1. Vous gaspillez votre épreuve si vous ne croyez pas que Dieu l'a créée pour vous.
Dieu utilise la maladie même s'il ne l'a pas créée. Ce que Dieu permet, il le permet pour des
raisons bien précises. Et ces raisons font partie de son projet. Si Dieu prévoie la maladie, il peut
l'arrêter quand il veut. S’il ne le fait pas, c'est parce qu’il y a une raison.
Comme il est infiniment sage, il est correct de dire que cette raison fait partie de son
projet.
Satan est réel et il donne beaucoup de plaisirs et beaucoup de
douleurs. Mais il n’est pas tout-puissant. C’est pourquoi, quand il frappe Job
avec les furoncles (Job 2.7), Job attribue totalement cette souffrance à Dieu (2.10) et
l’écrivain inspiré est d’accord : “ Ils le réconfortèrent de tous les
malheurs que le Seigneur lui avait envoyé” (Job 42.11). Si vous ne
croyez pas que votre épreuve est conçue par Dieu pour vous, vous allez la
gaspiller.
Le fait de reconnaître la main qui conçoit tout ne doit pas vous
rendre stoïque, malhonnête ou superficiellement optimiste. Mais cela doit vous aider à comprendre que Dieu veut provoquer et canaliser une sincère louange à votre unique et vrai Sauveur. Votre conception de Dieu
nous invite à parler sincèrement, au lieu de nous enfermer dans la
résignation. Pensez à la sincérité des Psaumes, du roi Ezéchias (Ésaïe
38), ou de Habacuc 3. Ces gens étaient complètement sincères, parce qu'ils savaient
que Dieu est Dieu, et ils mettaient leurs espérances en lui. Le Psaume 28 enseigne une prière directe et passionnée criée vers le Dieu qui
entend. Dieu écoute nos prières, nos cris et nos soupirs et il continue à travailler dans nos vies, dans chacune de nos situations. Les clameurs viennent de nos émotions qui
réclament de l’aide (28.1-2). Nous pouvons et devons raconter nos problèmes particuliers à Dieu jusque dans les moindres détails (28.3-5). La plupart du temps, nos différentes épreuves comme en parle Jacques 1.2, ne correspondent pas à celles de David ou
de Jésus – mais la force de la foi est la même. Après nous être déchargés sur
lui, pour qu'il prenne soin de nous et nous déleste de nos fardeaux, nous pouvons exprimer notre joie
(28.6-7).
La paix de Dieu dépasse tout ce que l’homme peut
comprendre. Et finalement, parce que la foi se développe toujours dans
l’amour, notre besoin et notre joie se propageront aux autres (28.8-9). L'épreuve, que ce soit la maladie ou tout autre chose, peut et doit accentuer notre
conscience du fait que Dieu a déjà et a toujours travaillé dans chaque
détail de notre vie.
2. Vous gaspillez votre épreuve si vous la voyez comme une malédiction et non comme un don.
Romains 8.1 « Maintenant donc, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui
sont en Jésus Christ »
Galates 3.13 « Le Christ, en devenant objet
de malédiction à notre place, nous a délivré de la malédiction de la
loi »
Nombres 23.23 « Il n’y a pas d’enchantement contre Jacob, ni de
divination contre Israël »
Psaumes 84.12 «Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu ! Et regarde la face de ton oint !"
La bénédiction vient de ce que Dieu fait pour nous, avec nous
et à travers nous. Il apporte sa majestueuse et miséricordieuse
rédemption sur la malédiction. Toutes les menaces, les pertes, les douleurs, les imperfections, la
déception, la maladie sont l'une des
10.000 ombres de la mort qui viennent sur chacun de nous, comme l'exprime le Psaume 23.4. Mais, pour son enfant bien-aimé, le Père
travaille à de bonnes choses aux travers des pertes les plus douloureuses. Quelques fois la guérison et la restauration du corps nous maintiennent
et nous apprennent toujours que nous devons tout simplement connaître et aimer Dieu davantage. Au milieu de l’épreuve, notre foi
devient profonde et réelle, et notre amour devient intentionnel et sage :
Jacques 1.2-5, 1 Pierre 1.3-9, Romain 5.1-5, Romain 8.18-39.
3. Vous gaspillez votre épreuve si vous cherchez la consolation en dehors de Dieu.
Le plan de Dieu en vous éprouvant n’est pas de vous former à
rationnellement calculer toutes les possibilités de vous en sortir. Le monde se console par ce genre de
possibilités, mais pas les chrétiens. Les uns comptent sur leurs
chariots de guerre, d’autres sur les chevaux, mais nous, nous devons faire appel au Seigneur
notre Dieu (Psaumes 20.7). Le projet de Dieu est clair dans 2
Corinthiens 1.9 « Nous avions l’impression que la peine de mort avait
été décidée contre nous. Cependant, il en fut ainsi pour que nous
apprenions à ne pas placer notre confiance en nous-même, mais uniquement en Dieu
qui ramène la mort à la vie. »
Le but de Dieu, à travers votre épreuve, c'est de semer des semences dans votre cœur, afin que vous vous confiez complètement en lui. Dieu lui-même est notre consolation. Il s’est donné à nous. Nous sommes certains à 100%
que nous allons souffrir, et il est 100% certain que Christ va nous
rencontrer, et venir nous consoler, et qu'il restaurera la joie le
plus pure de l'amour. Il est sûr à 100% que vous allez
passer par des périls, et il est certain à 100% que le Sauveur sera avec
vous, qu’il va vous bénir dans vos problèmes, et vous sanctifier au milieu des périls les plus profonds.
4. Vous gaspillez votre épreuve si vous refusez de penser à la mort.
On va tous mourir, si Jésus reporte son retour. Ne pas penser à
la façon dont on va quitter cette vie et rencontrer Dieu serait de la
folie. Ecclésiaste 7.2 dit : « Mieux vaut se rendre dans la maison où
l’on pleure un mort que dans celle où se tient un banquet. La mort est
la fin de tout homme et il est bon que chacun s’en souvienne. »
Psaumes
90.12 dit : « Fais nous comprendre que nos jours sont comptés. Alors
nous acquerrons un cœur sage. »
Compter le temps veut dire, penser au
peu de temps qui nous reste et penser qu’il va être fini. Comment allez-vous avoir un cœur sage si vous refusez de penser à ceci ? Quel
gaspillage si nous ne pensons pas à la mort. Paul décrit le Saint-Esprit comme « une caution » intérieure,
invisible sur la certitude de la vie. Par la foi, le Seigneur donne un avant-goût de la réalité de la vie éternelle dans la présence de
Dieu et du Christ. Nous pouvons aussi dire que certaines épreuves sont un panneau pointant vers quelque chose
de beaucoup plus grand : le dernier ennemi que vous devez vaincre. Mais le
Christ a vaincu ce dernier ennemi : 1 Corinthiens 15. La mort est
engloutie victorieusement. La maladie est tout simplement un des soldats de la patrouille de l’ennemi. Toutefois, elle n'est pas toute-puissante si vous
êtes un enfant de la résurrection, ainsi vous pouvez le regarder
directement dans les yeux.
5. Vous gaspillez votre épreuve si vous pensez que la vaincre veut dire préserver votre vie plutôt que chérir Christ.
Les projets de Satan et de Dieu dans votre épreuve ne sont pas les
mêmes. Le projet de Satan est de détruire votre amour pour Christ. Le
projet de Dieu est d’approfondir votre amour pour Christ. Satan n’est pas gagnant même si vous mourez. Il gagne si vous manquez de chérir
Christ. Le projet de Dieu est de vous séparer du monde pour
que vous puissiez vous délecter de la plénitude du Christ. C’est pour vous
aider à dire et ressentir, Philippiens 3.8 et 1.21 "Je regarde toutes
choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de
Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les
regarde comme de la boue, afin de gagner Christ..." "Christ est ma vie, et la mort m'est un gain."
Chérir Christ exprime les deux activités de base de la foi :
un besoin cruel et une joie absolue. Beaucoup de Psaumes commencent par des requêtes réclamant sa grâce pour nous
sauver de nos problèmes, de nos pêchés, de nos douleurs, et de nos angoisses. Beaucoup de
psaumes finissent aussi par des chants exprimant notre amour pour notre Sauveur, auprès duquel nous trouvons notre plaisir le plus grand. Nous sommes reconnaissants pour tous ses bénéfices pour nous, nous réjouissant que
son salut est la chose la plus importante dans le monde et qu’il a le
dernier mot. Beaucoup de psaumes commencent d'une façon et finissent par une autre. Chérir Christ n’est pas monochromatique ; nous vivons le
spectre entier de la vie humaine avec lui. Vaincre la souffrance, c'est vivre en reconnaissant que notre Père a de la compassion pour son enfant
bien-aimé, parce qu’il sait de quoi nous sommes faits. Jésus-Christ est le chemin, la vérité et la vie. Vivre c’est
le connaître, et le connaître c’est l’aimer.
6. Vous gaspillez votre épreuve si vous prenez trop de temps à vous concentrer sur elle plutôt que sur Dieu.
Il n’y a pas de mal à se documenter sur notre maladie et tout autre sujet lié à notre épreuve. L’ignorance n’est pas une
vertu. Mais l’attraction de connaître de plus en plus et le manque de
zèle de connaître Dieu de plus en plus sont un symptôme d’incrédulité.
L'épreuve est conçue pour nous réveiller à la réalité de Dieu. Elle est
conçue pour mettre de l’émotion et de la force dans la leçon que Dieu veut nous donner « alors reconnaissons le comme Dieu, oui tâchons vraiment de reconnaître
le Seigneur » (Osée 6.3).
L'épreuve est conçue pour nous réveiller à la
vérité de Daniel 11.32, « mais tous ceux qui sont fidèles à Dieu
resteront fermes dans leur façon d’agir. »
L'épreuve est conçue pour nous rendre intérieurement inébranlables et indestructibles
comme un chêne : Psaumes 1.2.
Ce que vous lisez est aussi vrai pour vos conversations avec
les autres. D’autres personnes exprimeront souvent leur attention et leur
préoccupation en se renseignant sur votre santé, ou vos problèmes... C'est bien, mais la
conversation ne doit pas se bloquer essentiellement sur ce sujet. Ainsi, parlez leur
ouvertement de votre maladie ou de votre problème, demandant leurs prières et leurs conseils, mais
changez la direction de la conversation en leur disant ce que votre Dieu
fait pour vous soutenir avec des milliers de grâces.
Robert Murray
McCheyne disait sagement que, « chaque regard sur vos pêchés, prend
dix regards sur Christ. » Nous ne devons pas contrer ce ratio
de 10/1 en nous focalisant sur nos échecs et en oubliant la grâce de
Dieu. Ce que McCheyene a dit sur nos péchés est aussi applicable à nos
souffrances. Pour chaque phrase sur notre problème, disons dix phrases sur notre Dieu, sur notre espérance, sur ce que Dieu nous enseigne, et sur les petites
bénédictions de chaque jour. Pour toute heure passée à chercher
des solutions ou des informations au sujet de notre problème ou à en discuter, passons 10 heures en recherchant Dieu et en le priant ; Relions tout ce que nous
avons appris au sujet de notre problème à Dieu et à ses intentions, et nous ne
deviendrons pas obsédés par notre épreuve.
7. Vous gaspillez votre épreuve si vous la laissez vous conduire dans la solitude au lieu d’approfondir vos relations avec les autres.
Pendant son séjour à Rome, Épaphrodite tomba gravement malade. En l’apprenant, les Philippiens furent très soucieux. Une fois rétabli, Épaphrodite voulut retourner à Philippes pour rassurer les Philippiens à son sujet. Par amour pour les Philippiens, Paul consentit à laisser partir Épaphrodite. (Philippiens
2 .26-27).
C’est le type de cœur que Dieu vise à créer
avec la maladie et d'autres types d'épreuves : Un cœur profondément affectif et compatissant. Ne
gaspillez donc pas votre épreuve en vous renfermant sur vous-même.
Notre culture a peur de faire face à la mort. Elle est obsédée
par le médicament. Elle adore la santé et l’énergie de la jeunesse. Elle essaye
de cacher tout signe de faiblesse et d’imperfection. Vous apporterez
une énorme bénédiction aux autres en vivant ouvertement avec votre
faiblesse, avec foi et amour. Paradoxalement, entrer en relation avec les autres quand
vous êtes souffrant et faible encouragera les autres.
« Se supporter »
est un chemin à deux voies de générosité pour se donner mutuellement
avec reconnaissance. Vos besoins donnent aux autres l’opportunité
d’aimer. Et puisque l'amour est toujours l’objectif principal de Dieu en
vous, vous apprendrez aussi les leçons les plus délicates et les plus
joyeuses en trouvant des façons humbles d’exprimer votre considération aux
autres, même au moment où vous êtes le plus faible. Une grande faiblesse
potentiellement mortelle peut se montrer être d’une libération
étonnante. Il ne vous reste rien à faire que d’être aimé par Dieu et
les autres, et d’aimer Dieu et les autres.
8. Vous gaspillez votre épreuve si vous vous chagrinez comme ceux qui n’ont pas d’espoir.
Paul utilisait cette phrase par rapport à ceux qui avaient perdu des êtres
chers : « Frères, nous désirons que vous connaissiez la vérité
au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas tristes
comme les autres hommes qui n'ont pas d'espérance » 1Thessalonciens
4.13
Il y a du chagrin à la mort. Même pour les croyants qui meurent,
il y a une perte temporaire – perte du corps, et perte d'un être cher, et peut-être la perte d’un ministère terrestre. Mais pour les chrétiens le chacrin est
différent, car il est filtré par l’espoir. 2 Corinthiens 5.8 « Nous aimerons mieux quitter ce
corps pour aller demeurer auprès de Seigneur »
Montrez au monde cette manière différente de vous chagriner. Paul
disait qu'il aurait « chagrin après chagrin » si son ami Epaphrodite
était mort. Il avait du chagrin, et éprouvait une douleur pénible à cause de la
maladie de son ami. Son chagrin aurait été doublé si son ami était mort.
Mais ce chagrin affectueux, sincère, et focalisé vers Dieu coexistait avec
le fait d'être « toujours joyeux » et avec « la paix de Dieu qui dépasse tout ce que
l’homme peut comprendre. »
Comment sur terre le chagrin
coexiste-t-il avec l'amour, la joie, la paix, et un indestructible sens de
la vie ? Dans la logique de la foi, cela a une sens parfaitement
clair. En fait, parce que vous avez de l’espoir, vous pouvez sentir
les souffrances de cette vie plus vivement. Mais par
contraste, ceux qui ont du chagrin et sont sans espoir choisissent souvent le déni, la fuite ou la préoccupation, parce qu’ils ne peuvent pas faire
face à la réalité sans être affolés.
En Christ, vous savez ce qui est en
jeu, et vous sentez ainsi réellement les erreurs de ce monde perdu. Vous
ne prenez pas la douleur et la mort à la légère. Vous aimez ce qui est
bien, et haïssez ce qui est mauvais. Après tous, vous suivez le chemin de l'homme de souffrance, qui était familier au chagrin. Mais Jésus a
choisi sa croix volontairement « en vue de la joie établie devant lui. » Sa douleur
n’a pas été étouffée par un médicament ou par le déni, ni infectée
par le désespoir, la peur ou l’espérance qu’un pâle espoir puisse
changer ses circonstances. La promesse finale de Jésus déborda de la
joie d’une ferme espérance au milieu de ses chagrins : "Ma joie sera en vous,
et votre joie sera complète. Votre haine se changera en joie. Personne
n’arrachera votre joie. Demandez et vous recevrez, ainsi votre
joie sera complète."
9. Vous gaspillez votre épreuve si vous traitez le péché avec autant de négligence qu’avant.
Est-ce que vous voyez toujours le péché comme aussi attrayant
qu’il était avant de traverser cette terrible épreuve ? Si c’est le cas, vous
gaspillez votre épreuve. Cette épreuve est là pour détruire votre appétit
pour le péché. L’orgueil, la cupidité, la convoitise, le manque de
pardon, l’impatience, la paresse, le procrastination... tous sont des
adversaires que l'épreuve doit attaquer. Ne vous limitez pas à combattre l'épreuve. Pensez également à combattre avec elle. Toutes ces choses sont des ennemis pires que la maladie ou l'épreuve. Ne
gaspillez pas la puissance de votre épreuve pour écraser ces adversaires. Laissez
la présence de l’éternité faire apparaître le péché du temps présent
aussi futile qu’il l’est en réalité. « A quoi sert-il à homme de gagner
le monde entier, s'il court à sa perte ou va à sa ruine ? » (Luc 9.25).
La souffrance est vraiment conçue pour bannir le péché
et pour renforcer votre foi. Si vous traversez l'épreuve sans Dieu, la souffrance
glorifiera le péché et vous aurez plus d’amertume, vous serez plus
désespérés, plus dépendants, vous vivrez davantage dans la peur, l’affolement,
l’esquive, vous serez plus sentimental, et vivrez votre vie encore plus sans Dieu. Mais si vous
appartenez à Dieu, votre souffrance entre les mains du Christ vous changera,
souvent lentement, quelque fois rapidement. Il va vous adoucir, vous
purifier, vous nettoyer de toutes vanités. Il va vous rendre amoureux et
désireux de lui. Il réorganisera vos priorités, et sera le premier dans votre vie. Il marchera avec vous. Bien sûr,
il arrivera des moments où vous allez encore trébucher, peut-être serez vous emparé par
l'irritabilité ou l'inquiétude, un désir de fuir ou la peur. Mais, il vous
reprendra toujours.
10. Vous gaspillez votre épreuve si vous ne l’utilisez pas pour témoigner de la vérité et de la gloire du Christ.
Les Chrétiens n’arrivent nulle part par accident. Il y a
une raison par laquelle nous sommes là où nous sommes. Pensez à ce que Jésus a dit
sur les circonstances douloureuses et non planifiées : « On vous
persécutera, on vous livrera pour être jugés dans les synagogues et l’on
vous mettra en prison ; on vous fera comparaître devant les rois, et des
dirigeants à cause de moi. C'est sera pour vous l'occasion d'apporter
votre témoignage à mon sujet. » (Luc 21.12-13). C’est le cas avec votre épreuve. C’est une opportunité de témoigner que Christ est indéfiniment
digne. C’est une opportunité en or de montrer qu’il est plus digne que
la vie. Ne gaspillez pas cette opportunité. Jésus est votre vie. Il est l’homme devant lequel tout genoux
fléchira. Il a vaincu la mort une fois pour toutes. Il va finir ce
qu’il a commencé. Laissez votre lumière briller en vivant en lui, par
lui, à travers lui, et pour lui. Un vieux cantique l'exprime de cette façon :
"Christ sera avec moi,
Christ en moi,
Christ derrière moi,
Christ avant moi,
Christ à mes côtés,
Christ m'a remporté,
Christ me console et me restaure,
Christ en-dessous de moi,
Christ au-dessus de moi,
Christ dans le calme,
Christ dans le danger,
Christ dans le cœur de tous ceux qui m'aiment,
Christ dans la bouche de mes amis et des étrangers."
Au sein de l'épreuve, vous avez besoin de vos frères et sœurs
pour leur témoigner de la vérité et de la gloire du Christ, pour marcher avec vous et pour vous aimer. Et vous pouvez
faire de même pour eux et pour tant d’autres. Devenez le cœur qui aime
avec l’amour du Christ, la bouche pleine d'espérance pour vos amis et
pour les étrangers.
Souvenez-vous, vous n’êtes pas seul.
« Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins, selon sa
magnifique richesse, en Jésus Christ » Philippiens 4.19
D'après les pasteurs John Piper et David Powlison