jeudi 21 septembre 2023

Dieu fertilise nos coeurs


Psaumes 65.9 « Tu visites la terre et tu lui donnes l’abondance, tu la combles de richesses ; le ruisseau de Dieu est plein d’eau ; tu prépares le blé, quand tu la fertilises ainsi. »

Introduction

Le psaume 65 est un hymne de louange qui célèbre en trois strophes, trois des aspects sous lesquels nous apparaissent la puissance et la bonté de Dieu. La première strophe (versets 2 à 5) parle des bienfaits spirituels, spécialement du pardon et de la joie que trouvent auprès de Dieu ceux qui l’adorent. La seconde (versets 6 à 9) célèbre la puissance qui maintient l’univers physique et moral au milieu des tempêtes qui semblent vouloir le détruire. Et dans la troisième strophe (versets 10 à 14), le psalmiste (David) arrête son regard sur les campagnes verdoyantes qui l’entourent, et il décrit le soin avec lequel Dieu les couronne de richesses et les revêt de beauté. Les bienfaits, dont Dieu comble l’humanité dans le domaine de la nature, sont l’image et la garantie des bénédictions qu’il veut répandre sur ses enfants de générations en générations. Dieu n’est pas un créateur qui a ensemencé la terre pour ensuite s’en détourner. Dieu aime sa création et il veut la bénir. Il n’a jamais cessé de la visiter, comme il la visitait du temps où Adam vivait encore en Éden… Dieu veut combler sa création de tous ses bienfaits. Hélas, peu profitent de cette abondance de grâces et rendent gloire à Dieu qui la donne.

Si la plupart des hommes se sont détournés de la source intarissable et inaltérable, qu’en est-il des enfants de Dieu, de ceux qui l’ont reconnu pour Père ?

Profitent-ils pleinement de l’abondance de vie divine pour être fertiles et remplis de fruits ?

Dieu ne nous a pas laissés orphelins, il nous visite et nous bénit par son Esprit qui vit en nous pour rendre nos cœurs tendres, purs et remplis de grâces.

Lorsque David a célébré le Dieu qui fertilise la terre, il a employé un terme hébreu très riche, signifiant que Dieu :

·         Prépare le terrain

·         Le rend stable, fort et ferme

·         Le fixe et l’attache (par des cordages d’amour)

1. Comment Dieu fertilise nos cœurs ?

Mais comment Dieu s’y prend-il pour fertiliser nos cœurs ?

La parabole de Jésus au sujet du figuier stérile, nous apporte quelques explications :

Un homme avait en effet planté un figuier dans sa vigne. Et comme il venait depuis trois ans y chercher du fruit, et n’en trouvait pas, il souhaita couper cet arbre. Seulement, le vigneron qui travaillait pour lui proposa de prodiguer des soins spéciaux à l’arbre, afin de le préserver de l’abattage.

Les soins spéciaux prodigués à ce figuier nous donnent une leçon spirituelle salutaire :

Luc 13. 8 « Je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier. »

En quoi les paroles du vigneron peuvent nous servir et que veulent-elles dire ?

1) Je creuserai autour :

Le mot qui a été traduit par « creuser » signifie plutôt « bêcher ». L’homme ne souhaitait pas creuser un trou ou une rigole autour de l’arbre. En réalité, il se proposait de bêcher autour du tronc (c’est-à-dire de fendre la terre et la retourner autour de l’arbre) pour :

·         Enlever les mauvaises herbes

·         Ameublir la terre, rendre le sol souple, aéré pour un meilleur enracinement

·         Enfouir plus facilement le fumier

Dans une autre parabole, Jésus avait déjà expliqué que les mauvaises herbes correspondaient aux soucis de la vie présente, à la séduction des richesses et à l’invasion d’autres convoitises, qui étouffent la Parole de Dieu, et la rendent infructueuse. (Marc 4.18)

Le Seigneur se propose donc de désherber nos cœurs afin de les débarrasser de tous ces soucis et ces convoitises néfastes à la vie abondante de grâce et de croissance spirituelle.

D’autre part, il souhaite aussi ameublir nos cœurs pour les rendre tendre et malléables entre ses mains (ou sous le socle de sa charrue).

Romains 2.4-5 « Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? Par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres. »

En lisant, les nombreux passages bibliques qui parlent de l’endurcissement des cœurs, nous devrions frémir d’effroi et désirer de toutes nos forces passer sous la bêche divine qui ameublit les cœurs et les rend propices à s’enraciner solidement en Christ et à porter du fruit à sa gloire.

Après avoir passé la bêche autour du figuier le vigneron propose ensuite d’y verser du fumier. Les termes grecques « skuballon » et « kopria » sont traduits par : déchets, ordures, balayures, boue ou fumier selon les versions bibliques, mais en réalités ils expriment à chaque fois une idée de fumier ou de compost (dans un langage plus actuel).

Le tri sélectif ou la mise en place de composteur nous a appris que certains déchets peuvent servir de fertilisants et d’autres au contraire sont voués au feu. C’était déjà le cas au temps bibliques.

Dans Luc 14.35, Jésus explique que le sel qui perdrait sa saveur serait pire que le fumier et bon à être jeté au feu. Tout comme le sarment de vigne détaché du cep et desséché…

Jean 15.6 « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. »

A l’époque biblique, il existait à côté de Jérusalem, dans la vallée de Hinnon, une décharge à ciel ouvert où brûlaient constamment les déchets. On appelait cet endroit la Géhenne. Dans Marc 9.44-48, nous lisons que ce lieu terrible contenait un feu qui ne s’éteignait jamais et des vers qui rongeaient en permanence les carcasses des animaux… image de l’enfer et de ses tourments éternels…

Il arrivera un temps où le Seigneur engrangera le bon blé et jettera la paille au feu (Luc 3.17) mais en attendant les chrétiens peuvent bénéficier de la bêche et du fumier divin qui les fera croitre et porter du fruit.

2. Un fumier pour nos cœurs

Difficile d’imaginer qu’il existe un fumier (ou compost) divin prêt à fertiliser nos vies !

Christ est la Parole vivante qui arrose nos vies. Deutéronome 32.2 « Que mes instructions se répandent comme la pluie, que ma parole tombe comme la rosée, comme des ondées sur la verdure, comme des gouttes d’eau sur l’herbe ! »

Christ est le soleil de justice qui illumine nos vies. Malachie 4.2 « Pour ceux qui reconnaissent mon autorité, voici ma promesse: ma puissance de salut va apparaître comme le soleil levant qui apporte la guérison dans ses rayons. »

Mais quel est le fumier (le compost) qui fertilise nos vies ?

Et que doivent faire les chrétiens pour en bénéficier ?

Découvrons la réponse dans Philippiens 3.8 « Je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ. »

La boue dont il est ici question peut se traduire par fumier ou déchets.

L’apôtre Paul nous donne ici un moyen infaillible de répandre du fumier fertilisant nos cœurs et nos vies ; non seulement il nous exhorte à abandonner le péché, mais il nous encourage aussi à faire la perte de tout ce qui pourrait faire barrage à notre communion avec Christ.

Rien ne doit nous séparer de celui qui a donné sa vie pour nous sauver.

Tout obstacle entre lui et nous entrave notre croissance et notre fructification.

Le fumier spirituel, c’est l’ensemble de tout ce que nous abandonnons pour obéir à Christ et le suivre sans entrave jusque dans l’éternité. Nous l’obtenons en :

·         En poursuivant la sainteté, c’est-à-dire la mise à part du monde, la consécration et la pureté

·         En étant unis à Christ dans sa mort… lui qui a été emmené hors de Jérusalem pour être sacrifié, qui a été fait péché pour nous purifier…

Nous aussi nous devons mourir à nous-mêmes et crucifier la chair et ses convoitises. Tout ce à quoi nous renonçons pour gagner la faveur et l’intimité avec Christ est comme de l’engrais pour notre vie nouvelle.

Si le sel sans saveur, le sarment desséché et le figuier stérile sont jetés au feu, celui qui est enraciné en Christ bénéficie des soins divins.

La bêche divine le libère des soucis et des convoitises, elle attendrit son cœur et le prépare à mourir à lui-même… Le fumier (mélange de péchés, de convoitises, d’affections et d’œuvres mortes délaissés) a de multiples bienfaits :

·         Il rend notre vie fertile

·         Il nous donne la vie en abondance

·         Il nous permet de mieux stocker la Parole de Dieu (l’eau de la Parole)

·         Il aère notre cœur au vent de l’Esprit

·         Il nous permet de croitre dans la grâce

·         Il nous protège des maladies, des faiblesses, de l’endormissement spirituels…

·         Il nous protège aussi des variations de températures ambiantes…

Conclusion

Quelle grâce d’avoir un si bon jardinier divin qui prend soin de nos vies avec patience et persévérance ! Quelle grâce que notre créateur ne nous ait pas abandonnés à notre triste sort, mais qu’il nous visite et nous rende participants à l’abondance de son Royaume ! Il veut nous combler de ses bénédictions et pour cela il nous prépare, il défriche notre cœur, le désherbe de tout ce qui pourrait étouffer sa Parole et le rendre infructueuse. Il nous fertilise et arrose nos vies de façon pour que nous reflétions sa gloire, sa vie abondante et sa force. Il veut que nous portions de beaux fruits savoureux et au parfum tellement agréables que ceux qui les verront et les goûteront désireront à leur tour connaitre celui qui fait des prodiges. Celui qui épargne les figuiers stériles et qui change les déserts en vergers… A lui soit toute la gloire !

 

 

 

dimanche 3 septembre 2023

L'amour c'est mettre en pratique ses commandements



Introduction
Comment peut-on voir que quelqu'un aime Dieu ?
1 Jean 5.3-4 "Aimer Dieu (Elohim), c’est pratiquer ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pesants, parce que tous ceux qui sont enfants de Dieu remportent la victoire sur le monde. Et ce qui nous rend vainqueurs du monde, c’est notre foi."
L'apôtre Jean répond largement à cette question dans sa première épitre en affirmant que
·         Seuls ceux qui sont nés de Dieu peuvent aimer Dieu.
·         Seuls ceux qui ont reçu l'amour de Dieu peuvent l'aimer en retour
·         Seuls ceux qui obéissent aux commandements de Dieu aiment Dieu
Matthieu 7.21 "Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux."
1 Jean 4.7-10 "Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés."
 
Et quels sont ces commandements dont parle l'apôtre Jean ?
 
Matthieu 22.38-40 "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est là le grand et premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent la loi tout entière et les prophètes."
 
Aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée (Dans Deutéronome 6.5 l'hébreu dit de toute ta force), c’est l’aimer de toutes les puissances de notre être intérieur, parce que toutes nos affections, nos pensées, notre volonté, nos désirs sont imprégnées et dominées par cet amour, qui devient ainsi l'unique motivation de toutes les actions de toute notre vie. Si nos actions sont motivées par autre chose que l'amour, elles n'ont aucune valeur aux yeux de Dieu.
 
1 Corinthiens 13.1-3 (PDV) "Je peux parler les langues des hommes et les langues des anges. Mais si je n’aime pas les autres, je suis seulement une cloche qui sonne, une cymbale bruyante. Je peux avoir le don de parler au nom de Dieu, je peux comprendre tous les mystères et posséder toute la connaissance. Je peux avoir une foi assez grande pour déplacer les montagnes. Mais si je n’aime pas les autres, je ne suis rien ! Je peux distribuer toutes mes richesses à ceux qui ont faim, je peux livrer mon corps au feu. Mais si je n’aime pas les autres, je n’y gagne rien !

1. Aimer Dieu c'est suivre ses règles
Si nous aimons Dieu nous suivrons le seul chemin (Jean 14.6) : Jésus qui nous a ouvert et montré la voie par excellence : l'amour Agape inconditionnel et sacrificiel (≠ eros et phileo).
Le commandement ou la règle à suivre par excellence, c’est-à-dire celle qui est essentielle et supérieure à toutes les autres, celle dont toutes les autres dépendent c'est d'aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, et de toute notre pensée et aussi d'aimer notre prochain comme nous-mêmes.
Dans notre culture moderne occidentale, nous n'avons pas l'habitude d'associer l'amour à une règle.
L'amour nous semble être une simple affaire de sentiments, libre de se manifester quand et comme il veut.
Une règle, quant à elle, est plutôt associée à une obligation imposée et vide de tout sentiment.

Mais en Dieu, amour et règlements (lois, commandements) sont intimement liés.
Par amour, Dieu nous a donné ses commandements et par amour nous devons et pouvons les mettre en pratique.

Alors, si vous le voulez bien, au point où nous sommes parvenus, je vous invite comme l'apôtre Paul dans son épitre aux Philippiens à marcher d'un même pas, c’est-à-dire à tous suivre les mêmes règles.

Philippiens 3.16 "Au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas (Kanon)."

Ici la traduction Louis second n'est pas très explicite, car à première lecture, il semble difficile que tous les chrétiens d'une même église marchent tous à un même rythme.
Tous n'ayant pas la même maturité spirituelle, on ne peut s'attendre à ce que tous marchent d'un même pas…
Mais en réalité, ce n'est pas ce que signifie ce verset dans sa version originale.

"Marchons d'un même pas ("Kanon" en grec) devrait plutôt se traduire par :
·         Suivons les mêmes règles, les mêmes lois, les mêmes principes
·         Avançons dans les mêmes limites qui nous sont imparties
·         Dirigeons notre vie en ordre sur le même tuteur ou la même treille

"Kanon" en grec vient de "kane" : roseau droit dont on faisait des tuteurs, des règles pour mesurer et des treilles pour la vigne.

La treille est une structure qui permet à une vigne de pousser en hauteur, et non sur le sol, pour devenir plus productive.
De la même façon, une règle de vie est une treille qui nous aide à nous conformer à Christ et à devenir spirituellement plus féconds.
La règle (ou commandement) par excellence est tout simplement un plan intentionnel et conscient pour maintenir Dieu au centre de notre vie.
Elle englobe tout ce que nous avons besoin pour grandir dans la bonne direction et dans les bonnes limites que Dieu nous a imparties.
Le point de départ et le fondement de cette règle, c'est l'amour de Dieu.
Si nous ne sommes pas attentifs et passionnés par Dieu, nous ne suivrons pas scrupuleusement cette règle… nous ne suivrons pas le tuteur ou la treille pour grandir à la stature parfaite de Christ et finirons par sortir de la voie par excellence que Dieu a prévu pour ses enfants.

Notre vie spirituelle ne peut que commencer en Christ, enracinée en lui ; elle ne peut s'épanouir et porter du fruit en dehors de lui.
Il est le cep, nous sommes les sarments et ses commandements (ses règles de vie) sont le tuteur ou la treille sur lesquels nous devons nous appuyer et que nous devons suivre.

Beaucoup de chrétiens, enracinés en Christ, ont des difficultés à grandir et à porter des fruits parce qu'ils négligent ses commandements essentiels.
Ils sortent alors de la voie par excellence, comme des plantes qui échapperaient à leur tuteur ou à la treille sensée les porter et les diriger dans la bonne voie et dans les limites imparties.

Leur vie ne semble pas en mode intentionnel et ne suit pas la voie droite ; elle est plutôt fonctionnelle, irréfléchie, elle prend des détours, ressemble à un fouillis et finit par s'étaler à terre plutôt que de s'élever vers le ciel.
Au lieu de suivre le tuteur, ce roseau droit qui doit les conduire dans la justice et la droiture, ils se sont laissés détournés par des horaires surchargés, des listes sans fin de choses à faire, une profession et une famille pleines d'exigences, des bruits constants, des bombardements d'informations et de soucis…
Leur vie spirituelle semble en pilotage automatique… enracinée en Christ mais survivant grâce à quelques gouttes de prière et de courtes méditations prémâchées.
Ils pensent à la prière mais prient très peu.
Ils croient que la bible est la parole de Dieu, mais ils la lisent peu, ne cherchent pas à la comprendre et encore moins à la mettre en pratique.
Ils survivent grâce à la spiritualité d'autres personnes, mais ne prennent pas le temps de développer leur propre expérience directement de Dieu.
Si personne ne les arrose, ils s'étiolent et se fanent.
Ils ne peuvent résister aux sécheresses, aux vents ou à toute autre épreuve…

Nourrir une spiritualité croissante et florissante requiert un plan réfléchi, conscient et intentionnel ; une discipline motivée par l'amour !

2. L'exemple de Daniel
Suivre Dieu réclame une vie de discipline et ceux qui suivaient Jésus s'appellent des disciples.
Par définition, être disciple, c'est être sous la direction d'un maître, ou suivre un tuteur.

Voyons maintenant l'exemple de Daniel…
Dans la bible, nous pouvons lire que Nebucasnetsar, roi idolâtre, conquit un jour Jérusalem et emmena une grande partie de ses habitants en esclavage à Babylone.
Parmi ces exilés, se trouvait un jeune homme issu de la noblesse israélite, appelé Daniel.
Il fut donc emmené loin de son pays et de sa famille, et confié à des professeurs étrangers à sa culture et à sa langue, qui lui enseignèrent des mythes et des croyances païennes empreintes d'ésotérisme et de sorcellerie ; il fut confronté à une alimentation qui différait beaucoup de la sienne ; et dans ses efforts à assimiler Daniel à Babylone, le roi alla jusqu'à changer son prénom.

Si Daniel avait passé toute son enfance et une grande partie de son adolescence dans le "bon terreau" d'Israël en suivant scrupuleusement les commandements divins, le roi Nebucasnetsar avait fait tout son possible pour le déraciner et lui retirer tous ses principes bibliques.
Ce roi idolâtre n'avait qu'un désir : éliminer le caractère distinctif de Daniel qui était disciple de Dieu et l'absorber dans les valeurs de la culture babylonienne.
Mais Daniel se distingua immédiatement par ses abstinences et sa fidélité.
Il refusa de se souiller en goûtant des mets qui lui étaient défendus par la loi de Moïse, et ne cessait de prier trois fois par jour en direction de Jérusalem.
 Lui et trois de ses amis ne tardèrent pas à gagner la confiance de leur maître par leur sagesse et leur connaissance admirables.
Si vous lisez le livre de Daniel, vous constaterez que toute sa vie Daniel a résisté avec succès à l'énorme pouvoir de Babylone.

Comment a-t-il fait ?
Il avait de solides règles de vie basées sur les commandements de Dieu et il n'en démordait pas !
Quelques soient les interdictions du roi, les menaces ou les tentatives de l'arrêter de mettre en pratique la loi de Dieu, il ne se laissa jamais influencer ou stopper dans sa foi active et fructueuse.
Par amour pour Dieu, il a préféré obéir à ses commandements plutôt que de céder aux plaisirs et au luxe de cette nation païenne.
Par amour pour Dieu, il ne s'est pas laissé influencer par le mode de vie babylonien, il ne s'est pas relâché dans la prière.
Il aurait même préféré mourir plutôt que de trahir Dieu et se détourner des règles de vie qu'il lui avait données.

La vie de Daniel témoigne que notre amour pour Dieu doit justifier toutes nos actions et initier tout ce que nous faisons.
Seul l'amour qui vient de Dieu connait la perfection de la loi.
C'est pourquoi nous devons vivre cet amour, le chercher et le laisser nous conduire chaque jour.
Quand l'amour de Dieu nous inonde, il ne manque jamais de nous enseigner ce que nous devons faire.

Conclusion
En Christ, nous sommes comme une vigne féconde, enracinée en lui ; Et nous reposons et suivons notre tuteur, notre treille que sont ses commandements, ses règles divines basées sur l'amour de Dieu et de notre prochain.

Ephésiens 3.18-19 (PDV) "Plongez vos racines dans l’amour et soyez solidement construits sur cet amour. Alors vous serez capables de comprendre avec tous les chrétiens la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur de l’amour du Christ. Vous connaîtrez cet amour qui dépasse tout ce qu’on peut connaître."

A travers le livre du prophète Osée 11.4, Dieu nous dit qu'il veut nous guider avec douceur, par des cordages d’amour. Et il ajoute qu'il est pour nous comme quelqu’un qui soulève son petit enfant tout contre sa joue et se baisse pour lui donner à manger.
Les cordages d'amour par lesquels Dieu nous tient représentent les cordes que les mamans israélites plaçaient sous les bras de leurs enfants pour leur apprendre à marcher.
Ses cordes douces soutenaient les bébés et les dirigeaient afin qu'ils prennent du muscle, de l'assurance et de l'endurance sans tomber et se blesser.
Sans ce cordage d'amour divin, nous tomberions et nous blesserions bien souvent !
Sans ce cordage plein de douceur et de fermeté, nous serions désorientés, confus et perdus.
C'est par ce lien d'amour que Dieu nous ramène sans cesse vers lui : notre source d'amour, notre cep inébranlable, notre tuteur pédagogue et rempli de patience qui fixe nos limites, nous dirige dans la voie droite pour nous faire grandir, lui qui nous nourrit et nous fait porter du fruit à sa gloire.


                                          




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