Romains 12:2 NEG "Ne
vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le
renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté
de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."
Trad.
PVV "Ne vous coulez pas simplement dans le moule de
tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle
présent; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt
entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude
intérieure différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de
pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de
reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à
une réelle maturité.
Introduction
L'épître de Paul
aux Romains est une véritable mine spirituelle dans laquelle nous pouvons
puiser certaines des plus grandes richesses de l'enseignement biblique et des
principes indispensables à l'exercice de la foi chrétienne.
Une lecture
objective de l'épître aux Romains ne peut nous laisser intacts, si nous
recherchons sincèrement la volonté de Dieu et que nous n'avons pas peur de nous
remettre en questions à la lumière de la Parole de Dieu.
Le Saint Esprit ouvre
nos yeux, afin que nous comprenions ce que nous lisons et il nous pousse aussi
à examiner nos cœurs et nos vies afin que nous nous repentions de nos mauvaises
voies et que nous acceptions d'être transformés à l'image de Christ.
Jésus Christ, la
Parole incarnée, est à la fois celui qui a permis cette transformation possible
et il est aussi le modèle que nous devons suivre.
Grâce à notre
obéissance, à notre coopération active et notre malléabilité, le Saint Esprit
va opérer de véritables métamorphoses dans notre vie !
Sans isoler un
chapitre des seize autres que contient l'épître de Paul aux Romains, j'aimerais
donc me focaliser avec vous sur le chapitre 12, car après avoir décrit la culpabilité
qui ronge les cœurs injustes, après avoir décrit comme Christ a rendu justes
ceux qui lui appartiennent, après avoir parlé de la sanctification par notre union
à Christ et du problème de l'incrédulité d'Israël, Paul explique ce qu'est la
vie chrétienne et le service à la gloire de Dieu qui s'y rattache.
Je vous encourage
donc vraiment à lire, méditer et mettre en pratique cette épitre de Paul où
vous trouverez de précieux conseils pour vivre votre vie chrétienne.
Seulement avant
d'en énumérer les différents critères et attitudes, l'apôtre nous appelle à une
chose essentielle, que j'aimerais développer avec vous ce matin : ne pas
conformer notre vie au siècle présent.
Comment
décririez-vous le conformisme ?
Le dictionnaire définit
le conformisme par la tendance à se
conformer aux usages, à accepter les manières de penser ou d'agir du plus grand
nombre.
C'est donc le fait
de se mettre en accord et de s'adapter afin d'adopter une forme semblable à
celle considérée comme modèle et dont l'objectif final consiste à correspondre
exactement à la norme.
Hors, comme
l'apôtre Paul le mentionne dans ce passage, un chrétien ne doit pas se
conformer au siècle présent. Il n'est pas appelé à prendre les formes du monde,
ni à s'associer ou s'adapter aux normes de pensées et de morales sur lesquelles
le monde se base et se construit.
A sa façon,
l'apôtre Jean écrit aussi dans 1 Jean
2.15 "N’aimez pas le monde ni
rien de ce qui fait partie de ce monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour
pour le Père n’est pas en lui. En effet, tout ce qui fait partie
du monde: les mauvais désirs qui animent l’homme livré à lui-même, la soif de
posséder ce qui attire les regards, et l’orgueil qu’inspirent les biens
matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde."
1. Conformité vs transformation
Mais de quel siècle
parle nos bibles lorsqu'elle mentionne le siècle présent ?
Parle-t-elle de l'époque de l'apôtre ou de tous les temps
dans lesquels les chrétiens vivent ?
En réalité, ce qui
a été traduit par "siècle présent" dans nos bibles françaises, ne
fait pas mention d'une période précise ou d'un siècle précis.
Le terme
"aion" en grec décrit le temps en terme de cycle, comme les saisons
qui passent et reviennent inlassablement ; car Aiôn était une divinité grecque
associée au temps, au cercle englobant l’univers (selon les croyances grecques)
et au zodiaque.
(≠ de Chronos le
temps en terme d'horizontalité ayant un passé, un présent et un avenir).
"Le siècle
présent" n'est donc pas un moment précis dans l'histoire de l'humanité,
mais il décrit les modes de ce monde qui passent et repassent, et les
circonstances liées à notre contexte de vie ici et maintenant.
Il est aussi en
opposition avec ce que la bible appelle le siècle à venir, décrivant l'éternité
bienheureuse avec Dieu.
"Le siècle
présent" est caractérisé par les sociétés ou les systèmes érigés par
l'homme dans le but de trouver le bonheur sans Dieu.
Ils sont donc
totalement opposés à Dieu, et forment un monde dont Satan lui-même est le dieu
et le prince.
L'attitude
chrétienne doit donc être claire et sans équivoque par rapport à ce monde qui
se construit sans Dieu. Et, pour l'expliquer l'Apôtre Paul utilise ici une
tournure de phrase que nous retrouvons parfois dans ses écrits et qui se résume
par : "ne pas faire…mais être".
Ne
pas faire
"ne vous conformez pas au siècle présent"
Être "mais soyez transformés"
On retrouve cette
tournure de phrase dans Ephésiens 5.18
Ne
pas faire "ne vous enivrez pas de vin: c’est de la débauche."
Être "soyez, au contraire, remplis de l’esprit"
En employant une
telle tournure de phrase Paul désire nous faire réaliser deux choses
essentielles.
1.
La
première, c'est qu'il est à la fois facile et dangereux de se conformer au
monde, dans lequel nous vivons, car la convoitise de la chair, la convoitise
des yeux, et l’orgueil de la vie sont des moyens qui nous y conduisent.
2.
La
deuxième chose essentielle, c'est qu'il nous est impossible de réaliser par
nous mêmes une transformation, en vue de correspondre ou d'atteindre ce que
l'on pourrait qualifier de norme divine.
Nous comprenons que
si nous ne devons pas nous conformer au monde, en veillant à ne pas rechercher
ni convoiter ce qu'il nous offre, nous sommes aussi appelés à vivre selon la
volonté de Dieu. Et ce n'est pas par nos propres efforts, ni en essayant par
nous-mêmes que nous parviendrons à atteindre ces deux objectifs.
C'est pourquoi
l'Apôtre Paul ne nous parle pas de conformité à Dieu, mais de véritable transformation.
La conformité appartient
aux capacités humaines mais la transformation, transfiguration ou métamorphose échappe à nos capacités!!!
Si le mot "conformité"
du grec "suschematizo" nous renvoie à l'idée d'avoir le même
aspect, les mêmes apparences, le même discours, les mêmes actions, les mêmes
manières de vivre, etc…
Le mot "transformation"
du grec "metamorphoo" se réfère à une véritable métamorphose
qui accède à un état permanent dans lequel un changement profond prend place, tout
comme une chenille se change en papillon !
Laissez-moi-vous
annoncer une bonne nouvelle ce matin :
Le
christianisme n'est pas le résultat d'un conformisme,
mais
d'une véritable métamorphose !
Il
n'est pas le résultat d'une quelconque adaptation à des critères religieux ou
moraux, mais le fruit d'une nouvelle naissance !
Il
n'est pas un changement d'avis mais un changement de vie !
2. Pourquoi donc se conformer ?
Bien que la bible
nous explique formellement que nos changements de vie proviennent de l'action
de la Parole de Dieu vivante et puissante en nous et de l'action du Saint
Esprit, pourquoi certains chrétiens semblent-ils prisonniers du monde dans
lequel ils vivent et se conforment-ils au siècle présent ?
a) Le
conformisme par complaisance
Le conformisme par
complaisance est la seule forme de conformisme acceptable.
C'est lorsque l'on
cherche l'approbation des hommes pour conserver un statut ou une relation jugée
préférable pour soi au point de se conformer en apparence pour y parvenir.
L'apôtre Paul a usé
de ce genre de conformisme et il l'explique dans :
1
Corinthiens 9.20-22
"Avec les juifs, je vis comme un juif, pour gagner les juifs. Avec ceux
qui obéissent à la loi de Moïse, j’obéis à la loi, pour gagner ceux qui lui
obéissent. Pourtant, je ne suis pas obligé d’obéir à cette loi. Avec ceux qui
ne connaissent pas la loi de Moïse, je vis comme si je n’avais pas cette loi,
pour gagner ceux qui ne la connaissent pas. Pourtant, j’ai la loi de dieu,
puisque j’obéis à la loi du Christ. Avec les chrétiens fragiles, je vis comme
si j’étais fragile, pour gagner ceux qui sont fragiles. Je me donne entièrement
à tous, pour en sauver sûrement quelques-uns."
Ce conformisme
demande assez de maturité spirituelle afin de ne pas déraper dans le péché ou
dans des us et coutumes contraires à la Parole de Dieu.
Pour gagner des
âmes à Christ, nous pouvons et devons nous conformer (en surface) aux peuples
vers qui Christ nous envoie, sans toute fois avoir des comportements qui
déplaisent à Dieu.
Toutefois, nous
devons connaitre les limites entre la sainteté et le péché, et ne pas nous
compromettre par une trop grande adaptation ou intégration dans le milieu où
nous évoluons.
L'objectif d'un tel
conformisme est d'éviter de se faire remarquer en agissant à l’encontre de ce
qui est définit comme étant la norme et maintenir ainsi ce que l'on juge être
notre intérêt.
C'est un processus d'inculturation
utilisé par de nombreux missionnaires qui apprennent les modes de
comportements, les modèles et les normes d'un groupe, de façon à être acceptés
dans ce groupe et à y participer sans conflit, afin de lui apporter l'évangile
de la façon la plus adaptée.
C'est ce genre
d'attitude que l'on retrouve dans Romains
14.2-3 "Tel croit pouvoir manger
de tout: tel autre, qui est faible, ne mange
que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange
pas, et que celui qui ne mange pas ne
juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli."
b) Le
conformisme par identification
Contrairement au
conformisme par complaisance qui est superficiel et n'affecte pas notre vie profonde
et spirituelle, le conformisme par identification est mauvais, car il découle seulement
d'un désir de vouloir entretenir des relations positives avec les autres et qu'à
se faire accepter par eux, pour satisfaire notre chair avide de reconnaissance
et de sentimentalisme.
Même si nous devons
avoir de l'empathie envers les gens que nous côtoyons, et que les chrétiens ne
doivent pas être dénués de sentiments, nous ne devons pas chercher
l'approbation des hommes, ni nous conformer à leurs pensées, leurs paroles et
leurs actes parce que nous avons peur d'être seuls ou rejetés.
Se conformer au
monde et au siècle présent pour nourrir notre chair affamée de reconnaissance
sociale (orgueil à peine dissimulé) ou de reconnaissance personnelle (désir de
plaire qui conduit à la séduction, à l'hypocrisie, à des efforts surhumains
pour devenir ce que les autres attendent de nous…) est un péché.
Et si nous sommes
tous nés avec des capacités, des talents et même des limites qui différent les
uns des autres, ce n'est pas pour que nous recherchions l'uniformité et le
conformisme, mais pour que nous soyons complémentaires et vivions dans l'unité
et l'harmonie malgré et avec nos différences.
Un orchestre
symphonique est composé de toutes sortes d'instruments différents qui doivent
jouer une partition commune et être à l'unisson avec le chef d'orchestre.
Etre à l'unisson
ensemble et avec Christ ne nous oblige pas à être tous les mêmes.
Nous avons tous des
spécificités qui doivent servir notre divin maître !
Alors si, dans le
corps de Christ, l'unité n'est pas synonyme d'uniformité ni de conformisme,
avec le monde, cela doit être encore plus flagrant !
Nous ne devons pas
rechercher l'approbation du monde et du siècle présent, mais l'approbation de
notre Dieu.
Dans Jean 15.20, Jésus nous a avertis que le
serviteur ne peut être supérieur à son maître, et que si Christ a été rejeté du
monde, nous le serons aussi !
Nous ne sommes donc
pas appelés à nous conformer à l'esprit du monde ou du siècle présent, mais à
le vaincre, parce que celui qui est en nous est supérieur que celui qui est
dans le monde (sous le règne de Satan).
L'apôtre Jean fait
bien la différence entre le royaume
de Dieu composé de tous ceux qui sont nés de Dieu et le royaume de ce monde
composé de la multitude de ceux qui ne font pas la volonté de Dieu.
1
Jean 4.5-6 "Eux, ils sont du monde ; c’est
pourquoi ils parlent d’après le monde, et le monde les écoute. Nous, nous
sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : c’est
par là que nous connaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de
l’erreur."
c) Le
conformisme par intériorisation ou mimétisme.
Il existe un autre
type de conformisme, tout aussi dangereux que celui que nous venons d'évoquer.
C'est le conformisme par intériorisation.
Il prend place
quand on accorde une haute crédibilité à des valeurs enseignées et que le
message est intériorisé dans notre propre système de valeur, sans que le Saint
Esprit soit à l'œuvre.
Je m'explique : Il
est possible que certaines personnes adhérent aux principes et à la morale
chrétienne sans pour cela être nées de nouveau ou poussées par le Saint Esprit.
Elles sont intellectuellement
d'accord avec les concepts bibliques et essayent de les appliquer à leur vie,
sans l'aide de Dieu.
Ces personnes
finissent par avoir l'apparence de la piété, mais en réalité elles ne
connaissent pas ce qui en fait la force.
Elles appliquent
des ordonnances comme une lettre morte, mais n'ont jamais expérimenté le
principe de vie capable de donner la vie aux commandements de Dieu.
Elles ne sont que
de pâles imitations des véritables croyants nés de nouveau et dans lesquels
Christ agit.
Elles sont comme
des chenilles qui se seraient collé de fausses ailes et tenteraient de vivre
comme des papillons, sans avoir jamais été métamorphosées.
Un tel conformisme
ou mimétisme ne peut perdurer !
Tôt ou tard, on
reconnait un arbre à son fruit!
Personne ne peut
accomplir la volonté de Dieu sans Dieu !
Même les chrétiens
nés de nouveau ne peuvent accomplir la volonté de Dieu sans être poussés et
accompagnés par l'Esprit de Dieu.
Vouloir atteindre
le but de Dieu s'en utiliser les moyens prévus à cet effet, revient encore à du
conformisme, même si c'est une forme qui semble spirituelle et innovatrice !
Croire que l'on va
avoir du succès en suivant des principes du monde : développement personnel,
leadership à la Bill Gates… ou même en faisant du copié collé d'un autre
pasteur n'est qu'une tromperie !
Jésus a dit dans Jean 15.5 "Sans
moi, vous ne pouvez rien faire."
d) Le
conformisme par ritualisme
Une autre forme de
conformisme ressemblant à celui que nous venons d'évoquer, est le conformisme
par ritualisme. Celui-ci consiste à s'attacher à des rituels en croyant qu'ils
suffiront à nous "conformer" à la volonté de Dieu.
Ce type de conformisme
met l'accent sur la morale et les rites, il donne l'illusion que la personne
est née de nouveau et qu'elle est sauvée parce qu'elle prie, lit la bible, va à
l'église et prend même la cène… mais en réalité ce n'est encore que du
mimétisme vide de sens et de vie divine. Ce n'est que de la religiosité ou du
légalisme.
On ne peut croire
qu'un ensemble de lois morales et de rites peuvent nous transformer et nous
faire grandir dans les voies de Dieu.
Seul le principe de
vie divine, se développant en nous, peut nous faire croitre et nous
métamorphoser !
Conclusion
Christ notre ultime
modèle est un anticonformiste !
Même s'il s'est
fait homme parmi les hommes et s'est inculturé dans la société pluriculturelle
(juive, grecque et romaine) du 1er siècle, il ne s'est jamais
conformé au monde, ni même aux rites vides de sens des religieux juifs de son
temps.
Il a dit dans Matthieu 23.27 "Malheur
à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent
beaux au dehors, et qui, au dedans, sont
pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés."
Il n'a pas cherché
sa sécurité et l'amour de ses contemporains en conformant son message à ce
qu'ils avaient envie d'entendre.
Au contraire, il
n'a pas eu peur d'être haï et rejeté à cause des principes qu'il annonçait.
Il a dit dans Jean 15.18 "Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous."
Jésus Christ ne s'est pas
conformé à des principes et à des rites d'hommes mais au contraire, il les a
dénoncés et renversés.
Le chapitre 5 de l'évangile de
Matthieu relate les propos de Jésus, lorsqu'il réactualise l’enseignement
traditionnel de ses contemporains concernant certains commandements pour leur donner
le vrai sens de la Loi et exposer la superficialité hypocrite des religieux.
Il a dit dans Matthieu 5.20 "Si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le
royaume des cieux."
Et il ajoute dans Matthieu 6.1 "Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour
en être vus; autrement, vous n’aurez pas
de récompense auprès de votre Père qui
est dans les cieux."
Les religieux juifs
s’abusaient eux-mêmes par de faux raisonnements, car ils plaçaient leur
confiance dans leur propre justice.
C’est pourquoi
Jésus enseignait qu’à moins que notre justice ne soit supérieure à celle des
scribes et des Pharisiens, nous ne pourrons entrer dans le royaume des cieux et
accéder au salut. Personne ne peut aller au ciel par sa propre justice.
Nous ne sommes pas
sauvés par la justice de l’homme, mais seulement par la justice de Christ. Ce
ne sont pas nos efforts ou notre travail qui nous sauvent, mais uniquement
l’œuvre de Christ, c’est-à-dire son sacrifice pour nous.
Nous ne sommes pas
sauvés parce que nous sommes respectables, mais par la grâce de Dieu.
Ayant reçu une
telle grâce de Dieu, nous devons vivre d’une manière qui lui soit agréable, en
manifestant le fruit de l’Esprit dans nos vies.
Si nous ne portons
pas le fruit de l’Esprit, c'est que celui-ci n’est pas en nous.
Et si l’Esprit
n’est pas en nous, nous ne sommes pas à Christ. Nous ne sommes pas de
véritables chrétiens et nous ne sommes pas sauvés.
Romains
8.9 " Ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si
du moins l’Esprit de Dieu habite en
vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de
Christ, il ne lui appartient pas."
Christ est mort
pour nous délivrer du monde et du siècle présent, de sorte que le monde est
crucifié pour nous, comme nous le sommes pour le monde.
La bible affirme
qu'un chrétien qui aime le monde fait preuve d’une infidélité flagrante envers
le Seigneur, car quiconque aime le monde est ennemi de Dieu.
Tout comme Christ
lui-même, les chrétiens ne sont pas du monde.
Le seul moyen de se
séparer du monde pécheur et d'être transformés de gloire en gloire à l'image de
Christ, c'est le renouvellement de notre intelligence, c'est-à-dire un
changement complet de nos facultés de perception et de compréhension.
Grâce à l'action du
Saint Esprit qui vit en nous et que nous laissons faire, nous avons peu
à peu le pouvoir de considérer et de juger sobrement, calmement et d’une façon
impartiale, afin que nos pensées, nos sentiments, nos buts et nos désirs soient
ceux de Christ.
Et, alors nous
faisons l’expérience d’être clairement dirigés par Dieu dans notre vie, nous
découvrons que sa volonté, loin d’être mauvaise, incertaine, pénible et difficile,
est bonne, agréable et parfaite.
Recherchez-vous le
sens et l'utilité de votre vie ?
Voulez-vous
accomplir la volonté de Dieu ?
Désirez-vous faire
de l'Eternel vos délices ?
"Ne
vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le
renouvellement de l’intelligence" !
Message prêché par Xavier Lavie le 14 aout 2016
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