samedi 18 juillet 2020

Citations sur la souffrance



"C'est pour que nous puissions le trouver que Dieu fait semblant de nous abandonner." André Gozier



"Dieu veut que nous allions nous mettre à part pour nous attendre tranquillement à Lui, jusqu'à ce qu'Il creuse dans les profondeurs de notre être et nous montre notre folie, nos échecs, notre besoin. Il n'y a rien de plus sage et de mieux à faire à la veille d'une saison de bénédiction que de faire un inventaire, non pas de notre richesse, mais de notre pauvreté : compter tous les vides et les endroits d'insuffisance ; examiner la vallée pleine de fossés et ensuite apporter à Dieu les profondeurs de notre besoin de Lui pour Le laisser nous remplir." A.B. Simpson



"L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert." Alfred de Musset



"Dieu est déterminé à nous transformer à l’image de Jésus-Christ. Il peut utiliser n’importe quoi, comme un cou brisé, un cœur brisé ou un foyer brisé. La souffrance a une façon de nous révéler de manière déplaisante ce qui doit être transformé en nous. Quand je ne souffre pas, je crois être une personne très aimable. Mais quand la douleur me presse, c’est comme si on pressait un citron. Voilà que se manifeste une attitude amère, une anxiété pessimiste, une crainte de l’avenir. C’est alors que je dois comprendre que c’est ce que Dieu veut changer en moi." Joni EarecksonTada



"L’âme humble cherche davantage à glorifier Dieu dans l’affliction plutôt que de chercher à en sortir." Stephen Charnock



"Tout ce qui se passe dans une communauté spirituelle est à l’inverse de l’ordre qui règne dans le monde. Ce qui touche les autres, c’est notre faiblesse et non notre compétence. Ce sont nos malheurs et non nos bonheurs qui renversent les barrières de la peur et de la honte qui nous séparent. Ce sont nos échecs avoués et non nos succès montés en épingle qui nous unissent dans l’espérance. " Larry Crabb



"De la même façon que vous devez profiter des bénédictions que Dieu vous donne, vous devez aussi profiter des épreuves parce qu'elles vous offrent l'opportunité de mieux connaitre Dieu par expérience. Être libre de toute chaine, c'est savoir dire comme l'apôtre Paul aux Philippiens 4.12 "Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette." C'est ressentir de la joie dans l'abondance et ne pas maugréer dans la disette. C'est concevoir que la disette est là pour vous rapprocher de Dieu et faire des expériences de foi et d'amour avec lui. Votre désir pour Dieu doit être bien plus grand que votre désir d'abondance. Votre amour pour Dieu doit vous permettre de rejeter les attraits du monde, les suggestions du diable et les raisonnements tordus de votre chair. Les épreuves doivent briser votre arrogance à croire que le bonheur terrestre vous est dû." Larry Crabb 



"A notre époque où le christianisme de l'épanouissement personnel et de la prospérité est à la mode, nous avons développé une conception erronée de la marche spirituelle. Nous considérons la souffrance comme une expérience anormale, comme la preuve que nous manquons de foi. Nous nous donnons tant de mal pour éviter la souffrance que cela nous empêche de comprendre que de bonnes choses pourraient en résulter. Nous sommes dans l'erreur, car une telle perspective sur la souffrance reflète les valeurs du bouddhisme plutôt que celles du christianisme. Notre chair tend à croire que Dieu nous a créés pour que nous jouissions du bonheur, alors quand nous ne nous sentons pas heureux, nous déployons toutes nos ressources personnelles pour trouver un pseudo bonheur. Parfois même les bénédictions peuvent confirmer une telle conviction erronée, car lorsque tout va bien pour nous, nous sommes portés à croire que le bonheur nous est dû. Seules les épreuves ont le pouvoir de briser la force de cet argument. Seule la douleur est capable d'exposer notre aspiration au bonheur à tout prix, c’est-à-dire à notre arrogance qui prive Dieu de sa place de souverain. Se sentir bien n'est pas le but de notre vie, car c'est quand nous nous sentons mal que nous avons l'occasion de lutter contre un ennemi tapi en nous qui nous empêche d'entrer pleinement dans la présence de Dieu, sans autre désir que celle de le glorifier. Le parcours vers Dieu nous amènera immanquablement à traverser des moments difficiles où la vie perd son sens, car en réalité, la vie n'est pas facile ; elle est même souvent difficile et parfois insupportable, même pour des chrétiens qui ont été fidèles à Christ toute leur vie (comme l'apôtre Paul 2 Corinthiens 11.23-28). La douleur peut devenir si intense que le mieux que nous puissions faire est de simplement nous accrocher. Notre âme peut connaitre une telle solitude, une telle angoisse, se sentir si peu aimée, que ce qui semble le plus honnête à faire alors est de fondre en larmes. L'autre option serait la colère, mais celle-ci est destructrice et alimente un esprit de vengeance. La douleur engendrée par les difficultés que nous rencontrons dirige notre attention vers l'intérieur de notre être, là où tout tourne autour de nos intérêts personnels, où nous n'avons d'amour pour personne d'autre que nous-mêmes, où nous nous prenons en pitié et que nous nourrissons de forts sentiments de déception à l'égard d'autrui. C'est là aussi que nous sommes fermement convaincus que Dieu nous a abandonnés, et qu'il ne nous épargne rien. Pourtant, l'absence de Dieu, que l'on ressent alors, est un cadeau qui doit être reçu avec reconnaissance, et c'est durant les moments difficiles que Dieu opère son plus grand travail en nous. Tant que nous n'aurons pas saisi combien nous sommes près d'abandonner Dieu, nous demeurerons ignorants de ce que veut dire nous abandonner pleinement à lui. La douleur de nos idéaux et de nos rêves brisés nous aide à reconnaitre ce que nous sommes vraiment, et quelles sont nos véritables aspirations envers Dieu. Face à ces vérités, nous ne devons pas faire un déni et enfouir au plus vite ce qui nous fait horreur, ni les confesser trop rapidement pour nous en débarrasser et ne plus y penser. Nous devons au contraire les examiner à la lumière divine, pour en trouver les racines profondes et les éradiquer. Nous devons être conscients de notre laideur intérieure et voir l'Esprit de Dieu comme un scalpel venant extirper avec notre consentement et sans anesthésie, notre égo érigé en un petit dieu bien impuissant ! Nous devons prendre conscience que nous nous sommes depuis bien trop longtemps assis sur un petit trône imaginaire, nous berçant d'illusions, et ne portant que la couronne du roi des idiots ! Terrifiés face à ce constat grotesque, nous constatons que nos idéaux, nos fausses croyances et notre arrogance nous ont privés de la présence de Dieu et que nous avons aussi tenus les autres à distance du haut de notre piédestal. Notre culpabilité et notre honte devraient nous accabler et nous obnubiler, car soudain, nous comprenons pourquoi Dieu nous a châtiés ; alors, au lieu de gémir et de nous apitoyer sur nous-mêmes, nous commençons à le remercier pour son amour et son infinie sagesse à notre égard.

Sa colère semble désormais légitime, nous nous attendons même à ce qu'elle nous consume sur place ; mais cela n'arrive pas. Levant les yeux au-delà de notre petite personne, nous apercevons soudain Jésus sur la croix ; c'est sur lui que la colère de Dieu s'est abattue autrefois.

Le voile qui couvrait sa gloire à cause de nos inconséquences se déchire tout à nouveau.

Ésaïe 59.2 "Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter."

Nous pouvons contempler Christ qui a tout accompli et qui vit à jamais dans la gloire, là où il intercède pour nous. En tournant vers lui nos regards, nous sommes tout à nouveau remplis de joie, car nous comprenons l'étendue de sa grâce ! Nous comprenons que notre besoin le plus profond, notre désir le plus intense, ce n'est pas de trouver le soulagement dans nos difficultés présentes et retrouver un bonheur idéal et factice sur cette terre. De toutes façons, nous prenons conscience que nous en sommes bien indignes, qu'avons-nous à revendiquer ? Ce que nous désirons par-dessus toutes choses, c'est vivre de Dieu, avec Dieu et pour Dieu ! Il faut que certains de nos idéaux sur nous-mêmes et les autres, de nos fausses croyances sur Dieu, de nos paradigmes erronés soient brisés pour que nous soyons pleinement conscients de notre héritage divin. La douleur doit nous conduire vers l'intérieur de notre être, vers ces parties de notre cœur qui sont affreusement laides, afin que nous prenions vraiment conscience de tout ce qui est tapi au fond de notre cœur dans le noir… Mais l'Esprit ne s'arrête pas là, il veut nous conduire au-delà, jusqu'au fondement même de notre vie spirituelle, là où il réside. Il veut faire le ménage dans notre cœur pour s'y sentir plus à l'aise ; il veut faire de la place pour que nous puissions servir Dieu par sa puissance libérée. La souffrance est nécessaire, si nous voulons découvrir en nous un désir pour Dieu qui soit suffisamment fort pour nous permettre de rejeter l'invitation du monde à participer à ses plaisirs immédiats, de résister à la suggestion du diable que toute bonté ne se trouve pas en Dieu, et de demeurer insensibles au raisonnement tordu de la chair. Au cœur des souffrances, Dieu nettoie notre cœur en profondeur et nous libère des sentiments de détresse intérieure engendrés par les mauvaises nouvelles, il nous amène à plus de maturité et à plus de vérité, non pas que nous n'étions pas authentiques autrefois, mais nous nous abusions nous-mêmes sincèrement par de faux raisonnements.Maintenant notre désir pour Dieu est plus réel et plus profondément enraciné au fond de notre cœur que ce besoin irrationnel de n'attendre que des bonnes nouvelles et de vivre d'idéaux. Lorsque nous nous sentons misérables, lorsque nos idéaux s'écroulent et même qu'ils disparaissent, c'est alors que nous pouvons :

Gouter réellement à la présence de Dieu dans toutes les sphères de nos vies, dans chacune de nos circonstances bonnes ou mauvaises, d'une manière profonde et plus riche qu'auparavant. Connaitre une transformation personnelle qui nous rende semblables à Christ. Vivre une communion profonde et non de surface avec nos frères et sœurs." Larry Crabb



"Les transitions sont difficiles - toujours. Il y a une mort, un entre-deux déroutant qui peut durer longtemps, et puis enfin un nouveau départ. Un ami m'a récemment rappelé : ′′Il n'y a rien de plus triste que les gens dans la 2ème moitié de la vie qui vivent comme s'ils étaient dans la 1 ère moitié." Peter Scazzero

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...