vivons pas en vain." David Powlison


"Dieu est prêt à le répéter jusqu'à ce que nous l'ayons compris : il ne nous abandonnera jamais. Le péché, la misère et la mort abondent mais la grâce, la joie et la vie surabondent. Même si nous perdons facilement courage, même si nous ressentons avec force les choses qui nous déconcertent et nous perturbent, même si nous doutons, Dieu nous répète inlassablement qu'il ne nous abandonnera jamais et que son amour aura le dernier mot. Dieu est fidèle. Son amour dure à toujours." David Powlison

"Très souvent la réaction instinctive aux épreuves consiste à demander pourquoi moi ? Pourquoi cette épreuve ? Pourquoi maintenant ? Jésus Christ nous aide à tenir bon et travaillera avec nous jusqu'au bout. Il nous portera, même au sein des épreuves les plus difficiles. Cette réalité transforme les questions suscitées par notre cœur. L'être replié sur lui-même qui demande "Pourquoi moi?" est ainsi apaisé. Il lève les yeux, regarde à Jésus. Pourquoi le Prince de vie est-il mort pour moi? Pourquoi a-t-il quitté son ciel de gloire pour connaitre les privations, la faiblesse, les épreuves, la tristesse et la mort ? Il l'a fait pour moi, par amour. Quand nous réalisons que l'univers ne tourne pas autour de nous mais autour de lui ! L'histoire de Dieu donne la juste mesure à notre vie ; nous ne sommes ni trop grands, ni trop petits. Notre regard sur nous-mêmes, sur les autres, et sur le monde change. Notre évaluation devient plus sensée. Nous affrontons de grandes difficultés mais nous avons déjà reçu un bienfait inestimable qui ne nous sera jamais enlevé et qui donnera un sens à notre parcours. Nous sommes alors capables d'exprimer une véritable reconnaissance au milieu des difficultés, parce que nous comprenons que nos souffrances se trouvent à l'abri de sa compassion. C'est alors que nous sommes prêts à poser, en toute sincérité une question presque impensable : Pourquoi pas moi ? Pourquoi pas cette épreuve ? Pourquoi pas maintenant ? Si notre foi devait servir à éclairer ce monde de ténèbres comme une veilleuse de 3 watts, pourquoi pas moi? Si nous avions le privilège de combler ce qui manque aux souffrances de Christ? (Colossiens 1.24) S'il sanctifiait pour nous nos détresses les plus profondes ? Si nous ne devions plus craindre aucun mal ? Si notre faiblesse devait montrer que la puissance de Dieu nous sauve de tout mal ? Si par nos luttes sincères, nous devions enseigner à d'autres qui souffrent comment réagir au sein de leurs détresses? Si notre vie devenait une source d'espoir pour les autres ? Alors pourquoi pas moi? " David Powlison

"Bien entendu personne n'aime souffrir ; mais comme notre sauveur nous devons accepter de dire : "S'il est possible que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ma volonté mais la tienne!" (Matthieu 26.39) Comme Christ nous devons apprendre l'obéissance par nos souffrances. Comme lui nous aurons de la compassion pour la faiblesse des autres. Comme lui nous ferons preuve de bienveillance envers les ignorants et les égarés. Comme lui nous montrerons la foi à un monde incrédule, l'espérance à un monde désespéré, l'amour à un monde sans amour et la vie à un monde qui se meurt. Si Dieu tient toutes ses promesses pourquoi pas moi ? Capitulons et accomplissons sa volonté de tout notre cœur, sans aucune crainte." David Powlison

Commentaire de Colossiens 1.24 :
Les chrétiens suivent Christ dans la voie où il a marché. Il leur a frayé le chemin de la gloire. Christ demeure et vit en eux. Ils sont son corps. Christ souffre donc en son corps qui est sur la terre ; il est persécuté dans ses membres (Actes 9.4-5).
Ils sont une même plante avec lui et dans sa mort, ils meurent avec lui. (Romains 6.5-8 et 2 Corinthiens 5.14-15).
Ils portent toujours et partout en leur corps la mort du Seigneur Jésus (2 Corinthiens 4.10). Ainsi les afflictions des fidèles sont bien les souffrances de Christ. C'est dans cet unique sens qu'il manque aux afflictions de Christ quelque chose qui peut être accompli et achevé par l’Église. Seul Christ a tout accompli, néanmoins les souffrances de chaque membre de l’Église contribuent puissamment au bien de tout le corps, par la communion qui existe entre les membres. Quand un membre souffre pour Christ, Christ souffre réellement avec lui. Christ souffre encore au travers des souffrances de son corps : l’Église. Les souffrances d'un seul sont au profit du corps (Galates 4.19) et l'évangile se propage plus rapidement par la souffrance des chrétiens.

 "Devenir plus saint ne veut pas dire que nous devenons quelqu'un d'éthéré, de spectral, qui plane au-dessus des tempêtes de la vie dans un complet détachement. Devenir saint veut dire que nous devenons des personnes plus sages au sens biblique du terme. Nous apprenons à bien gérer notre vie, nous devenons un meilleur ami, un meilleur parent, un meilleur conjoint... Lorsque nous parlons, nous communiquons aux autres plus de bon sens, plus de profondeur, plus de joie, plus d'authenticité. Nous apprenons à prier avec plus d'honnêteté en reliant la réalité de la nature même de Dieu à la réalité du besoin humain. Croître en sainteté ne signifie pas que nous parlons à voix basse en citant un verset biblique toutes les trois phrases. Cela signifie que notre vie est basée sur une espérance clairvoyante. Nous savons quel est le but de notre existence et que nous faisons ce que nous avons à faire avec courage. Nous éprouvons une honnête reconnaissance pour les bienfaits que nous avons reçus. Nous affrontons honnêtement la déception, la souffrance, la maladie et la mort." David Powlison

La sagesse selon Dieu est liée au renouvellement de notre intelligence, au discernement que nous accorde le Saint Esprit, aux expériences que nous avons vécues avec Dieu, au fait que nous nous appuyons sur une orthodoxie saine, que nous agissons dans une orthopraxie saine et que notre maturité émotionnelle soit restaurée et croissante.

Sage (en grec sophos) signifie : habile et instruit pour former les meilleurs plans et en employant les meilleurs moyens pour leur exécution, c'est à dire bibliquement parlant : suivre scrupuleusement les desseins et les voies de Dieu.

Proverbes 1.7 "La crainte respectueuse de Dieu, c'est le commencement de la sagesse."
La sagesse ne peut commencer son processus si l'on n'éprouve pas d'abord une forte considération, un profond respect, et de la vénération envers Dieu. Ces sentiments se manifestent alors par une attitude de déférence et le souci de ne pas porter atteinte à la relation que nous avons avec Dieu, de ne pas le peiner par notre attitude insensée et notre vie déréglée.


Proverbes 2.2 à 5 "Si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, Et si tu inclines ton cœur à l’intelligence; Oui, si tu appelles la sagesse, Et si tu élèves ta voix vers l’intelligence,
Si tu la cherches comme l’argent, Si tu la poursuis comme un trésor, Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, Et tu trouveras la connaissance de Dieu."


Pour comprendre la crainte respectueuse que nous devons avoir envers Dieu et pour connaitre sa volonté, il faut prêter l'oreille à sa voix et y incliner son cœur. C'est à dire être ouvert à la parole de Dieu, l'écouter, la comprendre et la mettre en pratique ; se laisser influencer par elle et non par le monde ou nos désirs charnels.

Et pour ceux qui veulent aller plus loin : 

lundi 2 décembre 2019

Psaumes 57

Psaumes 57 "Au chef des chantres. Ne détruis pas. Hymne de David. Lorsqu’il se réfugia dans la caverne, poursuivi par Saül. Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi ! Car en toi mon âme cherche un refuge; Je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que les calamités soient passées. Je crie au Dieu Très-Haut, au Dieu qui agit en ma faveur. Il m’enverra du ciel le salut, tandis que mon persécuteur se répand en outrages ; pause. Dieu enverra sa bonté et sa fidélité. Mon âme est parmi des lions ; je suis couché au milieu de gens qui vomissent la flamme, au milieu d’hommes qui ont pour dents la lance et les flèches, et dont la langue est un glaive tranchant. Elève-toi sur les cieux, ô Dieu! Que ta gloire soit sur toute la terre ! Ils avaient tendu un filet sous mes pas : mon âme se courbait ; ils avaient creusé une fosse devant moi : ils y sont tombés. Pause. Mon cœur est affermi, ô Dieu ! mon cœur est affermi ; je chanterai, je ferai retentir mes instruments. Réveille-toi, mon âme! réveillez-vous, mon luth et ma harpe ! Je réveillerai l’aurore. Je te louerai parmi les peuples, Seigneur ! Je te chanterai parmi les nations. Car ta bonté atteint jusqu’aux cieux, et ta fidélité jusqu’aux nues. Elève-toi sur les cieux, ô Dieu ! Que ta gloire soit sur toute la terre !"

Ce Psaume est un chant de David dont le titre est "Ne détruis pas !"
Il semble que David soit en proie au doute face à ses ennemis.
Car qui est réellement le destructeur ?
Jésus a dit dans Jean 10.10 "Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance." 

En tant qu'enfant de Dieu, nous pouvons comme David ou l'apôtre Paul, être pressé de toutes manières (Réf 2 Corinthiens 4.8-9), c'est à dire brisés, opprimés, abattus ou même humiliés, mais nous ne serons pas détruits au sens de "shabar" en hébreux qui signifie anéantis.
Seuls ceux qui ne connaissent pas Dieu seront réellement détruits.
Ceux qui sont dans la main de Dieu peuvent souffrir, mais ils ne seront jamais ravis de la main divine, ni anéantis. Dieu veille à ce qu'ils ne soient pas éprouvés au-delà de leurs forces et que leur foi ne défaille pas.
Luc 22.31-32 "Satan a demandé le droit de vous passer tous au crible, comme on secoue le blé pour le séparer de la balle. Mais moi, j’ai prié pour toi, pour que tu ne perdes pas la foi."

Et encore, contrairement aux incroyants, les enfants de Dieu savent que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.

Romains 8.28 à 39 "Nous savons du reste que les intentions bienveillantes de Dieu sont à l’origine de tout ce qui nous arrive: Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, car c’est conformément à son plan qu’ils ont été appelés au salut. En effet, ceux que Dieu a enveloppés d’avance dans son plan d’amour, il les a aussi destinés, depuis le commencement, à porter son image. Il a décidé de faire d’eux ses enfants au même titre que son propre Fils et de les façonner pour qu’ils lui ressemblent, afin qu’il soit l’aîné d’une nombreuse famille de frères. Ceux à qui Dieu a réservé d’avance une telle destinée, il les a aussi appelés à venir à lui; ceux auxquels il a adressé son appel ont aussi été déclarés justes, et ceux qu’il a fait accéder à cette justice et à cette vie nouvelle ont été revêtus de la beauté de la sainteté, Dieu leur a accordé leur part de la gloire céleste. Que dire de plus? Si Dieu se place ainsi de notre côté, qui peut tenir contre nous? Il n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a sacrifié pour nous sauver tous; comment ne nous donnerait-il pas aussi tout ce dont il désire nous combler ? Qui osera encore accuser les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes et les acquitte. Qui pourrait les condamner ? Celui qui a subi la peine de mort pour eux, c’est Jésus-Christ; bien plus: il est ressuscité ! Il est assis à la droite de Dieu et il plaide notre cause. Qu’est-ce qui pourra s’interposer entre l’amour du Christ et nous ? Nos soucis ou nos épreuves ? Lorsque nous sommes persécutés, que nous manquons de pain, d’habits ou d’argent, est-ce parce qu’il ne nous aime plus ? Quand nous sommes exposés au danger ou menacés d’une mort violente, est-ce le signe que Dieu nous a abandonnés ? Non, car l’Ecriture nous rapporte cette prière : “Parce que nous t’appartenons, Seigneur, nous sommes journellement en danger de mort. On nous considère comme des brebis destinées à l’abattoir.” Mais dans tous ces combats, celui qui nous a tant aimés est près de nous; avec lui nous restons vainqueurs et nous allons de victoire en victoire. Oui, j’en ai l’absolue certitude : rien ne pourra nous arracher à l’amour de Dieu: ni la mort ni la vie, ni les anges ni les puissances infernales, ni les dangers présents ni l’incertitude de l’avenir; aucune autre force de l’univers, qu’elle vienne d’en-haut ou de l’Abîme, aucune autre créature, non, rien au monde ne peut mettre de séparation entre nous et l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur et dont nous jouissons en communion avec lui."

Dans un premier temps, David  s'est focalisé sur ses ennemis au lieu de fixer ses regards sur Dieu, c'est pourquoi sa foi a défailli et qu'il a perdu pieds.

Voyons comment il décrit ses ennemis avec émotion (en scrutant l'étymologie hébraïque des termes qu'il emploie) :
  1. Mon persécuteur se répand en outrages = ceux qui me persécutent halètent (respirent bruyamment) comme des animaux assoiffés de sang, ils me défient et leurs insultes m'engloutissent.
  2. Ils sont comme des lions de la gueule desquels sortirait un feu menaçant de me consumer.
  3.  Leurs dents sont comme des lances et des flèches et leur langue comme une épée tranchante.
  4. Ils avaient tendu un filet sous mes pas pour me piéger et me capturer.
  5. Ils avaient creusé une fosse devant moi pour que j'y tombe.
Alors que ses yeux étaient fixés sur ses circonstances difficiles, l'âme de David pliait sous le poids de la peur. Il ne recherchait qu'une seule chose : un refuge en l’éternel.
En réalité, il s'était aussi abrité dans la caverne d'Adullam.

David a le bon réflexe de crier à Dieu pour exprimer toutes ses vives émotions, toutes ses craintes et ses doutes. Il a répandu son âme devant Dieu, sans rien cacher à Dieu, sans essayer de rationaliser ou de minimiser ses sentiments.
Et à force d'épancher son cœur de tout ce qui le faisait ployer sous un lourd fardeau, il s'est senti plus léger, il a doucement mais sûrement repris ses esprits.

Il s'est souvenu de la fidélité de son Dieu et l'a proclamée :
  1. J'appelle Élohim ‘Elyown, le Dieu Trine, le Roi des rois, celui qui agit parfaitement.
  2. Sa main me délivrera du ciel, il viendra à mon secours, me libèrera, me délivrera.
  3. Il m'enverra sa grâce pleine d'amour, de compassion, de fidélité, de vérité et de clémence. 
Il demande à Élohim, la trinité céleste de se lever au-dessus des cieux et de montrer sa gloire.           En réalité Dieu est élevé au-dessus de toutes choses, mais cette expression montre que David réclame l'action glorieuse de Dieu ; il invoque sa toute puissance...

Dans les difficultés, il est bon de se souvenir de tout ce que Dieu est et de tout ce qu'il fait en notre faveur.
Dieu n'est pas amnésique pour qu'on ait besoin de lui rappeler toutes ces choses et il sait parfaitement de quoi nous avons besoin avant même que nous puissions le prier. Mais lui parler nous soulage, nous apaise et nous éloigne de la confusion.
Vider notre âme devant lui nous permet ensuite d'avoir un cœur disposé à recevoir ses paroles, ses consolations et ses encouragements.
Psaumes 94.19  "Quand les pensées s’agitent en foule au dedans de moi, tes consolations réjouissent mon âme. "

Le Saint Esprit peut alors parler à notre cœur
Jean 14.26 "Le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. et nous rappeler la parole de Dieu, sa fidélité et ses promesses."

L’œuvre du Saint Esprit qui nous console et nous apaise, qui nous rappelle la parole de Dieu, sa fidélité et ses promesses, nous permet alors de reprendre courage, d'être fortifiés et de sortir de notre torpeur pour pouvoir proclamer comme David :
"Mon âme est fortifiée, elle se sent enfin sécurisée, car elle a trouvé en Dieu la stabilité et un terrain ferme fait de convictions solides et inébranlables."

David secoue son âme, il lui demande de se réveiller pour se réjouir et célébrer la victoire par des chants de triomphe.
Psaumes 34.5 "Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie..."

Dans un bel élan poétique, le psalmiste personnifie ses instruments et les invite à rompre le silence, pour s’associer à sa joie. Avec eux, il veut réveiller l’aurore, la prévenir, l’appeler, pour qu’elle aussi participe à son triomphe. David a passé la nuit en prière. L’aurore est pour lui l’emblème des jours paisibles où, délivré de ses ennemis, il pourra faire parvenir la louange de son Dieu jusqu’aux nations étrangères.





David est rassuré, rempli de reconnaissance et de louanges envers son Dieu.

Sa foi est ravivée ; il n'est plus défaitiste, il ne ploie plus sous un lourd fardeau.
Il ne voit plus ses ennemis comme des bêtes féroces mais comme des animaux pris au piège.

Comme David, nous devons crier à Dieu avec humilité et sans rien lui cacher de nos peurs, de nos doutes...
Si nous nous confions avec foi en Lui, il nous apaisera, nous consolera et nous secourra.
Nous ne devons pas être passifs et fatalistes, frustrés et nous contenter d'un statut de victimes désabusées.
Nous devons pleinement chercher la face de Dieu, crier à Lui en exprimant tout ce que nous avons sur le cœur, humblement.
Voilà notre part !
La sienne est d'entendre nos supplications et de nous secourir, de nous délivrer, de nous faire mûrir, mais aussi de nous consoler, de nous éviter la chute et la mort spirituelle et de nous ouvrir de nouveaux horizons pleins d'espérance.
Quand Dieu intervient les lamentations se changent en louange et en reconnaissance.
Si nous sommes désorientés comme ce Psalmiste, Dieu nous réoriente.
Dieu veut engloutir nos difficultés dans sa gloire et nous immerger dans sa présence restauratrice et pleine de joie.
Si nous sommes en incapacités de changer nos circonstances et de contrôler nos émotions, nos cris de désespoir doivent nous amener à entendre l'appel de Yahvé ; et son appel doit surpasser peu à peu nos cris de détresses, jusqu'à les anéantir.
Nos brisements doivent nous pousser vers l'espérance ultime, celle de nous rapprocher toujours plus de Dieu et de recevoir ses consolations, sa paix et sa joie qui surpassent toutes nos détresses.
Même si les épreuves durent, même si nous ne les comprenons pas et qu'elles n'ont pas d'application pratiques et immédiates dans notre vie, Dieu nous désire et attend de nous une obéissance volontaire de tout notre être.
Dieu utilise les ténèbres pour intensifier notre désir de lumière, il utilise le silence pour nous dérouter, l'abandon pour nous faire réagir et ses assauts pour nous pousser vers Lui.
Les Psaumes nous montrent que les émotions sont meilleures et plus nécessaires qu'on l'imagine habituellement.
Ils nous montrent aussi que Dieu éprouve aussi des émotions mais de manière pure et glorieuse ; ce qui devrait nous pousser à l'adoration et à la sainteté.
Les épreuves créent des brèches et mettent en lumière des problèmes plus profonds cachés dans nos cœurs par la routine et la spiritualité.

Pourquoi sommes-nous vraiment en colère ?
De quoi avons-nous vraiment peur ?
Quels espoirs enfouis sont-ils brisés?
Voir la vérité en face, répondre à des questions qu'on avait jamais eu le courage de se poser à propos de nous-mêmes, des autres et de Dieu, confronter nos sentiments et les analyser, nous pousse à nous  remettre en question.
Nier ou refouler nos sentiments et nos émotions nous dessèche et nous garde distants de Dieu et des autres.
Nous devons admettre que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement, plutôt que de chercher à tout prix d'échapper à la souffrance par toutes sortes de moyens matériels ou psychologiques.
Nous ne devons pas nous mentir à nous mêmes, mais être honnêtes et avouer à Dieu et aux autres notre vulnérabilité.
Nos émotions sont des messagères qui reviennent des premières lignes du combat.
Nous ne devons pas tuer ces messagères mais les écouter attentivement pour apprendre à combattre et remporter la victoire.
N'imaginons pas que c'est en calmant les vives agitations de nos émotions que nous rencontrerons Dieu!
"Les blessures et les mutilations de l'existence constituent la toile de fond sur laquelle brilleront la lumière divine et l'espérance qu'elle fait naitre. C'est l’absence de tumulte plus que sa présence qui est néfaste pour l'âme." Dan B.Allender 
Dieu vient à nous au sein de nos faiblesses et non dans la proclamation de notre force.
Dans notre désir de quiétude, nous nous contentons parfois de solutions faciles et nous cherchons à nous endurcir.
Mais le Psalmiste nous invite à confronter nos émotions et à les exprimer devant Dieu.
Les Psaumes sont le miroir de l'âme humaine. 
Ils débusquent nos dénis.
"Les Psalmistes exposent leurs pensées et leurs émotions les plus intimes. Ils incitent chacun à s'examiner minutieusement soi-même afin qu'aucune de ces infirmités auxquelles nous sommes soumis et aucun des nombreux vices qui prolifèrent en nous ne demeurent cachés." Jean Calvin
 
Sophie Lavie  

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...