jeudi 28 juillet 2016

C'est quand je suis faible que je suis fort


Philippiens 4.13 

Le monde examine le christianisme pour voir ce qui le distingue, mais c’est quand les chrétiens sont faibles qu’ils expriment le mieux la force divine de Jésus-Christ.
Comme elle l’était pour l’apôtre Paul, la puissance de Dieu nous est accessible en tout temps, et c’est la même puissance extraordinaire et surnaturelle qui a ressuscité Jésus (Romains 8.11; 2 Corinthiens 13.4).
Dieu adaptera sa puissance à notre besoin si nous ne dépendons pas de nos propres forces et capacités pour accomplir notre tâche.

Malheureusement, c’est ainsi que nous avons tendance à essayer de vivre jusqu'à ce que nous soyons confrontés à un obstacle qui soit trop grand pour nous.
À ce moment-là, nous désirons puiser dans le réservoir de la puissance de Dieu, mais seulement jusqu'à ce que la situation commence à s’améliorer, après quoi nous retournons souvent à notre autosuffisance.
Dieu désire que nous dépendions entièrement de lui et en tout temps.
Il sait que toute autre manière de vivre mènera à la vanité et à l’échec.
Dans son infinie sagesse, notre Père céleste permet les problèmes et notre insuffisance pour que nous nous appuyions sur lui.
C’est alors qu’il peut graduellement nous dépouiller de notre autosuffisance et nous enseigner l’humilité.
À mesure que notre relation avec lui s’approfondira en connaissance et en intimité, sa force divine abondera de plus en plus dans notre vie.
Pour avoir accès à l’immense puissance de Dieu, nous devons d’abord reconnaître notre propre faiblesse, puis identifier les domaines de notre vie que nous essayons de gérer par nous-mêmes.
Ensuite, nous devons lui demander sa direction et sa puissance, en recherchant toujours à approfondir notre relation avec Jésus.

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mardi 26 juillet 2016

Susan's log - Day 100 - Prier et discerner la bonté de Dieu au coeur des difficultés


Psaume 31.19‑24
J’ai souvent entendu des gens s’exclamer : « Dieu est bon! » quand tout va bien, mais douter de sa bonté lorsqu'ils sont privés des bénédictions souhaitées.
Puisque Dieu seul est bon, il peut seul déterminer ce qu’il y a de mieux pour chacun.
Il nous exprime sa bienveillance par plus que le don de biens matériels, de la santé et de relations heureuses.
Nous ne choisirions jamais certains de ses cadeaux, mais il sait que nous en avons besoin pour grandir en foi, en obéissance et en persévérance.
Pensez aux manifestations suivantes de la bonté de Dieu.

1. Une correction aimante.
Puisque l’amour de Dieu est constant, il nous corrige lorsque nous refusons de le suivre et en faisons à notre tête. Ce processus est pénible, mais il produit « un fruit paisible de justice » (Hébreux 12.11).

2. Des limites sages.
Satan nous offre un monde de possibilités et une abondance de biens qui semblent promettre le bonheur, mais nous attirent en définitive loin de Dieu.
Le Seigneur retient sagement et aimablement ce qui pourrait nuire à notre vie spirituelle.

3. Des souffrances utiles.
Dieu connaît les expériences dont nous avons besoin pour nous raffiner et nous faire porter du fruit.
Ce qui nous semble être une vallée de larmes est en réalité l’endroit où Dieu nous prépare à la sainteté et au service.
Nous pourrions être tentés d’examiner le caractère de Dieu par la lorgnette de nos circonstances.
Si ce que nous voyons nous fait douter de sa bonté, rappelons-nous que ses dons, malgré leur apparence variée, sont toujours bons.
Le Psaume 34.9 l’affirme : « Sentez et voyez combien l’Éternel est bon! »
 
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Susan's log - Day 99 - Prier et être rempli du Saint Esprit


Éphésiens 5.15‑21
Chaque chrétien se trouve placé devant un choix crucial : décider qui dirigera sa vie.
Si le Saint-Esprit vient habiter dans le croyant au moment de sa conversion, être rempli de l’Esprit, être conduit par lui, demeure optionnel.
Dès que nous sommes sauvés, le Saint-Esprit ne nous quitte plus (Hébreux 13.5).
En refusant de nous soumettre à son autorité dans tous les domaines de notre vie, nous limitons cependant son œuvre en nous et ce qu’il fait par nous.
Il ne prévaudra pas sur notre volonté, mais il attend que nous choisissions de lui céder.
Le Seigneur veut nous accorder sa puissance pour vaincre le péché, devenir la personne qu’il souhaite nous voir être et accomplir le travail auquel il nous a appelés.
Cette vie surnaturelle exige que nous soyons remplis du Saint-Esprit qu’il nous a donné.
Sans lui, la vie chrétienne est pleine de défaites et de découragement.
Dieu veut nous motiver à désirer sa plénitude et s’y emploie par diverses méthodes.
Il nous incite parfois à nous rapprocher de lui.
D'autres fois, il utilise nos lacunes et les échecs qui résultent de notre indépendance pour nous attirer à lui.
Il se sert également de l’exemple de chrétiens remplis de l’Esprit pour nous faire désirer ce qu’ils possèdent.
Dieu a promis de remplir de son Esprit tout croyant prêt à lui remettre chacun des aspects de sa vie.
Cela ne se produira pas instantanément; il s’agit d’un processus graduel où il nous retire peu à peu notre indépendance.
Si le Père vous révèle un domaine dont vous avez gardé la maîtrise, abandonnez-le-lui, et laissez-le vous remplir de son Esprit.

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lundi 25 juillet 2016

Prêts au bon combat



Série : Soyez prêts 4
Prêts au bon combat de la foi !


 1 Chroniques 12.1-2 "Voici ceux qui se rendirent auprès de David à Tsiklag, lorsqu’il était  encore éloigné de la présence de Saül, fils de Kis. Ils faisaient partie  des vaillants hommes qui lui prêtèrent leur secours pendant la guerre. C’étaient des archers, lançant des pierres de la main droite et de la main gauche tirant des flèches avec leur arc… "
1 Chroniques 12.8 "…Des hommes vaillants partirent pour se rendre auprès  de David dans la forteresse du désert, des soldats exercés à la guerre,  armés du bouclier et de la lance, semblables à des lions, et aussi  prompts que des gazelles sur les montagnes."


Introduction
·         Après avoir vu comment l'épouse de Christ doit se préparer aux noces de l'agneau en se tenant dans la sainteté tel un trésor préservé, pure et sans ride (1).
·         Après avoir vu comment le serviteur se tient prêt au retour de son maître en le servant prudemment et fidèlement (2).
·         Et comment préparer le chemin du Seigneur dans le désert des hommes, à l'exemple de Jean le Baptiste qui a annoncé la première venue de Jésus sur la terre (3).
·         Voyons aujourd'hui, comment être prêts au bon combat de la foi.

Relisons nos versets d'introduction dans leur version littérale traduite de l'hébreu : Voici ceux qui allèrent vers David à Tsiklag,  quand il était retenu loin de la face de Saül, fils de Kis. Hommes vaillants, prêts aux combats et aux victoires, équipés d'arcs, capables de lancer des pierres de la main droite et de se servir de leur arc de la main gauche. Héros forts, mis à part pour David dans la forteresse du désert. Un corps d'armée  disposé en ordre pour la bataille, muni de boucliers et de lances, ayant une face de lion et prompt comme les gazelles des montagnes.

Ces quelques versets enfouis parmi de longues listes de prénoms pourraient passer inaperçus, et vite être lus sans qu'on y prête attention ; tant les longues listes de noms nous paraissent inutiles et rébarbatives.
Seulement, dans la bible, tout a un sens et une raison d'être, c'est pourquoi j'aimerais m'arrêter ce matin sur ces quelques versets riches d'enseignements sur les caractéristiques propres aux soldats de l'Eternel, prêts à combattre le bon combat de la foi.

Il y a dans ce monde de nombreuses guerres et de nombreuses causes, pour lesquelles les hommes se battent.
Il y a aussi beaucoup de personnes qui peuvent avoir de bonnes dispositions au combat, parce qu'elles sont physiquement entrainées pour cela, ou parce qu'elles ont un caractère combattif, tenace, voir même agressif…
Mais toutes ces choses ne sont pas les vertus que Dieu recherche pour combattre le bon combat de la foi.
À travers un bref récapitulatif de l'histoire de Saül et David, j'aimerais d'abord vous amener à faire la différence entre le bon combat de la foi et les autres combats que l'on pourrait définir de mauvais combats ou de combats chernels.

Connaissez-vous David et Saül ? Savez-vous ce qui a caractérisé ces deux hommes?

1. Bon ou mauvais combat ?
Bien qu'ils se sont succédés tous les deux sur le trône d'Israël, ils avaient très peu de choses en commun.
Saül fut le premier roi d'Israël, car à cette époque, le peuple voulait imiter les nations païennes fortement organisées et souhaitait un roi capable d’écraser ses ennemis.
C'est donc l’impiété et l'incrédulité qui incitèrent les israélites à demander au vieux prophète Samuel d’établir un roi humain pour remplacer la théocratie.
Ils abandonnèrent la foi au Dieu invisible, pour se fier à un souverain visible.
Tout commençait sur les mauvaises bases pour ce roi!!!

La bible prend soin de nous révéler que Saül dépassait de la tête tous les Israélites.
C'était un grand homme à vue humaine, mais hélas pas selon les critères divins!
En d'autres circonstances, l’Eternel dit au prophète Samuel dans 1 Samuel 16.7  "Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Eternel ne considère pas ce  que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais  l’Eternel regarde au cœur."

Si l'aspect physique de Saül suscitait l’admiration et la confiance de ses sujets, cela ne suffisait pas absolument pas pour qu'il soit un bon roi, ni un homme selon le cœur de Dieu, prêt à combattre le bon combat de la foi.

Cela se confirma rapidement, car dès le début de son règne, Saül, pour rallier ses troupes, se permit d’offrir lui-même l’holocauste et les sacrifices d’actions de grâces, à la place du prophète.
Par cet acte profane, il viola l’ordonnance divine, et cette désobéissance le rendit indigne de fonder une dynastie, au point que la malédiction divine s'abattit sur lui.
Un homme qui veut combattre le bon combat de la foi ne doit pas rechercher l'approbation des hommes charnels, mais l'approbation de Dieu.
Il ne doit pas outrepasser son rôle, mais demeurer dans la tâche et la place que Dieu lui a octroyée.
Il ne doit pas agir sous la pression des hommes, mais selon les ordres de l'Eternel, sans s'impatienter ni sans prendre des initiatives personnelles, mais en obéissant à Dieu, en son temps et selon ses plans !

Malgré cela, Saül lança une campagne contre les Amalécites ; mais, au lieu de dévouer le bétail à l’interdit comme l'Eternel lui avait demandé, il se jeta sur le butin et épargna les meilleures bêtes, puis il convoqua le peuple pour en faire la revue.
A cette même occasion, Saül avait aussi laissé la vie au roi d’Amalek, et s’était érigé un monument en l'honneur de ses victoires. (1 Samuel 15)
A travers ce passage biblique, nous voyons que Saül n’agissait pas comme un instrument entre les mains de Dieu, mais qu'il suivait sa propre volonté et ses impulsions cupides et orgueilleuses.
Il ne s'appuyait pas sur la toute puissance de Dieu, mais sur ses hommes au nombre de 20100.
Il ne prenait pas ses responsabilités, mais rejetait ses fautes sur ses troupes.
Car lorsque Samuel lui a reproché ses fautes, au lieu de se repentir, il a accusé le peuple !
Saül a endurci son cœur et n'a jamais écouté les reproches que Dieu lui faisait.
Il a toujours rejeté la faute sur les autres!
Résultat : Samuel lui déclara que l’Eternel le rejetait et allait lui enlever la royauté pour la donner à un autre. (1 Samuel 15.26 et 28)
Celui qui veut combattre le bon combat de la foi ne doit pas chercher son intérêt ni sa gloire et s'il doit se repentir de ses fautes, il doit le faire avec humilité et prendre ses responsabilités.
Saül n'était pas un homme selon le cœur de Dieu et Dieu le rejeta et qu'il mourut au combat.

Mais avant cela, Dieu envoya le prophète Samuel à Bethléhem et lui commanda de oindre David pour lui succéder.
Actes 13.22  "Puis, l’ayant rejeté, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu  ce témoignage: J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur,  qui accomplira toutes mes volontés."

David était un jeune berger, un garçon humble qui ne présumait pas de ses forces, même s'il était capable de tuer des ours et des lions pour protéger son troupeau.
1 Samuel 17.37 "L’Eternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de  la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin."

David comptait sur l'Eternel qu'il aimait et louait de tout son cœur en composant des cantiques.
Psaumes 28.7-9 "L’Eternel est ma force et mon bouclier; en lui mon cœur se confie, et  je suis secouru; J’ai de l’allégresse dans le cœur, et je le loue par  mes chants. L’Eternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances  de son oint. Sauve ton peuple et bénis ton héritage! Sois leur berger et leur soutien  pour toujours!"

Pour combattre le bon combat de la foi, il faut être une personne selon le cœur de Dieu qui accomplit ses volontés avec  un cœur rempli de passion et d'adoration pour Dieu, un cœur plein d'humilité qui compte sur la force toute puissante de Dieu plutôt que sur ses propres forces et ses propres stratégies.
Même s'il ne fut pas parfait, David avait ce cœur humble et passionné de Dieu, capable de confronter avec foi les lions, les ours, les géants comme Goliath… puis des armées ennemies.
David, par contre, ne s'est jamais attaqué à Saül, même si le roi abandonné de Dieu, hanté par un mauvais esprit, sujet à la mélancolie et à des crises de démence, s'en prit à maintes reprises au jeune homme dont il était jaloux.
1 Samuel 24.10  "Tu vois maintenant de tes propres yeux que l’Eternel t’avait  livré aujourd’hui entre mes mains dans la caverne. On m’excitait à te  tuer; mais je t’ai épargné, et j’ai dit: Je ne porterai pas la main sur  mon seigneur, car il est l’oint de l’Eternel."

Celui qui combat le bon combat de la foi ne se trompe pas d'ennemi !

Fuyant la colère de Saül, et après maintes péripéties, David finit par se réfugier à Tsiklag, une ville située dans des gorges sinueuses et inaccessibles  au sud de Juda, remise par le roi Akisch de Gath, un philistin. Il y vécut pendant 16 mois, jusqu'à l'annonce de la mort de Saül.

Et c'est à cet endroit que de vaillants guerriers le rejoignirent, alors que Saül était déjà mort au combat sous les flèches des archers philistins, délaissé par ses propres frères qui avaient préféré rejoindre David plutôt que de combattre aux côtés d'un roi maudit. 1Chroniques 10.3.

Ces valeureux guerriers pleins de talents voulaient mettre leurs capacités et leurs forces à la disposition de celui qu’ils reconnaissaient comme leur véritable seigneur.

Que faisons-nous des talents que Dieu nous a confiés ?
Au service de quel maître sont-ils employés ?  
Pour Christ ou pour des combats personnels ou pour le prince de ce monde perdu ?

Les hommes vaillants d'Israël avaient fait leur choix !
Même si David n'était pas encore sur le trône, ils savaient que Dieu l'avait oint comme futur roi et par la foi, ils souhaitaient s'engager à ses côtés.
Cependant avant même de leur confier des responsabilités David a fait la revue de ces troupes et a sondé leurs dispositions de cœur.  

Si à l'image de David, Christ venait ce matin faire l'inspection de ses troupes, que trouverait-il parmi nous ?
Qui serait effectivement apte et prêt à le servir sous sa bannière ?

2. Revue des troupes
Qu'a vu David lorsque ces hommes sont venus le rejoindre à Tsiklag ?

·         Il a vu des "Gibbowr" en hébreu : c'est à dire des héros forts, puissants et braves.
·         Il les a vus prêts pour la guerre c'est-à-dire équipés, ceints, fortifiés et armés pour les combats et les victoires.
·         Il a vu des hommes capables de lancer des pierres de la main droite et de se servir de leur arc de la main gauche.
·         Il a vu des "Chayil" en hébreu : c'est-à-dire des héros courageux, talentueux et vertueux. 1 Chroniques 12.13 "C’étaient des fils de Gad, chefs de l’armée; un seul, le plus petit, pouvait s’attaquer à cent hommes, et le plus grand à mille."
·         Il a vu des hommes mis à part, choisis, réservés pour lui et personne d'autre.
·         Il a vu un corps d'armée  disposé en ordre pour la bataille.
·         Il a vu ce corps d'armée muni de boucliers et de lances.
·         Il l'a vu avec une face de lion.
·         Il l'a vu prompt comme les gazelles des montagnes.

Conclusion

1 Chroniques 12.17-18  "David sortit au-devant d’eux, et leur adressa la parole, en disant: Si  vous venez à moi dans de bonnes intentions pour me secourir, mon cœur  s’unira à vous; mais si c’est pour me tromper au profit de mes ennemis,  quand je ne commets aucune violence, que le Dieu de nos pères le voie  et qu’il fasse justice! Amasaï, l’un des principaux officiers, fut revêtu de l’esprit, et dit: Nous sommes à toi, David, et avec toi, fils d’Isaï! Paix, paix à toi,  et paix à ceux qui te secourent, car ton Dieu t’a secouru! Et David les accueillit, et les plaça parmi les chefs de la troupe."

Avant d'engager ces hommes venus le rejoindre à Tsiklag, David avait besoin de connaitre la disposition de leurs cœurs.
Aux questions de David à leur sujet, Amasaï répondit : "Nous sommes à toi et avec toi !"

Saisissez-vous la nuance entre : être à quelqu'un et être avec quelqu'un ?

Par cette réponse jaillissant de son cœur, Amasaï a prouvé à David qu'il lui faisait vœu d'allégeance et de fidélité.
Cet homme et les troupes autour de lui juraient à David qu'ils lui obéiraient, qu'ils se soumettraient à ses ordres et qu'il lui serait loyal.

N'est-ce pas l'attitude que nous devrions tous avoir lorsque nous nous engageons dans les eaux du baptême?
Est-ce encore notre attitude aujourd'hui ou avons-nous été infidèle dans noter engagement envers lui ?

David accepta l'aide et le soutien de ces hommes, non seulement parce qu'ils avaient des talents pour le combat, mais aussi parce qu'ils étaient bien disposés envers lui !!!

Mais à votre avis, que signifie avoir un cœur ou un esprit bien disposé ?

Dans le nouveau testament, l'expression signifie : être prêt ou préparé, être de bonne volonté, désirer, être favorable, être réservé à...

Marc 14.38  "Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation; l’esprit  est bien disposé, mais la chair est faible."

Comment avoir un esprit ou un cœur bien disposé ?

·         Veillez c'est-à-dire soyez vigilants et pas nonchalants et oisifs. 
1 Corinthiens 16.13 "Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous."
Pour tenir fermement debout dans la foi et être inébranlable, nous ne devons pas nous relâcher, être négligeant ou paresseux. Notre foi doit s'entretenir dans la lecture de la Parole de Dieu et dans la communion avec Dieu dans la prière. Notre foi doit être active, non passive si nous voulons agir avec le courage et la puissance que Dieu donne à ceux qui lui sont fidèles

·         Priez, non pas religieusement comme les païens qui multiplient de vaines paroles et croient qu'ils vont être exaucés, mais recherchez la face de Dieu, sa présence et sa volonté. Psaumes 37.4  "Faites de l’Eternel vos délices, et il vous donnera ce que votre cœur désire."
C'est dans la prière que nous pouvons rencontrer notre Seigneur et lui soumettre notre cœur, nos pensées et toute notre volonté.

·         Marchez selon l'esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair… Galates 5.16
Hébreu 12.1-2 "…Dépouillons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous enveloppe si  facilement, et courons avec persévérance et constance dans le stade qui nous est  ouvert, ayant les regards sur Jésus, le chef et celui qui perfectionne la foi…"

Lorsqu'Amasaï a fait vœu d'allégeance à David au nom de tous les autres hommes, il venait d'être revêtu de l'Esprit.
Seul l'Esprit de Dieu peut nous amener à faire de l'Eternel nos délices, notre priorité, le sujet de notre amour passionné. 

Message prêché par Xavier Lavie le 24 juillet 2016

vendredi 22 juillet 2016

Citations



"Traditionnellement, nous avons considéré la connaissance en termes de sujet et d'objets et nous avons cherché à atteindre l'objectivité en nous détachant de notre subjectivité. C'est impossible, et l'une des réussites de la postmodernité est de démontrer cette impossibilité. Ce à quoi nous sommes appelés et qui devient possible grâce à la résurrection, c'est une connaissance dans laquelle nous sommes impliqués en tant que sujets, des sujets qui se donnent et ne cherchent pas leur propre intérêt : en d'autres termes, une connaissance qui est une forme d'amour." Wright

 "Le professeur ne doit pas être un "résumeur" d'encyclopédie mais quelqu'un qui éduque ses élèves à apprendre et à penser." Mc Keachie

"Le malheur fait dans certaines âmes un vaste désert où retentit la voix de Dieu." Honoré de Balzac
Osée 2.14 "je veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur." dit Dieu.

 "Il vaut mieux allumer une chandelle que de maudire les ténèbres." Proverbe chinois

Plus nous comprendrons notre état émotionnel et plus nous saurons canaliser l'apprentissage vers l'action.
Le mot "émotion" parle de motion (notion de mouvement): les émotions nous font donc mouvoir.
Jacques 1:22 Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.

 "Les neuf dixièmes de l'éducation reposent sur l'encouragement." Anatole France

 "Ce qui ne suscite pas le ressenti n'a pas d'intérêt, et ce qui n'a pas d'intérêt n'est pas compris." Simon Bolivar

 "Lorsque la bible parle de "connaître", elle ne parle pas d'un savoir abstrait et désincarné, mais d'une relation." D. Miller

 Le but n'étant pas de faire du "copié-collé" face à chaque situation et chaque défi qui nous sont proposés, nous ne devons pas appliquer sans esprit critique des schémas culturels standards et refléter la société dans laquelle nous vivons, mais agir comme des agents du Royaume de Dieu qui font de la contextualisation "intelligente et attentive" grâce à l'Esprit et à la Parole qui vivent en nous ! Sophie Lavie

"La seule raison pour laquelle nous n'avons pas le réveil c'est parce que nous sommes prêts à vivre sans lui!"
Leonard Ravenhill

 "Les plans de Dieu pour votre vie dépassent de loin les circonstances de votre journée." Xavier LAVIE

"La foi ne prospère jamais aussi bien que lorsque les choses lui sont contraires.
Les tempêtes sont ses entraîneurs, et les éclairs l’illuminent.
Quand le calme règne sur la mer, déployez les voiles comme vous voulez, le navire ne fera pas route vers son port. Car sur un océan endormi la quille dort aussi.
Que les vents viennent à souffler violemment, et que les flots viennent à s’agiter, à monter eux aussi, alors, même si le bateau est ballotté, son pont recouvert par les vagues, et son mât contraint à craquer sous la forte pression exercée par les voiles.
Aucune eau n’a un goût si doux que celle qui jaillit dans le désert de sable; et il n’y a pas de foi plus précieuse que celle qui vit et triomphe dans l’adversité.
La foi éprouvée apporte l’assurance dans la vie expérimentée.
Vous n’auriez pas pensé que votre propre faiblesse vous aurait amené à passer à travers les fleuves; vous n’auriez jamais connu la puissance de Dieu si vous n’aviez été emporté comme par les flots de la mer.
La foi augmente avec la tribulation.
La foi est précieuse, et ses épreuves le sont aussi."
Spurgeon

jeudi 21 juillet 2016

Susan's log - Day 98 - Prier et compter sur ses promesses

Deutéronome  7.8‑10

Seul Dieu ne nous déçoit jamais.
Depuis l’aube des temps, sa Parole a toujours été vraie.
Chacune de ses prophéties s’est accomplie ou le sera.
Les plus grandes d’entre elles ont possiblement été celles qui annonçaient le Messie et, à toutes les époques, les croyants ont impatiemment attendu sa venue.
Les prophètes ont parlé de l’Oint (2 Samuel 7.12‑16; Ésaïe 7.14; 9.6; Daniel 9.25; Michée 5.2).
Bien que durant les quatre siècles précédant la naissance de Christ il n’y ait eu aucune autre prophétie à ce sujet, au moment opportun, Jésus est venu sur terre pour réconcilier l’humanité avec son Père.
Sans contredit, les gens ont dû se demander si le Sauveur arriverait un jour.
Après tout, un silence qui dure quatre cents ans constitue une longue période d’attente.
Cependant, l’Histoire nous prouve que Dieu tient toujours ses promesses.
Il est digne de confiance, même si son horaire diffère du nôtre.
Forts de cette connaissance, nous pouvons lire les promesses de l’Écriture avec espoir.
Si nous croyons que Jésus est notre Sauveur et Seigneur et que nous choisissons de le suivre, la Bible nous assure de notre salut, de notre pardon et de notre rachat.
De plus, rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu (Romains 8.38,39), et nous pouvons croire qu’il nous fournira tout le nécessaire pour accomplir sa volonté dans notre vie.
Ce ne sont là que quelques promesses de base; la Parole en contient bien d’autres.
Considérez la fidélité de Dieu dans la Bible et dans votre vie, et comprenez qu’il sera tout aussi loyal à l’avenir.
En lui obéissant, vous pouvez être assuré qu’il fera tout ce qu’il a promis.

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dimanche 17 juillet 2016

Susan's log - Day 97 - Prier c'est communiquer avec Dieu

1 Corinthiens 2.9‑14

Quand le Seigneur nous parle, il va droit au but.
Il ne tourne pas autour du pot et ne se perd pas en palabres et en bavardages.
Dieu a toujours quelque chose de précis à nous apprendre, pour notre bien.
Son message est ciblé et correspond invariablement à nos besoins spécifiques.
Puisque Dieu a des choses importantes à nous dire pour combler un besoin profond dans notre vie, nous devrions donc nous demander quel est son but premier en communiquant avec nous, et ce que nous devrions faire en réponse à son message.
D’abord, le Seigneur nous parle pour que nous comprenions la vérité.
Il veut que nous saisissions pleinement son message et que nous le gardions dans notre cœur et notre esprit.
Ensuite, il désire que nous nous conformions à la vérité.
Il ne suffit pas de connaître des principes bibliques; nous devons les appliquer à nos circonstances et vivre par la foi.
Enfin, Dieu nous parle pour que nous annoncions la vérité à d’autres personnes.
 Notre Père veut que nous ne nous contentions pas d’entendre les préceptes scripturaires et de les mettre en pratique, mais que nous transmettions ces renseignements transformateurs à autrui.

Comment mieux comprendre la vérité biblique?
Comment mieux pratiquer les principes divins?
Comment mieux les communiquer à d’autres? 


Nous aurons des comptes à rendre à Dieu pour la façon dont nous aurons répondu à ces questions. Ouvrons-nous à son message dès aujourd'hui, et soumettons-nous aux directives du Saint-Esprit.

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Préparez le chemin de l'Eternel


Série Soyez prêts (3)


Esaïe 40.3-5 "Une voix crie : Préparez au désert le chemin de l’Eternel, aplanissez dans  les lieux arides Une route pour notre Dieu. Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et toute colline  soient abaissées! Que les coteaux se changent en plaines, et les défilés  étroits en vallons! Alors la gloire de l’Eternel sera révélée, et au même instant toute chair  la verra ; car la bouche de l’Eternel a parlé."

(...)



1. Jean le baptiste a préparé le chemin
Dans notre texte d'introduction, le prophète Esaïe faisait allusion au retour des Juifs de Babylone, mais il  annonçait aussi un événement beaucoup plus lointain et plus glorieux : la venue du Messie préparée par Jean le Baptiste.
Dans Matthieu 3.1-3, Jésus explique lui-même que c'est bien de Jean le Baptiste dont le prophète Esaïe parlait : "En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. Jean est celui qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète, lorsqu’il  dit: C’est ici la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers."
En grec, le terme "préparer" se dit "hetoimazo" et désigne une coutume orientale consistant à envoyer des gens devant les rois pour niveler les routes et les rendre praticables.
"hetoimazo" signifie aussi réserver à quelqu'un ou à quelque chose  et disposer, dans le sens d'avoir un cœur bien disposé…

Avant que Christ, Roi des rois et Seigneur des seigneurs,  n'entre dans la mission pour laquelle son père l'avait envoyé sur la terre, Jean le baptiste lui a donc préparé la route en annonçant sa venue et en assurant le peuple de ses bénédictions.

Jean le Baptiste est un personnage important, un trait d'union en quelque sorte entre l'Ancien et le Nouveau Testament, entre la loi et la grâce, un pionnier aplanisseur de chemin…

Les caractéristiques de Jean le baptiste nous en disent long sur l'attitude de cœur de ceux qui préparent le chemin devant le Roi des rois.
·         Dieu l'a choisi et consacré
·         Son nom signifie : Dieu fait grâce
·         Il crie dans le désert
·         Il se nourrit de sauterelles et de miel sauvage
·         Il est vêtu de poils de chameaux et d'une ceinture de cuir
·         Il baptise les gens dans le Jourdain
·         Il annonce la vérité au péril de sa vie

La prophétie d'Esaïe et l'évangile de Luc nous expliquent que Jean le Baptiste avait été choisi avant même sa naissance pour préparer le chemin du Seigneur.
Sa mère Elisabeth, qui était stérile, devint enceinte et dès sa naissance tous comprirent que cet enfant aurait une mission bien spéciale, d'ailleurs le choix de son prénom fut divin et il fut appelé Jean, c'est-à-dire Dieu fait grâce.
En lui-même ce prénom annonçait la grâce portée par Jésus Christ.
De la même façon, Ephésiens 2.8-10 nous dit  que c’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi. Et  cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par nos actions personnelles, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes l'ouvrage de Dieu, créé pour de  bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les  pratiquions.
Comme pour  Jean le Baptiste, tous ceux qui sont sauvés par grâce sont prédestinés à des œuvres de grâce qui le glorifient et que Dieu a prévues à l'avance.

Par son apparence et son message, Jean-Baptiste est un second Élie, un prophète rustre de l’Ancien Testament.
Tous deux mangeaient et s’habillaient de la même façon, ils portaient les vêtements des pauvres et mangeaient des aliments courants du monde méditerranéen antique le plus démuni.
Aujourd’hui, on qualifierait Jean-Baptiste de S.D.F. parce qu’en plus il ne se rasait jamais et portait des cheveux longs ; on le prendrait pour un original chargé d’une mission très spéciale, à son époque on aurait pu le prendre pour un ermite de l’Ancien Testament qui se serait égaré dans les pages de l’Évangile.
C'est pourquoi certains pensaient que c'était Elie qui était revenu sur la terre.
En réalité son apparence physique et ses habitudes alimentaires prouvaient une seule chose, c'est que Jean le Baptiste se focalisait uniquement sur sa mission divine et oubliait le reste.
Il était concentré sur la tâche que Dieu lui avait confiée et ne faisait aucun cas de sa vie, de quoi il allait se nourrir et avec quoi il allait s'habiller.

Même si nous n'avons pas à suivre cet exemple extrême, nous ne devons pas oublier ce que Jésus a enseigné dans Matthieu 6.24-25 "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre;  ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir  Dieu et Mamon. C’est pourquoi je vous dis: Ne vous souciez pas pour votre vie de ce  que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La  vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le  vêtement?"

Jésus ajoute aussi dans Luc 21.34  "Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent  par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et  que ce jour (le jour de son retour) ne vienne sur vous à l’improviste."

Ceux qui préparent le chemin du Seigneur sont focalisés sur Christ non sur eux-mêmes.
Ils doivent pouvoir dire avec Jean le Baptiste dans Jean 3.30  "Il faut qu’il croisse, et que je diminue."

Est-ce votre objectif ou êtes-vous encore trop concentrés sur vous-mêmes et sur vos propres désirs ?

Jean était appelé la voix qui crie dans le désert,  non seulement parce qu’il n’attirait  pas l’attention sur lui-même mais seulement sur Christ pour lequel il devait préparer le chemin, mais aussi parce que sa personne toute entière était en elle-même un sermon.

Marc 1.7 "Il prêchait, disant: Il vient après moi celui qui est plus puissant que  moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de  ses souliers."

Ceux qui préparent le chemin du Seigneur n'attirent pas l'attention sur eux-mêmes, sur leur charisme, leurs talents ou leurs capacités mais sur Christ.

2 Corinthiens 3.3  "Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère,  non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des  tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs."

Si nous voulons être une lettre de Christ et attirer les hommes à Christ par notre témoignage, nous devons oublier l'enveloppe et mettre le focus sur la lettre qu'elle contient !
De la même façon, ce n'est pas le vase d'argile qui compte mais son contenu qui est précieux !
Il faut parfois que le vase soit brisé pour que la lumière jaillisse !

Matthieu 5.15 "On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la  met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison."

2. La mission de Jean le Baptiste.
Se tenant dans le désert, Jean prêchait le baptême de repentance pour la rémission des péchés.
Ce baptême d’eau était un signe extérieur de la purification et du renouvellement du cœur de ceux qui s'étaient sincèrement repentis.

Luc 3.4-9 "C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du  Seigneur, aplanissez ses sentiers. Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées ; ce qui est tortueux sera redressé, et les chemins raboteux seront aplanis. Et toute chair verra le salut de Dieu. Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être baptisés par lui : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc des fruits dignes de la repentance (…) Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui  ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu."

Son cri dans le désert des hommes était un appel pour que les juifs reviennent à Dieu, un appel à regretter amèrement leurs péchés et à les délaisser, et à porter du fruit digne de cette repentance, car il n’y avait alors qu'aucun  autre chemin pour fuir la colère à venir.

La repentance et son signe extérieur qu'était le baptême dans le Jourdain, étaient les moyens de se préparer à rencontrer Christ, de frayer un chemin au Roi des rois jusqu'à eux, d'aplanir les sentiers, de combler les vallées et d'abaisser toutes les montagnes, c'est-à-dire d'ôter les obstacles du péché entre eux et Christ.

Aujourd'hui le baptême de repentance a été remplacé par le baptême d'eau parce que Christ est mort à la croix pour expier les péchés de ceux qui croient en lui et se repentent.
Notre baptême, même s'il doit suivre notre repentance, est davantage un signe extérieur montrant notre engagement de foi envers Christ et le fait que nous sommes morts à notre ancienne vie  et ressuscités à une vie nouvelle en lui et grâce à lui.

Néanmoins, nous devons aussi fuir la colère à venir grâce à Christ notre chemin !

Colossiens 3.5-10 "Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité,  l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est  une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de  la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces  péchés. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité,  à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient  sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme  et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance,  selon l’image de celui qui l’a créé."

L'appel à la repentance est toujours d'actualité, mais aujourd'hui nous avons le privilège d'avoir un avocat auprès du père qui intercède pour nous et nous pardonne, en la personne de Christ qui est mort et ressuscité pour la rémission de nos péchés.

Les vallées qui devaient être comblées représentent la profondeur des besoins de notre âme, les montagnes qui devaient être aplanies représentent notre orgueil et les chemins à la fois sinueux et raboteux représentent les vices de nos cœurs tortueux et endurcis.

En venant à nous, Christ a accompli tout ce travail dans nos vies ; c'est lui le chemin, c'est lui qui nous a ouvert la voie jusqu'à lui !
Dans Jean 14.6  Jésus a dit : "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au  Père que par moi."

Là où nous en sommes, vous vous demandez sans doute quel chemin nous avons a préparé pour l'Eternel, puisqu'en son temps Jean le Baptiste a accompli cette œuvre et qu'ensuite Jésus lui-même nous a ouvert le chemin jusqu'au père.

Reste-t-il encore quelque chose à faire ?
Lorsque Christ reviendra sur les nuées du ciel aura-t-il besoin de nouveaux Jean le Baptiste pour lui préparer un chemin ?

Oui bien sûr !
Le monde actuel a besoin d'hommes et de femmes à l'image de Jean le Baptiste qui ont été choisis pour être sauvés et servir l'Eternel.
Ce monde chaotique, corrompu et de plus en plus enténébré a besoin du sel et de la lumière qu'ont reçu les enfants du Dieu vivant !
Il a besoin d'hommes et de femmes qui ont fait du Christ le centre et la priorité de leur vie, d'hommes et de femmes consacrés et mis à part pour annoncer le chemin, la vérité et la vie, non seulement en paroles, mais surtout par leur témoignage quotidien.

Ceux qui préparent le chemin du Seigneur doivent, en quelque sorte, secouer l’Eglise qui aurait tendance à s'endormir avant le retour de Christ,  et interpeller les consciences de ceux qui se perdent dans les lieux laissés en friche par des décennies de traditions d’hommes et de déclin spirituel.

Ils doivent pousser les autres à faire confiance à Dieu pour qu’il accomplisse ses promesses en eux et à travers eux.
Et même s'ils sont confrontés à des géants de l’intimidation et à des montagnes d'incrédulité, comme l'a été Jean le Baptiste face à Hérode, rien ne doit les arrêter.

Romains 8.38-39 "j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les  dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni  les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous  séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur."

(...)

Conclusion
Jean le Baptiste ne se donna de repos ni abandonna la partie avant que sa mission ne s'achève.
Il préfèrerait plutôt mourir que de rater sa mission.

Même au sein de sa prison, en proie au doute et à la crainte, il continua de prier, de pleurer et de croire au plan de Dieu.
Il avait annoncé la venue d’un Messie qui jugerait les pécheurs, alors quand il vit Jésus annoncer la venue du Règne de Dieu et accueillir les pécheurs avec miséricorde en faisant une grande quantité de miracles, Jean ne savait qu’en penser.

Jésus lui fit répondre dans Matthieu 11.4-6 "Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce  que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés,  les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est  annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!"

Grâce à Dieu la foi de Jean le Baptiste en a été raffermie.
Oui Dieu est un juste juge qui punit les fils de la rébellion, mais il apporte aussi de grandes bénédictions pour ceux qui le suivent.
Et bien qu'il fût décapité par Hérode, Jean le Baptiste peut compter parmi les plus grands héros de la foi.
Jésus a d'ailleurs dit de lui dans Matthieu 11.10-15 " Car c’est celui dont il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant  ta face, Pour préparer ton chemin devant toi. Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a  point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit  dans le royaume des cieux est plus grand que lui. Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux  est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent. Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu’à Jean ; et, si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Elie qui devait venir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende."

Bien que Jean ait été le plus grand prophète de l’Ancien Testament, les épreuves ont contribué à approfondir son endurance et son humilité.
Jésus affirme qu'il n'y a pas eu d’homme plus grand que Jean jusqu’à la venue de Christ.
Jean appartenait encore à l’ancienne alliance et il a été le dernier des prophètes juifs.
Il n’a pas vu la résurrection de Jésus et n’a pas reçu le Saint-Esprit de la même manière que les disciples.
Bien qu’annonçant la venue du royaume des cieux, il n’y a pas pris part de son vivant.
C’est pourquoi, au ciel, le dernier des croyants en Christ aura néanmoins une position supérieure à la sienne.

Comprenez-vous cela ?
Comprenez-vous la grâce qui vous est faite ?
Pouvez-vous négliger un si grand privilège ?
Alors qui se lèvera et marchera devant la face de Dieu pour préparer le retour de celui qui vient bientôt ?
 

Extrait du message prêché par Xavier Lavie le 17 juillet 2016

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