Psaumes 19.1 "Les cieux racontent la
gloire de Dieu et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains."
Romains 6.4-5 (PVV) "Nous
avons reçu une nouvelle vie et nous sommes appelés à mener notre existence sur
un plan nouveau. Car nous sommes devenus un seul et même être avec Christ. Nous
lui avons été incorporés-comme le greffon à son porte- greffe. Si donc nous
avons été implantés en sa mort pour mourir avec lui, nous le serons aussi en sa
résurrection pour revivre comme lui."
Introduction
C'est étrange, un arbre, en hiver, il semble mort immobile, sombre et
décharné. Subissant
sans broncher les assauts hostiles du vent, du froid, de la pluie et de la neige
aussi.
Au
printemps, il exulte. Ses bourgeons éclatent, il se pare de mille feuilles, de
bourgeons et de fleurs. Mais l’hiver, que fait-il ?
Un arbre en
hiver peut ressembler à un arbre mort ; mais qu’on ne s’y trompe pas, il n’est
pas mort et il ne dort même pas !
En fait, il
se passe maintes choses à l’intérieur d’un arbre en hiver !
D'une
certaine façon, il compte les jours... Car aussi paradoxal que cela puisse
paraître, l’arbre a besoin d’être exposé un certain nombre de jours au froid
pour finalement pouvoir revivre.
Alors que
fait un arbre en hiver ?
Essentiellement,
il lutte contre le froid ambiant et les vents contraires....
Et pour
remplir cette mission, il ralentit sa croissance et se protège, allant même
jusqu’à former des écailles là où naîtront les futures pousses feuillées, leur
faisant comme un nid douillet d’où elles pourront éclore sans crainte, lorsque
les beaux jours seront revenus.
Parallèlement,
l’arbre ne fait pas seulement le dos rond contre le froid, il oppose aussi à celui-ci une résistance dont
il a le secret.
Car du plus
profond de ses gènes, il enclenche certains processus destinés à faire échec au
gel.
Pour résumer,
pendant l'hiver, trois grands mécanismes se mettent en place dans les arbres :
·
La phase de
repos où la croissance est limitée afin d'éviter le gel.
·
La phase de
protection et de résistance au froid.
·
La phase de
réparation des vaisseaux transporteurs de sève brute, endommagés par le froid.
Offrir le
moins de prise au froid, le repousser de toutes ses forces et, si besoin,
panser ses plaies : voilà ce que fait un arbre l’hiver.
À le voir
terne et dépouillé, figé sous la glace et battu par les vents, on ne le
croirait jamais.
C’est
pourtant à cette condition qu'il résiste, car contrairement aux hommes et aux
animaux, il reste continûment exposé au froid sans nul endroit où se mettre à
l’abri.
Car, si l'un
des processus est perturbé, c’est l’éclosion des bourgeons, la floraison et la
production de fruits qui s’en trouvent compromis.
Comme le dit l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 11.14, la nature a
beaucoup à nous enseigner, non seulement parce que c'est Dieu qui l'a créée,
mais aussi parce qu'elle est un livre ouvert qui parle en paraboles des œuvres
de Dieu.
Spirituellement,
l'arbre a donc beaucoup à nous apprendre de ses stratégies hivernales qu’il
déploie, si nous voulons comme lui porter du fruit à la gloire de Dieu.
Comme l'a dit l'Ecclésiaste 3.1 "Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les
cieux.", il y a des printemps pour semer, des étés pour arroser, des automnes
pour moissonner et il y a aussi des hivers.
Et nos prières aussi ferventes
soient-elles ne pourront changer le cours des saisons.
De la même façon, certaines
circonstances ont été prévues par Dieu afin que nous les traversions, et non
pour que nous les évitions.
Que nous apprécions ou non ces
saisons, il nous faut apprendre à les appréhender de la meilleure façon qui
soit et à tirer les meilleures leçons spirituelles.
Beaucoup voudraient changer le
monde sans même penser ou accepter de devoir commencer par changer eux-mêmes.
Mais celui qui veut apprendre la
sagesse doit traverser avec courage les difficultés qui se présentent lorsqu'il
s'avère impossible de les écarter de son chemin.
Si on ne peut accélérer le temps
pour passer à une saison plus favorable, si on ne peut pas faire disparaitre
les épreuves malgré nos prières, nous pouvons cesser de nous agiter, nous
asseoir et écouter Dieu qui veut nous enseigner, nous apprendre la patience, la
constance, la persévérance et la confiance lorsqu'on accepte de se reposer avec
foi sur lui.
Si nous prenons le temps
d'observer la nature et de réfléchir, nous constaterons que tout comme les
arbres profitent de l'hiver pour refaire leurs forces et se préparer à la production
des fruits à la saison suivante, nos réussites ont lieu à certaines périodes,
suivant un cycle précis de développement et d'épanouissement avant d'affronter
un temps d'épreuve et ainsi de suite.
Romains
8.28 "Nous savons, du reste, que toutes
choses concourent au bien de ceux qui
aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein."
Ainsi chaque saison de notre vie
a un rôle à jouer dans notre croissance.
Si Dieu ne nous permet pas de
porter du fruit sans cesse, c'est qu'il a de bonnes raisons.
Alors, comme le dit l'apôtre Paul dans 2 Corinthiens 4.16-17 (PDV) "Ne soyons pas découragés, même si
notre corps s’use petit à petit, car ce qui est au fond de nous devient chaque
jour nouveau. Oui, nos souffrances actuelles sont légères et durent peu de
temps, mais elles nous préparent une gloire extraordinaire. Cette gloire dure
toujours et elle est beaucoup plus grande que nos souffrances."
Si Dieu permet à un vent glacial
de balayer les arbres en hiver, c'est pour mieux les préparer à produire de nouveaux bourgeons
dès le printemps revenu.
De la même façon : "Vous le savez, si votre foi reste
solide dans les difficultés, celles-ci vous rendent plus résistants. Il faut
que vous résistiez jusqu’au bout, alors vous serez vraiment parfaits et vous ne
manquerez de rien." Jacques
1.3-4 (PDV)
1. L'hiver, un temps de
repos.
Charles Spurgeon a dit : "Même
l'océan se repose entre les marées, la terre se repose pendant les mois
d'hiver, et l'homme doit se reposer ou s'écrouler, éteindre sa lampe ou se
laisser consumer. Nous accomplissons parfois davantage en nous reposant."
Tout comme l'arbre se repose
pendant l'hiver, nous devons apprendre à nous reposer.
Ne vous y trompez pas : se
reposer n'est pas mourir ni dormir, c'est-à-dire sombrer dans l'apostasie. Se
reposer, c'est apprendre à faire entièrement confiance à Dieu, donc grandir
dans la foi, c'est aussi entrer dans une phase d'introspection profonde et de
remise en question, dans une phase de contemplation et d'écoute où l'on se
recentre et se concentre sur Dieu, plutôt que d'agir et de s'agiter comme si on
brassait de l'air ou courrait à l'aventure...
Se reposer en Dieu, c'est aussi
apprendre la patience et la persévérance au sein des épreuves, se fortifier et
s'aguerrir en affrontant le froid ambiant et les vents contraires sans broncher
ni perdre espoir.
Attention ! Au sein de l'hiver glacial et cruel, certains
pourraient être tentés de précipiter les évènements en prenant des décisions
lourdes de conséquences basées sur d'éphémères situations. Ils pourraient
baisser les bras et se laisser emporter à tous vents, se laisser déraciner ou
mourir de froid !
Le danger est bien présent, c'est
pourquoi nous devons veiller, prier et nous accrocher fermement au rocher de
notre salut : le Christ.
Demeurant debout dans
l'adversité, espérant contre toute espérance, nous devons croire qu'après
l'hiver revient toujours le printemps.
[Au beau temps les brebis courent
dans les verts pâturages, mais en hiver elles s'agglutinent dans la bergerie et
dépendent encore plus de leur berger qui prend soin d'elles, les tient à l'abri
et leur donne du foin et de l'eau chaque jour.]
Prenons le temps d'attendre avec
foi, comme l'arbre qui compte ses jours.
Souvenons-nous que la patience et
la confiance vont de pair et que nous ne pouvons pas faire confiance à Dieu si
nous le connaissons mal.
Voilà pourquoi nous devons
apprendre à mieux le connaitre en plongeant profondément nos racines dans sa
parole et en nous abreuvant de son Esprit par la prière.
Contrairement à la partie
aérienne, les racines des arbres ne passent par une période de "dormance"
hivernale.
Anecdote
de Ravi Zacharias au sujet des racines :
Il y a quelques années, alors que
nous vivions encore en Angleterre, une violente tempête s'abattit sur le pays.
Des milliers d'arbres furent déracinés en une nuit.
Des milliers d'arbres furent déracinés en une nuit.
Quelques jours plus tard, nous
nous promenions aux alentours du palais de Buckingham quand ma femme remarqua
quelque chose de très intéressant.
Les arbres couchés sur le sol étaient imposants par leur hauteur et par le diamètre de leur tronc, mais leurs racines étaient très peu profondes.
Frappés par cette disproportion entre la hauteur des arbres et la faible profondeur des racines, nous avons échangé quelques réflexions, mais nous n'étions pas suffisamment compétents en arboriculture pour expliquer ce phénomène.
De là, nous avons rendu visite à des amis et leur avons fait part de notre surprise de voir des arbres gigantesques avec des racines si courtes.
Nos amis nous en expliquèrent la raison : la nappe phréatique étant presque à fleur de sol, les arbres n'avaient pas besoin d'aller chercher de l'eau en profondeur.
Leurs racines restaient en surface, ainsi bien qu'ils avaient une apparence solide et stable, ils étaient incapables de résister aux coups de vent violents.
Les arbres couchés sur le sol étaient imposants par leur hauteur et par le diamètre de leur tronc, mais leurs racines étaient très peu profondes.
Frappés par cette disproportion entre la hauteur des arbres et la faible profondeur des racines, nous avons échangé quelques réflexions, mais nous n'étions pas suffisamment compétents en arboriculture pour expliquer ce phénomène.
De là, nous avons rendu visite à des amis et leur avons fait part de notre surprise de voir des arbres gigantesques avec des racines si courtes.
Nos amis nous en expliquèrent la raison : la nappe phréatique étant presque à fleur de sol, les arbres n'avaient pas besoin d'aller chercher de l'eau en profondeur.
Leurs racines restaient en surface, ainsi bien qu'ils avaient une apparence solide et stable, ils étaient incapables de résister aux coups de vent violents.
Ce fut une leçon pour nous-mêmes :
Il ne suffit pas
d'avoir des racines ; il faut qu'elles s'étendent en profondeur.
Mais comment faire pour que nos
racines plongent profondément et que nous puissions résister aux tempêtes qui
cherchent à nous arracher à Dieu ?
Notre adoration est la racine qui nous confère de la stabilité ; mais si notre
adoration est superficielle, nous aurons beau avoir une prestance enviable,
nous serons facilement déracinés par les multiples activités de la vie
quotidienne et par l'égarement de nos pensées.
Aussi longtemps que nous n'aurons pas correctement redéfini l'adoration et que nous ne l'aurons pas remise à sa juste place dans notre vie quotidienne, notre cœur continuera de crier sans trouver d'apaisement et les bras tendus de Dieu ne rencontreront jamais les nôtres.
Fondamentalement, adorer Dieu, c'est lui donner ce que nous avons de meilleur.
Aussi longtemps que nous n'aurons pas correctement redéfini l'adoration et que nous ne l'aurons pas remise à sa juste place dans notre vie quotidienne, notre cœur continuera de crier sans trouver d'apaisement et les bras tendus de Dieu ne rencontreront jamais les nôtres.
Fondamentalement, adorer Dieu, c'est lui donner ce que nous avons de meilleur.
L'adoration répond au problème de
la culpabilité, car le coupable implore le pardon dans une attitude empreinte
de respect.
L'adoration transcende la
satisfaction que procure le plaisir car celui-ci à ses limites et finit par
lasser.
L'adoration canalise nos émotions
qui ont besoin d'être maîtrisées et nourries par la vérité.
L'adoration nous impose de
connaitre Dieu, car nous devons nous approcher de lui selon ses conditions,
celles du Père Saint.
L'adoration combat le sentiment
de solitude, car celui-ci ne peut être supprimé par l'amour seulement.
Il n'y a que l'adoration qui
puisse satisfaire toutes nos aspirations, voilà pourquoi elle est la plus noble
expression de notre vie, la racine qui la nourrit et lui fait porter des
branches et des fruits.
Alors au cœur de l'hiver
pourrions-nous nous arrêtez un instant et réfléchir à l'état de nos racines ?
Lui donnons-nous le meilleur de notre temps ?
Lui donnons-nous le meilleur de nos forces ?
Lui donnons-nous le meilleur de nos pensées ?
Lui donnons-nous le meilleur de nos biens matériels ?
Lui donnons-nous le meilleur de nos ambitions et de nos projets ?
Ou bien est-ce au monde que nous réservons ce que nous avons de meilleur et à Dieu les restes ?"
Lui donnons-nous le meilleur de notre temps ?
Lui donnons-nous le meilleur de nos forces ?
Lui donnons-nous le meilleur de nos pensées ?
Lui donnons-nous le meilleur de nos biens matériels ?
Lui donnons-nous le meilleur de nos ambitions et de nos projets ?
Ou bien est-ce au monde que nous réservons ce que nous avons de meilleur et à Dieu les restes ?"
2. Résister au sein de l'hiver
Si les arbres ont besoin d'être
profondément enracinés pour résister aux vents glacés de l'hiver, ils ont aussi
besoin de résister au froid, qui pourrait exploser leurs cellules, casser leurs rameaux, ou
fissurer leur tronc et finirait par les faire mourir pour de bon…
En hiver, plus que de se reposer,
l'arbre ne reste donc pas passif ; mais il entre dans un temps où il s'aguerrit
contre les attaques extérieures, où il résiste aux vents et au froid et se
protège de leurs agressions.
Dans Matthieu 7.25, Jésus explique à ses disciples que les êtres
humains, chrétiens ou pas, sont tous exposés un jour ou l'autre aux pluies et
aux vents contraires.
Mais une différence demeure entre
ceux qui obéissent à la parole de Dieu et ceux qui ne la mettent pas en
pratique : les uns demeurent debout dans l'adversité, solides comme le roc sur
lequel ils ont fondé leur vie, alors que les autres connaissent la chute et la
ruine.
Donner notre vie à Christ et lui
obéir ne nous épargnera pas des épreuves, mais au sein même des tempêtes, il
est notre bouclier ; et notre foi en lui nous évitera d'être déracinés et de
chuter.
Proverbes
13.12 "Un
espoir différé rend le cœur malade, mais un désir accompli est un arbre de vie."
Dieu n'est pas seulement celui qui
nous console par des promesses qui peuvent tarder, il est aussi celui qui nous
aide et qui vient concrètement à notre secours dans l'attente.
Dieu ne parle pas seulement, il agit
aussi. Avec Dieu, aucune situation n’est jamais sans espoir.
Par la prière nous pouvons nous
approcher du trône céleste, et jeter tous nos fardeaux aux pieds du Dieu tout puissant.
De plus, nous pouvons nous accrocher
à lui dans toutes nos épreuves.
Son amour infini fournira la force à notre corps fatigué, la paix à notre esprit tourmenté et le réconfort à notre cœur attristé.
Christ est la lumière qui éclaire nos sombres hivers et nous guide avec tendresse vers des printemps prometteurs.
Son amour infini fournira la force à notre corps fatigué, la paix à notre esprit tourmenté et le réconfort à notre cœur attristé.
Christ est la lumière qui éclaire nos sombres hivers et nous guide avec tendresse vers des printemps prometteurs.
Les vents et le froid peuvent
s'abattre sur nous, ils ne feront qu'émonder nos branches mortes, mais ne nous
abattront pas !
Ravi Zacharias a dit:
"Dieu
veut nous entrainer plus loin que simplement nous faire admettre nos
limitations et sa grandeur ; il veut nous faire comprendre que lui qui a conçu
un projet si ambitieux pour le monde qu'il a fait surgir du néant et revêtu de
beauté, est aussi capable de faire sortir un chef d’œuvre des épreuves qui nous
frappent. Celui qui gère le vaste projet de la création nous aide à faire face
à la souffrance. Il n'est pas seulement le créateur et l'architecte de nos
vies, il est aussi le Dieu de la révélation et de la consolation."
Et Christine Caine a dit : "Dieu nous émonde quand il est sur le
point de nous emmener dans une nouvelle saison de croissance et
d'expansion."
Non seulement Dieu est notre
protecteur face aux attaques ennemies, mais il est aussi celui qui nous rend plus
forts.
Face aux vents contraires et aux
froids de l'hiver, il ne veut pas que nous soyons passifs.
Il n'agit pas toujours comme un père
protégeant son nourrisson, il est aussi un pédagogue qui souhaite nous
apprendre à faire face aux dangers et à saisir les armes de la foi pour nous
défendre.
Dieu fait sa part, mais nous devons
aussi faire la nôtre !
Notre résistance ne consiste pas à
nous cacher ni à nous calfeutrer contre les épreuves et l'adversité, mais à les
défier avec l'aide de Dieu, qui nous fortifie et nous rend vainqueurs.
Jacques 4.7 "Soumettez-vous donc à Dieu;
résistez au diable, et il fuira loin de vous."
1 Pierre 5.9 "Résistez-lui
avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde."
En son temps, l'apôtre Paul a
exhorté les éphésiens à ne pas se laisser emporter à tous vents de doctrines,
mais à croître dans l'amour et la connaissance de Christ, auquel nous sommes
solidement attachés. (Ephésiens 4.14-16)
Dieu ne nous met pas à l'abri en
dehors du monde, mais il nous envoie comme des brebis au milieu des loups, il
ne nous cache pas dans un havre de paix à l'abri des vents et du froid, mais il
nous expose aux rudes hivers pour que nous nous enracinions toujours plus en
lui, pour que nous nous fortifions et croissions solides et forts grâce à lui !
Anecdote
Un jour que je cherchais à m'isoler du monde pour rechercher la face de Dieu dans la nature, j'étais allé me promener dans la forêt et commençai à prier dans le silence de ces lieux.
Très vite, je fus dérangé par le bruit d'un moteur d'ULM qui semblait tourner exprès au-dessus de ma tête pour troubler ma communion avec Dieu.
Agacé, je marchai pendant quelques minutes à la recherche d'un endroit plus calme, lorsque soudain Dieu me poussa à regarder de plus près un immense chêne qui se dressait devant moi.
Je m'approchai et vis que sur son tronc étaient gravés des initiales et des cœurs.
Dieu me parla alors en ces termes:" Regarde cet arbre immense, des gens ont misé leur éternité sur lui, mais lève les yeux et regarde!"
Très vite, je fus dérangé par le bruit d'un moteur d'ULM qui semblait tourner exprès au-dessus de ma tête pour troubler ma communion avec Dieu.
Agacé, je marchai pendant quelques minutes à la recherche d'un endroit plus calme, lorsque soudain Dieu me poussa à regarder de plus près un immense chêne qui se dressait devant moi.
Je m'approchai et vis que sur son tronc étaient gravés des initiales et des cœurs.
Dieu me parla alors en ces termes:" Regarde cet arbre immense, des gens ont misé leur éternité sur lui, mais lève les yeux et regarde!"
Je levai les yeux vers le ciel
et m’aperçus que cet arbre avait été frappé par la foudre et qu'il était brisé
nettement en plein milieu.
Rebaissant les yeux je vis des
petites pousses d'arbres qui étaient écrasées à son pied, par une immense
branche brisée qui pendait lamentablement jusqu'au sol.
Dieu me dit alors: "Ne sois jamais comme ces petits arbres qui se croyaient à l’abri du gros pour pousser. La tempête est venue, l'arbre a été foudroyé et brisé et ceux qui se tenaient dans son ombre sont morts à son pied. Ne sois jamais non plus ce gros arbre sur lequel les hommes misent leur éternité."
Dieu me dit alors: "Ne sois jamais comme ces petits arbres qui se croyaient à l’abri du gros pour pousser. La tempête est venue, l'arbre a été foudroyé et brisé et ceux qui se tenaient dans son ombre sont morts à son pied. Ne sois jamais non plus ce gros arbre sur lequel les hommes misent leur éternité."
Dieu me demanda d'avancer encore
plus loin et je me retrouvai face à une colline d'herbes vertes.
Dieu me dit: "Regarde cet arbre sur le sommet de la colline!"
Dieu me dit: "Regarde cet arbre sur le sommet de la colline!"
Il y avait en effet un arbre seul
au sommet de la colline. On aurait dit que tout avait été déboisé et qu'on
l'avait oublié...
Dieu dit alors: "Sois cet arbre, sur le sommet de la colline sur lequel se déchaînent vents et pluies. Il est seul certes mais il s'enracine profondément et solidement pour affronter les tempêtes. La forêt a été dévastée mais il a été épargné et il est toujours aussi vert...."
Dieu dit alors: "Sois cet arbre, sur le sommet de la colline sur lequel se déchaînent vents et pluies. Il est seul certes mais il s'enracine profondément et solidement pour affronter les tempêtes. La forêt a été dévastée mais il a été épargné et il est toujours aussi vert...."
3.
La phase de réparation
Qui aurait pensé trouver le
repos, la force et la solidité au sein de l'hiver ?
Qui aurait pensé que l'œuvre de
la charrue qui retourne la terre gelée, et le sécateur qui taille les branches
mortes pouvaient apporter en son temps une riche récolte ?
Dieu peut-il tirer du bien d'un
mal passager ?
La douleur de nos épreuves, ce qui
nous blesse et nous chamboule pourrait-il avec le temps nous apporter de riches
et profondes bénédictions?
N'en doutez pas ! L'hiver est
un temps de ressourcement et de préparation par Dieu.
Comme au
moment de la chute des fleurs, la vigne perd son éclat pour porter du fruit,
comme elle semble morte, lorsque ses fruits sont coupés, nos grandes victoires
sont souvent suivis de passages à vide, voir d'échec.
Cela nous rend humbles et nous rappelle à notre nature humaine, faible et entièrement dépendante de Dieu.
Cela nous rend humbles et nous rappelle à notre nature humaine, faible et entièrement dépendante de Dieu.
Si nous avons
tendance à croire que la vie chrétienne est uniquement faite de bénédictions,
de joies et de succès, nous pourrions nous laisser surprendre par l'hiver.
Mais le
Seigneur nous rappelle à la réalité de la vie sur cette terre et nous demande
aussi de nous arrêter et de nous reposer dans sa présence pour nous ressourcer.
Nous avons
réellement besoin de ces temps de repos au cœur même de l'adversité, pour que
notre vie soit harmonieuse, pleine et productive.
Alors, comme
les arbres en hiver, Dieu nous met apparemment à nu et "hors service"
pour un temps, pour que nous apprenions que les feuilles, les fleurs et les
fruits que nous portons ne nous appartiennent pas, et que ce ne sont pas aux
bénédictions ni à nos talents que nous devons nous accrocher mais à Dieu seul.
Ne soyons
pas découragés comme si ces périodes de mise à l'écart hivernales étaient
inutiles. Dieu se sert aussi du froid et des vents car ils sont essentiels à
notre enracinement, à notre affermissement et à notre humilité.
Comme les
arbres, nous sommes vivifiés par l'hiver, car Dieu l'a institué pour que nous puissions
nous restaurer en lui.
Psaumes 23.3 "Il restaure mon
âme..."
Si notre vie active pendant les trois saisons précédentes a provoqué des fatigues, des blessures, des déceptions qui nous empoisonnent, Dieu veut nous guérir avant le prochain printemps, afin que nous puissions repartir plus légers et être plus efficaces.
Si notre vie active pendant les trois saisons précédentes a provoqué des fatigues, des blessures, des déceptions qui nous empoisonnent, Dieu veut nous guérir avant le prochain printemps, afin que nous puissions repartir plus légers et être plus efficaces.
1 Pierre 5.7 "Déchargez-vous sur lui de
tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous."
Pour la
vigne, comme pour les arbres, on choisit le moment de l'arrêt de la sève pour
les tailler. De la même façon, Dieu choisit aussi pour nous des moments propices
pour couper des parties de notre vie : c'est l'hiver spirituel.
Cela peut
paraitre paradoxal de devoir tailler des branches alors que nous parlons de
réparation de l'arbre ; mais c'est une réalité.
Avant de
soigner, il faut se débarrasser des branches malsaines, mortes ou inutiles.
Jean 15.2 "Tout sarment qui est en moi et
qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit,
il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit."
Émonder en
grec se dit "kathairos" et
signifie : purifier, nettoyer, enlever les impuretés, enlever les pousses
inutiles, purifier par le feu, libérer des désirs corrompus du péché, de la
culpabilité.
Par
l'émondage, Dieu nous met à nu, non pas une seule fois dans notre vie mais de
manière cyclique ; pour notre bien, mais aussi pour que nous portions toujours
plus de fruit et du fruit de qualité !
Un arbre qui
ne porte pas de fruit, on l'arrache et on je jette au feu ; mais un arbre qui
porte du fruit, on en prend soin et on le taille pour qu'il porte encore plus
de fruits succulents, faisant la joie de son propriétaire.
Une fois
débarrassé de ces branchages inutiles, l'arbre passe à la phase de réparation
des vaisseaux transporteurs de sève endommagés, grâce à un appel d'eau et de
sucre.
De la même
façon, Dieu est celui qui nous console et panse nos blessures par l'eau de sa
parole et l'action de son Esprit dans nos vies.
Psaumes 147.3 "L'Eternel
guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures."
Conclusion
A tous ceux qui croient, à tort,
que l’hiver est une saison morte, vous pourrez désormais dire que si le calme
règne dans les forêts, si certains animaux hibernent, que les arbres,
dépouillés de leurs feuilles, semblent dormir, que les fleurs et les fruits ont
disparu et que les champs sont délaissés, il n’en demeure pas moins que tout
n’est pas mort ni endormi, car Dieu agit en toutes saison, que ce soit de façon
visible ou invisible à nos yeux : Il agit au cœur des racines et des troncs,
dans les branches des arbres, autant que dans les cœurs et les âmes de ses
enfants.
Si la nature s’accorde une pause
en hiver, pour se régénérer, nous devons aussi parfois ralentir notre course
pour apprendre à nous reposer sur Dieu, pour nous fortifier, nous enraciner
plus profondément et nous restaurer.
Apprenons à marcher au rythme de
Dieu, sans courir lorsqu'il faut se
reposer, et sans dormir lorsqu'il faut veiller !
La nature est un livre ouvert,
une parabole nous enseignant qu'il y a un temps pour toutes choses sous les
cieux.
Si l'hiver est un moment crucial
du cycle biologique, nous ne devons pas chercher à le fuir.
S'il oblige la nature à créer des
possibilités pour vaincre les adversités du gel, de la neige et des prédateurs,
il doit aussi nous donner des leçons de survie spirituelle importantes.
Même si l’œil humain ne décèle
pas d’activité en surface, n'oublions pas que les forêts et les champs n’en
abritent pas moins, dans leurs profondeurs, une transformation qui prépare les
organismes à la venue du printemps.
Alors gardons espoir, Dieu agit
dans l'invisible et transforme imperceptiblement nos vies, jours après jours,
par tous les évènements heureux ou difficiles que nous devons traverser.
Si nous demeurons en lui, les
saisons se succèderont jusqu'à la fin de notre vie, nous apportant une
croissance et une maturité dans la grâce et la sainteté toujours plus grande.
Message prêchè par Xavier le 19 février 2017 à la Ciotat
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.