vendredi 25 septembre 2020

Psaumes 33.1 à 11


Psaumes 33.1 à 11 
"Vous tous qui êtes justes, acclamez YHWH Adonaï ! Il sied aux hommes droits de louer YHWH Adonaï !
Célébrez YHWH Adonaï, louez-le sur la harpe ! Jouez-lui sur le luth!
Chantez en son honneur un cantique nouveau ! Jouez e tout votre art ! Sonnez de vos trompettes !

Car la parole de YHWH Adonaï repose sur la vérité, son œuvre entière est authentique, empreinte de fidélité ; 
Dieu aime la justice, ainsi que la droiture. La bonté de YHWH Adonaï remplit la terre entière.
A la parole e YHWH Adonaï les cieux sont apparus. Et toute l'armée es étoiles est née du souffle de sa bouche.
Il endigue les eaux des mers, il emprisonne l'océan.
Que l'univers entier révère YHWH Adonaï ! Qu'ils tremblent devant lui les habitats du monde !
Car, dès qu'il a parlé, la chose a existé ; dès qu'il a commandé, ce fut réalisé.
YHWH Adonaï fait échec aux desseins des nations. Il réduit à néant les vains projets des peuples.
Le dessein de YHWH Adonaï demeure pour toujours. Les projets de son cœur subsistent d'âge en âge."
 
Ce psaume est pour tous et pour toujours. on y voit la providence divine.
Des versets 1 à 3 c'est un appel à se réjouir en Dieu
Des versets 4 à 11  c'est le créateur et maître du monde dans toute sa splendeur.
 En bref, c'est un appel à louer le Dieu souverain. 
 
Verset 1:
C'est un appel pour les élus, les justifiés, à chanter, à louer et à se réjouir en Celui qui est, la trinité souveraine.
C'est un appel à pousser des cris de joie, à chanter des chants allégresse, à être subjugués et à éclater de joie ; mais n'est-ce pas dans la nature du racheté de le faire ?

Verset 2:
C'est un appel à louer Celui qui est, la trinité souveraine, à le remercier et à avoir des actions de grâce en faisant retentir ses instruments tels le luth et la harpe.

Verset 3:
C'est un appel à se réjouir avec ses instruments de musique et en chantant un cantique nouveau.
Puisque les bontés de l’Éternel se renouvellent chaque matin, nos chants devraient aussi se renouveler chaque matin.
Cf. Lamentations de Jérémie 3.22
 
Verset 4 :
La parole de Dieu est droite, pure, juste et vraie.
Jésus est la Parole de Dieu faite chair ; il est droit, pur et il est la vérité !
D'autre part, ce que Dieu dit son bras l'accomplit ; Il dit et la chose arrive. (Cf. Verset 9)

Verset 5:
Sa bonté c'est sa grâce commune, c'est sa grâce bienveillante, sa compassion et sa clémence qui se déverse dans la vie des hommes,  dans la nature et dans les limites qu'il met à toutes choses.
 
Verset 6:
On voit ici le Saint Esprit décrit comme le souffle de la bouche de Dieu, on voit YHWH et Jésus la Parole de Dieu. Ils sont un, ils sont Adonaï et Elohîms créateur des cieux. 
Sabaoth = Éternel des armées d'anges et de toutes les forces de la nature.

Verset 7:
On voit ici toute la puissance et l'autorité de YHWH Adonaï sur la création. Il fait des provisions d'eau ; il rassemble les eaux. Cf. Genèse 1.6 Il fait des réservoirs, des trésors, des arsenaux, des magasins de stockage dans les lieux profonds.

Verset 8:
Il ordonne à la terre, à l'univers qu'ils le révèrent et le craignent.
Que faire d'autre devant un Dieu si grand, si puissant ?

Verset 9:
La raison pour laquelle tous les hommes devraient craindre l’Éternel et le révérer, l'adorer, le louer et émerveiller, c'est sa toute puissance, c'est Jésus Christ, sa parole créatrice.

Verset 10:
On voit ici la souveraineté de YHWH Adonaï qui peut détruire les projets des nations, leurs espoirs, leurs résolutions, leurs prédictions, leurs unions. Dieu a toujours le dernier mot ! 
Cf. Proverbe 16.1 et 19.21 et Psaume 115.3.

Verset 11:
Les pensées de YHWH Adonaï sont ses projets indestructibles.
Nous pouvons compter sur sa fidélité !

Cette partie du Psaume nous pousse à l'adoration, elle nous place devant la grandeur, la beauté et la toute puissance de celui qui est, l'Eternel, l'alpha et l'oméga, la trinité souveraine !
Elle nous pousse à le célébrer et à improviser un cantique nouveau !
Dieu tient tout entre ses mains, nous pouvons lui faire confiance!

 Fémi et Sophie - Vendredi 25 septembre 2020
What do you want to do ?
New mail

jeudi 24 septembre 2020

A ne pas oublier


C’est un grand raccourci mais je crois que l’affirmation suivante est vraie : si les chrétiens vivaient comme si l’éternité était réelle, beaucoup de leurs problèmes disparaîtraient.
Toutes les semaines à l’église, vous et moi affirmons que nous croyons au paradis et à l’enfer mais il y a une différence significative entre la théologie que nous confessons et la vie que nous menons en pratique.
Combien de fois avez-vous pensé à l’éternité la semaine passée et quel impact cela a‑t‑il eu sur vos décisions ? 
Si je suis honnête, je n’y ai pas beaucoup pensé. Et vous ?
En conséquence, nos vies se retrouvent plus difficiles qu’elles ne doivent être. Nos luttes en disent plus sur notre amnésie par rapport à l’éternité que sur le monde qui nous entoure.
 
Voyons quelques attitudes qui montrent qu’oublier l’éternité peut rendre notre vie plus difficile :
1. Nous nous centrons trop sur nous‑mêmes. Dieu nous a créés pour que nous regardions plus loin qu’au confort, au plaisir et au bonheur du moment présent. N’oublions pas que nous ne sommes pas à la barre, que nous ne sommes pas le centre de l’univers et que la vie se déroule selon la volonté et les desseins d’un Autre ! Lorsque nous réduisons notre existence à des désirs, des sentiments et des besoins passagers, nous nous opposons au plan souverain de Dieu qui nous a faits pour que nous soyons toujours joyeux.
 
2. Nous en demandons trop aux autres. En voulant vivre aujourd’hui comme au paradis, nous demandons inconsciemment aux personnes qui nous entourent de nous offrir ce paradis. Quelle profonde injustice ! Ils ne peuvent pas nous apporter cette paix intérieure constante et cette satisfaction que nous pourrons seulement expérimenter dans l’éternité. Au lieu de cela, nous ne récolterons que déception, frustration, conflits et divisions.
 
3. Nous sommes trop dans le contrôle et dans la peur. Tout le monde aura à un moment donné le sentiment de passer à côté de sa vie ; nous ne pouvons échapper aux rêves déçus. Mais au lieu de les poursuivre futilement, considérons‑les comme une piqûre de rappel : Dieu nous a créés pour un autre monde. Si nous vivons à la lumière de ce monde à venir, ils seront un rappel doux (bien que toujours douloureux).
 
4. Nous doutons de la bonté de Dieu. Si nous ne comprenons pas le plan éternel de Dieu, nous douterons de son caractère. Les promesses de Dieu ne s’accompliront complètement que dans le monde à venir. Si nous l’oublions, nous aurons l’impression que Dieu nous a trompés. Vivre dans un monde déchu est énormément plus difficile quand on n’a pas l’assurance d’avoir un Père aimant.
 
5. Nous sommes plus déçus que reconnaissants. Beaucoup d’entre nous ne vivent pas dans la reconnaissance, pas parce que Dieu nous a abandonnés, parce que nous avons beaucoup souffert ou que les gens autour de nous ont été particulièrement difficiles à vivre mais parce que nous abordons la vie avec l’espoir qu’elle nous donne ces choses que nous ne pourrons expérimenter que dans l’éternité. Les râleurs ont peu de joie et passent à côté des bénédictions que Dieu donne aujourd’hui !
 
6. Nous manquons de motivation et d’espoir. Lorsque on est immanquablement déçu par la vie, on peut soit perdre son enthousiasme et son optimisme ou se rappeler qu’il arrivera dans le plan de Dieu un moment où Il restaurera tout ce qui aura été brisé par la chute. Oui, la vie est difficile et vous vivrez des choses que vous n’aurez jamais imaginées mais l’éternité vous donnera une raison de vous lever le matin et d’aller de l’avant.
 
Voulez-vous vivre une vie en abondance aujourd’hui, alors que vous attendez d’être au paradis ? 
Souvenez‑vous qu’aujourd’hui n’est pas fait pour vous apporter une plénitude mais vous préparer pour votre destination finale.
Vous n’êtes pas au dernier chapitre de l’histoire. 
Ce qui a été brisé sera restauré, ce qui a été courbé sera redressé et ce qui a été corrompu sera régénéré. 
La perspective de l’éternité vous donne une raison de persévérer, d’être reconnaissants et joyeux, même si pour l’instant rien ne semble aller pour le mieux.
 
Paul David Tripp

lundi 21 septembre 2020

Philippiens 4.6 à 9


Philippiens 4.6-9 "N’entretenez aucun souci. En toute situation, exposez vos besoins et vos souhaits à Dieu, en les lui faisant connaître dans vos prières. Intercédez avec confiance et sérieux, exposez vos requêtes avec précision, sans oublier d’exprimer aussi votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera votre cœur et vos pensées, et les maintiendra dans la communion et sous la protection du Christ Jésus. Enfin, mes frères, que tout ce qu’il y a de vrai, de noble, d’honorable, ce qui a une réelle valeur et qui est juste, pur et digne d’être aimé occupe vos pensées. Tendez vers tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite la louange. Bref, ce que vous avez appris et reçu de moi, mettez-le en pratique. Façonnez votre conduite d’après ce que vous m’avez entendu dire et vu faire. Alors le Dieu qui donne la paix sera avec vous."

Ce qui nous touche au premier abord dans ce passage de l'épitre de Paul aux Philippiens, c'est que l'apôtre exhorte les chrétiens à ne pas entretenir leurs soucis, c’est-à-dire de ne pas les conserver, les méditer, les ressasser… mais il les informe qu'ils peuvent, par la prière, échanger leurs inquiétudes persistantes, par des pensées honorables, justes, pures, aimables, vertueuses et dignes de louange. Il leur demande de prier avec foi, sérieux et précision, sans oublier les actions de grâce.

Le titre de ce passage pourrait être : "Comment trouver la paix de Dieu". 

Verset 6 :

Les termes grecs "merimnao medeis" traduits par : ne s'inquiéter de rien, ou ne pas se faire de soucis, donne aussi l'idée qu'on ne doit pas prendre ses intérêts à cœur mais ceux du Seigneur, qu'on ne doit pas réagir émotionnellement mais spirituellement.

Cela revient aux paroles exprimées par Paul dans sa seconde épitre aux Corinthiens 10.5

" Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ."

Si nous ne réduisons pas à néant nos besoins (légitimes ou non) et nos souhaits (attentes, rêves) personnels non satisfaits, ils se transforment en inquiétudes (soucis, contrariétés, déplaisirs, agacements, déceptions, irritations, dégoûts, tristesses, morosités, abattements, angoisses, tourments…). La liste est longue et non exhaustive !

C'est pourquoi nous devons, par la prière, remettre toutes nos frustrations et nos inquiétudes entre les mains de Dieu ; ou autrement dit : amener nos pensées captives à l'obéissance de Christ. Laissons-nous captiver par Christ ! Ayons les regards fixés sur lui ! Qu'il soit notre centre d'intérêt, la passion de nos vies !

Et comment devons nous prier ? Avec foi, sérieux et précision, tout en rendant grâce.

Je recherche instamment (fermement et avec persévérance) le Seigneur par des requêtes (Je le sollicite), des supplications (Je l'invoque) et de la reconnaissance (Je le remercie).

Verset 7 :

Et que se passe-t-il quand je prie de cette façon pour remettre toutes mes frustrations et mes inquiétudes à Dieu ? Il me donne sa paix !

Jésus a dit dans Jean 14.27 "Je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. Ce cadeau n’a rien de commun avec ce que le monde peut donner, avec sa paix à lui. C’est pourquoi, cessez d’être inquiets et de vous laisser troubler. Bannissez toute crainte de vos cœurs."

La paix de Dieu est excellente et parfaite, elle surpasse tout ce que les hommes peuvent penser ou imaginer. Et cette paix a pour but de nous garder en Jésus Christ !

La paix de Dieu a pour but de conserver nos pensées en Christ (nos perceptions, la façon dont on comprend les choses) ; c’est-à-dire d'avoir du discernement et une intelligence sans cesse renouvelée ; afin que ses pensées deviennent nos pensées et ses voies nos voies !

La paix de Dieu a pour but de conserver nos cœurs en Christ (nos émotions, nos sentiments, notre volonté…) ; c’est-à-dire d'avoir les sentiments qui étaient en Jésus Christ (Philippiens 2.5). Philippiens 2.13 "Vous n’êtes pas seuls, Dieu lui-même œuvre en vous ; sa bienveillance suscite en vous à la fois la volonté et l’action, afin que ses desseins pleins d’amour se réalisent."

Verset 8 :

Au reste = Désormais, dorénavant, à partir de maintenant, à l'avenir.

L'apôtre Paul ordonne à ses frères d'échanger leurs soucis (leurs inquiétudes…) qui ne sont que des supputations, par des pensées réalistes et vertueuses dont il va faire la liste des qualités :

·     Vraies, c’est-à-dire réelles, réalistes, ce ne sont ni des suppositions, ni des hypothèses, ni des apparences trompeuses.

·         Honorables, vénérables, c’est-à-dire respectables et sérieuses.

·         Justes, c’est-à-dire droites et conformes à la volonté de Dieu.

·         Pures, c’est-à-dire modestes et propres.

·         Aimables, c’est-à-dire acceptables et dignes du Seigneur.

·         Attrayantes, c’est-à-dire qui sonnent bien, qui sont bonnes à dire.

·         Dignes de louange, c’est-à-dire louables, vertueuses.

Ne supposez plus, mais fondez vos pensées sur des réalités sérieuses, modestes et pures, qui sont conformes à la volonté de Dieu, qui sont estimées par Dieu et qui vous amènent à le louer. Voilà la recette de la paix en Jésus Christ !

Christ est la vérité, il est honorable, juste, pur, aimable, attrayant et digne de louange !

Si nous regardons à lui et écoutons sa parole ; s'il est au centre de nos pensées et occupe tout notre esprit, comment pourrons-nous nous faire du souci et nous inquiéter ?

Si nous manquons ce but, nous péchons ! Nous ne sommes pas cohérents avec la foi que nous professons, nous manquons de constance et de persévérance et nous dévions du cœur de la trinité où nous sommes appelés à demeurer constamment immergés !

Verset 9 :

Paul rappelle aux chrétiens que ce qu'ils ont entendu, reçu et vu (la parole prêchée, et les témoignages partagés par l'apôtre) doivent être expérimentés par eux. Ils doivent passer de la théorie à la pratique. Jacques 1.21-25 "La Parole implantée en vous, car elle a le pouvoir de vous conduire au salut. Seulement ne vous bornez pas à l’écouter ; traduisez-la en actes, sans quoi vous risquez de vous faire illusion sur vous-mêmes. En effet, si quelqu’un se contente d’écouter la Parole sans y conformer ses actes, il ressemble à un homme qui observe son visage dans un miroir : à peine est-il parti, qu’il a déjà oublié ce qu’il a vu (et qui devrait être mis en ordre. Cependant, si quelqu’un scrute attentivement la loi parfaite qui nous donne la vraie liberté et s’il l’étudie assidûment, s’il vit avec elle et lui demeure fidèlement attaché, il en arrive ainsi, non à écouter pour oublier, mais à agir ponctuellement d’après ce qu’il aura entendu. Un tel homme trouvera le bonheur en obéissant à la Parole."

La paix ne peut être reçue par quelqu'un qui ne met pas en pratique ce que l'apôtre vient d'expliquer. Christ a donné sa paix, une fois pour toute, mais on ne peut la recevoir que par la foi et l'obéissance en Christ et sa parole. La réception de la paix divine est donc conditionnelle.

A lecture de ce passage, nous avons compris que nous devions plus prier et moins nous inquiéter. En priant davantage et en amenant nos pensées captives à l'obéissance de Christ, nous pouvons expérimenter la paix qui surpasse tout ce que les hommes peuvent concevoir !

Sophie et Fémi -  Vendredi 18 septembre 2020

vendredi 11 septembre 2020

Psaumes 18.31 à 37



Psaumes 18.31 à 37 (PVV avec notes) "Qui est Eloha si ce n'est IHVH-Adonaï ? Qui est un roc sinon notre Elohîms ? El me remplit de vaillance (il me donne sa cuirasse, il me ceint de force, de courage et de vigueur ; il m'arme de sa puissance et me donne sa force pour ceinture). Il me trace un chemin parfait (il me conduit sur la voie droite, il l'aplanit, il me donne son intégrité pour chemin). Il rend mes pieds agiles et légers, semblables à ceux des biches, il m'élève, m'affermit, m'établit sur la cime des montagnes, en sécurité (il me donne l’agilité pour attaquer ou poursuivre l’ennemi et la ténacité pour maintenir les positions conquises). Il exerce mes mains pour m'apprendre la guerre, la victoire dans le combat, et mes bras tendent l'arc d'airain. Ton bouclier est ma victoire (mon salut, ma délivrance), ta droite est là qui me soutient (me fortifie). Je suis fort et je grandis par ta grâce (ton humilité me fait grandir car tu t’es abaissé à me tendre la main pour m’élever et tes réponses à mes prières m'élèvent). Avec toi, sûrement, j'avance car tu donnes de l'aisance et de la sécurité à mes pas, (et tu élargis le champ de mes activités), mes jambes ne fléchissent pas (mes chevilles ne se tordent pas et mes talons ne chancèlent pas)."

 Cette partie du Psaume 18 exalte le nom de Dieu, c'est à dire Dieu lui-même. Dieu est présenté comme El ou Eloha, le Dieu fort, IHVH- Adonaï : Celui qui est Maitres et Seigneurs, Élohîms Dieux puissants. (Elohîms est le pluriel de Eloha et Adonaï le pluriel de Adon - des pluriels qui se conjugue au présent et qui parlent de la trinité divine : Dieu le Père, Jésus Christ le Fils et le Saint Esprit).

Rien que cette présentation des noms de Dieu montrant sa force et sa puissance, son unité dans la trinité et sa solide stabilité tel le roc, nous pousse à la louange, à la reconnaissance et à l'adoration.

On pourrait appeler cette partie du Psaume 18 : "Dieu, l'exécuteur de notre victoire" ou "Dieu agissant pour notre victoire". 

Sans Dieu, nous ne sommes que faiblesse, fragilité et cœurs tortueux...

Mais Dieu nous montre sa grandeur, son omniscience, son omniprésence, son immanence, son omnipotence, sa Toute Puissance et sa transcendance à travers ses actions dans nos vies.
Dieu est proche de nous, il est personnel et intime pour se révéler à nous et se manifester en nous et à travers nous.

Sa droite triomphante est sa justice, sa droiture et sa vérité.
Ésaïe 41.10 "Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante." 

"El me remplit de vaillance, il me donne sa cuirasse, il me ceint de force, de courage et de vigueur ; il m'arme de sa puissance et me donne sa force pour ceinture."
Psaume 91.4 "Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse." 
Éphésiens 6.14 "Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice." 

"Il me conduit sur la voie droite, il l'aplanit, il me donne son intégrité pour chemin."
 Jean 14.6 "Jésus lui répondit : Je suis le chemin et la vérité et la vie: personne ne va au Père si ce n’est par moi."
Ésaïe 45.2 " Je marcherai devant toi, j’aplanirai les chemins montueux, Je romprai les portes d’airain, et je briserai les verrous de fer."

"Il me donne l’agilité pour attaquer ou poursuivre l’ennemi et la ténacité pour maintenir les positions conquises."
Psaume 37.23 "L’Éternel affermit les pas de l’homme, et il prend plaisir à sa voie."
Proverbe 12.3 "L’homme ne s’affermit pas par la méchanceté, mais la racine des justes ne sera point ébranlée." 
Psaumes 119.133 "Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi !"

Il exerce mes mains au combat est un présent continu ; Dieu  nous enseigne, nous apprend, nous donne l'instruction comme le meilleur des maîtres, il nous faut imiter Jésus, suivre son exemple ; il nous donne une bonne vision, du discernement, de la rapidité à exécuter sa volonté, la force nécessaire pour être efficaces. C'est dans la communion que nous sommes de bons intercesseurs. 

Intercéder  du grec "entugchano" veut dire : frapper le but en lançant une flèche et le mot "tugchano" a sa racine en "tikto" qui signifie enfanter ou porter du fruit! 


Les seuls versets du nouveau testament qui parlent d'intercession sont attribués au Saint Esprit et à Jésus: Romains 8:26-27  "De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons  pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit  lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit,  parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints." 


Romains 8:34  "Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il  est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!"


L'intercession a donc lieu dans les lieux célestes, c'est pourquoi  un peuple attaché à la terre ne peut pas intercéder.

Les intercesseurs sont ceux qui prennent de la hauteur par l'Esprit et qui ont compris qu'ils sont assis en Christ dans les lieux célestes, dans un lieu de révélation, où ils ont accès à la salle du trône pour communiquer directement avec Dieu.

Intercéder c'est tirer des flèches dans la cible que Dieu nous a montrée en étant assis en Christ dans les lieux célestes!

Intercéder c'est plaider une cause devant Dieu pour quelqu'un.

Intercéder implique souvent d'entrer dans le conflit qui oppose la volonté de Dieu à celle de Satan et de prévaloir.
Quand vous voulez intercéder pour quelqu'un vous devez entrer en relation avec le Saint Esprit qui connait le besoin mieux que vous-même; l'identification vous saisit alors, c'est ce qu'on appelle se tenir sur la brèche. Le Saint Esprit ne souhaite pas que cette identification soit émotionnelle ou intellectuelle mais spirituelle!
J'ai compris que les visions que le Seigneur me donnait étaient comme des cibles que je devais viser dans la prière.
Puis fin novembre lors de l'intercession à l'église, j'ai reçu une forte onction ainsi qu'une vision de la part de Dieu dans laquelle je me voyais assise sur l'océan, contemplant Jésus qui intercédait.
Bouleversée je me suis mise à sangloter, paralysée, comme si j'étais compressée par un puissant étau d'amour divin. Sous mes yeux ébahis, j'ai alors vu mon épaule et mon bras droit se désatomiser et se mêler à des particules du bras tout puissant de Jésus. Pouvant à peine respirer, je finis par le supplier  de relâcher son étreinte en secouant mon bras ankylosé. Que s'était-il passé ? Que signifiait cette expérience hors du commun ? Jésus n'avait même pas relevé la tête de ses genoux repliés et intercédait toujours. En le regardant avec insistance, je compris soudain qu'il  m'avait accordé sa force pour bander l'arc qu'il m'avait confié, car sans sa force comment aurais-je pu atteindre les cibles qu'il me montrait?


 Ton bouclier est ma victoire, mon salut, ma délivrance...
Ephesiens 6. 16 "Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin."
Psaume 91.5 "Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour." 
Psaume 139.5 "Tu m’entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi."
Genèse 15.1 " Abram, ne crains point ; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande." 

Tu t’es abaissé à me tendre la main pour m’élever...
Dieu veut notre maturité spirituelle, il nous éduque et nous instruit tel un père qui nous éduque. Il nous relève par sa bonté et sa grâce. Il corrige nos erreurs, nous redresse parfaitement en allant jusqu'au bout du processus.

Avec toi, sûrement, j'avance car tu donnes de l'aisance et de la sécurité à mes pas.
Dieu élargit l'espace de nos cœurs pour que nous accomplissions le bien avec amour.  

Mes jambes ne fléchissent pas (mes chevilles ne se tordent pas et mes talons ne chancèlent pas.)
Dieu nous donne de la stabilité, et la trace de nos pas laissées sur le chemin sont autant de témoignages pour la gloire de Dieu afin que d'autres suivent Christ.

Dieu a tout préparé à l'avance pour que nous devenions des intercesseurs efficaces. Il fait venir les choses de loin. 
Éphésiens 2.10 "Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions."

Nous avons vu sa fidélité et ses promesses s'accomplir au fil des années. Ce qu'il a dit s'est accompli ! 

Vendredi 11 septembre 2020 - Duo de méditation et de prière - Sophie et Fémi 

Notes de Saint Augustin :
Dans le psaume précédent, le psalmiste a demandé en priant d’être libéré de ses ennemis; mais ici maintenant, libéré, il rend grâce.
Et il commence par rendre grâce pour le bienfait de sa libération.
Ensuite il se répand en louanges a l’égard de son libérateur: "Les cieux racontent la gloire de Dieu."
Son titre est: "Pour la fin. Par le serviteur du Seigneur, David, qui a prononcé à la gloire du Seigneur les paroles de ce cantique, au jour où le Seigneur l’arracha à la main de tous ses ennemis, et à la main de Saül."

 Et ce psaume se retrouve mot à mot au deuxième livre des Rois. 
Sa signification historique est fondée sur le premier livre des Rois, où l’on rapporte comment Saül cherchait à le tuer, et sur le deuxième livre des Rois, où il est écrit que ce dernier étant mort, Abner et son fils s’opposèrent à leur tour à David. Mais finalement David remporta la victoire contre eux. C’est pourquoi il composa ce psaume. 
Et parce que par David est symbolisé le Christ, tous ces faits peuvent être rapportés au Christ, soit en tant que tête, soit en tant que corps, c’est-à-dire l’Église, car elle a été libérée de Saül, c’est-à-dire de la mort. Saül fut donné comme roi sur la demande du peuple, et même il y fut plutôt contraint. C’est pourquoi il ne fut pas donné pour demeurer. Ainsi le Christ souffre d’abord la mort, puis demeure dans la paix.

Les premiers versets de ce psaume se divisent en trois parties. Dans la première partie, le psalmiste rappelle le bienfait de sa libération. Dans la deuxième partie, il montre la puissance de celui qui libère. Au verset 8 : La terre a été ébranlée et a tremblé. 

Dans la troisième partie, il précise le mode de sa libération. Au verset 17 : Il a envoyé d’en haut, etc.
 

En rappelant le bienfait de sa libération il fait deux choses.
Il rappelle d’abord le sentiment qu’il a conçu du bienfait précité.
Puis il montre l’effet qui en découle: la louange.

A. Un double sentiment naquit en lui à la suite d’un tel bienfait, à savoir son amour croissant envers Dieu et ensuite l’espérance, car Dieu est sa force. David considérait que tout son bien dépendait de Dieu, c’est pourquoi il dit: Je t’aimerai, parce que tu es ma force. La force a pour objet d’affermir l’âme, de crainte qu’elle ne s’éloigne du bien à cause de difficultés imminentes.

Mais comment Dieu est sa force, il le montre. L’homme a besoin de la force dans deux situations. D’abord dans les biens, afin de garder sa stabilité en eux; et c’est pourquoi il dit: mon ferme appui, c’est-à-dire un fondement solide: "Le Seigneur est mon rocher." - "Quiconque écoute mes paroles et les met en pratique, est semblable à un homme bâtissant sa maison sur le rocher." 

De même dans les maux, et cela dans deux circonstances. Dans une première circonstance, afin de fuir avant que les maux n’arrivent; c’est pourquoi il dit: mon refuge. -"Le nom du Seigneur est une tour très forte." -"Le rocher est un refuge pour les hérissons." Dans une autre circonstance, afin de se libérer après qu’ils soient survenus.

Le psalmiste expose ici le sentiment de l’espérance: et il y a une différence entre l’espérance et l’amour; car l’amour est une vertu unitive. En effet nous aimons quelque chose dans la mesure où nous la considérons comme nôtre, et c’est pourquoi il dit que Dieu lui-même est sa propre force: "Le Seigneur est ma force et ma louange, et il s’est fait mon salut." L’espérance introduit une défense par rapport à ce qui vient de l’extérieur; et Dieu accomplit l’un et l’autre.

David loue Dieu pour trois raisons: parce qu’il est juste en action, vrai en parole, et miséricordieux dans son secours. 

Ainsi dit-il en parlant du Dieu créateur: qui est Dieu, excepté le Seigneur, c’est-à-dire l’artisan de toute la création? -"Que toute ta création te serve." -ou qui est Dieu, excepté notre Dieu? Lui uniquement. -"Nul n’est saint comme le Seigneur, car il n’y a pas d’autre Dieu que toi, et il n’est pas de fort comme notre Dieu."


Il a disposé mes pieds comme ceux des cerfs, et m’a établi sur des lieux élevés ; il a instruit mes mains au combat; et tu as rendu mes bras comme un arc d’airain.

Ici est exposée l’agilité qui est nécessaire pour le combat. On raconte au premier livre des Rois que Saül était sorti à la recherche de David sur des rochers très abrupts, qui ne sont accessibles qu’aux cervidés, autrement dit: Dieu m’a donné une telle agilité que je circulais à travers les montagnes comme un cerf. Et il m’a établi sur des lieux élevés. Sur les versants des montagnes les pieds de l’homme n’adhèrent pas, mais Dieu lui a donné une grâce telle qu’il ne glisse pas sur eux. Au sens spirituel on lit ce verset de la manière suivante: de même que le cerf traverse les buissons épineux et les forêts sans se blesser, ainsi le désir spirituel passe à travers les convoitises du monde sans être blessé et infecté par le mal: "Nephtali est un cerf en liberté, qui donne des paroles pleines de beauté." -"Alors le boiteux bondira comme le cerf." 

Il m’a établi sur des lieux élevés, c’est-à-dire a fixé mon esprit sur les réalités célestes: "Vainqueur il me conduira sur mes hauteurs."

Ensuite est exposé l’enseignement militaire; c’est pourquoi il dit: qui enseigne mes mains au combat. L’enseignement militaire s’acquiert par la science et sa perfection par la pratique.
Il recherche donc d’abord la science ou l’enseignement, parce que cet enseignement est nécessaire aux soldats: "C’est avec réflexion que s’entreprend une guerre." Mais ce dernier, instruit par Dieu, dit au sujet de la seconde qualité: tu as rendu mes bras comme un arc d’airain, c’est-à-dire tu as fait que mes bras deviennent comme infatigables au combat.


  





Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...