jeudi 25 avril 2019

Régime anti candida albican


Vous souffrez d'une candidose ?

Pour remettre à sa place le candida albican, il va falloir faire preuve de volonté et d’une discipline plus ou moins longue selon les cas.
Au départ si vous êtes habitué à la junk food ça risque d’être un peu dur mais après on se sent tellement bien que ce qui était une contrainte de départ devient un hygiène de vie et on en redemande car si tu te nourries bien c’est que du bonheur….
Et l’avantage si vous avez des kilos en trop c’est que vous allez fondre comme neige au soleil.
Le candida albican est un nettoyeur qui aime le sucre.
Pour obtenir un résultat durable il faut donc éviter l’apport de sucre, de levure, les conservateurs, les colorants, les pesticides, les hormones…..
L’idée ce n’est pas non plus de vous acidifier donc pas trop de protéines acidifiantes ou dans la proportion de 20 à 30 %) voir : Acides et bases.

Les 3 règles d’interdictions  :
  • Pas de sucre, (En priorité le sucre raffiné, mais au départ tous les sucres rapides et lents il faut manger des aliments à index glycémique bas.
  • Pas de plat transformé.
  • Pas de laitage, (le lait de vache est plein d’hormone et d’antibiotique…) voir Le lait végétal
  • Pas de gluten….(il faudra réparer la paroi intestinale, et le gluten l’abime) voir Sans gluten ni lactose
  • Pas d’antibiotiques mais des probiotiques
  • Protéines (attention à la viande d’élevage uniquement bio ou sans antibiotique cela se trouve lapin ou poulet fermier de Bourgogne chez Carrefour – Poisson sauvage ou pêché, oeufs bio)
Boisson à privilégier : Eau de source, minérale, thé rouge, tisane,
  • Jus de légume fait maison car thérapeutique aide l’intestin à cicatriser.

Boisson acceptable : Thé vert ou thé blanc thé rouge, tisane, camomille, lavande, lapacho, anis vert, fenouil, badiane, St Yorre, Vichy Célestin, Rozanna, Badoit, Quézac, Vittel...

 Il faut éviter le café car cela crée des piques d’insuline pas favorable.

A volonté : des légumes pour alcaliniser et éviter que le candida ne gagne du terrain.
Aubergines, courgettes, poireaux, poivron, toutes salades, épinard, navet, radis, céleri branche, concombre, avocat….
N’hésitez pas sur le vert, et attention à la tomate qui peut être un peu acide.
Beaucoup d’ail antifongique naturel…..des herbes…coriandre, basilic, épices, cannelle….
Amandes, noisettes, noix du brésil, …..
Si vous ne pouvez pas vous passer de fruits ça sera fruits rouges au moins pendant 3 semaines voir 3 mois d’arrêt complet si possible.

Exemple de menu :

 
Petit déjeuner :
Tartine de pain de petit épeautre au levain avec une tranche de jambon de dinde + Tisane aux graines de fenouil

 
Déjeuner :

  • Salade verte, avocat, concombre, basilic, coriandre, crevette, noix de cajou.
  • Cabillaud au lait de coco bio, courgettes ou émincé de poireaux et riz complet
  • Pomme


Diner :

  • Soupe de légumes au choix mais pas d’amidon donc éviter la pomme de terre (les courgettes c'est pratique cela remplace la pomme de terre comme liant et ce n'est pas sucré). Exemple : Courgette et poireaux « prébiotique », beaucoup d’ail et persil.
  • Ailes de poulet
  • Yaourt au bifidus actif nature et sans sucre ajouté


A éviter
Carottes cuites, betteraves cuites, châtaignes, potiron, lait de riz ou riz blanc, pomme de terre (privilégier les céréales complètes si vous ne pouvez pas les supprimer le 1er mois mais l’idéal est de tenir sans céréales ni fruits durant les 3 premiers mois selon votre degré d’infestation.
Supprimer le pain surtout au blé sinon privilégiez le levain mais pas de levure.
Les fruits trop sucrés. Attention au sucre et à l’amidon.

Évitez les édulcorants à part le xylitol qui est issu du bouleau et qui est antifongique.

Alcool, plats préparés, éviter tous les aliments transformés, sucre, jus de fruits, laitages, attention aux additifs, colorants, pesticides, conservateurs, hormones, soja.
Plus la candidose est bien installée et plus il faudra redoubler d’effort, soit prolonger la durée du régime et renforcer les sans sucre en supprimant féculents et hydrate de carbone (régime low carb). Si c’est léger vous pouvez garder certains aliments comme fromage de brebis ou chèvre…sachant que selon l’affinage, plus de 3 mois il n’y a plus de lactose.
A vous de faire vos tests. La candidose peut provoquer des intolérances.

Ce régime est hypotoxique, il faut le pratiquer le temps de la disparition des symptômes, couplé avec des anti fongiques naturels (Lapacho, Origan, Huile de pépin de pamplemousse)  avec des compléments alimentaires naturels, pour soutenir le foie, à base de Chardon marie ou curcuma.
Après un mois ou deux vous pouvez ajouter les probiotiques pendant un mois à six mois (voir avec votre micronutritionniste).

En entretien, de la spiruline riche en fer, ou de la Chorella intéressante en B12 et riche  en vitamine C pour vous désintoxiquer et assainir le terrain ou maintenir le terrain, prendre de la propolis pour les intestins.
Il faudra éviter le gluten un moment le temps de réparer la paroi intestinale, vous pouvez aider à la réparation avec de l’aloe vera.

Pour nettoyer des toxines, boire beaucoup d’eau, de tisane…De temps en temps alterner une cure de charbon et d'argile...

D'après regimesanté.net  - voir les recettes hypotoxiques et low carb


Psaumes 122

Psaumes 122 (version littérale amplifiée)

"Cantique des degrés - De David 
Je me réjouis quand on me dit : Allons à la maison de Yahvé-Adonaï ! 
Nos pieds s'arrêtent à tes portes Jérusalem !
Jérusalem, tu es bâtie comme une ville assemblée dans l'unité 
(où tout est lié ensemble, associé de façon unitaire)
Là montent les tribus de Yah (les rameaux : branches issues de Yahvé), le témoignage d'Israël 
pour célébrer le nom de Yahvé.
Là sont les trônes pour la justice, les trônes de la maison de David.
Demandez la paix de Jérusalem. Que ceux qui t'aiment soient dans le repos.
Que la paix soit dans tes murs et la prospérité dans tes palais.
À cause de mes frères et de mes compagnons, je dirai: Que la paix soit en toi!
À cause de la maison de yahvé–Adonaï, notre Elohîms, je rechercherai ton bien".

Le Psaume 122 est construit en chiasme où les versets 3 et 7 sont en miroir, et les versets 4 et 6 sont aussi en miroirs. Le verset 5 est le centre de ces versets et la clé de voute du Psaume.
Les versets sont montés comme des remparts autour de ce verset central qui parle des trônes.

Avant d'entrer dans Jérusalem, les pèlerins s'arrêtent aux portes de la ville ; Ils se posent et attendent tranquillement et fermement, anticipant avec allégresse leur entrée.
Jérusalem qui signifie : fondements de la paix est bâtie d'une façon unitaire et harmonieuse.
C'est dans cette ville que siégeaient les rois d'Israël et où ils rendaient la justice.
C'était aussi un lieu de rencontre pour toutes les tribus dispersées dans le pays, un lieu où leurs litiges se résolvaient dans la présence de Dieu et avec les leaders qui établissaient la justice.
C'était un lieu de paix, de prière et de repos où chacun pouvait être à son aise, insouciant et paisible.
La joie débordait d'y aller non de s'y être rendu !
Cf. Jérémie 29.7 - Jean 14.27 - Ésaïe 9.5

Nous pouvons faire le parallèle avec l'église.
Allons nous à l'église dans la joie ou allons-nous y chercher la joie ?
L'église est-elle un lieu de paix où les litiges sont résolus ? Un lieu de repos et de tranquillité ?

Le Psaume 121 justifie le Psaume 122
Dieu dirige sa maison (Cf. Psaume 127)

Quatre fois par an, selon la loi d'Israël, toutes les tribus montaient à Jérusalem pour s'y retrouver dans la présence de Dieu. (Cf. Deutéronome 16.16-17.)
Les tribus, ce sont les familles israélites, les rameaux de l'olivier franc.

Le Psaume parle de David dont Jésus est le descendant.
Jésus est le Prince de paix, mais la paix qu'il est venu apporter elle la paix entre Dieu et ses élus et la paix intérieure pour eux. Ce n'est pas une paix universelle sur la terre...ni la paix entre les élus et les perdus...
Luc 12.51 "Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je, mais la division."

Ce texte est millénariste. (Cf. Apocalypse 21)
Dieu est le véritable temple et ceux qui peuvent entrer dans son temple ont son nom sur leur front (siège de leurs pensées - Cf. Apocalypse 24), tout comme le Souverain Sacrificateur avait la lame d'or sur son front sur laquelle était écrit : "Sainteté à l’Éternel". (Cf. Exode 28.36)

Dans Matthieu 23.37, Jésus a dit "Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu!"

Le peuple de Dieu doit se rassembler pour écouter la parole de Dieu (entendre = comprendre = obéir) et non par religiosité.
Si le peuple ne veut pas entendre, comprendre et obéir, Dieu ne se laisse plus trouver !

Recherchons-nous vraiment la sainteté ?
Entendons-nous Dieu ?
Cherchons-nous à comprendre sa parole ?
Obéissons-nous à Dieu ?
Recherchons-nous la paix en dehors de Lui ?
Nos pieds courent-ils dans la précipitation et l'agitation ou s'arrêtent-ils dans une joyeuse expectative devant Dieu ?
Manquons-nous d'unité et d'harmonie, nous qui sommes les pierres vivantes ?

Monter à Jérusalem nécessitait de faire un effort, mais cet effort se faisait dans la joie.
La paix n'est pas innée, elle suppose une régularité et un effort constant.
Si nous désirons la paix nous devons la demander.

Que la paix("shalom") soit dans tes murs, la prospérité ("Shalvah") dans tes palais!

"Le mot "shalom" est l'un des plus profonds de toute la bible par sa signification. Son expression rassemble toute la plénitude qui découle de l'accomplissement de la volonté divine ne nous. Elle évoque l'oeuvre de Dieu que lorsqu'elle est accomplie en nous, et produit des fleuves d'eau vive d'où jaillit la vie éternelle." Eugène Peterson  

"Le mot "prospérité" en hébreu "Shalvah" ne signifie pas une abondance matérielle, mais l'aisance détendue de ceux qui savent que tout va bien parce que Dieu est au-dessus de nous, avec nous et en nous. Cette tranquillité est celle d'une personne qui sait que chaque moment de son existence est à la disposition de Dieu et vécu sous sa bienveillance." Eugène Peterson 
 
Texte à méditer ensemble lors de la réunion du 23 avril 2019, avec Xavier Lavie
 

mardi 23 avril 2019

Psaumes 116. 1 à 9

Méditation du Psaumes 116.1 à 9 (version littérale amplifiée)  
"J'aime l'Eternel (celui qui est) car Il a entendu ma voix, mes supplications
Il a penché son oreille vers moi et je l'invoquerai toute ma vie.
Les cordages de la mort m’environnaient et les angoisses du séjour des morts m'avaient atteint,
 la détresse, la souffrance et le chagrin m'avaient atteint.
Mais j'ai appelé  Yahvé : ô Yahvé secours-moi, délivre-mon âme !
Yahvé est miséricordieux, compatissant et juste ; Élohim est plein d'amour et de grâce.
Yahvé garde ceux qui reconnaissent avec humilité leurs faiblesses et leur ignorance (les simples) ;
J'étais au plus bas, faible et languissant et il m'a secouru.
Mon âme retourne à tes repos ( à la tranquillité parfaite, à la confiance totale), 
car Yahvé t'a sevré comme un enfant, il t'a fait mûrir.
Oui tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes et mes pieds de la chute.
Je marcherai devant Yahvé (dans sa présence, sous son regard) sur la terre des vivants."


Ce Psaume peut être perçu comme la suite logique du Psaumes 115, car il mettrait alors en opposition les idoles impuissantes et le Dieu vivant et tout puissant.
Ce Psaume est un témoignage de qui est Dieu et de ce qu'il fait lorsqu'on l'implore.
Il est aussi un hymne de reconnaissance qui vante les attributs de Dieu et les oppose à la nature humaine en proie aux angoisses, aux souffrances et à la détresse.

Le Psalmiste ouvre son coeur à Yahvé et il lui témoigne son amour passionné.
Il l'aime parce qu'Il est un Dieu vivant qui a des oreilles pour entendre et qui se penche vers ses enfants pour écouter leurs prières, contrairement aux idoles qui ont des oreilles mais n'entendent pas. (Psaumes 115.6)
Le Psalmiste a cherché Yahvé, il l'a appelé, il l'a prié et supplié et Yahvé lui a répondu ! (Cf. Psaumes 18)
Le Psalmiste n'a pas réprimé ses émotions et ses sentiments, mais il les a exprimés librement et de tout son coeur devant Yahvé.
Et puisque Yavhé (appelé aussi Élohim) est rempli d'amour, de justice, de compassion et de miséricorde, Il l'a secouru, délivré de toutes les angoisses, les oppressions, les détresses, les tensions, les chagrins et les douleurs qui l'avait atteint.
Le Psalmiste a reconnu humblement ses faiblesses. (Cf : Matthieu 5.3) mais il a aussi compris qu'à travers ses difficultés, Yahvé l'a fait mûrir, avant de le secourir et de le délivrer.
Yahvé l'a consolé, il l'a empêché de trébucher et de sombrer dans les affres du séjour des morts, loin de Lui.
Si les versets 1 à 6 sont conjugués au passé pour témoigner de ce que l'Eternel a fait pour lui, les versets 7 à 8 sont des injonctions conjuguées à l'impératif.
Le Psalmiste se parle à lui même et s'enjoint de retrouver la paix totale dans un abandon confiant entre les mains de Yahvé. (Cf. Psaumes 42.6 et Matthieu 11.29)
Puis le verset 9 est conjugué au futur.
Le Psalmiste, après s'être arrêté dans sa course à cause des épreuves,retrouve espoir et désir d'aller de l'avant.
Ses cris de détresse ont été entendus par Yahvé qui l'a secouru ;  Il peut maintenant demeurer dans la paix et repartir d'un bon pas dans la voie qu'Il lui a ouvert.
Yahvé le devance, il lui ouvre le chemin ; il lui donne une vision élargie pour son avenir et l'incite à entrer dans l'action.
Le Psalmiste témoigne de son nouveau désir pour secouer aussi ceux qui entendront son chant et les amener à être participants de la victoire divine.

En lisant un peu plus loin, au verset 11, nous lisons que dans l'angoisse nous avons tendance comme le Psalmiste à nous précipiter (à prendre de mauvaises décisions à la hâte) et à être déçu par les hommes si nous nous confions en eux.
Nous ne devons pas agir hâtivement, pressés par nos angoisses.
Nous devons crier à Dieu avec humilité et sans rien lui cacher de nos peurs, de nos doutes...
Si nous nous confions avec foi en Lui, il nous apaisera, nous consolera et nous secourera.
Nous ne devons pas être passifs et fatalistes, frustrés et nous contenter d'un statut de victimes désabusées.
Nous devons pleinement chercher la face de Dieu, crier à Lui en exprimant tout ce que nous avons sur le coeur, humblement.
Voilà notre part !
La sienne est d'entendre nos supplications et de nous secourir, de nous délivrer, de nous faire mûrir, mais aussi de nous consoler, de nous éviter la chute et la mort spirituelle et de nous ouvrir de nouveaux horizons pleins d'espérance.
Quand Dieu intervient les lamentations se changent en louange et en reconnaissance.
Si nous sommes désorientés comme ce Psalmiste, Dieu nous réoriente.
Dieu veut engloutir nos difficultés dans sa gloire et nous immerger dans sa présence restauratrice et pleine de joie.
Si nous sommes en incapacités de changer nos circonstances et de contrôler nos émotions, nos cris de désespoir doivent nous amener à entendre l'appel de Yahvé ; et son appel doit surpasser peu à peu nos cris de détresses, jusqu'à les anéantir.
Nos brisements doivent nous pousser vers l'espérance ultime, celle de nous rapprocher toujours plus de Dieu et de recevoir ses consolations, sa paix et sa joie qui surpassent toutes nos détresses.
Même si les épreuves durent, même si nous ne les comprenons pas et qu'elles n'ont pas d'application pratiques et immédiates dans notre vie, Dieu nous désire et attend de nous une obéissance volontaire de tout notre être.
Dieu utilise les ténèbres pour intensifier notre désir de lumière, il utilise le silence pour nous dérouter, l'abandon pour nous faire réagir et ses assauts pour nous pousser vers Lui.

Les Psaumes nous montrent que les émotions sont meilleures et plus nécessaires qu'on l'imagine habituellement.
Ils nous montrent aussi que Dieu éprouve aussi des émotions mais de manière pure et glorieuse ; ce qui devrait nous pousser à l'adoration et à la sainteté.
Les épreuves créent des brèches et mettent en lumière des problèmes plus profonds cachés dans nos coeurs par la routine et la spiritualité.

Pourquoi sommes-nous vraiment en colère ?
De quoi avons-nous vraiment peur ?
Quels espoirs enfouis sont-ils brisés?

Voir la vérité en face, répondre à des questions qu'on avait jamais eu le courage de se poser à propos de nous-mêmes, des autres et de Dieu, confronter nos sentiments et les analyser, nous pousse à nous  remettre en question.
Nier ou refouler nos sentiments et nos émotions nous dessèche et nous garde distants de Dieu et des autres.
Nous devons admettre que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement, plutôt que de chercher à tout prix d'échapper à la souffrance par toutes sortes de moyens matériels ou psychologiques.
Nous ne devons pas nous mentir à nous mêmes, mais être honnêtes et avouer à Dieu et aux autres notre vulnérabilité.
Nos émotions sont des messagères qui reviennent des premières lignes du combat.
Nous ne devons pas tuer ces messagères mais les écouter attentivement pour apprendre à combattre et remporter la victoire.
N'imaginons pas que c'est en calmant les vives agitations de nos émotions que nous rencontrerons Dieu!

"Les blessures et les mutilations de l'existence constituent la toile de fond sur laquelle brilleront la lumière divine et l'espérance qu'elle fait naitre. C'est l’absence de tumulte plus que sa présence qui est néfaste pour l'âme." Dan B.Allender 

Dieu vient à nous au sein de nos faiblesses et non dans la proclamation de notre force.
Dans notre désir de quiétude, nous nous contentons parfois de solutions faciles et nous cherchons à nous endurcir.
Mais le Psalmiste nous invite à confronter nos émotions et à les exprimer devant Dieu.
Les Psaumes sont le miroir de l'âme humaine. 
Ils débusquent nos dénis.

"Les Psalmistes exposent leurs pensées et leurs émotions les plus intimes. Ils incitent chacun à s'examiner minutieusement soi-même afin qu'aucune de ces infirmités auxquelles nous sommes soumis et aucun des nombreux vices qui prolifèrent en nous ne demeurent cachés." Jean Calvin

Partage de la méditation biblique de Sophie et Fémi - Lundi 22 avril 2019

vendredi 19 avril 2019

Citations


"L'adoration ne satisfait pas notre faim pour Dieu, elle nous met en appétit. Notre besoin de Dieu n'est pas rassasié quand nous l'adorons mais il s'en trouve approfondi." Eugène Peterson

"Dieu nous permettra souvent d'être dans une situation sans solution possible, afin que nous puissions découvrir qu'il est notre solution, il nous laisse toucher le fond pour nous apprendre qu'il est le Rocher au fond."  Tony Evans

"Le mot "prospérité" en hébreu "Shalvah" ne signifie pas une abondance matérielle, mais l'aisance détendue de ceux qui savent que tout va bien parce que Dieu est au-dessus de nous, avec nous et en nous. Cette tranquillité est celle d'une personne qui sait que chaque moment de son existence est à la disposition de Dieu et vécu sous sa bienveillance." Eugène Peterson

"Les épreuves sont des circonstances adverses que Dieu introduit ou permet afin d'identifier où nous sommes spirituellement et de nous préparer là où il veut que nous allions".  Tony Evans

"Le mot shalom est l'un des plus profonds de toute la bible par sa signification. Son expression rassemble toute la plénitude qui découle de l'accomplissement de la volonté divine ne nous. Elle évoque l'oeuvre de Dieu que lorsqu'elle est accomplie en nous, et produit des fleuves d'eau vive d'où jaillit la vie éternelle." Eugène Peterson

"Jésus va plus loin pour prier seul. Peut-être aussi pour que ses disciples n’entendent pas jusqu’où vont son désespoir, son découragement, sa crainte. Crainte devant la mort ? peut-être, peut-être pas.
Car il sait que cette mort va manifester son abandon.
Et qu’il sera seul, privé du Père. C’est cette rupture qui l’effraie. Sans doute plus que le supplice lui-même. Et cet abandon commence justement par le sommeil des disciples.
« Vous n’avez donc pas pu veiller seulement une heure avec moi ! »
À ce découragement, d’avoir des disciples si peu vigilants, s’ajoute encore une autre crainte : la crainte que ses disciples soient si faibles, si inattentifs, si peu courageux qu’ils risquent de tout lâcher quand Jésus ne sera plus là.
C’est pourquoi, à ce reproche de ne pas l’avoir accompagné dans sa veille de combat et de soumission, il ajoute l’avertissement : « Désormais veillez et priez afin que vous ne tombiez pas dans la tentation. »
Laquelle ? Justement celle de tout lâcher, de dormir au lieu de poursuivre l’œuvre de leur Seigneur, de ne pas être capables de porter l’Évangile. Veillez et priez ! Justement ce qu’ils n’ont pas fait.
Mais son reproche et son exhortation ne servent à rien : quand il revient, il les trouve de nouveau endormis. Quel abandon !
Jamais homme n’en a connu de tel, car ce n’est pas seulement l’absence d’un ami, d’un frère, mais c’est l’absence de tout secours spirituel et la preuve de la fragilité de ceux sur qui il comptait. Il ne doute pas de leur amitié, de leur… foi, pourtant « l’esprit a de bonnes intentions, mais la chair est faible ».
Si faible qu’au moment le plus terrible (il vient de leur dire : « Mon âme est triste jusqu’à la mort », et cela ne les a pas éveillés !), la chair sous un aspect parfaitement trivial (le besoin de sommeil) l’a emporté sur tout.
Qu’en sera-t-il lorsque leur maître ne sera plus là ?"
Jacques Ellul

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...