Cf. Lamentations de Jérémie 3.22
vendredi 25 septembre 2020
Psaumes 33.1 à 11
Cf. Lamentations de Jérémie 3.22
jeudi 24 septembre 2020
A ne pas oublier
lundi 21 septembre 2020
Philippiens 4.6 à 9
Philippiens 4.6-9 "N’entretenez aucun souci. En toute situation, exposez vos besoins et vos souhaits à Dieu, en les lui faisant connaître dans vos prières. Intercédez avec confiance et sérieux, exposez vos requêtes avec précision, sans oublier d’exprimer aussi votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera votre cœur et vos pensées, et les maintiendra dans la communion et sous la protection du Christ Jésus. Enfin, mes frères, que tout ce qu’il y a de vrai, de noble, d’honorable, ce qui a une réelle valeur et qui est juste, pur et digne d’être aimé occupe vos pensées. Tendez vers tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite la louange. Bref, ce que vous avez appris et reçu de moi, mettez-le en pratique. Façonnez votre conduite d’après ce que vous m’avez entendu dire et vu faire. Alors le Dieu qui donne la paix sera avec vous."
Ce qui nous touche au premier abord dans ce passage de l'épitre de Paul aux Philippiens, c'est que l'apôtre exhorte les chrétiens à ne pas entretenir leurs soucis, c’est-à-dire de ne pas les conserver, les méditer, les ressasser… mais il les informe qu'ils peuvent, par la prière, échanger leurs inquiétudes persistantes, par des pensées honorables, justes, pures, aimables, vertueuses et dignes de louange. Il leur demande de prier avec foi, sérieux et précision, sans oublier les actions de grâce.
Le titre de ce passage pourrait être : "Comment trouver la paix de Dieu".
Verset 6 :
Les termes grecs "merimnao medeis" traduits par : ne s'inquiéter de rien, ou ne pas se faire de soucis, donne aussi l'idée qu'on ne doit pas prendre ses intérêts à cœur mais ceux du Seigneur, qu'on ne doit pas réagir émotionnellement mais spirituellement.
Cela revient aux paroles exprimées par Paul dans sa seconde épitre aux Corinthiens 10.5
" Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ."
Si nous ne réduisons pas à néant nos besoins (légitimes ou non) et nos souhaits (attentes, rêves) personnels non satisfaits, ils se transforment en inquiétudes (soucis, contrariétés, déplaisirs, agacements, déceptions, irritations, dégoûts, tristesses, morosités, abattements, angoisses, tourments…). La liste est longue et non exhaustive !
C'est pourquoi nous devons, par la prière, remettre toutes nos frustrations et nos inquiétudes entre les mains de Dieu ; ou autrement dit : amener nos pensées captives à l'obéissance de Christ. Laissons-nous captiver par Christ ! Ayons les regards fixés sur lui ! Qu'il soit notre centre d'intérêt, la passion de nos vies !
Et comment devons nous prier ? Avec foi, sérieux et précision, tout en rendant grâce.
Je recherche instamment (fermement et avec persévérance) le Seigneur par des requêtes (Je le sollicite), des supplications (Je l'invoque) et de la reconnaissance (Je le remercie).
Verset 7 :
Et que se passe-t-il quand je prie de cette façon pour remettre toutes mes frustrations et mes inquiétudes à Dieu ? Il me donne sa paix !
Jésus a dit dans Jean 14.27 "Je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. Ce cadeau n’a rien de commun avec ce que le monde peut donner, avec sa paix à lui. C’est pourquoi, cessez d’être inquiets et de vous laisser troubler. Bannissez toute crainte de vos cœurs."
La paix de Dieu est excellente et parfaite, elle surpasse tout ce que les hommes peuvent penser ou imaginer. Et cette paix a pour but de nous garder en Jésus Christ !
La paix de Dieu a pour but de conserver nos pensées en Christ (nos perceptions, la façon dont on comprend les choses) ; c’est-à-dire d'avoir du discernement et une intelligence sans cesse renouvelée ; afin que ses pensées deviennent nos pensées et ses voies nos voies !
La paix de Dieu a pour but de conserver nos cœurs en Christ (nos émotions, nos sentiments, notre volonté…) ; c’est-à-dire d'avoir les sentiments qui étaient en Jésus Christ (Philippiens 2.5). Philippiens 2.13 "Vous n’êtes pas seuls, Dieu lui-même œuvre en vous ; sa bienveillance suscite en vous à la fois la volonté et l’action, afin que ses desseins pleins d’amour se réalisent."
Verset 8 :
Au reste = Désormais, dorénavant, à partir de maintenant, à l'avenir.
L'apôtre Paul ordonne à ses frères d'échanger leurs soucis (leurs inquiétudes…) qui ne sont que des supputations, par des pensées réalistes et vertueuses dont il va faire la liste des qualités :
· Vraies, c’est-à-dire réelles, réalistes, ce ne sont ni des suppositions, ni des hypothèses, ni des apparences trompeuses.
· Honorables, vénérables, c’est-à-dire respectables et sérieuses.
· Justes, c’est-à-dire droites et conformes à la volonté de Dieu.
· Pures, c’est-à-dire modestes et propres.
· Aimables, c’est-à-dire acceptables et dignes du Seigneur.
· Attrayantes, c’est-à-dire qui sonnent bien, qui sont bonnes à dire.
· Dignes de louange, c’est-à-dire louables, vertueuses.
Ne supposez plus, mais fondez vos pensées sur des réalités sérieuses, modestes et pures, qui sont conformes à la volonté de Dieu, qui sont estimées par Dieu et qui vous amènent à le louer. Voilà la recette de la paix en Jésus Christ !
Christ est la vérité, il est honorable, juste, pur, aimable, attrayant et digne de louange !
Si nous regardons à lui et écoutons sa parole ; s'il est au centre de nos pensées et occupe tout notre esprit, comment pourrons-nous nous faire du souci et nous inquiéter ?
Si nous manquons ce but, nous péchons ! Nous ne sommes pas cohérents avec la foi que nous professons, nous manquons de constance et de persévérance et nous dévions du cœur de la trinité où nous sommes appelés à demeurer constamment immergés !
Verset 9 :
Paul rappelle aux chrétiens que ce qu'ils ont entendu, reçu et vu (la parole prêchée, et les témoignages partagés par l'apôtre) doivent être expérimentés par eux. Ils doivent passer de la théorie à la pratique. Jacques 1.21-25 "La Parole implantée en vous, car elle a le pouvoir de vous conduire au salut. Seulement ne vous bornez pas à l’écouter ; traduisez-la en actes, sans quoi vous risquez de vous faire illusion sur vous-mêmes. En effet, si quelqu’un se contente d’écouter la Parole sans y conformer ses actes, il ressemble à un homme qui observe son visage dans un miroir : à peine est-il parti, qu’il a déjà oublié ce qu’il a vu (et qui devrait être mis en ordre. Cependant, si quelqu’un scrute attentivement la loi parfaite qui nous donne la vraie liberté et s’il l’étudie assidûment, s’il vit avec elle et lui demeure fidèlement attaché, il en arrive ainsi, non à écouter pour oublier, mais à agir ponctuellement d’après ce qu’il aura entendu. Un tel homme trouvera le bonheur en obéissant à la Parole."
La paix ne peut être reçue par quelqu'un qui ne met pas en pratique ce que l'apôtre vient d'expliquer. Christ a donné sa paix, une fois pour toute, mais on ne peut la recevoir que par la foi et l'obéissance en Christ et sa parole. La réception de la paix divine est donc conditionnelle.
A lecture de ce passage, nous avons compris que nous devions plus prier et moins nous inquiéter. En priant davantage et en amenant nos pensées captives à l'obéissance de Christ, nous pouvons expérimenter la paix qui surpasse tout ce que les hommes peuvent concevoir !
Sophie et Fémi - Vendredi 18 septembre 2020
vendredi 11 septembre 2020
Psaumes 18.31 à 37
J'ai compris que les visions que le Seigneur me donnait étaient comme des cibles que je devais viser dans la prière.
Puis fin novembre lors de l'intercession à l'église, j'ai reçu une forte onction ainsi qu'une vision de la part de Dieu dans laquelle je me voyais assise sur l'océan, contemplant Jésus qui intercédait.
Bouleversée je me suis mise à sangloter, paralysée, comme si j'étais compressée par un puissant étau d'amour divin. Sous mes yeux ébahis, j'ai alors vu mon épaule et mon bras droit se désatomiser et se mêler à des particules du bras tout puissant de Jésus. Pouvant à peine respirer, je finis par le supplier de relâcher son étreinte en secouant mon bras ankylosé. Que s'était-il passé ? Que signifiait cette expérience hors du commun ? Jésus n'avait même pas relevé la tête de ses genoux repliés et intercédait toujours. En le regardant avec insistance, je compris soudain qu'il m'avait accordé sa force pour bander l'arc qu'il m'avait confié, car sans sa force comment aurais-je pu atteindre les cibles qu'il me montrait?
Ton bouclier est ma victoire, mon salut, ma délivrance...
Ephesiens 6. 16 "Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin."
Psaume 91.5 "Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour."
Psaume 139.5 "Tu m’entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi."
Genèse 15.1 " Abram, ne crains point ; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande."
Tu t’es abaissé à me tendre la main pour m’élever...
Dieu veut notre maturité spirituelle, il nous éduque et nous instruit tel un père qui nous éduque. Il nous relève par sa bonté et sa grâce. Il corrige nos erreurs, nous redresse parfaitement en allant jusqu'au bout du processus.
Avec toi, sûrement, j'avance car tu donnes de l'aisance et de la sécurité à mes pas.
Dieu élargit l'espace de nos cœurs pour que nous accomplissions le bien avec amour.
Mes jambes ne fléchissent pas (mes chevilles ne se tordent pas et mes talons ne chancèlent pas.)
Dieu nous donne de la stabilité, et la trace de nos pas laissées sur le chemin sont autant de témoignages pour la gloire de Dieu afin que d'autres suivent Christ.
Dieu a tout préparé à l'avance pour que nous devenions des intercesseurs efficaces. Il fait venir les choses de loin.
Éphésiens 2.10 "Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions."
Nous avons vu sa fidélité et ses promesses s'accomplir au fil des années. Ce qu'il a dit s'est accompli !
Vendredi 11 septembre 2020 - Duo de méditation et de prière - Sophie et Fémi
Notes de Saint Augustin :
Dans le psaume précédent, le psalmiste a demandé en priant d’être libéré de ses ennemis; mais ici maintenant, libéré, il rend grâce.
Et il commence par rendre grâce pour le bienfait de sa libération.
Ensuite il se répand en louanges a l’égard de son libérateur: "Les cieux racontent la gloire de Dieu."
Son titre est: "Pour la fin. Par le serviteur du Seigneur, David, qui a prononcé à la gloire du Seigneur les paroles de ce cantique, au jour où le Seigneur l’arracha à la main de tous ses ennemis, et à la main de Saül."
Et ce psaume se retrouve mot à mot au deuxième livre des Rois.
Sa signification historique est fondée sur le premier livre des Rois, où l’on rapporte comment Saül cherchait à le tuer, et sur le deuxième livre des Rois, où il est écrit que ce dernier étant mort, Abner et son fils s’opposèrent à leur tour à David. Mais finalement David remporta la victoire contre eux. C’est pourquoi il composa ce psaume.
Et parce que par David est symbolisé le Christ, tous ces faits peuvent être rapportés au Christ, soit en tant que tête, soit en tant que corps, c’est-à-dire l’Église, car elle a été libérée de Saül, c’est-à-dire de la mort. Saül fut donné comme roi sur la demande du peuple, et même il y fut plutôt contraint. C’est pourquoi il ne fut pas donné pour demeurer. Ainsi le Christ souffre d’abord la mort, puis demeure dans la paix.
Les premiers versets de ce psaume se divisent en trois parties. Dans la première partie, le psalmiste rappelle le bienfait de sa libération. Dans la deuxième partie, il montre la puissance de celui qui libère. Au verset 8 : La terre a été ébranlée et a tremblé.
Dans la troisième partie, il précise le mode de sa libération. Au verset 17 : Il a envoyé d’en haut, etc.
En rappelant le bienfait de sa libération il fait deux choses.
Il rappelle d’abord le sentiment qu’il a conçu du bienfait précité.
Puis il montre l’effet qui en découle: la louange.
A. Un double sentiment naquit en lui à la suite d’un tel bienfait, à savoir son amour croissant envers Dieu et ensuite l’espérance, car Dieu est sa force. David considérait que tout son bien dépendait de Dieu, c’est pourquoi il dit: Je t’aimerai, parce que tu es ma force. La force a pour objet d’affermir l’âme, de crainte qu’elle ne s’éloigne du bien à cause de difficultés imminentes.
Mais comment Dieu est sa force, il le montre. L’homme a besoin de la force dans deux situations. D’abord dans les biens, afin de garder sa stabilité en eux; et c’est pourquoi il dit: mon ferme appui, c’est-à-dire un fondement solide: "Le Seigneur est mon rocher." - "Quiconque écoute mes paroles et les met en pratique, est semblable à un homme bâtissant sa maison sur le rocher."
De même dans les maux, et cela dans deux circonstances. Dans une première circonstance, afin de fuir avant que les maux n’arrivent; c’est pourquoi il dit: mon refuge. -"Le nom du Seigneur est une tour très forte." -"Le rocher est un refuge pour les hérissons." Dans une autre circonstance, afin de se libérer après qu’ils soient survenus.
Le psalmiste expose ici le sentiment de l’espérance: et il y a une différence entre l’espérance et l’amour; car l’amour est une vertu unitive. En effet nous aimons quelque chose dans la mesure où nous la considérons comme nôtre, et c’est pourquoi il dit que Dieu lui-même est sa propre force: "Le Seigneur est ma force et ma louange, et il s’est fait mon salut." L’espérance introduit une défense par rapport à ce qui vient de l’extérieur; et Dieu accomplit l’un et l’autre.
David loue Dieu pour trois raisons: parce qu’il est juste en action, vrai en parole, et miséricordieux dans son secours.
Ainsi dit-il en parlant du Dieu créateur: qui est Dieu, excepté le Seigneur, c’est-à-dire l’artisan de toute la création? -"Que toute ta création te serve." -ou qui est Dieu, excepté notre Dieu? Lui uniquement. -"Nul n’est saint comme le Seigneur, car il n’y a pas d’autre Dieu que toi, et il n’est pas de fort comme notre Dieu."
Il a disposé mes pieds comme ceux des cerfs, et m’a établi sur des lieux élevés ; il a instruit mes mains au combat; et tu as rendu mes bras comme un arc d’airain.
Ici est exposée l’agilité qui est nécessaire pour le combat. On raconte au premier livre des Rois que Saül était sorti à la recherche de David sur des rochers très abrupts, qui ne sont accessibles qu’aux cervidés, autrement dit: Dieu m’a donné une telle agilité que je circulais à travers les montagnes comme un cerf. Et il m’a établi sur des lieux élevés. Sur les versants des montagnes les pieds de l’homme n’adhèrent pas, mais Dieu lui a donné une grâce telle qu’il ne glisse pas sur eux. Au sens spirituel on lit ce verset de la manière suivante: de même que le cerf traverse les buissons épineux et les forêts sans se blesser, ainsi le désir spirituel passe à travers les convoitises du monde sans être blessé et infecté par le mal: "Nephtali est un cerf en liberté, qui donne des paroles pleines de beauté." -"Alors le boiteux bondira comme le cerf."
Il m’a établi sur des lieux élevés, c’est-à-dire a fixé mon esprit sur les réalités célestes: "Vainqueur il me conduira sur mes hauteurs."
Ensuite est exposé l’enseignement militaire; c’est pourquoi il dit: qui enseigne mes mains au combat. L’enseignement militaire s’acquiert par la science et sa perfection par la pratique.
Il recherche donc d’abord la science ou l’enseignement, parce que cet enseignement est nécessaire aux soldats: "C’est avec réflexion que s’entreprend une guerre." Mais ce dernier, instruit par Dieu, dit au sujet de la seconde qualité: tu as rendu mes bras comme un arc d’airain, c’est-à-dire tu as fait que mes bras deviennent comme infatigables au combat.
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