A une époque marquée par la montée
de l'individualisme et du narcissisme, le développement personnel prend une
ampleur considérable dans le milieu professionnel et éducatif, mais aussi dans
certaines églises.
Un peu d'histoire.
Le développement personnel a
pris son essor aux États-Unis dans les années 60 avec la propagation des
théories psychanalytiques et l’avènement des sciences psychologiques.
On retrouve, dans ce concept, la
capacité américaine à se projeter dans un avenir positif, sur fond de
domination politique et économique, ainsi que des notions de croissance et
d’efficacité personnelle.
La culture libérale et démocratique
des USA d'après guerre donne en effet l’occasion au peuple américain de
cultiver les valeurs de responsabilité citoyenne, de construction de soi par
l’action et de réussite personnelle (american dream).
Ces valeurs suscitent un vif
intérêt pour toutes les méthodes et techniques susceptibles d’améliorer son
potentiel.
Les grands inspirateurs du développement
personnel sont des psychologues tels que Abraham Maslow (1908-1970),
l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, et le concepteur de la
théorie de la motivation (pyramide de Maslow) et Carl Rogers (1902-1987).
Après 1970, le développement
personnel a connu une émergence de techniques de l’affirmation en
soi pour apprendre à mieux communiquer, créer, négocier, devenir leader,
développer son charisme et approfondir sa vie intérieure.
Dès 1990,
certaines techniques se sont ajoutées à ce concept, sous l’influence des
spiritualités orientales telles que le bouddhisme, le yoga, le zen, etc.
Les objectifs du
développement personnel peuvent ainsi renvoyer à la connaissance de soi, à la
valorisation des talents et potentiels, à l'amélioration de la qualité de vie,
à la réalisation de ses aspirations et de ses rêves. Les techniques de
développement personnel visent à la transformation de soi : soit pour se
défaire de certains aspects pathologiques (phobie, anxiété, déprime, timidité),
soit pour améliorer ses performances (mieux communiquer, gérer son temps,
s'affirmer).
Même si le développement personnel
fait l'objet de critiques sévères dans le domaine académique, qui le considère
comme une pseudo-science, sans effet, voire dangereux parfois, et exploitant
des concepts imaginaires, le phénomène s’immisce dans certaines églises.
Mais, entre la foi chrétienne qui
prône l'amour de l'autre, le don de soi, et même le sacrifice, et les théories
du développement personnel visant à l'épanouissement du moi, à une quête du
seul bien-être, le rapprochement est-il vraiment possible ?
Aujourd'hui, certains chrétiens
adoptent des méthodes de croissance humaine et plaident pour un christianisme
plus positif, plus soucieux du vécu du corps et du bonheur psychique.
Mais si l'Évangile appelle à
cultiver ses talents et à vivre dans une forme de plénitude, est-il vraiment en
accord avec les méthodes psychologiques et syncrétiques, mélanges de
stoïcisme, d'
épicurisme et de
bouddhisme?
Vous êtes-vous déjà posé ces
questions :
Ne devrais-je pas éviter de faire
quoi que ce soit qui risquerait de porter atteinte au respect de moi-même ou à
l'image que j'ai de moi-même ?
N'ai-je pas besoin d'apprendre à m'aimer
moi-même avant de pouvoir aimer les autres ?
Ne dois-je pas savoir comment me
pardonner à moi-même avant de connaître la vraie paix et la vraie joie ?
De telles questions révèlent que de nombreuses personnes sont influencées
par un enseignement erroné, présent depuis les temps immémoriaux, mais qui
gagne une popularité sans précédent dans l'église d'aujourd'hui. Il s'agit de
la « doctrine
» de l'exaltation de soi et de la satisfaction personnelle.
Cette
priorité donnée à soi-même est fondée sur une mauvaise compréhension de notre
relation avec Dieu, elle méprise l'enseignement de la Bible et présente un
obstacle à la croissance spirituelle.
L'exaltation de soi et l'auto-satisfaction ont de tous temps produit des
séquelles dévastatrices.
Cette fixation sur soi-même était à l'origine de la
chute de Satan
(Esaïe 14.13-14) et au coeur de la première tentation sur
la terre
(Genèse 3.16).
Un appel raté de Satan à l'exaltation et à la
satisfaction personnelles était au coeur de la tentation de Jésus-Christ
(Luc
4.2-12).
L'exaltation et la satisfaction de soi-même atteindront leur
zénith lorsque dans les derniers jours, comme le prédit l'Ecriture, les hommes
seront remplis d'égoïsme, d'amour pour eux-mêmes.
L'Ecriture nous invite à nous examiner et à nous humilier, et non à nous
exalter ou à faire ce qui nous plaît
(Matthieu 23.12; 1 Corinthiens 11.31). La
raison en est que notre coeur est tortueux par-dessus tout, méchant et
impossible à connaître
(Jérémie 17.9).
La première étape de l'examen de
soi-même est de reconnaître sa condition pécheresse et perdue devant Dieu
(Psaume
14.1-3; Romains 3.10-12) et la seconde, de se tourner vers Dieu qui est
notre seul espoir de salut éternel
(Romains 6.23). Dans sa miséricorde,
Dieu nous offre le salut par la foi comme don gratuit de sa grâce, non à cause
du bien qui serait en nous ni en vertu d'une bonne oeuvre quelconque que nous
aurions pu faire pour mériter son amour et sa faveur
(Ephésiens 2.8-9; Tite
3.5-7).
Pourquoi exalter le Moi si l’Écriture révèle que l'homme naturel surestime
déjà sa propre valeur Rien ni personne dans ce monde ne peut être comparé à
Dieu
(Exode 15.11; 2 Chroniques 6.14; Psaume 40.6; 89.7-9; Jérémie
10.6-7).
Lui seul doit être exalté
(Psaume
57.12; 97.9).
Vous ne devez en aucune manière vous
exalter vous-même
(Proverbes 30.32).
Comparé au
Dieu Créateur, l'homme naturel est :
1. Comme la poussière
(Psaume 90.3; 103.14) ;
2. Comme un simple souffle et une ombre qui passe, la durée de
sa vie n'étant rien à la vue de Dieu
(Psaume 39.5-6;
62.10; 144.4) ;
3. Comme de l'herbe
(Esaïe 40.6-8; 51.12; 1 Pierre 1.24) ;
4. Comme une fleur des champs qui fleurit puis disparaît
(Psaume 103.15-16; Esaïe 40.6 8; 1 Pierre
1.24) ;
5. Comme une vapeur qui apparait pour peu de temps et disparaît
(Jacques 4.14) ;
6. Stupide et sans intelligence
(Jérémie 51.17a) ;
7. Considéré comme rien et insignifiant
(Esaïe
40.17; Daniel 4.35) ;
8. Comme un ver et pas un homme
(Job 25.6; Psaume 22.7).
Si vous refusez de répondre de manière biblique au
plan de salut de Dieu, révélé uniquement dans le
Seigneur Jésus-Christ, alors aux yeux de Dieu vous êtes
:
1. Sans valeur (dépravé, désapprouvé),
détestable
(Jérémie 13.10; Tite 1.16), rejeté
par rapport à la foi
(2
Timothée 3.1-8) et
passible de mort
(Romains 1.28-32; 6.23) ;
2. Corrompu, injuste et inutile
(Psaume 14.1-3; 53.2-4;
143.2; Ecclésiaste 7.20; Romains 3.10 18) ;
3. Mort dans vos péchés
(Ephésiens 2.1, 5;
Colossiens 2.13).
Alors mettre sa confiance en soi-même est futile, puisque :
1. Rien de foncièrement bon n'habite dans votre cœur ni
dans votre chair
(Jérémie 17.9; Romains 7.18) ;
2. Vous ne pouvez rien faire de fructueux sans l'aide de Jésus
(Jean 15.5) ;
3. Sans Jésus-Christ, vous êtes esclave du péché
(Romains 6.16-18; Hébreux 2.14-15) ;
4. Votre sagesse naturelle ne convient pas pour diriger vos pas
(Psaume 94.11; Proverbes 14.12; Jérémie
10.23).
Dieu seul peut et veut aider l'homme à retrouver
l'image parfaite de Dieu
Le Seigneur Jésus-Christ est pleinement Dieu
(Jean 1.1,
18; Tite 2.13) et il est venu sur la terre étant
l'image
du Dieu invisible
(2 Corinthiens 4.4;
Colossiens 1.15). Couronné de la gloire et de
l'honneur de Dieu grâce
à sa mort et à sa
résurrection
(Hébreux 2.9; 1 Pierre 1.20-21),
il est le rayonnement de la gloire de Dieu et
la représentation
exacte de la nature de Dieu
(Jean 12.45; 14.9; Hébreux
1.3).
Par votre naissance spirituelle
(Jean 3.3;
1 Pierre 1.3-5), vous participez à la nature
divine
(2 Pierre 1.4) et
êtes une
nouvelle création en Christ
(2 Corinthiens 5.17).
Votre corps devient un temple du Saint-Esprit
(1 Corinthiens 3.16;
6.19) qui habite en vous
(Jean 14.16 17; Romains
8.9; Galates 4.6; 2 Timothée
1.14).
Puisque vous êtes une nouvelle créature en
Jésus-Christ, votre vieille nature corrompue a été
crucifiée avec
Jésus-Christ
(Romains 6.6)
et vous vous en êtes dépouillé
(Ephésiens 4.22).
Vous avez revêtu la nouvelle
nature, créée
dans la justice et la sainteté de la vérité
(Ephésiens 4.24). Vous pouvez maintenant être
transformé à l'image de Jésus-Christ
(Romains 8.29; 2 Corinthiens 3.18; Colossiens
3.10).
Puisque vous êtes une nouvelle créature en
Jésus-Christ
(2 Corinthiens 5.17; Galates 2.20),
vous devez
vous dépouiller des habitudes empreintes de péché
de votre vieille nature
(Romains 6.12-13;
Colossiens 3.3-9)
et revêtir les caractéristiques de Jésus-Christ
de la nouvelle nature
(Romains 6.17-18;
Colossiens 3.10-24;
2 Pierre 1.5 10), au fur et à mesure que
vous êtes renouvelé dans l'esprit de votre
intelligence
(Romains 12.2; Ephésiens 4.23; Colossiens 3.10).
Pour suivre Jésus, il faut renoncer à vous-même
(Luc 9.23-24).
Vous êtes appelé à :
Devenir un serviteur, comme le Seigneur Jésus-Christ
(Matthieu 20.26 28; Matthieu 23.11 12; Jean
13.12-17; Romains 15.1-3; Philippiens 2.3-8),
Plaire à Dieu en toutes choses en marchant d'une manière
digne de lui
(2 Corinthiens 5.9; Colossiens
1.10)
Rendre gloire à Dieu dans tout ce que vous faites
(Matthieu 5.16; Jean 15.8; 1 Corinthiens 6.20;
10.31;
1 Pierre 2.12; 4.10-11) comme Jésus l'a fait
(Jean 17.4).
Vous pouvez être plus que vainqueur uniquement en Jésus-Christ
et en mourant à vous-même
Dieu dans sa grâce a tout prévu afin que vous
puissiez lui rendre gloire et l'exalter, lui et non vous-même
(Psaume 115.1; Romains 1.19-21; 5.1-2, 6-11; Ephésiens
2.8-9).
Jésus vous donne l'exemple de celui qui donne
gloire à Dieu et ne se préoccupe pas de lui-même,
car il n'a
pas cherché sa propre gloire
(Jean 7.17-18;
8.50, 54; Hébreux 5.5).
Au contraire, il a vécu
pour faire la volonté du Père
(Jean 4.34; 5.30;
6.38) comme un serviteur qui
apprenait l'obéissance par
les choses qu'il souffrait
(Hébreux 5.8) et ceci jusqu'à la mort
(Matthieu 20.26-28; Philippiens
2.5-8).
L'homme se trompe concernant sa propre valeur
Vous valez plus que les formes inférieures de la création de Dieu
(Matthieu 6.26; 10.29-31; 12.12; Luc
12.7, 24) et Dieu vous connaît intimement
(1Samuel
16.7; Psaume 139.13-16; Matthieu 10.30; Luc
16.15), mais vous
méritez toutefois la mort à cause de votre nature
pécheresse inhérente
(Romains 1.18-32;
5.12; 6.23).
Votre adoption dans la famille de Dieu devrait vous amener à
le louer et le remercier pour la gloire de sa
grâce
(Ephésiens
1.5-6). Il est faux de penser que vous êtes digne, de
quelque manière que ce soit, de
recevoir sa faveur imméritée
(Romains 5.8; 1 Corinthiens 1.26-31).
L'homme se trompe concernant sa propre
suffisance
Même les croyants peuvent se
tromper en pensant qu'ils sont eux-mêmes à l'origine de
bénédictions
matérielles qui sont en réalité
un don de Dieu
(Deutéronome 8.11-18).
L'orgueil
(compter sur vous-même ou sur vos « possessions »
au lieu de compter sur Dieu) précède la chute
(Proverbes 11.28; 16.18; 1 Corinthiens 10.12).
Vous ne pouvez rien faire de fructueux sans Jésus
(Jean 15.5),
et vous devez vivre dans une totale
dépendance de lui, car il
est la puissance et la sagesse de Dieu
(Proverbes 3.5-6;
1 Corinthiens 1.24;
Galates 2.20; Philippiens 4.13).
L'homme se trompe concernant l'amour de soi
Vous devez aimer Dieu
(Deutéronome 6.5;
Matthieu 22.37-38), mais il n'est écrit nulle part
dans l’Écriture
que vous devez vous aimer vous-même.
L'ordre
de vous aimer vous-même est superflu, puisque vous le faites
déjà.
En fait, l’Écriture vous ordonne d'aimer les
autres de la même manière dont vous vous aimez déjà
(Matthieu 22.39; Galates 5.14; Ephésiens 5.28 29).
Notez que l'égoïsme, ou l'amour de
soi, est une des caractéristiques de ceux qui
rejetteront la foi dans les
derniers jours
(2 Timothée 3.1 2).
L'homme se trompe concernant l'affirmation de
soi
Par Jésus-Christ, vous êtes plus
que vainqueur dans chaque situation de la vie
(Romains 8.35-39).
Le Seigneur ne vous a pas donné un esprit de timidité
(crainte) mais de puissance, d'amour et de discipline
(2
Timothée
1.7).
Cependant, l’Écriture ne vous dit jamais de vous affirmer,
ni de vous imposer ; mais elle vous commande de
vous confier
totalement au plan de Dieu pour votre vie
(Matthieu 6.33-34;
Romains 8.28-29; Philippiens
4.19) tout en servant les autres
(Matthieu 20.26-28), les estimant plus importants que
vous-même
(Philippiens 2.3-4).
L'homme se trompe concernant la confiance en soi
-
Ne vous confiez pas en vous-même mais confiez-vous
seulement au Seigneur
(Psaume 60.13-14; 73.26;
Proverbes 3.5 7; Jérémie 9.23-24;
17.5-8; 1 Corinthiens 1.26-31).
Le Seigneur est votre
confiance
(Proverbes 3.26), et vous ne devez placer
aucune confiance dans votre
chair
(Philippiens 3.3).
Vos
capacités personnelles ne vous permettent pas de considérer
qu'une chose provient de vous, mais votre
capacité vient de
Dieu
(2 Corinthiens 3.5).
En tant que serviteur de la
nouvelle alliance
(2 Corinthiens 3.6), vous pouvez
être vainqueur uniquement
par votre foi en Jésus-Christ
(Philippiens 4.13; 1 Jean 5.4-5) et non à
cause de votre propre force
(Jean
15.5; Romains 7.14 à
8.8).
L'homme se trompe concernant l'estime de soi
En dehors de Jésus, vous n'avez aucune valeur inhérente
à vous-même mais dans son amour et sa
miséricorde, Dieu prend soin de
vous
(Psaume 8.5).
Après avoir reçu
Jésus-Christ dans votre vie, votre valeur réside dans
le fait que vous êtes en lui
(
Ephésiens 2.4 7, 19 22)
et le connaissez
(Philippiens 3.7-11).
L'homme se trompe concernant sa propre justice
Vous n'êtes pas juste en vous-même
(Psaume
14.2-3; Ecclésiaste 7:20; Romains 3.10-12; 7.18), et vous
ne pouvez pas gagner par vous-même une position de justice
devant Dieu
(Luc 18.9-14; Tite 3.5).
Votre plus bel effort,
s'il provient de votre propre force ou de vos propres mérites,
apparaît comme un
vêtement souillé aux yeux de
Dieu
(Esaïe 64.6) et n'a aucune valeur comparé à
la foi en Jésus-Christ
(Philippiens 3.7-11, en particulier
verset 9).
Votre véritable justice est fondée
uniquement sur une foi sincère au Seigneur Jésus-Christ
(Romains
10.8-10; 2 Corinthiens 5.21), c'est un don
gratuit que Dieu vous offre dans sa grâce
(Romains 5.17).
L'homme se trompe concernant l'exaltation de soi
Se recommander soi-même n'a aucune valeur
(2
Corinthiens 10.18) et fait preuve d'un manque
d'intelligence
biblique
(2 Corinthiens 10.12).
S'élever soi-même
est caractéristique d'une personne rebelle
(Psaume 66.7)
ou de quelqu'un qui ne connaît
pas vraiment le Seigneur
(Psaume 10.4; 83.3; 94.4).
Ceux qui s'exaltent eux-mêmes
seront humiliés
(Matthieu 23.12; Luc 18.9-14, en
particulier verset 14).
L'exaltation de soi est l'expression
d'une personne centrée sur elle-même, réprouvée
par rapport à la foi dans
les temps difficiles des derniers
jours
(2 Timothée 3.1-9, en particulier versets 2 et
8).
S'exalter de quelque manière que ce soit, c'est
oublier ou renier le fait que vous devriez exalter la gloire de la
grâce de Dieu
(Ephésiens 1.5-6).
Seul le
Seigneur doit être exalté
(Psaume 148.13).
Quant
à vous, glorifiez-vous dans le Seigneur
(Psaume 20.8; 34.2-4; 44.9; Jérémie 9.24;
1 Corinthiens 1.31; 2 Corinthiens 10.17), de la croix de Jésus-Christ
(Galates 6.14), de vos faiblesses
(2
Corinthiens 11.30; 12.9). Si vous vous élevez vous-même, vous serez humilié
; mais, si vous vous humiliez
sous la main puissante de Dieu, il vous
élèvera en temps voulu
(Matthieu 23.12;
1 Pierre 5.6).
Rappelez-vous quelle est votre identité en Christ.
Depuis Adam et Eve jusqu'à aujourd'hui, les hommes ont
péché en s'élevant eux-mêmes.
La mort soi-même ne peut se réaliser qu'en Jésus-Christ
(Romains 5.12-21).
Ignorant la voie de Dieu, l'homme se
tourne habituellement vers sa propre sagesse inadéquate pour
traiter
ses problèmes
(Proverbes 14.12; Esaïe 55.8-9)
et développe des solutions non conformes à la Bible,
centrées sur lui-même au lieu d'être centrées
sur Dieu.
Les philosophies humaines rejettent les solutions rédemptrices
de Dieu et placent l'homme sur un trône.
Selon elles,
l'essentiel de la vie, échec ou réussite, trouve sa
solution quand l'homme concentre ses regards
sur lui-même.
Ceci est l'essence même de l'humanisme matérialiste, et
rend impossible toute intégration de la
voie de l'homme à
la voie de Dieu.
La solution proposée par Dieu au problème du moi est une transformation
(Romains 6.3-6; 12.2; 2
Corinthiens 5.17; Ephésiens 4.22-24), qui vous permet de
mourir à vous-même et de vivre pour Jésus
Christ
(Matthieu 10.38-39; Luc 9.23-24; Galates 2.20).
Extrait du cours
"S'examiner soi-même"