lundi 31 juillet 2017

Détente

La réflexologie plantaire est une méthode thérapeutique qui utilise le processus d’autoguérison naturel du corps. 
Le pied est une représentation miniature du corps humain où chaque zone du pied correspond à un organe ou une partie de corps humain. 
La réflexologie soulage le corps par le pied. 
La réflexologie plantaire est particulièrement recommandée dans trois domaines :
  • - améliorer la qualité de vie de patients atteints de maladie chronique : la réflexologie est utilisée chez des personnes souffrant de sclérose en plaques, de diabète ou de cancer. (De nombreuses études démontrent que la réflexologie améliore le bien-être des patients cancéreux. Ils  évoquent une baisse de l’anxiété ainsi qu’une meilleure tolérance des effets secondaires de la chimiothérapie).
  • - diminuer certains maux du quotidien : douleurs dorsales, cervicales, maux de tête et syndrome prémenstruel ;
  • - agir sur le stress. 
La réflexologie peut être associée à l’aromathérapie.
À cause peut-être de son préfixe « aroma », une perception courante veut que l'aromathérapie se résume à diffuser d'agréables odeurs juste pour le plaisir...
Or le suffixe « thérapie » indique bien qu'il s'agit d'une approche de soin - assez complexe, d'ailleurs - dont les essences aromatiques des plantes constituent la base.
L'appellation qui est devenue d'usage courant pour parler des essences aromatiques est « huiles essentielles ».



  
Vous recherchez un massage corporel relaxant?
Dans ce cas, essayez ce massage avec ustensiles en bois.
Cette technique nous vient d'Amérique du Sud et utilise plusieurs instruments de bois.
Chacun a une forme particulière (arrondie, cubique, avec de petits picots), pour des effets sans cesse différents.
Le but est de stimuler la circulation sanguine et lymphatique, de tonifier les muscles et rectifier la silhouette après quelques séances.
Ce massage est bien entendu indolore.
Grâce aux différents instruments de bois, son effet agit en profondeur sur les muscles et la cellulite.

Massage détente du plexus solaire :

Durée : 5 min - fréquence : à pratiquer tous les jours où dès que la pression se fait sentir!

Conseils bien-être : 
  • prenez le temps pour bien ressentir chaque étape de la détente
  • ne soyez pas dérangé le temps de l’exercice : coupez portable et tél
  • frottez vos paumes l’une contre l’autre pour amener de la chaleur…prenez conscience de cette chaleur là présente dans vos mains…sentez-là!
  • en position allongée, dos bien à plat : posez vos mains l’une sur l’autre sur le plexus solaire, une min pour sentir la chaleur aller dans vos paumes de mains.
  • prenez conscience de votre respiration : écoutez-le va et vient….
  • une main sur le nombril, l’autre sous le sternum : sentez votre ventre se gonfler tout doucement au rythme de votre respiration.  A l’inspiration : gonflez le ventre puis à l’expiration : relâchez-le…. 3 fois de suite
  • maintenant visualisez par la pensée quelque chose de jaune : fleur, soleil, lumière, image, blé comme bon vous semble…  : ensuite inspirez tout ce jaune symbole de chaleur, lumière, énergie, dynamisme, de protection…A l’expire : laissez tout ce jaune inonder votre plexus.
  • Faites quelques respirations conscientes profondes puis lentes …3 suffisent!
  • Maintenant revenez tout doucement à la réalité : lâcher prise!
Bienfaits de cet exercice : la visualisation autour de la couleur jaune aide à faire disparaître les sensations de crispation et permet un retour au calme. La personne ressent vite un réel soulagement, va vers un retour à la normal en corrigeant également son alimentation : laitages, sucres rapides à éviter ….  tout rentre dans l’ordre en quelques jours : et revoici enfin le bien-être et l’équilibre en vous!

Exercice de respiration :

Un retour au calme et à la maîtrise de soi …une aide pour régulariser le système intestinal :
Fréquence : Cet exercice peut se pratiquer le matin, avant la toilette ou le soir avant le coucher!
à faire 10 fois de suite
Bienfaits de l’exercice :
Pour qui je le recommande ?
Pour celui qui se sent agité, impatient, irrité et qui veut un retour au calme et une meilleure gestion de ses émotions!
  • Inspirez lentement par le nez en soulevant le moins possible les côtes : l’abdomen se gonfle!
  • Une fois le ventre bien gonflé : Bloquez l’air quelques s : 7 s suffisent et sentez votre ventre se rentrer… Ce mouvement expédie l’air contenu dans le ventre dans les poumons et fait soulever les côtes.
  • Faites ressortir de nouveau l’abdomen en contractant cette fois les côtes qui s’abaissent. L’air est chassé vers le ventre qui se remplit.
  • Expirez très fort l’air : et ressentez bien-être et détente vous envahir!
  • Faites ce va et vient 6 fois de suite, en gardant toujours l’inspiration initiale.
  • Respirez par le nez
Exercice de cohérence cardiaque pour :
  • une régulation hormonale, biochimique et neuronale
  • une diminution du stress
  • une amélioration des troubles du sommeil
  • une meilleure gestion des émotions
  • une régularisation du comportement alimentaire
  • une baisse du cortisol (hormone du stress)
  • une augmentation de la DHEA 
  • une augmentation des ondes alphas
  • une augmentation de la sécrétion d'ocytocines
  • une modulation de la pression artérielle pour les hypertendus modérés.



Et la détente par le sport, y avez-vous pensé ?


samedi 29 juillet 2017

Les bienfaits de la musique


La musique fait partie de notre quotidien depuis toujours, mais nous ne nous rendons pas compte à quel point elle peut jouer sur nos comportements, nos émotions et nos activités.

Au cours de ces dernières années, les recherches en neurosciences et en psychologie ont permis une meilleure compréhension des nombreux effets de la musique sur notre cerveau : sur la mémoire, les émotions, l’attention, l’apprentissage ou encore la motricité.
Des études ont même démontrées que la musique est un outil précieux pour réduire les troubles consécutifs à une lésion cérébrale : l’écoute de la musique favorise la récupération du langage chez les victimes d’AVC et les personnes souffrant d’aphasie.

Nous allons voir ensemble quelques bienfaits qu’apportent la musique et le chant sur notre cerveau et notre corps :

  • La musique facilite l’apprentissage des langues : C’est la mémoire auditive qui aide un enfant à mieux apprendre à lire et écrire.
Jonathan Bolduc, chercheur en éducation musicale au Canada précise : "Les activités musicales favorisent le développement de la conscience phonologique, soit les habiletés à percevoir, segmenter et manipuler les unités sonores du langage, comme les rimes, les syllabes et les phonèmes."

  • La musique stimule les capacités motrices : De nombreuses études montrent que l’apprentissage de la musique modifie la structure et le fonctionnement de plusieurs parties du cerveau. Chez les enfants, jouer un instrument améliore la sensibilité auditive, développe l’oreille musicale et stimule la concentration et les capacités motrices. De plus la musique est un excellent moyen d’augmenter la créativité.

  • La musique aide à trouver son identité : Nous grandissons avec la musique. Dans le ventre maternel nous percevons des sons, des voix, et des chansons qui nous rassurent. Les berceuses ont le pouvoir d’apaiser les bébés et les chansons que nous écoutons adolescents nous aident à trouver notre propre identité. Adulte, les chansons de notre enfance font remonter nos souvenirs les plus profonds.

  • La musique stimule la mémoire : Au niveau cognitif, la musique stimule presque toutes les formes de mémoire. Plusieurs études ont démontré que pratiquer la musique améliore la mémoire à court terme, ainsi que les capacités d’attention et de concentration.
Une étude a aussi été réalisée sur des patients atteints d’Alzheimer : le temps d’une chanson, les patients se reconnectaient avec leur identité oubliée. La musique leur redonnaient le goût de communiquer, de sourire, de danser…

  • La musique soulage la douleur : une étude a démontré que la musique peut diminuer la douleur jusqu’à 21%.

  • La musique aide à trouver le sommeil : Le cerveau et le corps peuvent s’adapter à le musique que l’on écoute. Si vous avez du mal à dormir, écoutez de la musique douce : les rythmes du cerveau vont s’adapter à ceux des chansons, ce qui peut contribuer à vous endormir profondément.

  • La musique aide à se détendre : La musique influence nos émotions, elle aide à diminuer le stress et les peurs, à reprendre confiance en soi ou simplement retrouver le sourire. Une musique apaisante n’est pas la même pour tout le monde : chacun doit trouver la musique qui l’apaise, le rend heureux, le motive…

Sachez d’ailleurs que chaque style musical a ses bienfaits :
  • Le chant grégorien est excellent pour se concentrer, méditer et diminuer le stress.
  • Le Baroque créé un environnement stimulant pour les travaux intellectuels.
  • Le Classique favorise la concentration, la mémoire et la perception spatiale.
  • Le Romantique joue sur toute la gamme des émotions.
  • Le Jazz et le Blues évoquent toutes les émotions humaines mais apportent plus de tonus à l’organisme.
  • Le Rock, selon les individus, stimule les passions ou relâche les tensions intérieures.
  • Le Heavy metal, le punk et le grunge affectent le système nerveux, favorisent l’augmentation des battements cardiaques, de la respiration, de la tension….
  • La Techno provoque un état de transe due à la fréquence de la basse rythmique.
  • Les musiques Sacrées favorisent l’éveil spirituel, la relaxation et la réduction des douleurs.


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jeudi 13 juillet 2017

Les symptômes du découragement


JACQUES 1.2‑4
Le découragement constitue l’une des armes les plus efficaces de Satan.
Il sait que s’il réussit à nous priver de courage, nous n’accomplirons rien pour Christ.
Examinons la spirale descendante que cette force destructrice enclenche.
1. Un cœur partagé caractérise le découragement, car il influence chaque décision, dans chaque domaine.
Peu importe ce que nous faisons, nous avons l’impression de vivre sous un épais nuage noir.

2. Le découragement nous incite aussi à critiquer les autres et à trouver une personne qui soit responsable de notre malheur.
Peut‑être est‑ce Dieu, parce qu’il a permis que nous traversions des épreuves, ou peut‑être que les autres nous ont mal traités. Peut‑être même que nous nous sentons coupables de nos mauvais choix ou de nos erreurs. Il est futile de se répandre en récriminations. Personne n’a jamais été guéri ou restauré parce qu’il avait reproché ses difficultés à d’autres
.
3. La colère nous indique aussi que quelqu’un est découragé. À la longue, l’irritation fait place à l’amertume et ensuite à un esprit de vengeance. Quand on laisse la colère bouillir en soi sans jamais y chercher de résolution, elle se transforme facilement en dépression. Puis la rancœur agit comme un cancer qui envahit tous les aspects de la vie.
On ne s’attendrait pas à découvrir ces caractéristiques chez les chrétiens, et pourtant, on ne les voit que trop souvent dans l’Église.
Priez le Seigneur de sonder votre cœur, de vous y révéler tout soupçon de découragement et de l’éliminer (ainsi que sa puissance destructrice) de votre vie.

lundi 10 juillet 2017

Dieu est là


PSAUME 32.1‑7
Certains des versets les plus précieux de la Bible ont été écrits pendant que l’auteur traversait de tristes et difficiles moments.
Notre perspective humaine ne nous permet pas toujours de distinguer l’épreuve de la bénédiction.
Il arrive que l’affliction soit à la source de certaines des plus merveilleuses bénédictions de Dieu. Pourtant, nous avons tendance à croire que si nous faisons les bonnes choses, le Seigneur nous épargnera le malheur.
David a pu rédiger le Psaume 32, non parce qu’il était resté assis sur une colline à surveiller son troupeau et à jouer de la harpe, mais parce qu’il avait traversé de grandes peines et qu’il avait eu besoin du pardon et de la délivrance de Dieu.
La joie que David a découverte auprès du Seigneur n’en était que plus douce parce qu’il avait goûté l’amertume.
Notre Père ne nous extirpe pas toujours rapidement du pétrin.
Il peut nous regarder aller, tandis que nous flottons à la dérive en direction des chutes et que nous lui demandons s’il sait ce qui nous attend. Il nous voit.
Il le sait aussi quand nous sommes au bout du rouleau, que nous souffrons, que nous sommes en désarroi.
Pourquoi semble‑t‑il si loin à ce moment‑là?
Le Seigneur n’intervient pas toujours comme nous le souhaiterions, mais il est toujours présent dans nos difficultés (Psaume 46.2‑4,8).
De plus, il répond à nos besoins d’une manière qui nous est bénéfique à long terme plutôt que de nous fournir une solution rapide.
Nous devrions toutefois nous demander si nous sommes prêts à apprendre ce que Dieu veut nous enseigner dans cette situation.

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mardi 4 juillet 2017

La vérité qui nous libère


JEAN 8.31,32
Dieu veut ce qu’il y a de mieux pour chacun des siens, mais il arrive que nous nous enlisions dans de mauvaises habitudes, pensées et émotions qui font obstacle à son plan.
Le passage de Jean 8.31,32 nous montre ce qui nous libère de nos entraves et nous affranchit : connaître la vérité de l’Écriture.
Demeurer dans sa Parole signifie la lire fidèlement et la mettre en pratique. Nous sommes alors en mesure de reconnaître les pièges de l’ennemi, car nous savons ce que Dieu dit.
De plus, nous comprenons mieux les bénédictions qui accompagnent notre salut et pouvons tenir ferme, sans nous égarer du droit chemin.
Voici certains des bienfaits que nous recevons lors de notre conversion :
1. notre position.
Notre foi en Christ nous a fait entrer en relation avec Dieu.
Nous sommes maintenant ses enfants, nous avons libre accès à sa présence et nous sommes assurés qu’il entend nos prières.
2. sa Parole.
Dieu nous a donné l’Écriture pour nous guider et nous encourager.
3. ses promesses.
Selon ses précieuses promesses, nous sommes participants de la nature divine et nous fuyons la corruption qui existe dans le monde (2 Pierre 1.4).
4. sa protection.
Si nous obéissons à Christ, il nous fortifie et nous préserve du malin (2 Thessaloniciens 3.3).
La première étape à franchir pour vivre en liberté, c’est de découvrir tout péché, toute attitude et toute émotion négative qui nous dominent.
Puis il faut nous ancrer dans la vérité de la Parole et réclamer les promesses de Dieu par la foi.
Il est prêt à nous aider dès que nous crions à lui.

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Citations


"Le contentement vient quand la volonté de Dieu est plus importante que nos désirs."
Auteur inconnu

"L’épreuve est le pinceau dont Dieu se sert pour tracer l’image de Christ plus distinctement en nous. Il est bon qu’il y ait une cohérence entre la tête et les membres ; afin d’être membre du corps de Christ, nous devons être semblable à lui, ‘homme de douleur, habitué à la souffrance’. Par conséquent, il est bon d’être rendu semblable à Christ, bien que cela se produise dans la souffrance." Thomas Watson

"Dans tout bateau, il y a un point imaginaire qu’on appelle le centre de gravité. Il reste stable quels que soient les mouvements du bateau, qu’il y ait du tangage ou du roulis. Pour réduire les risques d’attraper le mal de mer, on a intérêt à s’approcher le plus possible de ce point, qui suit le bateau dans sa course tout en restant immobile par rapport au bateau lui-même. Il en est de même dans le domaine spirituel. Si tu veux échapper à l’agitation qui trouble ton âme et la rend malade, cherche le centre, là où tu trouveras le repos de Dieu ! Ce centre, tu le trouves en toi-même, dans la communion avec Jésus-Christ. De même que le navire roule et tangue sous l’effet des vagues, nous aussi, nous sommes soumis au roulis et au tangage de la vie et de toutes les circonstances par lesquelles nous passons. Mais le centre de gravité repose tranquillement, même si le bateau est secoué par les vagues.
Quel magnifique centre ! On y trouve la sagesse et la force de Dieu. Heureux celui qui accède au repos de cette loi de gravitation, celui qui a toutes ses sources en Dieu ! Tout le reste lui sera donné par-dessus. Notre centre de gravité doit être au même endroit que celui de Christ. Nous connaissons alors le repos dans sa pleine mesure. Où se trouve ton centre de gravité ?
Si tu veux échapper à l’agitation qui trouble ton âme et la rend malade, cherche le centre, là où tu trouveras le repos de Dieu !
Extrait de l'article «Le centre de gravité spirituel» qui fut publié dans l’édition de «Trésors cachés», en janvier 1924

"La foi n'est pas seulement une adhésion intellectuelle. Elle est l'abandon de celui qui se sait perdu et qui fait entière confiance à son Sauveur. La foi ne brille jamais d'un éclat aussi vif que lorsque tout est ténèbres autour d'elle. Quand l'horizon est chargé des nuages de l'épreuve, la foi porte ses regards plus loin, là où rayonnent sans ombre la grâce et la fidélité divine. La foi n'est pas une compensation, c'est une plénitude. La foi est un oiseau qui sent la lumière et qui chante quand le jour n'est pas encore levé." Inconnu

"Qui d’entre nous n’a pas pensé de cette manière à un moment donné? Quand nous nous sentons dépassés par nos circonstances ou que la pression du quotidien nous semble insupportable, nous souhaitons fuir.
Que le stress soit causé par notre emploi, une relation ou une autre situation difficile à gérer, nous voulons en être soulagés. C’est alors que nous décidons de partir.
D'aller ailleurs ; n’importe où, sauf ici.

Notre Père désire cependant nous enseigner une grande vérité. Si l’on veut bien affronter les situations stressantes, il faut cesser de les combattre et être en paix.
Pour le psalmiste, cela signifiait s’arrêter et savoir que Dieu est Dieu (Psaumes 46.11).
Quand nous lui remettons nos problèmes, Jésus nous promet de nous accorder sa paix (Matthieu 11.28‑30; Jean 16.33).
Par conséquent, si notre nature cherche à éviter la pression, Dieu nous appelle à nous approcher de lui. C’est en absorbant les vérités de la Parole que nous trouvons la quiétude.
Surtout, le Seigneur veut que nous le connaissions. Si nous croyons qu’il est souverain (1 Chroniques 29.11), que ses projets sont bons (Jérémie 29.11) et qu’il nous aime immensément (Éphésiens 3.17‑19), nous lui ferons de plus en plus confiance. Nous découvrirons qu’il est alors plus facile de s’arrêter et de savoir qu’il est Dieu.
Notre stress n’a pas à se transformer en détresse. Mieux nous connaîtrons notre Père, plus nous garderons notre calme et serons confiants en toute situation (Philémon 4.7; Jérémie 17.7). Voilà l’apanage des enfants de Dieu."

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La mortification du péché

 
Il est impossible de mortifier un seul péché si nous ne désirons pas obéir à Dieu dans tous les domaines de notre vie et de tout notre cœur !
Supposez qu’un homme découvre en lui-même une convoitise si forte qu’il ne peut la vaincre. 
Il en est captif, et elle lui fait perdre toute paix. 
Ne pouvant plus la supporter, il décide de mortifier cette convoitise. 
Il gémit et prie, soupirant après la délivrance. 
Cependant, sa vie spirituelle peut laisser à désirer dans d’autres domaines. 
Par exemple, il néglige peut-être sa communion avec Dieu, ou sa lecture de la Parole, ou sa vie de prière et de méditation. 
Eh bien ! La conséquence de sa négligence est qu’il ne pourra venir à bout de cette convoitise qui le préoccupe. 
C’est là un problème que rencontrent de nombreux chrétiens pendant leur pèlerinage terrestre.
Il est dit à propos des enfants d’Israël qu’ils jeûnaient et priaient, cherchant la face de Dieu : « Tous les jours, ils me cherchent, ils veulent connaître mes voies ; […] ils me demandent des arrêts de justice, ils désirent l’approche de Dieu » (Ésaïe 58.2). 
Cependant, Dieu a rejeté leur démarche, considérant que leurs jeûnes et leurs prières n’étaient pas recevables. 
Pourquoi? La réponse est dans le verset 3 : « Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, et vous traitez durement tous vos mercenaires » (Ésaïe 58.3). 
En fait, ils n’étaient dans l’obéissance que sur un seul point, et ils vivaient dans la négligence et l’insouciance en ce qui concerne les autres domaines de leur vie.
Si j’ai des boutons et que ces boutons sont dus à une infection générale de mon organisme, je ne vais pas me contenter de les soigner en y mettant un onguent. 
Ce serait stupide ! Il faut que j’aille voir le médecin pour qu’il soigne l’infection, pas seulement les symptômes visibles. Il en va de même avec notre nature spirituelle.
Il est parfaitement inutile de chercher à vaincre tel ou tel péché particulier si nous négligeons d’obéir à Dieu en ce qui concerne les activités qui édifient et fortifient notre vie spirituelle. 
En effet :
1) La base véritable pour une mortification efficace est de haïr tous les péchés parce qu’ils sont des péchés, et pas seulement les péchés qui ont des retombées négatives sur notre vie.
Nous devons avoir de l’amour pour Christ, parce qu’il a été crucifié pour nous, et nous devons avoir de la haine pour notre péché, parce qu’il a envoyé Christ sur la croix. 
Voilà le véritable fondement spirituel de la mortification ! Désirer vaincre un péché parce qu’il a des inconvénients pour nous est de l’égoïsme. 
Pourquoi sommes-nous prêts à tout pour éliminer certains péchés en particulier? 
Est-ce parce qu’ils nous angoissent, nous font perdre la paix et le repos, chagrinent notre cœur et le remplissent de crainte? 
Oui, chers amis, bien sûr ! 
Cependant, n’avons-nous pas aussi négligé la prière ou la lecture de la Parole? 
N’avons-nous pas été séduits par le monde dans plusieurs domaines de notre vie? 
Ces péchés sont tout aussi graves que les autres péchés qui nous tracassent. Jésus a aussi versé son sang pour ces négligences spirituelles que nous considérons comme moins importantes. 
Pourquoi est-ce que nous ne leur faisons pas la guerre? 
Si nous haïssons le péché en tant que péché, nous devrions être attentifs à tout ce qui attriste l’Esprit de Dieu et pas seulement à ce qui nous attriste, nous ! 
Pensons-nous que Dieu nous aidera si nous recherchons hypocritement que notre bien-être, qu’à éliminer l’angoisse dans laquelle nous plonge notre péché? 
Pensons-nous que l’Esprit Saint va soutenir notre esprit dans son hypocrisie et sa duplicité? 
Pensons-nous qu’il nous délivrera de ce péché sachant que nous allons en commettre un autre par lequel il sera de nouveau attristé?
« Non, dit Dieu, si je te délivre de ce péché, je n’entendrai plus parler de toi, car tu seras satisfait alors que tu seras en échec, spirituellement. » 
Nous ne devons pas lutter uniquement contre ce qui nous attriste, mais contre tout ce qui, en nous, attriste Dieu. 
L’œuvre de Dieu est que nous parvenions à une obéissance totale, et pas seulement à une victoire sur une convoitise.
« Purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7.1).
Dans le domaine spirituel, il ne sert à rien d’être capable d’obéir à un seul point ; il faut obéir à tous les points. 
C’est pourquoi nous devons rechercher une disposition de cœur qui est humble, qui se détourne du mal et qui est entièrement docile à la volonté de Dieu.
2) Il est possible que Dieu laisse subsister en nous cette convoitise qui nous dérange dans le but d’attirer notre attention sur d’autres points faibles de notre vie spirituelle.
Par exemple, notre tiédeur à le servir. Dieu veut nous amener à reconsidérer nos voies. 
Peut-être qu’en laissant subsister cette écharde dans notre chair, il va parfaire son œuvre en nous, changer notre manière de vivre notre vie chrétienne et nous amener à marcher pleinement avec lui.
En effet, souffrir d’une convoitise particulière est en général le symptôme d’une vie spirituelle peu consacrée, et ceci, pour deux raisons :
1) La convoitise fait partie intégrante de notre nature déchue, et même les plus saints des croyants n’y échappent pas pendant la durée de leur vie.
L’Écriture enseigne aussi que la convoitise est rusée, subtile, qu’elle séduit, envoûte, qu’elle est agressive et rebelle. 
Mais tant que le croyant veille sur son cœur avec diligence, la convoitise s’affaiblit et perd sa vitalité. Par contre, s’il se relâche et devient négligent, la convoitise rejaillit sous une forme ou sous une autre. Elle se sert alors des pensées et des désirs pour se transformer en péché manifeste. 
Quand la convoitise trouve une brèche, elle vient harceler, perturber et troubler la paix d’une âme sans aucun répit, à tel point que le croyant a du mal à la réfréner. 
Certains doivent même lui faire la guerre pendant toute la durée de leur vie. 
Toutefois, ce harcèlement peut être évité si nous veillons diligemment sur nous-mêmes.
2) Dieu permet souvent un péché particulier comme châtiment d’autres péchés ou d’autres négligences.
C’est ce qui se passe dans Romains 1.26 où Dieu livre les méchants à un péché afin d’exercer son jugement contre un autre péché. 
Et, dans ce cas, le péché donné comme punition est plus fort que le péché puni qui aurait pu faire l’objet d’une délivrance. 
Dieu peut aussi utiliser cette méthode de châtiment pour éduquer ses enfants. 
Il lui arrive de nous délivrer d’un mal en nous envoyant un autre. 
Afin que Paul ne s’enorgueillisse pas à cause de l’excellence des révélations qu’il avait reçues, Dieu lui a envoyé un ange de Satan pour l’humilier (2 Corinthiens 12.7). 
Dieu a aussi permis que Pierre renie Jésus. 
Mais c’était exactement le châtiment qui convenait pour le punir de sa vaine confiance en lui-même. Si Dieu tolère qu’un péché domine sur nous afin de nous reprendre et de nous humilier, et peut-être afin de nous châtier, alors, comment pouvons-nous espérer en venir à bout, sinon en remontant à sa cause profonde, à sa racine? 
En effet, par ce péché, Dieu veut nous amener à prendre conscience que c’est toute notre manière de vivre qui doit être réformée.
Il est donc clair que si nous voulons vraiment mortifier le péché qui nous tracasse, nous devons aussi obéir à Dieu dans tous les autres aspects de notre vie chrétienne. 
Il faut comprendre que tout péché et toute tiédeur dans notre obéissance sont un fardeau pour Dieu, et même une provocation (Ésaïe 43.24). 
Si nous ne recherchons pas l’obéissance dans tous les domaines de notre vie, notre vie spirituelle s’étiolera. Si nous cherchons seulement à vaincre le péché qui nous tourmente, sans tenir compte de la souillure et de la culpabilité qui s’y rattachent, nous faisons preuve d’égoïsme, et notre attitude devient une continuelle provocation vis-à-vis de Dieu. 
Toutefois, si nous décidons de rechercher l’obéissance totale, notre vie spirituelle aboutira, et nous pourrons vaincre la convoitise contre laquelle nous luttons. 
 
Cet article est tiré du livre “La mortification du péché” par John Owen

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...