Romains 8. 1 à 9 "Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas."
Sophie :
La loi amène la condamnation. Elle prononce la peine capitale car en dépit de tous nos efforts, nous ne pouvons pas satisfaire à toutes ses exigences. La loi dit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force (Deutéronome 6.5) Mais qui peut accomplir parfaitement ce commandement ? Personne. Notre nature est pécheresse dans son essence, alors comment pourrions-nous être déclarés justes devant Dieu ? C’est impossible. Mais ce verset nous informe qu'il existe un moyen d’échapper à la condamnation et à la mort. Si nous sommes EN CHRIST, nous ne sommes plus sous la condamnation de la loi. Être en Christ, c’est croire en lui, l’accepter comme sauveur et seigneur ; donc lui abandonner les rênes de notre vie. Si nous sommes en Christ, nos péchés sont pardonnés, nous sommes lavés de nos iniquités, nous sommes justifiés aux yeux de Dieu (Romains 5.1). Par contre, ceux qui ne sont pas en Christ sont déclarés coupables et recevront le châtiment éternel.
Les croyants sont justes non en raison de leur propre justice, mais en raison de la justice de Christ. En Christ, la loi ne peut plus nous frapper. La sanction est déjà tombée sur lui. Il a été puni de mort à notre place. Voilà pourquoi il n’y a pas de condamnation pour ceux qui sont en Christ. Quelle grâce merveilleuse ! Néanmoins, (entre le déjà et le pas encore) même si les enfants de Dieu ne sont pas condamnés, le péché continue d’exister dans leur vie. Nous restons coupables et méritons des sanctions, si nous marchons par la chair et ne nous repentons pas sincèrement.
Avant que le Saint-Esprit ne vienne en nous, le principe qui y régnait était la loi du péché et de la mort. Mais quand le Saint-Esprit est entré dans notre vie, cette loi du péché et de la mort a été remplacée par la loi de l’Esprit de vie, c’est-à-dire du Saint Esprit. Le Saint-Esprit nous libère non seulement de la culpabilité et du châtiment, mais également de la puissance et de la domination du péché (Romains 6.14).
Bien sûr, c'est par sa mort sur la croix, que Christ nous a affranchis ; mais c’est grâce à l’Esprit Saint que nous faisons l’expérience de cette liberté.
Le verset 3 nous explique que la loi de Moïse avait pour but de conduire les hommes à la justice et à la vie éternelle, mais à cause de leur nature pécheresse, elle était sans force pour les justifier et les sauver. La loi juive ne pouvait que condamner les hommes pour leur péché. Alors Dieu a envoyé son propre Fils pour accomplir la chose qui était impossible à la loi : nous affranchir de la loi du péché et de la mort. Christ nous a affranchis en venant comme sacrifice pour le péché. Christ a triomphé du péché et a anéanti son pouvoir.
Comment a-t-Il fait ? De la façon suivante : la loi juive était comme un juge qui devait punir l’homme pour ses péchés. Une fois la sanction appliquée, le juge n’a plus aucun pouvoir sur l’homme châtié. Condamné à mort, l’homme devient libre à l’égard du juge et de la loi. Il s’est acquitté de la dette de ses fautes ; il n’a plus rien à payer. Il ne peut plus être tenu pour coupable. Son péché a été effacé. Par son sacrifice, Christ a pris sur lui notre châtiment et a annulé notre péché. Son sacrifice a des effets permanents. Par son sacrifice unique, il a condamné le péché et détruit son pouvoir une fois pour toutes.
Dieu punit les hommes qui transgressent la loi. Christ Lui-même a accompli la justice prescrite par la loi. Celle-ci exigeait que l’homme mène une vie parfaitement juste ; Jésus a pleinement satisfait cette exigence. La loi demandait que le péché soit puni de mort ; sur la croix, Jésus a pleinement satisfait cette autre exigence. Ainsi, par sa vie et par sa mort, il a fait en sorte que la justice prescrite par la loi soit accomplie en nous. Nous ne pouvions pas remplir les conditions imposées par la loi ; c’est pourquoi Jésus l’a fait à notre place (Romains 3.31). Il a pris sur lui notre culpabilité et notre châtiment, et en nous donnant en retour sa justice, une justice qui répond parfaitement aux attentes de la loi. Ceux qui vivent selon la chair ne sont pas justifiés, mais ceux qui vivent selon l'Esprit le sont.
Marcher selon l’Esprit signifie qu'une fois que le Saint-Esprit entre dans notre vie, il nous communique le désir d’obéir à Dieu et la capacité, la puissance pour le réaliser. Ce n’est que grâce au secours du Saint Esprit qui vit en nous que nous pouvons satisfaire les exigences de la loi. Seule l’aide de l’Esprit nous permet de mener des vies justes. Il ne suffit pas de dire que Christ est notre justice ; encore faut-il démontrer cette justice dans notre vie. Voilà ce que signifie marcher selon l’Esprit. L’opposé de la marche selon l’Esprit est évidemment la marche selon la chair. Marcher selon la chair, c’est accomplir des désirs et des pensées coupables (Galates 5.19-21). Il nous est impossible de vivre simultanément selon l’Esprit et selon la chair. Nous devons choisir l’un ou l’autre (Galates 5.16-18).
Tant que nous n’aurons pas fait l’expérience du Saint-Esprit vivant et agissant en nous, ces versets resteront lettre morte, mais le Saint-Esprit est vie et il rend la parole active dans notre vie.
Comment savoir si nous vivons selon l’Esprit ou non ? En examinant notre cœur et notre vie. Si nos pensées sont orientées vers les mauvais désirs, la richesse, les honneurs, l'impureté, alors nous vivons selon la chair. Mais si nos pensées se nourrissent de justice, d'amour, d’humilité, de maîtrise de soi pour résister aux mauvais désirs, alors nous pouvons être assurés que nous marchons selon l’Esprit.
Si notre esprit est contrôlé par les désirs pécheurs, nous courons vers la mort. En revanche, si nous laissons l’Esprit gouverner notre vie, nous avons la vie de Dieu et sa paix.
Ceux qui vivent selon la chair sont ennemis de Dieu. Ils ne sont pas seulement séparés de Dieu à cause de leur péché, mais ils vivent en en opposition à Lui (Jacques 4.4). S'ils refusent de se soumettre à la volonté ou à l’autorité de Dieu, ils ne peuvent plaire à Dieu. Paul dit que ceux qui marchent selon la chair ou qui sont sous l’emprise de la chair ne sont pas chrétiens. Ils n’ont pas reçu le salut (Romains 7.5 ; 1Corinthiens 2.14). Par contre, ceux qui marchent selon l’Esprit ou qui sont conduits par l’Esprit sont de vrais chrétiens.
Entre ces deux grands groupes, il semble exister une troisième catégorie de gens. En les observant, nous avons de la peine à dire s’ils sont chrétiens ou non. Ce sont des chrétiens immatures, non spirituels. Dans 1Corinthiens 3.1-3, Paul les qualifie de charnels, car ils semblent vivre selon la chair. Que cette situation ne perdure pas !
En Romains 8.2, Paul affirme avoir été affranchi de la loi du péché et de la mort. Il n’existe plus de conflit entre sa vieille nature charnelle et l’Esprit ; ce dernier a triomphé (Galates 2.19-21 ; 2Timothée 4.7). Nous aussi, quittons le terrain de la lutte de Romains 7 pour entrer dans celui de la victoire du chapitre 8 ! Ne demeurons pas des chrétiens charnels, mais soyons des chrétiens assujettis à l’Esprit et conduits par lui. Quand une personne est convertie, elle ne vit plus dans la chair mais dans l’Esprit. Le chrétien vit dans une sphère nouvelle. Tout comme le poisson vit dans l’eau et l’homme dans l’air, le croyant vit dans l’Esprit. Il ne vit pas seulement dans l’Esprit, mais l’Esprit vit en lui. En fait si l’Esprit de Dieu ne vit pas en lui, il ne lui appartient pas.
Prière de Sophie :
Quelle grâce tu nous a faite Seigneur de te révéler à nous et de nous affranchir de la loi du péché et de la mort ! Notre nature pécheresse est si faible que de nous-mêmes nous étions pleinement incapables de te plaire ; pleinement incapables d'accomplir ta volonté d'être saints. Tu nous a délivrés de la mort éternelle, et tu nous donnes la possibilité de vivre loin du péché jour après jour, grâce à ton sacrifice sur la croix, grâce à ton Esprit qui vit en nous. Tu es notre avocat auprès du Père ! Tu as tout accompli pour notre salut et notre délivrance ! Que dire devant un si grand pardon ? une grâce si excellente ? Merci ! infiniment merci ! Et oui nous voulons en retour nous montrer dignes de cette grâce imméritée. Nous voulons te plaire, t'obéir et marcher par l'Esprit, en délaissant les désirs de notre chair corrompue par le péché. Viens à notre aide, afin que nous remportions victoires sur victoires ! grâce à toi et uniquement à toi ! A toi la gloire ! Ouvre les yeux de ceux qui sont encore prisonniers de leurs passions destructrices qui les conduisent à la mort et placent un jugement sur leur vie. Ouvre leurs consciences, convaincs-les de péché, de justice et de jugement. Souffle Esprit de Dieu, agis puissamment au milieu de ton Église afin qu'elle soit sainte comme tu es saint… S'il te plait, nous implorons ta miséricorde ! Interviens dans ta toute puissance ! Amen
Fémi
Les versets (chapitre 8), sur lesquels nous méditons ,débutent la conclusion du chapitre 7. Résumé de ce dernier : Nous avons tous une vieille nature. Il n’y a rien de bon en l’homme. Quand nous recevons Jésus, nous recevons une nouvelle nature qui n’a pas de puissance. Nous expérimentons de ce fait une lutte. Il est encourageant et rassurant de voir qu’il y a une issue pour le pécheur, en christ. Paul démontre l’incapacité de la loi de sauver le pécheur et l’incapacité du pécheur d’obéir à la loi. La capacité du pécheur à être sauvé est en christ.
Romains 3.25 "C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience."
Le chapitre 8 est le point culminant du l’épître aux Romains. Il commence par une déclaration certaine, ferme et sans ambigüité : "Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui se confient en christ".
Explosion de Joie pour celui qui reconnaît que seul Jésus est Sauveur et Seigneur. Il peut enfin respirer et vivre ! Il sait que Jésus a payé pour sa sécurité et sa sanctification. Colossiens 2.14 "Il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix."
L’esprit est mentionné à plusieurs reprises. Il est à l’œuvre dans la sanctification du croyant. Une vie qui plaît à Dieu est vécue par la puissance du Saint-Esprit.
Éphésiens 5.18 "Ne vous enivrez pas de vin : c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit."
C’est lui qui a ressuscité Christ de la mort. La loi de l’Esprit c’est la vie. Cela veut dire que le croyant doit être sous le joug de Jésus. Paul fait bien de distinguer ces deux positions pour éviter toute confusion ( ce qui charnel et ce qui est de l’Esprit).
Le tout n’est pas de lire la bible ou de prier. La vie selon l’Esprit incite le croyant à aspirer aux désirs de Jésus. Le Saint-Esprit se charge d’actualiser au quotidien le caractère de Jésus dans la vie du croyant.
Le croyant ne s’appartient plus, il est devenu une nouvelle créature, il ne peut donc pas s’appuyer sur la loi pour plaire à la trinité. Suivre la loi l’éloigne de Dieu et fait de lui une personne religieuse et légaliste.
On verrait mal un boulanger se faire passer pour un mécanicien, et vice-versa. Les deux métiers sont très différents et ne réclament pas les mêmes compétences, ni les mêmes objectifs, ni les mêmes outils de travail.
1Corinthiens 2. 11 "Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu."
Dans la vie quotidienne, nous savons faire des séparations, comme par exemple trier le linge par couleur pour le laver, ranger le linge par catégories dans l’armoire, ranger les couverts par fonctions. Cela devient un automatisme, car on sait les avantages et les conséquences de ce tri, par exemple un vêtement peut déteindre sur un autre. Nous n’en sommes pas ravis quand cela arrive.
De même, la chair et le Saint-Esprit ne peuvent cohabiter. Jésus nous a séparés de notre vieille nature. L’homme charnel ne peut rien apprendre, comprendre, recevoir de Dieu, s’il ne passe pas par la nouvelle naissance et s'il ne laisse le soin à l’Esprit de Christ de la diriger. Le Saint-Esprit l’éclaire dans la lecture de la bible, le guide dans la prière, dans les décisions à prendre, et il l’anime des sentiments qui sont en Jésus. Ne nous voilons pas la face, toute vie soi-disant spirituelle où le Saint Esprit n’intervient pas est fausse. Dieu hait les hommes qui se livrent à eux-mêmes. Quand on aime Christ, on n'est plus attirés par les choses du monde, la prise de conscience des choses d’en haut s’invite à nous.
Prière de Fémi
Seigneur merci de nous avoir affranchis de la loi du péché et de la mort. Tu as pourvu à notre délivrance par le seul sacrifice de Jésus. Nous remarquons combien de fois par la chair, nous nous épuisions à vouloir te plaire. Nous savons à présent qui nous sommes car la victoire sur l’esclavage du péché passe par notre identification en Christ. Il ne suffit pas de le savoir, mais de nous appliquer à travailler à notre salut, nuit et jour, pendant que nous sommes encore sur cette terre. Donne-nous la force de persévérer dans cette voie. Nous ne sommes plus condamnés ! Tu as réveillé notre conscience et ouvert notre entendement. Amen
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