samedi 25 avril 2015

Comme un serpent et une colombe






Matthieu 10:16 "Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc  prudents comme les serpents, et simples comme les colombes."  

Ces propos de Jésus peuvent paraitre contradictoires et difficiles à mettre en pratique.
Car comment être à la fois prudents et simples?
Comment ressembler à la fois à un serpent et à une colombe?

Beaucoup de chrétiens n'ont pas compris ce verset, parce qu'ils pensent que Jésus parle ici à la fois de méfiance extrême et de naïveté.
Ils se demandent alors comment on peut allier ces deux attitudes, et ne comprennent pas ce qu'ils doivent faire.

Donc, en résumé, ce que Jésus (lui-même appelé l'agneau de Dieu) a voulu dire, c'est que les chrétiens sont dans ce monde comme des brebis inoffensives et pacifiques au milieu des loups sans pitié, prêts à mordre et à dévorer.

Soyez donc prudents: le terme grec est "phronimos" et il signifie plus précisément être sage et intelligent en esprit, avoir une faculté de perception spirituelle.
Alors plus que d'être prudents, nous devons être renouvelés dans notre intelligence, avoir de la sagesse selon Dieu et non selon les hommes, et aussi avoir du discernement spirituel.
Quand Jésus associe ce discernement spirituel, il l'associe au serpent, non pas le serpent ancien: Satan, mais l'animal.
La vision des serpents est en effet très développée, et si ces animaux ont une très mauvaise audition, ils sont en revanche très sensibles aux vibrations du sol et aux odeurs.
Chez certaines espèces, il existe aussi des fossettes thermosensibles aux variations de température de 0,2 à 0,5!°C.
Tous ces sens permettent au serpent de discerner une proie même dans l'obscurité. 
Le serpent pourrait se contenter de sa bonne vision, comme nous pourrions nous suffire de nos cinq sens plus ou moins développés, mais si Jésus nous donne cette image du serpent, c'est qu'il veut nous démontrer que son efficacité dépend d'autres sens cachés telle que la sensibilité aux vibrations et aux températures.
Nous aussi, nous ne devons pas vivre seulement par nos sens, si nous voulons être efficaces, nous devons développer des facultés spirituelles que Dieu nous a données, et que beaucoup malheureusement oublient d'utiliser!
Si ses sens particuliers sont utiles aux serpents quand il fait nuit, nous devons aussi croire que même si autour de nous les ténèbres sont de plus en plus épaisses, Dieu nous a donné les moyens spirituels appropriés pour vaincre notre ennemi.

En plus d'être sages et intelligents en esprit,  et d'avoir une faculté de perception spirituelle, les chrétiens doivent être simples comme les colombes.
Le terme grec utilisé pour "simples" est "akeraios" et il signifie : pures, non mélangées, sans compromis,  sans fiel comme les colombes.
Dieu protège ceux qui accomplissent sa volonté et se tiennent dans la pureté.

Ces deux vertus, la prudence du serpent et la simplicité de la colombe semblent, au premier abord, opposées l’une à l’autre, mais Jésus ne parle pas ici de caractéristiques naturelles à l’homme, il parle de vertus spirituelles que les chrétiens doivent développer à égale mesure: une intelligence et une sagesse renouvelée par Dieu, du discernement spirituel et la pureté d'un cœur sans fiel et sans compromis.

Le bon combat de la foi



De quoi parle l'apôtre Paul lorsqu'il emploie l'expression: "le bon combat de la foi"?
Le mot grec qu'il emploie dans ses épitres à Timothée pour parler du combat est "agon".
Dans la Grèce antique, le terme "agon" désigne toute forme de compétition ou de joute oratoire.
Dans la structure d'une tragédie et d'une comédie grecque antique, l’agôn est le terme technique désignant la partie de la pièce où se déroule une scène de débat ou de combat, tantôt simple prise de bec, tantôt bagarre ou débat dialectique en forme où s'opposent le raisonnement juste et le raisonnement injuste.

D'ordinaire le terme grec pour parler de "bon" est "agathos", hors le terme employé par Paul n'est pas "agathos" mais "kalos" signifiant: excellent dans sa nature et ses caractéristiques, et donc bien adapté à ses fins, honorable, moralement bon et noble, et beau en raison de sa pureté de coeur et de vie.
Voilà comment est qualifié le combat ou plutôt la joute oratoire dont parle Paul.

Quand à la foi, "pistis" en grec, le terme signifie aussi la confiance, la loyauté et la fidélité.
"Le beau combat de la foi:" c'est cette noble lutte qui se livre en nous, pour conserver et rendre réelles dans notre vie toutes les précieuses grâces et promesses divines.
C'est aussi le combat qui se livre contre les esprits méchants, ennemis de la vérité qui se dressent devant nous pour nous empêcher de remporter les victoires que le Christ veut nous donner.


De quoi parle la bible lorsqu'elle parle de ceux qui n'hériteront pas du royaume de Dieu?
Elle parle de ceux qui pratiquent l'impudicité, c'est à dire qui ont une activité sexuelle hors mariage (fornication ou adultère) ou homosexuelle ou incestueuse ou même avec une personne divorcée.
Elle parle de ceux qui pratiquent l'impureté, c'est à dire qui ont des pensées, des paroles et (ou) des actes impurs, corrompus, dépravés.
Elle parle de ceux qui vivent dans la lascivité, c'est à dire la luxure et les excès de paresse, le libertinage c'est à dire le fait de s'adonner sans retenue aux plaisirs de la chair.
Elle parle de ceux qui sont idolâtres, qui adorent d'autres choses ou d'autres personnes à la place de Dieu.
Elle parle de ceux qui se droguent et pratiquent la sorcellerie (le terme grec pharmakeia est le même car les gens qui pratiquaient la sorcellerie se droguaient pour parvenir à des sortes de transes)
Elle parle de ceux qui ont de la haine, qui sont dans la querelle, la jalousie, la colère continuelle, un esprit de dispute dans le sens de partisan ou de promotion dénotant une poursuite égoïste d'une fonction par des moyens injustes.
Elle parle de ceux qui divisent par esprit de parti, de ceux qui sont envieux, ivrognes, de ceux qui s'adonnent à des orgies (à l'époque des apôtres il y avait des processions nocturnes et rituelles de gens à moitié ivres, à l'esprit folâtre après un souper, qui paradaient dans les rues avec torches et musique en l'honneur de Bacchus ou quelque autre divinité, et chantaient et jouaient devant les maisons de leurs amis, hommes ou femmes; par conséquent, le mot est généralement utilisé pour les fêtes et beuveries prolongées tard dans la nuit, et se terminant en orgies).

La bible parle aussi des efféminés et des infâmes (hommes ayant des relations sexuelles entre eux), elle parle des voleurs, de ceux qui sont avides de gain, de ceux qui arnaquent, et de ceux qui sont injurieux, de ceux qui aiment et pratiquent le mensonge ou qui sont meurtriers.

(Galates 5.19-21 -  1 Corinthiens 6.9-10 - 1 Pierre 4.3)

Développement personnel






A une époque marquée par la montée de l'individualisme et du narcissisme, le développement personnel prend une ampleur considérable dans le milieu professionnel et éducatif, mais aussi dans certaines églises.


Un peu d'histoire.
Le développement personnel  a pris son essor aux États-Unis dans les années 60  avec la propagation des théories psychanalytiques et l’avènement des sciences psychologiques.
On retrouve, dans ce concept, la capacité américaine à se projeter dans un avenir positif, sur fond de domination politique et économique, ainsi que des notions de croissance et d’efficacité personnelle.
La culture libérale et démocratique des USA d'après guerre donne en effet l’occasion au peuple américain de cultiver les valeurs de responsabilité citoyenne, de construction de soi par l’action et de réussite personnelle (american dream).
Ces valeurs suscitent un vif intérêt pour toutes les méthodes et techniques susceptibles d’améliorer son potentiel. 
Les grands inspirateurs du développement personnel sont des psychologues tels que Abraham Maslow (1908-1970), l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, et le concepteur de la théorie de la motivation (pyramide de Maslow) et Carl Rogers (1902-1987).
Après 1970, le développement personnel  a connu une émergence de techniques de l’affirmation en soi  pour apprendre à mieux communiquer, créer, négocier, devenir leader, développer son charisme et approfondir sa vie intérieure.
Dès 1990, certaines techniques se sont ajoutées à ce concept, sous l’influence des spiritualités orientales telles que le bouddhisme, le yoga, le zen, etc.

Les objectifs du développement personnel peuvent ainsi renvoyer à la connaissance de soi, à la valorisation des talents et potentiels, à l'amélioration de la qualité de vie, à la réalisation de ses aspirations et de ses rêves. Les techniques de développement personnel visent à la transformation de soi : soit pour se défaire de certains aspects pathologiques (phobie, anxiété, déprime, timidité), soit pour améliorer ses performances (mieux communiquer, gérer son temps, s'affirmer).
Même si le développement personnel fait l'objet de critiques sévères dans le domaine académique, qui le considère comme une pseudo-science, sans effet, voire dangereux parfois, et exploitant des concepts imaginaires, le phénomène s’immisce dans certaines églises.

Mais, entre la foi chrétienne qui prône l'amour de l'autre, le don de soi, et même le sacrifice, et les théories du développement personnel visant à l'épanouissement du moi, à une quête du seul bien-être, le rapprochement est-il vraiment possible ?

Aujourd'hui, certains chrétiens adoptent des méthodes de croissance humaine et plaident pour un christianisme plus positif, plus soucieux du vécu du corps et du bonheur psychique.
Mais si l'Évangile appelle à cultiver ses talents et à vivre dans une forme de plénitude, est-il vraiment en accord avec les méthodes psychologiques et syncrétiques, mélanges de stoïcisme, d'épicurisme et de bouddhisme?

Vous êtes-vous déjà posé ces questions :
Ne devrais-je pas éviter de faire quoi que ce soit qui risquerait de porter atteinte au respect de moi-même ou à l'image que j'ai de moi-même ? 
N'ai-je pas besoin d'apprendre à m'aimer moi-même avant de pouvoir aimer les autres ? 
Ne dois-je pas savoir comment me pardonner à moi-même avant de connaître la vraie paix et la vraie joie ?

De telles questions révèlent que de nombreuses personnes sont influencées par un enseignement erroné, présent depuis les temps immémoriaux, mais qui gagne une popularité sans précédent dans l'église d'aujourd'hui. Il s'agit de la « doctrine » de l'exaltation de soi et de la satisfaction personnelle.
Cette priorité donnée à soi-même est fondée sur une mauvaise compréhension de notre relation avec Dieu, elle méprise l'enseignement de la Bible et présente un obstacle à la croissance spirituelle.

L'exaltation de soi et l'auto-satisfaction ont de tous temps produit des séquelles dévastatrices.
Cette fixation sur soi-même était à l'origine de la chute de Satan (Esaïe 14.13-14) et au coeur de la première tentation sur la terre (Genèse 3.16).
Un appel raté de Satan à l'exaltation et à la satisfaction personnelles était au coeur de la tentation de Jésus-Christ (Luc 4.2-12).
L'exaltation et la satisfaction de soi-même atteindront leur zénith lorsque dans les derniers jours, comme le prédit l'Ecriture, les hommes seront remplis d'égoïsme, d'amour pour eux-mêmes.
L'Ecriture nous invite à nous examiner et à nous humilier, et non à nous exalter ou à faire ce qui nous plaît (Matthieu 23.12; 1 Corinthiens 11.31). La raison en est que notre coeur est tortueux par-dessus tout, méchant et impossible à connaître (Jérémie 17.9).
La première étape de l'examen de soi-même est de reconnaître sa condition pécheresse et perdue devant Dieu (Psaume 14.1-3; Romains 3.10-12) et la seconde, de se tourner vers Dieu qui est notre seul espoir de salut éternel (Romains 6.23). Dans sa miséricorde, Dieu nous offre le salut par la foi comme don gratuit de sa grâce, non à cause du bien qui serait en nous ni en vertu d'une bonne oeuvre quelconque que nous aurions pu faire pour mériter son amour et sa faveur (Ephésiens 2.8-9; Tite 3.5-7).


  Pourquoi exalter le Moi si l’Écriture révèle que l'homme naturel surestime déjà sa propre valeur Rien ni personne dans ce monde ne peut être comparé à Dieu (Exode 15.11; 2 Chroniques 6.14; Psaume 40.6; 89.7-9; Jérémie 10.6-7).
Lui seul doit être exalté (Psaume 57.12; 97.9).
Vous ne devez en aucune manière vous exalter vous-même (Proverbes 30.32). 
Comparé au Dieu Créateur, l'homme naturel est :
1. Comme la poussière (Psaume 90.3; 103.14) ;
2. Comme un simple souffle et une ombre qui passe, la durée de sa vie n'étant rien à la vue de Dieu (Psaume 39.5-6; 62.10; 144.4) ;
3. Comme de l'herbe (Esaïe 40.6-8; 51.12; 1 Pierre 1.24) ;
4. Comme une fleur des champs qui fleurit puis disparaît (Psaume 103.15-16; Esaïe 40.6 8; 1 Pierre 1.24) ;
5. Comme une vapeur qui apparait pour peu de temps et disparaît (Jacques 4.14) ;
6. Stupide et sans intelligence (Jérémie 51.17a) ;
7. Considéré comme rien et insignifiant (Esaïe 40.17; Daniel 4.35) ;
8. Comme un ver et pas un homme (Job 25.6; Psaume 22.7).

 Si vous refusez de répondre de manière biblique au plan de salut de Dieu, révélé uniquement dans le
Seigneur Jésus-Christ, alors aux yeux de Dieu vous êtes :
1. Sans valeur (dépravé, désapprouvé), détestable (Jérémie 13.10; Tite 1.16), rejeté par rapport à la foi (2
Timothée 3.1-8) et passible de mort (Romains 1.28-32; 6.23) ;
2. Corrompu, injuste et inutile (Psaume 14.1-3; 53.2-4; 143.2; Ecclésiaste 7.20; Romains 3.10 18) ;
3. Mort dans vos péchés (Ephésiens 2.1, 5; Colossiens 2.13).

Alors mettre sa confiance en soi-même est futile, puisque :
1. Rien de foncièrement bon n'habite dans votre cœur ni dans votre chair (Jérémie 17.9; Romains 7.18) ;
2. Vous ne pouvez rien faire de fructueux sans l'aide de Jésus (Jean 15.5) ;
3. Sans Jésus-Christ, vous êtes esclave du péché (Romains 6.16-18; Hébreux 2.14-15) ;
4. Votre sagesse naturelle ne convient pas pour diriger vos pas (Psaume 94.11; Proverbes 14.12; Jérémie
10.23). 

 
Dieu seul peut et veut aider l'homme à retrouver l'image parfaite de Dieu
Le Seigneur Jésus-Christ est pleinement Dieu (Jean 1.1, 18; Tite 2.13) et il est venu sur la terre étant l'image
du Dieu invisible (2 Corinthiens 4.4; Colossiens 1.15). Couronné de la gloire et de l'honneur de Dieu grâce
à sa mort et à sa résurrection (Hébreux 2.9; 1 Pierre 1.20-21), il est le rayonnement de la gloire de Dieu et
la représentation exacte de la nature de Dieu (Jean 12.45; 14.9; Hébreux 1.3).
Par votre naissance spirituelle (Jean 3.3; 1 Pierre 1.3-5), vous participez à la nature divine (2 Pierre 1.4) et
êtes une nouvelle création en Christ (2 Corinthiens 5.17). Votre corps devient un temple du Saint-Esprit
(1 Corinthiens 3.16; 6.19) qui habite en vous (Jean 14.16 17; Romains 8.9; Galates 4.6; 2 Timothée
1.14).
Puisque vous êtes une nouvelle créature en Jésus-Christ, votre vieille nature corrompue a été crucifiée avec
Jésus-Christ (Romains 6.6) et vous vous en êtes dépouillé (Ephésiens 4.22). Vous avez revêtu la nouvelle
nature, créée dans la justice et la sainteté de la vérité (Ephésiens 4.24). Vous pouvez maintenant être
transformé à l'image de Jésus-Christ (Romains 8.29; 2 Corinthiens 3.18; Colossiens 3.10).
Puisque vous êtes une nouvelle créature en Jésus-Christ (2 Corinthiens 5.17; Galates 2.20), vous devez
vous dépouiller des habitudes empreintes de péché de votre vieille nature (Romains 6.12-13;
Colossiens 3.3-9) et revêtir les caractéristiques de Jésus-Christ de la nouvelle nature (Romains 6.17-18;
Colossiens 3.10-24; 2 Pierre 1.5 10), au fur et à mesure que vous êtes renouvelé dans l'esprit de votre
intelligence (Romains 12.2; Ephésiens 4.23; Colossiens 3.10).

Pour suivre Jésus, il faut renoncer à vous-même (Luc 9.23-24).
Vous êtes appelé à :
Devenir un serviteur, comme le Seigneur Jésus-Christ (Matthieu 20.26 28; Matthieu 23.11 12; Jean
13.12-17; Romains 15.1-3; Philippiens 2.3-8),
Plaire à Dieu en toutes choses en marchant d'une manière digne de lui (2 Corinthiens 5.9; Colossiens
1.10)
Rendre gloire à Dieu dans tout ce que vous faites (Matthieu 5.16; Jean 15.8; 1 Corinthiens 6.20; 10.31;
1 Pierre 2.12; 4.10-11) comme Jésus l'a fait (Jean 17.4).

 Vous pouvez être plus que vainqueur uniquement en Jésus-Christ et en mourant à vous-même
Dieu dans sa grâce a tout prévu afin que vous puissiez lui rendre gloire et l'exalter, lui et non vous-même 
(Psaume 115.1; Romains 1.19-21; 5.1-2, 6-11; Ephésiens 2.8-9). 
 Jésus vous donne l'exemple de celui qui donne gloire à Dieu et ne se préoccupe pas de lui-même, car il n'a
pas cherché sa propre gloire  (Jean 7.17-18; 8.50, 54; Hébreux 5.5).
Au contraire, il a vécu pour faire la volonté du Père (Jean 4.34; 5.30; 6.38) comme un serviteur qui
apprenait l'obéissance par les choses qu'il souffrait (Hébreux 5.8) et ceci jusqu'à la mort 
(Matthieu 20.26-28; Philippiens 2.5-8). 
L'homme se trompe concernant sa propre valeur  
Vous valez plus que les formes inférieures de la création de Dieu (Matthieu 6.26; 10.29-31; 12.12; Luc
12.7, 24) et Dieu vous connaît intimement (1Samuel 16.7; Psaume 139.13-16; Matthieu 10.30; Luc
16.15), mais vous méritez toutefois la mort à cause de votre nature pécheresse inhérente (Romains 1.18-32;
5.12; 6.23).
Votre adoption dans la famille de Dieu devrait vous amener à le louer et le remercier pour la gloire de sa
grâce (Ephésiens 1.5-6). Il est faux de penser que vous êtes digne, de quelque manière que ce soit, de
recevoir sa faveur imméritée (Romains 5.8; 1 Corinthiens 1.26-31). 

L'homme se trompe concernant sa propre suffisance 
Même les croyants peuvent se tromper en pensant qu'ils sont eux-mêmes à l'origine de bénédictions
matérielles qui sont en réalité un don de Dieu (Deutéronome 8.11-18).
L'orgueil (compter sur vous-même ou sur vos « possessions » au lieu de compter sur Dieu) précède la chute
(Proverbes 11.28; 16.18; 1 Corinthiens 10.12).
Vous ne pouvez rien faire de fructueux sans Jésus (Jean 15.5), et vous devez vivre dans une totale
dépendance de lui, car il est la puissance et la sagesse de Dieu (Proverbes 3.5-6; 1 Corinthiens 1.24;
Galates 2.20; Philippiens 4.13). 

L'homme se trompe concernant l'amour de soi  
Vous devez aimer Dieu (Deutéronome 6.5; Matthieu 22.37-38), mais il n'est écrit nulle part dans l’Écriture
que vous devez vous aimer vous-même.
L'ordre de vous aimer vous-même est superflu, puisque vous le faites déjà.
En fait, l’Écriture vous ordonne d'aimer les autres de la même manière dont vous vous aimez déjà
(Matthieu 22.39; Galates 5.14; Ephésiens 5.28 29).
Notez que l'égoïsme, ou l'amour de soi, est une des caractéristiques de ceux qui rejetteront la foi dans les
derniers jours (2 Timothée 3.1 2). 

L'homme se trompe concernant l'affirmation de soi 
Par Jésus-Christ, vous êtes plus que vainqueur dans chaque situation de la vie (Romains 8.35-39).
Le Seigneur ne vous a pas donné un esprit de timidité (crainte) mais de puissance, d'amour et de discipline (2
Timothée 1.7).
Cependant, l’Écriture ne vous dit jamais de vous affirmer, ni de vous imposer ; mais elle vous commande de
vous confier totalement au plan de Dieu pour votre vie (Matthieu 6.33-34; Romains 8.28-29; Philippiens
4.19) tout en servant les autres (Matthieu 20.26-28), les estimant plus importants que vous-même
(Philippiens 2.3-4). 

L'homme se trompe concernant la confiance en soi -
Ne vous confiez pas en vous-même mais confiez-vous seulement au Seigneur (Psaume 60.13-14; 73.26;
Proverbes 3.5 7; Jérémie 9.23-24; 17.5-8; 1 Corinthiens 1.26-31). 
 Le Seigneur est votre confiance (Proverbes 3.26), et vous ne devez placer aucune confiance dans votre
chair (Philippiens 3.3).
Vos capacités personnelles ne vous permettent pas de considérer qu'une chose provient de vous, mais votre
capacité vient de Dieu (2 Corinthiens 3.5).
 En tant que serviteur de la nouvelle alliance (2 Corinthiens 3.6), vous pouvez être vainqueur uniquement
par votre foi en Jésus-Christ (Philippiens 4.13; 1 Jean 5.4-5) et non à cause de votre propre force (Jean
15.5; Romains 7.14 à 8.8). 

L'homme se trompe concernant l'estime de soi 
En dehors de Jésus, vous n'avez aucune valeur inhérente à vous-même mais dans son amour et sa
miséricorde, Dieu prend soin de vous (Psaume 8.5).
Après avoir reçu Jésus-Christ dans votre vie, votre valeur réside dans le fait que vous êtes en lui
(Ephésiens 2.4 7, 19 22) et le connaissez (Philippiens 3.7-11). 

L'homme se trompe concernant sa propre justice 
Vous n'êtes pas juste en vous-même (Psaume 14.2-3; Ecclésiaste 7:20; Romains 3.10-12; 7.18), et vous
ne pouvez pas gagner par vous-même une position de justice devant Dieu (Luc 18.9-14; Tite 3.5).
Votre plus bel effort, s'il provient de votre propre force ou de vos propres mérites, apparaît comme un
vêtement souillé aux yeux de Dieu (Esaïe 64.6) et n'a aucune valeur comparé à la foi en Jésus-Christ
(Philippiens 3.7-11, en particulier verset 9).
Votre véritable justice est fondée uniquement sur une foi sincère au Seigneur Jésus-Christ (Romains
10.8-10; 2 Corinthiens 5.21), c'est un don gratuit que Dieu vous offre dans sa grâce (Romains 5.17). 

L'homme se trompe concernant l'exaltation de soi 
 Se recommander soi-même n'a aucune valeur (2 Corinthiens 10.18) et fait preuve d'un manque
d'intelligence biblique (2 Corinthiens 10.12).
S'élever soi-même est caractéristique d'une personne rebelle (Psaume 66.7) ou de quelqu'un qui ne connaît
pas vraiment le Seigneur (Psaume 10.4; 83.3; 94.4).
Ceux qui s'exaltent eux-mêmes seront humiliés (Matthieu 23.12; Luc 18.9-14, en particulier verset 14).
L'exaltation de soi est l'expression d'une personne centrée sur elle-même, réprouvée par rapport à la foi dans
les temps difficiles des derniers jours (2 Timothée 3.1-9, en particulier versets 2 et 8).
S'exalter de quelque manière que ce soit, c'est oublier ou renier le fait que vous devriez exalter la gloire de la
grâce de Dieu (Ephésiens 1.5-6).
Seul le Seigneur doit être exalté (Psaume 148.13).
Quant à vous, glorifiez-vous dans le Seigneur (Psaume 20.8; 34.2-4; 44.9; Jérémie 9.24;
1 Corinthiens 1.31; 2 Corinthiens 10.17), de la croix de Jésus-Christ (Galates 6.14), de vos faiblesses (2
Corinthiens 11.30; 12.9). Si vous vous élevez vous-même, vous serez humilié ; mais, si vous vous humiliez
sous la main puissante de Dieu, il vous élèvera en temps voulu (Matthieu 23.12; 1 Pierre 5.6).
Rappelez-vous quelle est votre identité en Christ.

Depuis Adam et Eve jusqu'à aujourd'hui, les hommes ont péché en s'élevant eux-mêmes.
La mort soi-même ne peut se réaliser qu'en Jésus-Christ (Romains 5.12-21).
Ignorant la voie de Dieu, l'homme se tourne habituellement vers sa propre sagesse inadéquate pour traiter
ses problèmes (Proverbes 14.12; Esaïe 55.8-9) et développe des solutions non conformes à la Bible,
centrées sur lui-même au lieu d'être centrées sur Dieu.
Les philosophies humaines rejettent les solutions rédemptrices de Dieu et placent l'homme sur un trône.
Selon elles, l'essentiel de la vie, échec ou réussite, trouve sa solution quand l'homme concentre ses regards
sur lui-même. Ceci est l'essence même de l'humanisme matérialiste, et rend impossible toute intégration de la
voie de l'homme à la voie de Dieu.

La solution proposée par Dieu au problème du moi est une transformation (Romains 6.3-6; 12.2; 2
Corinthiens 5.17; Ephésiens 4.22-24), qui vous permet de mourir à vous-même et de vivre pour Jésus
Christ (Matthieu 10.38-39; Luc 9.23-24; Galates 2.20).

Extrait du cours "S'examiner soi-même" 

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...