mardi 29 novembre 2016

La puissance du discernement

HÉBREUX 5.11‑14

Dans un monde où ils sont bombardés d’informations, les chrétiens doivent acquérir le discernement.
Sinon, comment reconnaîtront‑ils ce qui est vrai?

La plupart des choses que nous entendons et voyons s’inscrivent dans une perspective mondaine influencée par Satan, le père du mensonge.
La tromperie s’est immiscée même dans les cercles religieux : certaines Églises mêlent juste assez de vérité aux mensonges pour que certains les croient légitimes.
Les croyants n’ont qu’un seul moyen de se garder du mensonge : s’ancrer dans la Parole de Dieu.
Plus on passe de temps à s’imprégner des pensées du Seigneur, plus on gagne en discernement.
Il ne suffit toutefois pas de connaître la vérité biblique; il faut aussi la mettre en pratique.
L’Écriture devrait tellement s’intégrer à notre réflexion qu’elle guide toutes nos décisions.
Même si la situation à envisager ne se trouve pas mentionnée dans la Bible, ses principes fournissent la sagesse requise.
De plus, le Saint‑Esprit qui vit dans chaque croyant a pour rôle de le conduire dans toute la vérité (Jean 14.26; 16.13).
Il revient donc à chacun de stocker la Parole dans sa mémoire de sorte que le Saint‑Esprit puisse lui rappeler des versets au moment opportun.
Ceux qui négligent l’Écriture manquent de discernement.
Qu’est‑ce qui entre dans votre esprit?
La Parole est‑elle une priorité pour vous?

À moins que vous y veilliez, les pensées du monde l’emporteront sur le discernement.
Il est difficile de raisonner comme Dieu quand on passe deux ou trois heures par jour devant le téléviseur, mais seulement dix minutes devant sa Bible.

PROVERBES 2.1‑11
Si vous deviez rédiger une liste de ce que vous désirez le plus dans la vie, le discernement y serait‑il inscrit?
Il revêt une grande valeur pour le Seigneur, et celui‑ci voudrait que nous l’acquérions tous.
Dans le cas contraire, nous prendrons de mauvaises décisions parce que nous ne comprendrons pas toujours la situation.
On fait preuve de discernement quand on prend des décisions sages en percevant ce qui n’est pas évident. Par exemple, savez‑vous la différence entre le légalisme et la liberté?
Dieu nous appelle tous à vivre selon nos convictions, mais il ne les impose pas à tous les chrétiens.
Nous devrions pouvoir faire la différence entre les deux.
On a également besoin de discernement pour distinguer le bien du mieux.
Les desseins de Dieu sont parfaitement adaptés à chacun, mais une foule de bonnes options se placent devant nous.
À supposer qu’on vous offre deux emplois qui semblent intéressants, mais que l’un d’entre eux soit ce que Dieu a de meilleur pour vous, sauriez‑vous déterminer quelle est sa volonté?
Ces deux exemples nous montrent que le discernement nous permet de saisir ce que Dieu nous dit. Placés devant une décision, comment savez‑vous si vous entendez la voix de Dieu ou la vôtre, c’est‑à‑dire vos désirs et votre raisonnement?
C’est à présent qu’il faut rechercher le discernement.
N’attendez pas d’affronter une décision critique.
Commencez dès maintenant à remplir votre esprit de la Parole de Dieu afin de penser comme lui et de comprendre ses voies.
Passez du temps en compagnie de Dieu.
Mieux vous le connaîtrez, mieux vous discernerez sa voix.
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Matthieu 10:16 "Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc  prudents comme les serpents, et simples comme les colombes."  
Soyez donc prudents: le terme grec est "phronimos" et il signifie plus précisément être sage et intelligent en esprit, avoir une faculté de perception spirituelle.
Alors plus que d'être prudents, nous devons être renouvelés dans notre intelligence, avoir de la sagesse selon Dieu et non selon les hommes, et aussi avoir du discernement spirituel.
Quand Jésus associe ce discernement spirituel, il l'associe au serpent, non pas le serpent ancien: Satan, mais l'animal.
La vision des serpents est en effet très développée, et si ces animaux ont une très mauvaise audition, ils sont en revanche très sensibles aux vibrations du sol et aux odeurs.
Chez certaines espèces, il existe aussi des fossettes thermosensibles aux variations de température de 0,2 à 0,5!°C.
Tous ces sens permettent au serpent de discerner une proie même dans l'obscurité. 
Le serpent pourrait se contenter de sa bonne vision, comme nous pourrions nous suffire de nos cinq sens plus ou moins développés, mais si Jésus nous donne cette image du serpent, c'est qu'il veut nous démontrer que son efficacité dépend d'autres sens cachés telle que la sensibilité aux vibrations et aux températures.
Nous aussi, nous ne devons pas vivre seulement par nos sens, si nous voulons être efficaces, nous devons développer des facultés spirituelles que Dieu nous a données, et que beaucoup malheureusement oublient d'utiliser!
Si ses sens particuliers sont utiles aux serpents quand il fait nuit, nous devons aussi croire que même si autour de nous les ténèbres sont de plus en plus épaisses, Dieu nous a donné les moyens spirituels appropriés pour vaincre notre ennemi.

dimanche 27 novembre 2016

Citations



"La foi chrétienne fait comprendre que l’imagination fait partie intégrante de ce que nous sommes parce que nous sommes créés à l’image de Dieu. Si nous avons une imagination, c’est parce que Dieu lui-même est un artiste. Il a fait preuve d’imagination en nous créant. C’est pourquoi, nous avons tous cette capacité d’imaginer." Yannick Imbert

"Dieu nous regarde, et il nous aime tellement qu'il ne peut détacher ses yeux de nous. Nous pouvons perdre Dieu de vue, mais Dieu lui ne nous perd jamais de vue." Greg Laurie

"La foi par laquelle nous vivons, cette foi qui nourrit notre vie quotidienne de grâce et de compassion, est aussi une foi qui transforme tout ce que nous faisons.Elle éclaire d’une lumière radieuse les scènes de concert auxquels nous allons; elle parfume de charité et de compassion toutes les activités que nous entreprenons; elle colore de grâce l’encre avec laquelle nous écrivons." Yannick Imbert

 "Parfois, nous regardons les gens et les situations comme de belles photos. Sans imaginer tout le travail pour parvenir à ce résultat. Tu peux le faire aussi ! Avec passion, persévérance, imagination et la parole comme une lampe à tes pieds !" Émilie Mallet

"Dans la plus simple minute de notre vie, dans le plus ordinaire des évènements qui se découvre à nous, nous pouvons discerner par la foi la présence de Dieu, et nous pouvons alors rendre visible cette foi qui nous ouvre les portes de la seule espérance." Yannick Imbert

"Dieu nous apprend la patience et la persévérance afin que nous marchions à son rythme..." Sophie Lavie

"Considérer notre foi comme une faiblesse ou comme un sentiment né de la crainte ou du besoin d'être réconfortés revient à affirmer que les poissons nagent parce qu'ils sont trop faibles pour marcher ou trop peureux pour voler." Elaine Aron

 Frances Havergal (1836-1879), compositrice de nombreux cantiques de louange anglais, mentionne dans son journal : "Je suis de plus en plus persuadée que chaque heure est dirigée par Christ. Je l'ai pris en quelque sorte 'au mot' en toutes choses, et il a fait de même pour moi. Je puis dire maintenant que Jésus est pour moi 'une réalité vivante et douce' et qu'il est toujours plus prés de moi; il y a entre lui et moi un lien étroit et intime, plus doux que toues les liens terrestres. Aucune amitié ne pourrait remplacer la sienne."

"En tout ce que nous faisons, la grâce de Christ ; en tout ce que nous disons, la compassion de Christ ; en tout ce que nous pensons, l’amour de Christ. Car rien de ce que nous sommes ne peut vivre en dehors de celui en qui nous avons tout et pour qui nous sommes tout, lui par qui ont été faites toutes choses et en lequel toutes choses seront amenées à leur restauration future." Yannick Imbert

 "L'église est une entité spirituelle formée d'individus différents qui comprennent quelles grâces il y a de ne faire qu'un en Christ. Cela témoigne du caractère incomplet de chacun et de la nécessité d'association, rendue possible par le ministère de l'Esprit-Saint, pour répondre à cet état de carences individuelles."
Xavier LAVIE

 "La vie du chrétien n’est pas difficile à vivre, elle est impossible à vivre sans la puissance du Saint-Esprit en nous." Didier Biavat

Quand une personne chère
Nous donne un livre à lire,
La première chose que nous faisons
C'est la chercher entre les lignes.
Daniel Pennac

jeudi 24 novembre 2016

La nouvelle naissance



JEAN 3.9‑13
Depuis qu’Adam et Ève ont péché dans le jardin d’Éden, l’humanité naît avec une nature pécheresse. 
Or, notre péché crée un gouffre qui nous sépare du Dieu saint et parfait. 
Pour communier avec lui, nous devons naître de nouveau; c’est ainsi que nous recevons une nouvelle nature, un nouvel esprit et une nouvelle destination éternelle.
La nouvelle naissance est une œuvre miraculeuse du Saint‑Esprit.
Il ne fait pas qu’améliorer notre ancienne nature; il la transforme intégralement et nous donne un nouvel esprit et une nouvelle vie.
Selon 2 Corinthiens 5.17 : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ».
Par conséquent, les chrétiens peuvent adorer, louer et servir le Dieu vivant par amour et par dévouement pour lui.
Lors de la nouvelle naissance, Dieu est responsable de nous pardonner nos péchés; pour ce faire, il a envoyé son Fils unique mourir sur la croix comme notre substitut.
C’est ainsi que Jésus a expié notre péché en entier.
Il est notre sacrifice, celui qui a souffert à notre place.
La mort expiatoire et substitutive de notre Sauveur permet au Dieu saint et juste de nous pardonner nos péchés et de nous sanctifier, comme lui est saint.
Notre purification ne s’effectue pas au moyen d’un comportement religieux ou même de la confession des péchés et de la repentance, mais grâce au sang que Jésus a versé sur la croix du Calvaire.
Quand nous croyons qu’il est mort afin de subir notre châtiment et que nous acceptons son sacrifice fait pour nous, Dieu nous pardonne nos péchés et les efface (Éphésiens 1.7).

JEAN 3.14‑19
Après avoir lu nos deux dernières méditations, il se peut que vous vous demandiez : « Je veux naître de nouveau; que dois‑je faire? » 
Ou encore, peut‑être voulez‑vous expliquer la nouvelle naissance à une personne, sans trop savoir comment vous y prendre. 
L’enseignement d'aujourd'hui peut vous aider.
Quelle est donc notre responsabilité quant à la nouvelle naissance? 
Jean 3 ne parle pas du tout de notre comportement ou des actions que nous devons faire. Jésus y affirme plutôt que ceux qui croient en lui seront sauvés et qu’ils obtiendront la vie éternelle.
Pour résumer, Jésus déclare : « Voulez‑vous naître de nouveau?  Si oui, vous devez croire en moi. »
Cela signifie que l’on croit qu’il est qui il dit être, le Fils de Dieu, et que lorsqu'il est allé à la croix, il est mort pour nos péchés.
C’est croire qu’il est le Seigneur et le Maître de notre vie.
C’est aussi se soumettre entièrement à lui.
La nouvelle naissance prend place en nous; c’est un changement radical par lequel notre esprit est transformé.
Aussitôt que nous croyons en Jésus, le Saint‑Esprit vient habiter en nous.
Dès ce moment, si nous coopérons avec le Saint‑Esprit, notre conduite commence à se modifier parce qu’une autre personne que nous est aux commandes.
Si vous voulez prier Jésus de vous accorder la nouvelle naissance, vous pouvez croire sa promesse selon laquelle il ne mettra pas dehors celui qui vient à lui (Jean 6.37).
Il n’a jamais refusé le salut à une personne qui souhaitait naître de nouveau.
C’est le don qu’il offre à quiconque veut croire en lui.

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dimanche 20 novembre 2016

Citations



 "Lorsque Dieu vous appelle, il vous équipe, mais pas forcément à l'avance. Votre entrainement personnel entre parfois dans le processus, et cela peut s'avérer effrayant. Peut être ne vous sentez-vous pas à la hauteur et regardez-vous à vos lacunes, mais vous ne pouvez pas compter sur votre seul point de vue. Quoi que Dieu vous demande, vous n'avez besoin que de sa puissance et de son talent. Il ne vous reste plus qu'à apprendre sur le tas. Faites simplement confiance à Dieu et suivez ses encouragements. Rien ne dit que vous n'aurez jamais peur. Vous n'y couperez pas ! Mais lorsque votre foi est à l'épreuve, vous grandissez au-delà de ce que vous pouvez imaginer et vous commencez à faire le nécessaire avec les moyens du bord. Vous apprenez l'humilité. Vous êtes davantage dépendants de Dieu... N'ayez pas peur de demander, de vous tromper, de chercher de l'aide ou de faire les choses autrement que les autres. Si Dieu vous appelle vous êtes la personne qu'il faut pour ce travail. Ne perdez jamais cela de vue." Bob Gass

"Renforcer nos points forts ne doit pas nous faire oublier de travailler aussi sur nos faiblesses. Pour les avoir négligées certains sont passés par bien des déboires." Xavier LAVIE

 "Une des plus grandes catastrophes de notre temps est notre acceptation universelle du mot «tolérance» comme une grande vertu." Zig Ziglar

 "Nous ne sommes pas appelés à nous réaliser en Jésus-Christ mais à laisser Christ se réaliser pleinement à travers nous."Xavier LAVIE

 "Vous n'avez pas besoin de plus de confiance en vous mais de plus de confiance dans le Seigneur." Bob Gass

"Les influences simples, les prières quotidiennes, la persuasion et la promotion des valeurs divines sont les outils les plus puissants qu'une mère peut utiliser pour libérer le potentiel de ses enfants." David Jeremiah

 "Un ami me partageait récemment qu'il avait tellement la tête dans le guidon, qu'il avait malencontreusement jeté son sac avec ses affaires dans le conteneur poubelle pour se rendre compte seulement dans sa voiture, qu'il était parti en ville avec son sac poubelle.
Drôle d'aventure me direz-vous...!
Aussi, j'ai tout de suite pensé à l'état d'un homme qui se promènerait en ville avec ses poubelles sur le dos. Sans doute, il deviendrait la risée des autres et constaterait aussi que beaucoup de gens se tiennent à l'écart de lui.
Pourrait-il rentrer au bureau sans que personne ne réagisse?
Quel restaurant lui permettrait de s'asseoir à l'une de ses tables?
Pourrait-il emprunter les transports en commun sans problème?
Que dirait sa famille s'il s'installait dans le canapé du salon avec son fardeau nauséabond ?
Voyez-vous où je veux en venir....?
Car, en réalité, ils sont nombreux et nombreuses les "porteurs de poubelles" au quotidien. Moins visibles que celui qui déambulerait dans les rues avec ses poubelles sur le dos, ils parcourent néanmoins nos rues, nos lieux de travail, nos familles et même nos églises, chargés d'un fardeau invisible, mais tout aussi nocif pour eux et les autres.
Dans cette poubelle invisible, il y a tout le poids de nos péchés, des souillures du quotidien, des pensées mauvaises, des blessures de la vie avec son lot de rancunes, etc...
Avez-vous jeté le bon et gardé le mauvais...comme mon ami...?
Votre fardeau vous exclut-il des autres...?
Vous sentez-vous souillé...?
Répondez à cette invitation de Jésus dans Matthieu 11.28 "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos."
Il est temps de vous décharger de vos poubelles, de libérer votre conscience du poids qu'elle porte...! Votre vie n'en sera que meilleure..!
La démarche...? Elle est simple!
Proverbes 28.13 "Celui qui cache ses péchés ne prospérera pas, mais quiconque les confesse et les délaisse obtiendra miséricorde."Xavier LAVIE

 "Ne laissez personne vous dire que n vous n'avez pas de valeur alors que le Christ a payé pour votre vie au prix de la sienne!"  Xavier LAVIE

jeudi 17 novembre 2016

Tous pasteurs ?


"Le problème de l’appellation "pasteur" c'est qu'elle devient aujourd'hui tellement générique (ou fourre-tout) que l'on finit par perdre de vue le véritable ministère pastoral au sens théologique du terme mais aussi de sa mission qui consiste à l'enseignement de l'assemblée, les relations et les soins aux personnes ainsi que de la direction d'Eglise, pour finir par appeler "pasteurs" une quantité de personnes dont on n'a pas encore créé de filières, ni d’appellations rattachées à leurs appels pour leur permettre de se former et d'exercer leur ministère en dehors de cette voie qui devient alors l'unique direction à prendre pour se former et servir.
Il en ressort une dévalorisation du ministère pastoral, des risques de contre-emploi, des amalgames et des blessures à plusieurs niveaux." Xavier LAVIE


 "Si l’on ne définit pas précisément le ministère pastoral, il y a risque de confusion entre celui-ci et d’autres types de ministère. Si l’on considère par exemple que le pasteur est avant tout un serviteur de la Parole (ce qui implique prédication publique et accompagnement pastoral), alors une personne très engagée dans la musique ou l’aide matérielle ne pourra pas être qualifiée de pasteur. Il faudra trouver un autre titre : diacre, conducteur de louange, ancien. Ces ministères devraient être valorisés sans pour autant être confondus avec le ministère pastoral. Car si tout est pastoral, alors plus rien n’est pastoral !
Le terme "pasteur" est biblique, même si celui-ci d'ancien est plus souvent utilisé. Paul estime dignes d'un double honneur les anciens qui prennent de la peine à la prédication. Ce qui implique que tous les anciens ne sont pas forcément des prédicateurs." Jean-Philippe Bru



Qu'est-ce qu'un pasteur ? Questions / Réponses

Etymologie: Dans l'ancien testament on ne trouve pas à proprement parlé le mot pasteur mais plutôt le terme : "ra`ah (raw-aw')" signifiant celui qui fait paître et qui a été traduit par berger ou pasteur selon les bibles.
Dans le nouveau testament c'est le terme grec "poimen"(poy-mane’) signifiant berger qui est utilisé.

Le mot français "pasteur"  (francisation du latin "pastor") est un terme poétique qui a été utilisé pour distinguer le ministre de la religion protestante du gardien de brebis (berger).

Le Nouveau testament emploie deux autres termes pour désigner la charge pastorale dans l'Eglise : l'évêque (du grec: episcopos) est celui qui veille sur le troupeau, c'est un autre mot pour définir le berger ou le pasteur de l'église.
On utilise aussi le terme "ancien" (du grec : presbyteros) désignant la même responsabilité.
Dans l'église néotestamentaire l'ancien n'était pas un aide-pasteur ou un laïque en charge de la prédication, mais un véritable pasteur.

Dans la civilisation judéo-chrétienne où le pâturage constituait l’une des principales occupations et sources de richesse du peuple, il était normal que la réalité quotidienne suggère une image du monde politique et spirituel.

1. Selon Genèse 4.2 et Genèse 49.24 quels furent les deux premiers bergers de l'histoire biblique au sens propre et au sens figuré?
Et qui est le Bon Berger selon Jean 10?
Si le premier berger (gardien de brebis) recensé dans la bible fut Abel (Genèse4.2), le premier homme comparé à un berger et nommé le berger d'Israël fut Jacob (Genèse 49.24), parce qu'il a pris soin de son père et de sa famille et qu'il fut à bien des égards une image du bon berger : Jésus Christ.
Le Nouveau Testament reprend l'image de Jésus le bon berger; et Jésus s'est lui-même appliquée cette comparaison.
 Les apôtres l’ont présenté comme le "Souverain Berger" dans 1Pierre 5.4, comme  "le grand Pasteur des brebis" dans Hébreux 13.20 et comme "le Pasteur de vos âmes" dans 1Pierre 2.25.


2. Comment la bible compare-t-elle un peuple qui ne connait pas le véritable Dieu?
Selon Nombres 27.17 – 1 Rois 22.17 – Matthieu 9.36
C'est un peuple languissant, abattu, découragé qui se comporte comme un troupeau de brebis qui n'a pas de berger, qui n'est pas guidé, nourri et protégé.
David, qui avait derrière lui une longue expérience de berger, a fait dans le Psaumes 23 le parallèle entre ce qu’il faisait pour ses brebis et ce que Dieu faisait pour lui.

3. Par extension, pouvez-vous relever dans ce Psaumes des actions qu'un berger doit faire pour ses brebis ?
Psaumes 23.1-6 "L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages (quiétude et abondance de nourriture spirituelle), Il me dirige près des eaux  paisibles (eau de l'esprit). Il restaure mon âme (relation d'aide-guérison de l'âme), Il me conduit dans les sentiers de la justice (apprendre la droiture), A cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun  mal, car tu es avec moi (accompagnement dans le deuil et la souffrance) : Ta houlette et ton bâton me rassurent (amour et fermeté, autorité spirituelle). Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires (protection et victoire sur les ennemis); Tu oins  d’huile ma tête, Et ma coupe déborde (plénitude du saint esprit et guérison physique). Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie (joie et salut),  Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel Jusqu’à la fin de mes jours (persévérance, fidélité)."

4. Qui établit les pasteurs dans l'Eglise et pourquoi ? Selon Ephésiens 4.11 et Actes 20.28?
Dans Ephésiens 4.11, le terme "pasteur" apparaît dans une liste des dons accordés à l’Eglise: "Il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs".
A remarquer que, contrairement aux autres listes de dons dans Romains 12 et  1Corinthiens 12,  les dons ne sont pas seulement des qualifications, mais des hommes accordés à l’Eglise "pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère," c'est-à-dire des formateurs chargés de mettre les membres de l’Eglise en état d’accomplir les services correspondants à leurs dons.
Le pasteur est établi par le Saint Esprit, cela signifie que cette charge est un choix divin.
Dieu met à part certains hommes pour ce service particulier consistant à veiller sur le troupeau, à le présider et à le nourrir par la parole et l'enseignement de la bible. (Actes 20.28)

5. Quelles sont les conditions préalables pour prendre la charge pastorale selon 1 Timothée 3.1-7?
Le pasteur doit être irréprochable, c'est-à-dire monogame et ne pas s'être remarié après un divorce, quelqu'un qui sait maitriser ses désirs et ses impulsions, qui ne s'enivre pas, qui n'est ni batailleur, ni querelleur mais qui au contraire est équitable et pacifique. Il ne doit pas être attiré par l'argent, il doit bien présider sa famille, ses enfants doivent lui obéir et le respecter, il ne faut pas qu'il soit un néophyte pour ne pas tomber dans l'orgueil et il doit avoir un bon témoignage de ceux qui ne sont pas chrétiens.

6. Quelles sont les fonctions détaillées du pasteur se dégageant de l’image du berger?
Marcher devant le troupeau comme les bergers en Orient, montrer le chemin et être un exemple.
Jean 10.3 "Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles;  et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix."
Notez que le berger connait ses brebis et elles le connaissent ; il y a un lien de proximité et de confiance qui s'établit entre eux.
1 Timothée 5.17 "Les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur,  surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement."
Le terme "diriger (en grec proistemi) signifie surveiller, être aux soins de, protéger, présider. Le verset précise que ces anciens prenaient de la peine à apporter la parole et à l'enseigner.

Paître le troupeau de Dieu signifie nourrir spirituellement par la prédication d’édification et l’enseignement.
Actes 20.28 "Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le  Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise du Seigneur,  qu’il s’est acquise par son propre sang."

Veiller sur les brebis, les protéger comme le Bon Berger le fait.
Jean10.11-13 "Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent  pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la  fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met  point en peine des brebis."

Il doit protéger ses brebis des loups ravisseurs.
Actes20.29-30 "Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels  qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des  choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux."

Il doit les avertir des dangers et, au besoin, exercer la discipline
(2 Timothée 4:2 - Tite 2:15),  sachant qu’ils auront à rendre compte de leur office au Souverain Pasteur.
 Hébreux 13.17 "Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils  veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu’il en soit ainsi,  afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous  serait d’aucun avantage."

Soigner les brebis, en particulier les plus faibles.
Ezéchiel 34.16 "Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée,  je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est  malade. "





 

mercredi 16 novembre 2016

Besoins insatisfaits

JACQUES 1.5‑8

Si notre Père aimant et tout‑puissant veut répondre à nos besoins, pourquoi certains d’entre eux restent‑ils insatisfaits? 
 
Voici quelques facteurs y contribuant.

1.Nous ne demandons pas.
Cela peut sembler élémentaire, mais un nombre étonnant de gens ne présentent pas leurs préoccupations à Dieu. Ils croient qu’il est trop occupé pour s’en faire au sujet de leurs petits problèmes.
Le Seigneur se soucie de tout ce qui touche les siens.
Matthieu 10.30 affirme qu’il connaît même le nombre de nos cheveux.
Nous devrions donc lui parler de tout ce qui nous concerne.

2. Nous demandons, tout en doutant que Dieu réponde.
On se trompe grandement quand on se présente devant le Souverain de l’univers et qu’on lui dit, en fait, qu’il n’est pas assez puissant pour répondre à nos besoins.  
Jacques 1.8 qualifie une telle personne d’irrésolue et d’inconstante dans toutes ses voies.
Approchons‑nous du Seigneur en sachant qu’il peut satisfaire nos besoins.

3. Nous demandons à Dieu de s’occuper des symptômes plutôt que du besoin réel.
Il arrive que nous priions longtemps au sujet d’un besoin – une douleur émotionnelle peut‑être – sans voir de changement.
Peut‑être nous concentrons‑nous sur les symptômes plutôt que sur le vrai besoin.
En continuant de discuter de la situation avec le Seigneur, nous pourrons découvrir la véritable racine de ce besoin, une chose à laquelle nous n’avions jamais pensé.
Notre Père veut pourvoir à tous vos besoins.
Si vous ne le voyez pas agir en votre faveur, examinez‑vous avec sérieux. Puis demandez‑vous s’il est possible que vous fassiez entrave à son intervention.

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mardi 15 novembre 2016

Refuge



 
Matthieu 8.19-20 "Un scribe s’approcha, et lui dit: Maître, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel  ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête."

Introduction

Jésus, après avoir été longtemps entouré de ces foules, voulait chercher la solitude sur la rive opposée à Capernaüm. Au moment où il se préparait à traverser la mer de Galilée avec ses disciples, un scribe sûr de lui s’approcha de lui et se proposa de le suivre partout où il irait.
Jésus exténué par les miracles, les délivrances et les guérisons qu'il venait d'accomplir ne pensait qu'à traverser les 9km de lac qui le séparait d'un lieu de repos, calme et tranquille.
Mais le scribe plein d'assurance ne voulait pas voir la fatigue du maître, il considérait seulement l'opportunité de croiser un rabbi entouré de ses disciples, un homme d'influence capable d'accomplir des miracles, tout comme les prophètes d'autrefois !

Savez-vous ce qu'étaient les scribes à l'époque de Jésus ?

Au temps de Christ, ils exerçaient sur le peuple une influence des plus importantes.
C'était eux qui étudiaient et interprétaient la Loi, qui était à la fois civile et religieuse, pour qu'elle soit appliquée à la vie quotidienne.
La loi orale, autrement dit la tradition, découlait donc de leur opinion.
En plus de cela, ils remplaçaient les prophètes qui avaient disparu en enseignant l'histoire d'Israël et les doctrines religieuses à travers les Ecritures.
Les scribes étaient en quelque sorte à la fois des juges, des professeurs de théologie, d'histoire et de droit. Ils étaient respectés et honorés par les juifs et avaient de nombreux disciples.

Rien ne nous dit que le scribe venu vers Jésus à Capernaüm, ait vu en lui le messie et le fils de Dieu.
En voyant Jésus suivi par ses douze disciples, mais il avait compris que cet homme était capable d'accomplir des miracles et d'apporter au peuple un regain d'espoir.
Il savait combien sa classe religieuse avait besoin d’un souffle nouveau, et il a vu en Jésus un réformateur qu'il avait envie de suivre.
Il se disait certainement qu'un scribe gagné à la cause du Christ aurait aussi une très grande influence sur le peuple juif.

Mais Jésus, qui regarde au cœur plutôt qu'aux apparences trompeuses, ne recherchait pas un homme instruit, avide de pouvoir et de prestige, il ne recherchait pas un homme riche et influent, il recherchait un homme qui l'aimerait passionnément, au point de le suivre partout où il irait, un homme capable de marcher dans les traces de ses pas, un homme qui serait un instrument entre les mains de Dieu pour accomplir des miracles certes, mais un homme capable aussi de mourir à lui-même et de lui obéir jusqu'à la mort.
Et ce n'était pas le cas de cet homme !
Tout comme ce ne fut pas le cas du jeune homme riche qui préféra ses biens au maître (Luc 18.18-23), et comme ce fut le cas d'autres hommes, comme nous pouvons le lire dans la suite de l'évangile de Matthieu 8.21-22 "Un autre, d’entre les disciples, lui dit: Seigneur, permets-moi d’aller  d’abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui répondit: Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs  morts."
Et dans Luc 9.61-62 " Un autre dit: Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’aller d’abord  prendre congé de ceux de ma maison. Jésus lui répondit: Quiconque met la main à la charrue, et regarde en  arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu."

1. Ne leur jetons pas la pierre
Ne leur jetons pas la pierre, mais examinons nos vies pour savoir jusqu'où nous sommes prêts à suivre Jésus.
Ne regardons pas à la paille qui les a empêché de voir Christ avec justesse, mais considérons la poutre qui pourrait nous faire trébucher et nous empêcher d'avancer à la suite du Christ, partout où il voudrait nous envoyer.

Erwin McManus, pasteur américain faisant de nombreuses conférences sur l'identité chrétienne et le changement a dit : " Les limitations que vous êtes prêts à accepter établissent les limites de votre existence."  

Quelles sont vos limites ?
Quels sont les choses qui vous empêcheront de suivre Christ jusqu'au bout ?

Jésus ne fait pas de mystère, il n'enjolive pas les conditions de ses disciples, en leur faisant croire que le suivre est une partie de plaisir.
Il préfère prévenir avant que les gens ne s'engagent sur un élan d'émotion ou sur de mauvaises intentions.

Plutôt que de convoiter le pouvoir, la reconnaissance, une vie trépidante pleine de sensations fortes, liées aux miracles de toutes sortes, il fallait que ce scribe ouvre les yeux et voie la fatigue physique et émotionnelle liée à la vie de disciple, il fallait qu'il voie le manque de confort et le renoncement que cela réclamait, il fallait qu'il voie le détachement au monde et l'attachement à Dieu que cela demandait !
C'est pourquoi il devait bien réfléchir à sa décision avant de s'engager aux côtés du maître.

À cause de son ministère itinérant, Jésus ne restait pas dans sa famille, mais il devait compter sur l’hospitalité des habitants des villes et villages qu’il visitait pour le gîte et le couvert.
La vie de disciples était pleine d'imprévus, car Jésus et les douze ne faisaient pas de réservation à l’auberge du coin, ils ne savaient donc pas s'ils allaient sauter un repas ou deux et où ils allaient dormi le soir même.

En quelque sorte, la réponse de Jésus à ce scribe plein de fougue et d'arrogance c'est :
"Es-tu prêt à assumer une vie sans aucun confort et à renoncer à tous tes privilèges ?"
 À priori non, car nous n’entendons plus parler de ce scribe.

Peut être que les paroles de Jésus vous semblent dures et que l'attitude de ce scribe, du jeune riche et de tous ceux qui ont refusé de suivre Jésus comme disciples vous laisse un sentiment pessimiste de la vie chrétienne, une sensation d'échec, ou peut être portez-vous un jugement envers ces hommes qui ont eu la chance de croiser Christ sur cette terre et qui n'ont pas saisi l'opportunité de le suivre et de cheminer à ses côtés pendant 3 ans et demi.

Une note optimiste, encourageante et importante s'est pourtant glissée à la suite de ce passage:
Luc 10.1-2 " Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et  il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous  les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez  donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson."

Si quelques uns ont refusé de répondre à l'appel du Christ ce jour-là, soixante-dix autres ont accepté de le suivre !
Et si durant son ministère terrestre, le Seigneur ne possédait pas de maison à lui, il y avait, cependant, de nombreux foyers qui l'accueillaient à bras ouverts et des hôtes qui lui réservaient un lieu pour manger et dormir.
S'il avait laissé derrière lui le foyer de Marie, sa mère, ainsi que ses frères et sœurs dans la chair, il avait cependant trouvé dans ses disciples de nombreux frères et sœurs qui l'aimaient au point de tout quitter et de le suivre.

Aujourd'hui, Jésus n'est plus en chair et en os au milieu des siens, et il ne demande plus à ses disciples de le suivre sur les chemins de Galilée, réclamant le gîte et le couvert à ceux qui voudraient bien lui ouvrir leur cœur et leur maison...

Alors que peut bien signifier les paroles du Christ pour nous ?
Ont-elles encore un sens ici et maintenant ou sont-elles simplement un récit nous relatant des évènements passés ?
Et si ce passage des écritures s'adresse aussi à nous et qu'il est encore d'actualité, qu'est-ce que le Seigneur peut vouloir nous faire comprendre ?

2. Où trouves-tu le repos ?
Matthieu 8.20 "Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où reposer sa tête. "

Au-delà de la réalité vécue par Jésus pendant son ministère terrestre, ces paroles revêtent aussi un sens et une leçon spirituelle :

Ce monde ne peut procurer un repos vrai et durable.

Jésus était venu pour accomplir une tâche et tant qu’elle ne serait pas achevée, il ne pouvait réellement se reposer.
Il en est de même pour ses disciples : ce monde n’est pas leur aire de repos ou du moins, il ne devrait pas l’être !
En disant cela je ne veux pas dire que Jésus et ses disciples ne dormaient pas ou peu, mais seulement qu'ils avaient compris que rien de ce monde ne pouvait apporter un réel repos ni un réel refuge.
Tout comme Abraham le père de la foi, les disciples doivent comprendre qu'ils ne sont que des étrangers sur cette terre, des gens de passage qui ont d'autres espérances que les biens terrestres.
Hébreux 11.8 à 10 "C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour  un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir  où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans  une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob,  les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu  est l’architecte et le constructeur."

Avez-vous, vous aussi, assimilé cette vérité spirituelle ?
Est-elle une conviction sur laquelle vous avez fondé votre vie ou juste un concept abstrait qui semble vous échapper?

Pourtant en y réfléchissant bien, on constate que nos vies sont parsemées de refuges où nous pouvons trouver du repos :
Certains refuges sont concrets tels une maison ou un appartement, notre église, notre voiture, notre chambre ou notre bureau (John Gray l'appelle même "notre grotte"), cela peut s'élargir à un quartier familier, un lieu de vacances, un jardin ou même certains vêtements dans lesquels nous nous sentons si à l'aise que nous ne voulons jamais les jeter...

Quelle serait notre attitude si vous deviez brusquement déménager, ou si ces lieux familiers étaient détruits et que vous ne pouviez plus jamais les revoir ?

Peut être n'êtes-vous pas si matérialistes et attachés aux pierres, aux murs et aux paysages qui pourtant vous apportent du réconfort et un sentiment de paix et de sécurité, peut être avez-vous déjà assimilé l'idée que ce monde passe et que vous ne devez pas vous y attacher...

Mais il existe aussi d'autres abris auxquels on ne pense pas immédiatement, ce sont des parents bienveillants et protecteurs, un conjoint sécurisant, mais aussi des enfants, des frères et sœurs, des amis intimes ou un pasteur... Toutes ces personnes qui partagent notre zone de confort et qui nous procurent un sentiment rassurant d'amour, d'amitié, de paix et de sécurité, même si les relations ne sont pas aussi idylliques que nous pouvons l'espérer.

Quelle serait votre réaction si vous deviez en être séparés ?
Que vous resterait-il si comme Job vous deviez tout perdre ?
Si comme Abraham vous deviez tout quitter ?
Si comme Pierre vous deviez sortir de votre barque pour marcher sur les eaux?
Bref si vous deviez sortir de votre zone de confort et de sécurité ?

Le repos de l'âme ne se trouve pas dans un refuge matériel ni dans une personne humaine, elle doit se trouver en Jésus, en Dieu seuls...

Qu'est-ce que Job a dit quand tout a fait défaut ?
Job 42.5  "Mon oreille avait entendu parler de toi ; Mais maintenant mon œil t’a vu."


Job avait compris que les abris matériels semblent être sûrs, surtout pour notre corps, mais qu'en réalité seul Dieu est notre véritable et ultime abri, notre refuge, notre sécurité, notre paix et notre repos.
Si tout nous fait défaut, lui demeure et il est capable de nous redonner tout ce dont nous avons besoin au centuple !

Les lieux de refuge et les personnes rassurantes autour de nous sont importants et Dieu nous les donne pour un temps, mais rien ne pourra remplacer son amour pour nous.
Dans 2 Samuel 22.3 David qui avait expérimenté cette grâce, dit "L’Eternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur. Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, Mon bouclier et la force qui me sauve, Ma haute retraite et mon refuge."
Conclusion
Le sentiment de repos, de paix et de sécurité extrême consiste à être capable de percevoir et d'expérimenter Dieu comme notre abri et à se sentir en sécurité n'importe où, si nous sommes en lui et lui en nous.

Il est facile de déclarer: "Seigneur, je te suivrai où que tu ailles"  mais  c'est une autre chose que de le suivre réellement.
Avant de faire de grandes déclarations pleines de sentiments et d'émotions, considérez à ce que Jésus voit lorsqu'il sonde nos cœurs.
Les plus grands obstacles ne sont pas sur le chemin que Jésus nous ouvre ; il est lui-même le chemin.
Les obstacles sont dans notre cœur et pour nous aider à les découvrir, le Seigneur passe en revue ses recoins les plus secrets.

Est-ce l’amour de notre confort, nos habitudes, les lieux et les personnes auxquelles nous sommes attachées plus qu'à Dieu ?
Qu'est ce qui nous empêcherait d'obéir à Christ s'il nous disait : "Viens et suis-moi !" ?
Qu'est-ce qui nous conduirait à des regrets, à des regards en arrière et peut-être même à un humiliant abandon final de la foi ?

Erwin McManus a dit : "Je pense que beaucoup ne sont pas sur le chemin mais dans l'ornière. Ils ont confondu le confort avec la paix, la croyance avec la foi, la sécurité avec la sagesse, la richesse avec la bénédiction et l'existence de la vie."

Si vous voulez sortir de l'ornière et marcher avec Jésus sur le chemin de la vie éternelle, répondez à l'appel de Christ qui vous dit aujourd'hui : Viens et suis-moi !

Message prêché par Xavier Lavie mardi 15 novembre 2016

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