Le sol a tremblé...

Aggée 2.6‑9

En 1989, un an après notre conversion, j'ai eu deux visions successives décrivant à la fois le début et la fin de notre vie spirituelle.
Dans la première vision, je nous voyais (mon mari et moi) comme deux pensées dans un parterre de fleurs en pleine ville et dans la deuxième vision, je nous voyais comme deux immenses conifères sur les hauteurs au bout d'un village...
Notre croissance spirituelle avait été manifeste même si elle avait pris toute une vie...
Comme quoi toute vie spirituelle peut commencer par une simple pensée fragile au milieu de beaucoup d'autres pensées et terminer par une vie majestueuse, solidement enracinée et verdoyante sur les hauteurs...
(Psaumes 1)
D'autre part, le 7 juin dernier, j'ai encore reçu une vision de ces deux conifères immenses.
Ils n'avaient pas réellement poussé sur les hauteurs, mais avaient été déracinés puis replantés par la main même de Dieu, créant un tremblement de terre, tant la puissance de Dieu se manifestait pour les implanter profondément en un certain lieu élevé, tel un témoignage de la grandeur de Dieu.

Sophie Lavie
  

Quand Dieu prépare de grandes choses, il ébranle la terre.
Le sol a tremblé au moment où Jésus est mort sur la croix et, après la Pentecôte, lorsque le Saint‑Esprit a rempli les croyants de sa puissance (Matthieu 27.51; Actes 4.31).
L’activité séismique qui a suivi ces deux événements n’était pas une coïncidence ; le Seigneur lui‑même y déclarait sans ambages que des événements importants se passaient.

De nos jours, la terre tremble encore  et Dieu nous ébranle.
Les alliances politiques, les systèmes financiers et les normes morales sont bouleversés.
Ce sur quoi nous avions bâti notre espoir et notre fierté se révèle être peu solide et véreux.
Même sur le plan personnel, les gens sont touchés.
Les familles et les mariages sont en crise.
Trop souvent, les gens édifient malheureusement leur vie sur la sagesse, la bonté et l’ingéniosité humaines, mais il n’y a qu’un fondement sûr : Jésus‑Christ (1 Corinthiens 3.11).
Dieu permet toujours l’agitation pour une raison.
Entre autres, il secoue l’apathie et l’égoïsme de l’Église, lui rappelant qu’elle ne doit pas se confier aux structures temporaires du monde.
Elle doit reposer sur le fondement solide de l’amour constant de Dieu, de son salut et de son royaume ici‑bas.
Nous, les ambassadeurs du Seigneur sur la terre, les seuls à nous tenir sur le roc, avons la responsabilité de présenter l’espoir à ceux dont la vie a été ébranlée.
Aucun emploi, aucun gouvernement et aucune religion ne peuvent offrir la sécurité à long terme.
Notre unique refuge durable, c’est de jouir d’une relation avec Jésus‑Christ.

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