Les consolations de papy Charles

« Eternel des armées, jusqu’à quand n’auras-tu pas compassion de Jérusalem?... L’Eternel répondit par de bonnes paroles, par des paroles de consolation, à l’ange qui me parlait. » Zacharie 1.12

Quelle douce réponse à cette question pleine d’anxiété !
Réjouissons-nous car le Seigneur a préparé de bonnes choses pour toi.
Le temps de tes douleurs cessera bientôt, et tes enfants paraîtront.
Ta captivité se terminera.
Supporte le châtiment avec patience pour un temps et, sous la couverture des ténèbres, continue de te confier en Dieu, car son amour brûle toujours pour toi.
Dieu aime l’Eglise d’un amour trop profond que ton imagination ne peut le concevoir.
Il l’aime de tout l’infini de son cœur.
Aussi, que ses enfants prennent courage, car l’Eglise ne peut pas être loin de la prospérité, elle à qui Dieu parle « par de bonnes paroles, par des paroles de consolation ».
Le prophète continue en nous disant ce que sont ces paroles de consolation: « Je suis ému d’une grande jalousie pour Jérusalem et pour Sion » (v.14).
 Le Seigneur aime tellement son Eglise qu’il ne peut supporter de la voir s’égarer vers d’autres.
Quand elle agit ainsi, il ne peut endurer de la voir souffrir trop.
Il ne permet pas à ses ennemis de l’affliger, et il s’élève en colère contre eux parce qu’ils accroissent sa misère.
Même quand Dieu semble s’être le plus détourné de son Eglise, son cœur continue de l’aimer avec ardeur.
L’histoire nous montre que, chaque fois que Dieu emploie la verge du châtiment sur ses serviteurs, il la brise toujours ensuite, comme si l’instrument de douleur pour ses enfants lui inspirait du dégoût.
Il ressent la douleur de manière beaucoup plus aigüe que son peuple.
« Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent » (Psaume 103.13).
Dieu ne nous a pas oubliés parce qu’il nous frappe.
Ses coups ne sont pas la preuve que son amour est épuisé.
Si cela est vrai pour l’Eglise collectivement, c’est aussi par nécessité le cas pour chacun de ses membres individuellement.
Tu crains peut-être que le Seigneur se soit détourné de toi, mais ce n’est pas vrai.
Il compte toutes les étoiles et les appelle par leur nom.
Il n’y a donc pas de danger qu’il oublie ses propres enfants.
Il connaît ta condition aussi parfaitement que si tu étais la seule créature qu’il ait jamais formée, ou la seule qu’il ait jamais aimée.
Approchez-vous de lui et soyez en paix.
Charles Spurgeon