samedi 28 septembre 2019

Indigents


Esaïe 58.10 "Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies l’âme indigente, ta lumière se lèvera sur l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi."

Qui est l'indigent dans l'ancien testament ?
Le terme hébreu est "'anah" et il signifie : l'affligé, l'opprimé, le maltraité, l'accablé, le malheureux et le déprimé.

L'indigent n'a pas qu'un sens financier mais aussi un sens psychologique.

Dans le nouveau testament, Jésus parle aussi des pauvres et des affligés.

Le terme grec "ptochos" signifie : réduit à la mendicité, dépourvu de richesse, modeste et aussi affligé, dépourvu de la richesse de l'instruction et de la culture intellectuelle, dépourvu des richesses spirituelles.
Le terme grec "pentheo" quand à lui signifie : affligé, celui qui pleure, qui est dans le deuil...

Matthieu 5.3-4 (PVV) "Heureux ceux qui sont conscients de leur pauvreté spirituelle, car c’est à eux que le Royaume des cieux est réservé. Heureux ceux qui sont dans l’affliction, car Dieu les consolera."

La bénédiction est pour ceux qui rassasient les âmes indigentes, qui les abreuvent, les satisfont et les apaisent.

Cf. Matthieu 5.42 et Esaïe 58.7

Il ne faut pas détourner son regard, fermer les yeux ou se cacher des êtres humains, et même de tout être vivant affligé, opprimé, maltraité, malheureux et déprimé;

Cf. Deutéronome 15.9 - 11

Il ne faut pas endurcir son coeur ni fermer sa main à son frère.

Cf. Proverbes 14.31 et Proverbes 31.20

Actes 4.34 "l n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin."


Sophie et Fémi - 27 septembre 2019


David Powlison a écrit : "Certains ont à coeur les autres avec zèle et passion, mais les mots leur manquent. Ils font juste preuve de sentimentalisme, s'apitoient et disent des banalités.
D'autres revendiquent avec impatience une solution auprès de Dieu et exigent avec instance son intervention. Mais ces deux attitudes n'offrent aucun réconfort.
Seuls ceux qui sont passés par la souffrance avec Dieu, dont le coeur a été purifié, la foi éprouvée et qui ont reçu l'or pur, les trésors de Dieu, sont prêts à communiquer avec générosité ce qu'ils ont vécu et reçu de Dieu dans l'épreuve.
Ils ont la lucidité, la douceur, la sagesse, la patience, la compassion... pour aider ceux qui souffrent."

2 Corinthiens 1.3-4 (PVV
) "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est vraiment un Père plein de compassion, un Dieu qui sait consoler dans les situations les plus diverses.  Il nous aide et nous encourage dans toutes nos difficultés et nos afflictions, afin que nous soyons nous-mêmes capables de consoler et d’affermir à notre tour tous ceux qui sont dans la peine, en partageant avec eux la consolation que Dieu nous a accordée."

"Consolés" vient ici du terme grec "parakaleo" (Cf. le paraclet) = encouragés = fortifiés.

David Powlison ajoute : "En expérimentant la compassion transformatrice de Dieu, l'union parfaite de sa bienveillance et de sa franchise (en disant la vérité) pleine d'amour, nous grandissons et acquerrons la maturité nécessaire pour faire de même."

On peut encourager et consoler efficacement quand notre coeur est ouvert à Dieu et aux autres et que ceux vers qui nous allons pour les encourager et les consoler ont, eux aussi, le coeur ouvert à Dieu et à nous. Car il n'est pas question de nourrir ou d'abreuver ceux qui n'ont pas faim et soif et qui fouleraient aux pieds nos trésors.

Cf. Matthieu 7.6

La foi est aussi une histoire de confiance et de discernement spirituel.

Dieu remplit les vases ouverts, qui à leur tour, se déversent dans les coeurs ouverts.
Nous ne sommes pas la source de consolation et d'encouragement. Nous ne sommes pas la source pour rassasier les âmes indigentes, mais nous pouvons recevoir de quoi les bénir de la part de Dieu, si nous sommes disposés.
C'est à dire si nos yeux sont ouverts, nos oreilles ouvertes, nos mains ouvertes parce que nos coeurs sont ouverts !

Pour illustrer ceci vous pouvez trouver un conte pour enfant ICI.




vendredi 20 septembre 2019

Esaïe 58.8 à 14


Pour lire la méditation précédente : Esaïe 58.1 à 7, c'est ici !
 
Esaïe 58. 8 à 14 "Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et ta plaie se fermera vite. Tes bonnes actions marcheront devant toi, et la gloire du SEIGNEUR fermera la marche derrière toi.Quand tu appelleras, le SEIGNEUR répondra. Quand tu crieras, il dira : « Je suis là ! » Si tu fais disparaître de ton pays ce qui écrase les autres, les gestes de menace et les paroles blessantes, alors ta lumière se lèvera dans la nuit, ton obscurité sera comme la lumière de midi. Ce sera la même chose si tu partages ta nourriture avec celui qui a faim, si tu donnes à manger à ceux qui sont dans la misère. Le SEIGNEUR sera toujours ton guide. Même en plein désert, il te donnera à manger et te rendra des forces. Tu seras comme un jardin bien arrosé, comme une source qui coule toujours. Tu relèveras les vieux murs détruits, tu reconstruiras sur les fondations abandonnées depuis toujours. On t’appellera « le peuple qui ferme les fentes et refait les rues de la ville ». « Supposons ceci : Tu ne fais pas de démarches le jour du sabbat, tu ne t’occupes pas de tes affaires pendant ce jour qui m’est consacré. Tu appelles le sabbat “bonheur”, tu appelles le jour du SEIGNEUR “jour honorable”, et tu l’honores en évitant les démarches, les affaires et les discussions. Alors tu trouveras ton bonheur en moi. Je te ferai passer comme un vainqueur sur les montagnes du pays. Je te ferai profiter de la terre que Jacob, ton ancêtre, a reçue en partage. » Voilà ce que le SEIGNEUR promet."




Vous voyons ici les conséquences du jeûne selon Dieu, les conditions et les récompenses promises.
Dieu ne fait pas de reproches à son peuple ; sa pédagogie consiste plutôt à informer son peuple des conditions requises pour recevoir ses bénédictions.
Il leur donne ainsi les moyens de réformer leurs voies. Il ne demande pas l'impossible mais exhorte  son peuple à faire avec ce qu'il a. Et il se charge du reste ; chacun a sa part à accomplir.

Le vrai jeûne consiste à donner ce qu'on a reçu de Dieu.
En pratiquant le vrai jeûne, notre témoignage illumine notre vie et ceux qui nous entourent.
Cf. Matthieu 5.14-15 et Jean 8.12

Guérison et justice sont étroitement liées.
Cf. Jacques 5.14-15 
Marcher dans la justice, c'est suivre la voie divine, suivre l'exemple de Christ le juste, le chemin...
La gloire c'est la présence de Dieu, c'est la beauté de son Esprit.
Notre chemin est éclairé si nous suivons la voie de Dieu, Dieu y est présent dans la trinité pour marcher devant et derrière nous et nous accompagner à chaque pas.

Conséquences du vrai jeûne : Dieu répond à nos prières.
Cf. Psaumes 69.34 et 34.7

Nous devons sanctifier nos pensées, nos paroles et nos actes et ainsi libérer les autres en ne leur mettant pas de pression, en ne les écrasant pas sous notre joug, en leur parlant avec douceur, en ne les rejetant pas...
Nous ne devons pas donner de notre superflu, mais de notre vie, de notre âme (nephesh).
Cf. Matthieu 10.39 et 16.25 Marc 8.35 - Luc 9.24

Nous devons abreuver, nourrir et apaiser les âmes affamées qui manquent de force, qui sont affligées, accablées, abattues et humiliées.
En agissant ainsi, nous faisons reculer les ténèbres ; la lumière prend l'ascendant sur l'obscurité.

L'Eternel est toujours avec nous pour nous diriger, comme il l'a fait pour Israël avec la nuée et la colonne de feu, il nous nourrit aussi comme il a nourri son peuple avec la manne te les cailles.
Cf. Psaumes 23 et 63.6 - Jean 14.6 - Jérémie 10.23 - 

Dieu renouvelle nos forces, il nous équipe comme un homme en arme. Cf. Esaïe 40.31

Il fait de nous une fontaine de bénédictions.
Cf. Ezéchiel 36.35 - Cantiques des cantiques 4.12 à 15 - Jean 7.38 

Ceci est aussi une prophétie messianique, car Jésus est le restaurateur qui répare nos vies en ruines pour les reconstruire à son image.
Cf. Joël 2.21 à 25 - Esaïe 61.4 - Amos 9.11 - Actes 15.16

Pratiquer le sabbat, c'est sanctifier une journée pour se concentrer sur Dieu et faire de ce repos dans sa présence notre plaisir. C'est prendre le temps de louer, adorer et célébrer Dieu, plutôt que de marcher par la chair et d'en faire qu'à notre tête.
Plutôt que de parler en vain, louons Dieu ; plutôt que de penser à nos affaires, pensons à lui et contemplons le en silence.

Si nous accomplissons la volonté de Dieu à travers un jeûne qui plaise à l'Eternel nous serons honorés par Dieu et recevrons en partage l'héritage de Jacob, c'est à dire le même qu'Abraham.
Cf. Genèse 12.2-3 et Genèse 27.28

Ce que Dieu dit s'accomplit, c'est un serment ! Cf. Nombres 23.19

La vie qui plait à Dieu est une vie d'ordre, ouverte au prochain, c'est une vie de causes à effets aux côtés d'un Dieu fidèle et compatissant.
Dieu est bon et il fait toujours sa part.
Ouvrons nos yeux sur les besoins des autres.
Qui sont les indigents autour de nous vers lesquels Dieu nous conduira?

Fémi et Sophie - méditation biblique du Vendredi 20 septembre

vendredi 13 septembre 2019

Esaïe 58.1 à 7


Ésaïe 58.1 à 7 "Le SEIGNEUR dit : « Crie à pleine voix ! Ne te retiens pas ! Fais résonner ta voix comme une trompette ! Présente ses fautes à mon peuple, leurs péchés aux enfants de Jacob. Tous les jours, ils me consultent, ils veulent savoir ce que j’attends d’eux. Ils ressemblent à un peuple qui respecte la justice et qui n’abandonne pas la loi de son Dieu. Ils me demandent des jugements justes, ils veulent que je sois proche d’eux. Pourtant, ils me disent : “Pourquoi jeûner si tu ne le vois pas ? Pourquoi nous faire petits si tu ne le remarques pas ?” Alors je réponds : Le jour où vous jeûnez, vous vous occupez aussi de vos affaires, et vous agissez durement avec vos ouvriers. Quand vous jeûnez, vous vous disputez et vous frappez les autres à coups de poing. Ce n’est pas en jeûnant de cette manière que vous ferez entendre votre voix là–haut. Le jeûne qui me plaît, est–ce qu’il ressemble à cela ? Est–ce une façon correcte de vous faire petits devant moi ? Pencher la tête comme un roseau, mettre un habit de deuil, se coucher dans la poussière, est–ce que vous appelez cela un jeûne, un jour qui me plaît ? Voici le jeûne qui me plaît : libérer les gens enchaînés injustement, enlever le joug qui pèse sur eux, rendre la liberté à ceux qu’on écrase, bref, supprimer tout ce qui les rend esclaves. C’est partager ton pain avec celui qui a faim, loger les pauvres qui n’ont pas de maison, habiller ceux qui n’ont pas de vêtements. C’est ne pas te détourner de celui qui est ton frère. »"

Ce texte est un appel à la vraie spiritualité.
Ici Dieu dit à son prophète d'annoncer la vérité au peuple, haut et fort, sans rien retenir.
Cela nous a rappelé l'appel de Jean le baptiste (Matthieu 3.3 à 8).

Nous voyons à travers ces paroles que le vrai jeûne n'est pas seulement une abstention de nourriture, mais que cela devrait aussi et surtout être une abstention de faire plaisir à la chair en vivant selon ses désirs et ses habitudes pécheresses.

Maintenant que le Saint Esprit nous a été envoyé, nous devrions être convaincus de péchés dès que nous nous éloignons des buts et de la volonté de notre Dieu. Jean 16.8
De plus, nous savons que si nous marchons dans la lumière, ce qui est caché finira tôt ou tard par être révélé. Jean 3.20-21

A travers la bouche de son prophète, Dieu nous apprend que le peuple le cherchait tous les jours et réclamait qu'il leur fasse justice par rapport à leurs ennemis.
Ils voulaient être plus près de Dieu et connaitre ses voies.
Ils avaient de la persévérance et leurs prières semblent louables au premier regard, mais on s’aperçoit bien vite qu'ils avaient de la fausse humilité et que leur coeur était plein d'iniquité.

Comment demander à Dieu de nous faire justice alors que nous sommes injustes ?
Comment se plaindre du fait de nous humilier devant lui ? Serait-ce que nous désirons être grands?
Comment peut-on abandonner la loi de Dieu et réclamer sa justice pour nos ennemis ?

Le coeur de l'homme est tellement paradoxal !

Cherchons-nous Dieu pour les bonnes raisons ?
Le craignons-nous pour oser quémander des bénédictions que nous ne méritons pas ?

Cf. 1 Pierre 5.5 - Esaïe 59.2 - Jacques 4.3

Néanmoins, Dieu se laisse trouver ; mais il ne leur donne pas les exaucements qu'ils attendent.
Dieu veut répondre aux cris de son peuple, mais il ne peut les bénir avant qu'ils ne se repentent.
Dieu leur donne le moyen d'accéder à la bénédiction qu'ils recherchent.
Ses paroles sont plus une exhortation qu'un jugement.

Comme ce peuple n'avons-nous pas parfois le toupet de faire des reproches à Dieu alors que c'est lui qui devrait nous en faire ?
En plus ces reproches ne sont pas justifiés puisqu'ils croient des mensonges à son sujet.
Ils s'abusent eux-mêmes par de faux raisonnements!
Dieu nous voit toujours et sait tout !
Dieu fait d'une pierre deux coups par sa réponse.
Il leur prouve non seulement qu'il les voit mais aussi qu'il les voit pécher.
Ces gens sont charnels et méchants. Ils se livrent à leurs penchants naturels quand ils sont sensés jeûner. Ils recherchent à satisfaire leurs désirs, et à se faire plaisir sans aucune maitrise.
Ils ne se rendent pas compte devant qui ils vivent et à qui ils s'adressent.
Ils n'ont ni discernement ni objectivité.
Ils préfèrent croire que Dieu se plait à les voir souffrir ou qu'il les a  abandonnés, plutôt que de se remettre eux-même en question, d'examiner l'état de leur cœur.

Ils mettent la pression aux gens qui travaillent pour eux, ils sont exigeants.
Ils marchent par la chair au lieu d'obéir à Dieu . Cf. Galates 5.16-17

Cf. 1 Corinthiens 10.24 et Philippiens 2.3
Ils jeûnent pour accomplir un rituel vide de sens, car ils n'y mettent pas leur coeur.
Leurs priorités ne sont pas les bonnes. Ils ne se posent pas les bonnes questions.

Alors qu'ils jeûnent, ils sont en colère les uns contre les autres.
Leurs pensées, leurs paroles et leurs actes sont empreints d'un esprit de dispute et de violence plutôt que d'humilité, de douceur et d'amour.

Le jeûne doit être un moment où l'on humilie son âme.
Ils n'ont que l'apparence de la piété en courbant leur dos et en portant le sac et la cendre, mais leur coeur reste dur... Cf 2 Timothée 3.5
Dieu ne peut prendre plaisir à ce genre d'hypocrisie !  Cf. Joël 2.13 

Le peuple a vraiment besoin de se purifier, de se sanctifier, de marcher dans l'humilité, l'amour et la justice, de faire le bien qui lui coûte.
Marcher par l'Esprit et faire le bien, voilà ce qu'est le vrai jeûne.
Cf. Matthieu 5.42
Plutôt que de tout attendre de Dieu, ils devraient accomplir de vrais actes libérateurs et empreints des vertus divines.
Cf. Jacques 4.17 - Job 31.16-20
Ils devraient faire le bien avec ce que Dieu leur donne, faire preuve de générosité et prendre soin de leur prochain, s'inquiéter du sort de ceux qui les entoure et prendre à coeur de les aider...
Cf. 1 Corinthiens 12.25 et Matthieu 3.8

La repentance, ce n'est pas seulement un pardon dit du bout des lèvres, c'est

1° Une sincère humiliation devant la révélation du péché.

2° Un vrai changement d’attitude envers Dieu, une nouvelle façon de voir.




Fémi et Sophie - duo de prière et de méditation biblique du 13 septembre 2019.

Suite ICI

samedi 7 septembre 2019

2 Chroniques 29.11

 2 Chroniques 29.11 "Maintenant, mes fils, cessez d’être négligents; car vous avez été choisis par l’Eternel pour vous tenir à son service devant lui, pour être ses serviteurs, et pour lui offrir des parfums."

C'est le roi Ezechias qui parle.
S'il commence cette phrase par maintenant, c'est qu'il veut mettre en opposition ceux qui l'écoutent et ceux de la génération précédente gouvernée par son père Achaz.
Le Roi Achaz s'est détourné de Dieu, il a dépouillé le temple, l'a fermé et a adoré d'autres dieux. Il a pactisé avec l'ennemi et entrainé le peuple dans l’idolâtrie. Il ne s'est jamais repenti et n'a fait que s'enfoncer dans le péché jusqu'à la fin de sa vie.
Cf. 2 Chroniques 28.
Contrairement à Achaz son fils, Ezéchias, fit ce qui est droit aux yeux de l'Eternel  et dès la première année de son règne il restaura tout ce que son père avait ruiné.


Il y a une différence marquée entre ceux qui pèchent et ceux qui sont choisis de Dieu.
Cf. Josué et Caleb vs le peuple qui périt dans le désert.

Ezéchias interpelle les lévites et les sacrificateurs et leur demande de ne plus être négligents, comme l'ont été leurs prédécesseurs.
Ne plus être négligents signifie ne plus s'égarer, ne plus s'éloigner de Dieu ni de sa Parole, ne plus dévier du droit chemin.
Ezéchias parle aux lévites et aux sacrificateurs comme à ses fils, à son peuple.
Ses paroles nous ont fait penser à celles de l'apôtre Pierre :
1 Pierre 2.9 "...Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière..."

 La raison pour laquelle les lévites et les sacrificateurs doivent se ressaisir et ne plus être négligents c'est parce qu'ils ont été choisis ; ce sont des élus, et ils ont été voulus, désirés par Dieu, ils sont aimés de Dieu, et ils font le plaisir et les délices de Dieu ; voilà ce que signifie le terme hébreu "baachar" traduit par : "choisis".

Réalisons nous que nous aussi sommes une race élue et un royaume de sacrificateurs pour Dieu le Père, que nous avons été choisis, aimés et désirés par Dieu ?
Avons-nous toujours conscience de notre identité d'enfants de Dieu et de ce que cela implique ?
Avons-nous conscience que nous faisons les délices de notre Père céleste alors que nous nous sentons la plupart du temps indignes ?

Notre élection, l'amour de notre Père céleste qui nous a aimés le premier, et qui fait de nous ses délices, doit nous pousser jours après jours dans la reconnaissance, l'adoration et à avoir pour lui un amour passionné et bouillant ! Car si nous sommes tièdes, il nous vomira de sa bouche !
Cf. Apocalypse 3.16

A bien y réfléchir, comment pouvons-nous négliger un si grand honneur et un si grand salut ?

Cf. Hébreux 2.3 "Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ?


Non seulement, nous avons été choisis, aimés et nous faisons les délices de Celui qui est, mais en plus, nous sommes élus pour rester debout dans sa présence, pour demeurer devant lui, pour habiter en lui ! Voilà ce que signifie "choisis pour nous tenir devant lui".

Dieu est derrière et devant nous, il nous entoure de toutes parts ; Il demeure en nous et nous en lui.
Son Esprit vit en nous afin que nous ayons la force de rester debout, face à face devant le Saint, le Tout Puissant, notre créateur, et que nous puissions le servir.
Car nous devons être ses administrateurs, ses gestionnaires, ses  serviteurs fidèles...
Cf. 1 Corinthiens 4.1-2 "qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle."


En plus d'être de fidèles serviteurs et servantes de Dieu, nous devons lui offrir des parfums.
Qu'est-ce que cela signifie pour nous aujourd'hui ?

Il ne s'agit pas seulement de prières qui montent à son trône de gloire comme un parfum de bonne odeur, mais nous devons vivre dans la pureté, la sainteté et l'approbation de Dieu.
Nous devons livrer nos vies à Dieu, vivre selon l'Esprit et dans la vérité afin que non seulement nos prières mais aussi nos vies soient une adoration pour Lui.

Romains 12.1 "Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable." 
Romains 6.13 et 19 "Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. (...) maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté."

Tout comme Ezéchias a fait le bilan du règne de son père, nous devons être conscients de tout ce que les générations qui nous ont précédées nous ont légué comme héritage.

Quel impact ont notre famille et notre histoire passée sur notre présent ?

Si Achaz a fermé les portes du temple, Ezéchias les a ouvertes et les a réparées.
Si Achaz a éteint la lampe, Ezéchias l'a rallumée.
C'est un signe de réveil spirituel et tout réveil doit commencer par une sérieuse prise de conscience et une repentance qui porte du fruit !

La lampe symbolise pour nous la parole de Dieu Cf Psaumes 119.105
Rallumer la lampe, c'est réouvrir la bible, la lire, la comprendre et la mettre à nouveau en pratique!

CF. Josué 1.8  "Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras."

Ézéchias a créé une alliance, il a pris un engagement pour changer les choses, pour restaurer tout ce qui avait été détruit.

Achaz avait déclenché la colère de Dieu par son comportement idolâtre.
S’être détourné du temple et avoir tourné le dos à Dieu lui-même avait attiré le jugement de Dieu sur tout le peuple.
Ce jugement s'est concrétisé par le trouble et la désolation : la terreur, le désert, la dévastation, la solitude, la ruine et la destruction. Les hommes ont péri par l'épée, femmes et enfants ont connu la captivité.

La parole de Dieu est pour tous comme une épée tranchante pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur. Cf. Hébreux 4.12
Et nous pouvons aussi dire que chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. 2 Pierre 2.19

Mais si le peuple de Dieu, comme l'a fait Ezechias,  prend conscience de son état spirituel, se repent, s'engage dans de nouvelles voies, il connaitra la restauration et la bénédiction.

Esaie 58.12 "Les tiens rebâtiront sur d’anciennes ruines, Tu relèveras des fondements antiques; On t’appellera réparateur des brèches, Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable."


Ezéchiel 36.34-36 "la terre dévastée sera cultivée, tandis qu’elle était déserte aux yeux de tous les passants; et l’on dira: Cette terre dévastée est devenue comme un jardin d’Eden; et ces villes ruinées, désertes et abattues, sont fortifiées et habitées. Et les nations qui resteront autour de vous sauront que moi, l’Eternel, j’ai rebâti ce qui était abattu, et planté ce qui était dévasté. Moi, l’Eternel, j’ai parlé, et j’agirai."


La Parole est une véritable lampe qui éclaire ; si nous marchons sans elle, nous tâtonnons dans les ténèbres ! Si nous en oublions des pans entiers c'est comme si nous marchions avec une lumière vacillante et intermittente... nous n'y voyons pas loin ! 

Ce texte des Chroniques nous alerte : si aucune prière ni louange, qui devraient découler de cette lecture, ne sont adressées à Dieu, cela signifie qu’aucun encens spirituel ne brûle à son égard.
Cela signifie donc que nos prières sont bien trop souvent un parfum désagréable qui monte vers Dieu, des plaintes, des supplications, des questions inutiles qui ne sont que la preuve de nos doutes et de nos négligences par rapport à la parole que Dieu nous a donné.

La négligence de l’adoration divine fut la cause des calamités qui s’abattirent sur le peuple de Juda.
Être négligent se dit "shalah" en hébreu et cela signifie aussi : se tromper, s'égarer, se relâcher. 
Nous, nous croyons que nous sommes négligents lorsque nous n'allons pas à l'église, que nous ne prions pas et ne lisons pas la bible...
Mais la négligence peut être bien plus insidieuse !
Nous pouvons être fidèles à toutes les réunions d'église, prier et lire la bible tout en étant négligents.
La négligence, c'est aussi oublier les paroles que Dieu nous a dites par le passé, c'est nous tromper sur les buts et les plans de Dieu à notre égard, c'est nous abuser nous-mêmes par de faux raisonnements...
C'est aussi négliger d'autres éléments de la prière, comme l'adoration, la louange et la contemplation !
 




Fémi et Sophie - Duo de prière et de méditation biblique du Vendredi 06 septembre 2019

 Visions du dimanche 08 septembre 2019
  1. Les chrétiens demandaient à Dieu de les remplir et Dieu les remplissait, mais leur coeur était comme une passoire au lieu d'être comme un vase d'honneur et il perdait tout ce que Dieu déversait en eux. Ils avaient des brèches dans leurs vases, des fissures à cause de vieilles blessures et de dysfonctionnements marquant leurs vie intérieure comme de mauvais plis, comme des ornières dans lesquelles ils ne cessaient de retomber. Ces brèches avaient besoin d'être réparées afin qu'ils conservent le bon dépôt que Dieu mettait en eux. Dieu attendait une prise de conscience et une repentance sincère de leur part pour colmater ces brèches et réparer leurs coeurs.
  2. Le Seigneur envoyait de l'argile sur des vases fissurés (les coeurs repentants) comme s'il projetait à la taloche de quoi colmater leurs brèches. Il n'agissait pas délicatement en prenant soin d'aller dans le détail ou en s’attardant sur les fioritures ; c'était plutôt comme un gros travail de maçonnerie accompli dans l'urgence. Et il répéta ces paroles d'Esaie 58.12 à deux reprises au début et à la fin du jeûne :  "Les tiens rebâtiront sur d’anciennes ruines, Tu relèveras des fondements antiques; On t’appellera réparateur des brèches, Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable."

Dans l'hébreu le mot traduit par réparateur signifie aussi "maçon" et les brèches dont il est question peuvent aussi se traduire par : "crevasses" ou "fissures par lesquelles s'écoule l'eau"...

Et dans le texte d'Esaïe relatif au jeûne, cette promesse est conditionnelle :
  • Si tu fais du sabbat* et de l'Eternel tes délices et non pas de ta volonté
  • si tu ne suis pas tes propres voies, tes paradigmes, tes voies sans issue (tes ornières)
  • si tu ne te livres pas aux penchants de ton coeur charnel et à de vaines paroles qui ne sont suivies de rien, qui ne sont poussées que par des émotions passagères et qui ne s'appuient pas sur la vérité de la parole et de la volonté de Dieu...
* Faire du sabbat ces délices mérite peut être une explication :

Beaucoup d'entre nous sont désireux de développer une relation avec Dieu.
Cependant, le problème est que pensons qu'il est impossible de nous arrêter assez longtemps pour être avec lui.
Si nous ne sommes pas occupés, nous nous sentons coupables de perdre du temps et de ne pas être productifs.
Pour nous ralentir et ancrer profondément nos vies en lui, Dieu nous offre une pratique spirituelle puissante: observer le sabbat.
Contrairement à une journée de congé, un sabbat biblique est un temps de vingt-quatre heures dans lequel nous arrêtons notre travail, jouissons du repos, jouissons de la vie et contemplons Dieu.
L'observance du sabbat peut être riche et belle, mais nous devons être prêts à créer les limites qui le rendent possible.
Le sabbat a des directives concrètes qui le distinguent du jour de congé.




 

mercredi 4 septembre 2019

Je me rappelle


Dans les heures les plus sombres, quand je ne peux pas respirer
Quand je ressens la peur dans ma poitrine, le poids du monde sur mes épaules
Quand tout s’effondre, tout ce que j’avais connu
Quand je me demande si je suis toute seule

Je me rappelle, je me rappelle
Que tu m’as toujours été fidèle
Je me rappelle, je me rappelle
Même quand mes propres yeux ne voyaient pas
Que tu étais là, toujours là

Je lèverai les yeux, même dans la douleur
Par-delà les mensonges, je sais que tu peux te frayer un chemin 
J’ai vu des géants tomber, j’ai vu des montagnes se déplacer
J’ai vu les eaux s’ouvrir grâce à toi

Je me rappelle (je me rappelle), je me rappelle (je me rappelle)
Que tu m’as toujours été fidèle
Je me rappelle (je me rappelle), je me rappelle (je me rappelle)
Même quand mes propres yeux ne voyaient pas
Que tu étais là, toujours là

Je ne peux pas m’arrêter de penser à
Je ne peux pas m’arrêter de penser à
Je ne peux pas m’arrêter de penser à
Ta bonté, ta bonté
Je ne peux pas m’arrêter de penser à
Je ne peux pas m’arrêter de penser à...

dimanche 1 septembre 2019

Tu dis ...


Née à Lafayette, en Louisiane (États-Unis), le 9 septembre 1991, 
Lauren Daigle grandit dans un environnement musical et religieux. 
Ouverte aux influences blues, gospel et soul, elle est dé-scolarisée à l'adolescence 
 pendant deux ans en raison d'une mononucléose. 
Elle s'immerge alors davantage dans la musique et chante à l'église locale
 où elle devient la voix principale de la chorale.  


Lauren Daigle enregistre son deuxième album original Look Up Child (2018), 
aux influences variées, avec notamment le numéro un « You Say ».



 Traduction:
Je n'arrête pas de combattre ces voix dans ma tête qui prétendent que je ne te suffis pas
Chaque mensonge qui me raconte que je ne serai jamais à la hauteur
Suis-je plus que la simple somme de chaque haut et chaque bas ?
Rappelle-moi une fois encore simplement qui je suis parce que j'ai besoin de le savoir

Tu dis que je suis aimée alors que je ne ressens rien
Tu dis que je suis forte quand je pense quand je suis faible
Tu dis que je garde le cap quand je pense que tout m'échappe
Quand je ne me sens pas à ma place, oh tu dis que je suis à toi
Et moi, je crois, oh oui, je crois
Ce que tu dis de moi
Je le crois

La seule chose qui importe maintenant c'est tout ce que tu penses de moi
En toi, je trouve ma valeur ; en toi, je trouve mon identité, oh oh
Tu dis que je suis aimée alors que je ne ressens rien
Tu dis que je suis forte quand je pense quand je suis faible
Tu dis que je garde le cap quand je pense que tout m'échappe
Quand je ne me sens pas à ma place, oh tu dis que je suis à toi
Et moi, je crois, oh oui, je crois
Ce que tu dis de moi
Je le crois

Je prends tout ce que j'ai et maintenant, je le dépose à tes pieds
Tu possèdes tous mes échecs, mon Dieu, et tu vas avoir toutes mes victoires
Tu dis que je suis aimée alors que je ne ressens rien
Tu dis que je suis forte quand je pense quand je suis faible
Tu dis que je garde le cap quand je pense que tout m'échappe
Quand je ne me sens pas à ma place, oh tu dis que je suis à toi
Et moi, je crois, oh oui, je crois
Ce que tu dis de moi
Je le crois

Oh oui, je crois, oui oui, je crois
Ce que tu dis de moi
Oh oui, j'y crois

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