dimanche 18 octobre 2015

La plénitude de celui qui remplit tout en tous




Éphésiens 1.22-23 " Dieu a donné Jésus Christ pour chef suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous."


1. Qui peut remplir tout en tous ?
Ne pensez pas combler le vide par de la musique, de la nourriture, des divertissements de toutes sortes même s'ils sont sains, des amitiés, ni même par un mariage, de l'argent, un travail ou un bébé…
Le vide peut aussi se ressentir quand on est plusieurs et bien occupés.

Le but n'est pas ici de vous énumérer une longue liste de toutes les armes spirituelles et de tous les outils utiles à votre marche quotidienne avec Dieu.
La liste serait bien trop longue et ce ne sont pas essentiellement de toutes ces choses dont il faut être rempli!
Soyons plus consensuels car cette longue liste peut se résumer en deux mots : Revêtez Christ.
Car quand Christ ne remplit pas le cœur, c’est le vide.

Revêtir Christ c'est, par la même occasion, être rempli de la plénitude qui remplit tout en tous.
Revêtir Christ c'est être rempli de lui, c'est aussi être revêtu de l'armure spirituelle utile dans le bon combat de la foi, c'est posséder les outils nécessaires à toutes bonnes œuvres, c'est avoir le fruit de l'Esprit dans toute sa plénitude…
Tout ce dont nous avons besoin c'est lui, car tout ce dont nous avons besoin est en lui.

Romains 13.14 " Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ…"

Revenons un instant à Éphésiens 1.23, Paul mentionne que l'Eglise est la plénitude en grec "pleroma" (πληρωμα) de celui qui remplit tout en tous.
Si l’Eglise est la plénitude de Christ, c'est dans un sens passif que nous devons le comprendre. L'Eglise n’est pas celle qui remplirait ou complèterait Christ, comme étant son corps; mais, au contraire, c’est Christ qui la remplit de sa présence, de sa gloire, de toutes ses grâces, de sa vie, en un mot, de lui-même.
L'Eglise devient alors la plénitude visible dans le sens grec du mot "pleroma" qui porte aussi l'idée de totalité, d'accomplissement et de perfection. Le mot "pléroma" est aussi utilisé pour parler d'un bateau équipé et attendu, c'est-à-dire, rempli de son fret, de sa marchandise, de ses marins, de ses rameurs et de ses soldats. L'Eglise est assurément la plénitude de celui qui remplit tout en tous. Elle est ce navire rempli, équipé et attendu pour œuvrer au salut du monde...! En elle se trouve toute la présence, la puissance, l’action et les richesses de Dieu.
Forte de cette image, l'Eglise a pour mission de manifester la gloire et les perfections du Seigneur, aux yeux de l’univers entier sans oublier sa mission de sauvetage, de salut.  

Dans la traduction Parole de Vie d'Ephésiens 1.23, il est écrit: "En elle (L'Eglise), le Christ est totalement présent, lui en qui Dieu habite totalement."
Si Dieu remplit totalement l'univers de par son omniprésence, l'Eglise doit être le lieu où sa présence est la plus tangible, la plus palpable. Mais pour refléter cela, la traduction LIENARD d'Ephésiens 1.23 apporte une autre dimension à ce passage en disant que l'Eglise est: "la plénitude de celui qui n’est complètement parfait qu’en tous."
Cette traduction ne remet pas en question la perfection du Seigneur en dehors de son Eglise mais nous aide à comprendre que la plénitude du Christ dans l'Eglise n'existe qu'à travers l'unité de tous les croyants dès l'instant où chacun est lui-même rempli du Christ par le Saint-Esprit. Ainsi, la responsabilité de la plénitude du Christ dans l'Eglise ne repose pas sur l'institution ou l'organisation ecclésiale mais sur chaque croyant, sur chaque marin, chaque rameur, chaque soldat de ce grand navire dans lequel chacun doit être à son poste et accomplir sa tâche.

Blaise Pascal a dit : "Il y eut autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace vide qu’il essaie de remplir inutilement avec tout ce qui l’environne, recherchant dans les choses absentes le secours qu’il n’obtient pas dans les présentes. Or, toutes sont inadéquates, parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire Dieu même."

Si on ne trouve pas Christ, soyons bien sûr que le vide ne va pas rester longtemps dans notre cœur, et craignons qu’il ne soit comblé par n’importe quoi.
Le philosophe Aristote avait raison de dire que la nature a horreur du vide. 
Il en est venu à cette conclusion en constatant que la nature exige que tout espace soit rempli de quelque chose, même si ce quelque chose est incolore et inodore.
De la même façon, notre cœur ne peut rester vide.
Combien de cœurs sont remplis de choses vaines et insipides, mais celui qui a trouvé Christ a trouvé la source qui va combler le vide de son cœur et lui apporter toute la plénitude.

Peut être vous considérez-vous comme étant quelqu'un qui a trouvé Christ et l'a invité à habiter dans son cœur et malgré cela vous vous sentez vide ?
Que se passe-t-il?
Pourquoi  Christ ne comble-t-il pas votre vie ?

L'apôtre Paul affirme pourtant dans Galates 3.27 "Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ."

Le terme grec pour baptiser est "baptizo" et il signifie "immergé".
Être immergé ce n'est pas faire un plongeon temporaire dans l'eau ou dans l'Esprit (même si le symbole naturel du baptême d'eau est une immersion brève sous l'eau) mais c'est demeurer en Christ de façon définitive.

Beaucoup de chrétiens ne comprennent pas ce que signifie : demeurer en Christ.
Ils pensent qu'il suffit d'avoir été baptisé d'eau et d'Esprit, d'aller à l'église et de porter le nom de chrétiens pour prétendre demeurer en Christ.
Mais ce n'est pas cela! Ils se trompent !

Demeurer en Christ, pour utiliser une image moderne, c'est être connecté à Christ en permanence. C'est pouvoir lui parler et l'entendre n'importe quand, c'est être en osmose et en harmonie avec lui, sans que rien n'entache notre relation…
Les seuls raisons pour lesquelles les chrétiens perdent parfois leur "connexion"  à Christ, sont le péché et le fait de détourner leurs regards de Christ (ce qui peut être considéré aussi comme un péché).

Je m'explique :
Premièrement, le prophète Esaïe 59.2 l'a expliqué en son temps: "Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter."

Donc, le péché sous toutes ses formes est comme un mur blindé nous empêchant de rester connecté à Dieu. Le péché coupe la relation et la communication.

Deuxièmement, lorsque les soucis ou les occupations quotidiennes nous accaparent, cela nous empêche aussi de rester en contact avec Dieu.
C'est comme s'il y avait de la friture sur la ligne, ou comme si nous étions trop occupés pour entendre les appels vibrants de notre Seigneur.

Dans les deux cas, le seul moyen de rétablir la connexion est non seulement la repentance mais aussi le fait de rétablir notre confiance dans le Seigneur tout en recherchant sa face.

Au temps où les israélites s'étaient détournés de Dieu, celui-ci avait fermé son ciel et avait averti son peuple en disant: "Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma  face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays." (2 Chroniques 7.14)

Dieu ne change pas, aujourd'hui encore, il ouvre son ciel et envoie ses bénédictions sur un peuple qui s'humilie, prie, cherche sa face et se détourne de ses mauvaises voies.
C'est le seul moyen de demeurer en lui et d'être rempli de toute sa plénitude.

2. Comment Dieu nous remplit-il ?
Pour comprendre la façon dont Dieu s'y prend pour nous remplir de sa plénitude, j'aimerais prendre avec vous le passage biblique de Jean 2.1-9 (BFC) " Il y eut un mariage à Cana, en Galilée. La mère de Jésus était là, et on avait aussi invité Jésus et ses disciples à ce mariage. A un moment donné, il ne resta plus de vin. La mère de Jésus lui dit alors : Ils n’ont plus de vin. Mais Jésus lui répondit : Mère, est-ce à toi de me dire ce que j’ai à faire ? Mon heure n’est pas encore venue. La mère de Jésus dit alors aux serviteurs : Faites tout ce qu’il vous dira. Il y avait là six récipients de pierre que les Juifs utilisaient pour leurs rites de purification. Chacun d’eux pouvait contenir une centaine de litres. Jésus dit aux serviteurs : Remplissez d’eau ces récipients. Ils les remplirent jusqu’au bord. Alors Jésus leur dit : Puisez maintenant un peu de cette eau et portez-en au maître de la fête. C’est ce qu’ils firent. Le maître de la fête goûta l’eau changée en vin."

Quel problème rencontrèrent les disciples de Jésus lors de ce mariage?
Les vases ou les jarres qui étaient censés être remplis de vin étaient déjà vides, alors que le mariage n'était pas terminé.
Marie, la mère de Jésus ayant été avertie de ce problème se tourna vers Jésus, cherchant en lui une solution.
Jésus fit alors remplir d'eau, non les vases qui avaient servi au vin, mais les cuves de pierres servant aux rites de purification et qui pouvaient contenir chacune 100 litres.
Une fois que les cuves furent remplies à ras bord, Jésus fit là son premier miracle en changeant l'eau en un vin de grande qualité.
Tandis que nous sommes dans ce monde, tout comme les convives de ce mariage ou comme Marie la mère de Jésus, nous constatons nos carences et nos insuffisances face aux grands besoins du monde qui nous entoure.
Même lorsque nous pensons être dans la plénitude, dans des moments de paix et de réjouissances, nous savons que ses sentiments ne sont qu'éphémères et superficiels, parce que la vie est davantage un combat qu'une fête et que les besoins de l'humanité nous rappellent sans cesse notre impuissance à les combler et la détresse de nos contemporains.

Tout comme Marie, nous devrions avoir la bonne attitude de toujours nous tourner vers celui qui est LA solution à nos carences et nos insuffisances, vers celui qui est le seul à pouvoir nous combler.
Psaumes 34.5 "Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte."

Tourner les regards vers le Seigneur dans la foi et dans la prière apporte non seulement du réconfort et des forces nouvelles, mais aussi LA solution à nos maux.
Toutefois, notre part ne s'arrête pas à seulement chercher sa face avec espoir et foi, mais aussi à obéir à ce qu'il va nous dire dans ce moment de communion avec lui.

Dans Jean 2.5, Marie dit aux serviteurs : " Faites ce qu’il vous dira."

Avant d'être remplis et bénis, il nous faut non seulement prier, mais il nous faut aussi obéir à tout ce que le Seigneur nous dit.
La version littérale grecque dit : "quoiqu'il vous dise, faites-le."
Il n'est pas question ici d'obéir en partie, mais totalement aux instructions du Seigneur.
Nous n'avons pas à donner des ordres au Seigneur, mais à lui obéir avec la même attitude que ces serviteurs qui obéirent à ses ordres.

Et que leur a dit Jésus ?
Jean 2.7 " Remplissez d’eau ces vases."

Jésus a dit une chose étonnante qui aurait pu empêcher les serviteurs de lui obéir.
Après tout, Jésus n'était ni l'ordinateur du repas des noces, ni le marié, ni le père de l'un des mariés. De plus, au lieu de vouloir remplir les cruches à vin vides, il propose de remplir six cuves de 100 litres en pierre qui servaient au rituel de purification religieuse avec de l'eau.
Si on y réfléchit bien, rien dans les propos de Jésus n'est ordinaire et logique…
Alors les serviteurs auraient très bien pu se rebeller et refuser d'accomplir ses instructions.
Toutes fois, ils obéirent!

Parfois dans la prière, Jésus peut nous dire des choses étonnantes qui renversent notre logique humaine et nous dépassent, des choses auxquelles on ne s'attendait pas du tout…
Qu'allons-nous faire de ce qu'il nous demande de faire?
Allons-nous douter, protester, discuter du bien fondé de ses voies ou lui obéir?

Dieu nous avait pourtant prévenus à travers le prophète Jérémie 32.27 (NBS)  "Je suis le Seigneur (YHWH), le Dieu de tous. Y a–t–il rien qui soit étonnant de ma part ?"

Et il ajouta à travers la bouche du prophète Esaïe 55.9 "Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont  élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées."

Aux noces de Cana, les serviteurs ont obéi sans chercher à comprendre.
Ils ont remplis d'eau les six cuves de 100 litres, à ras bord.
Ils n'ont pas ménagé leurs efforts et ne se sont pas arrêtés avant que les cuves soient complètement pleines d'eau!
Cette eau remplissant les cuves de purification est l'image de l'eau de la Parole qui doit nous laver et nous purifier complètement.
Les cuves sont remplies à ras bord parce que Dieu n'attend pas de nous des ablutions religieuses superficielles, ni une toilette de chat pour ce qui se voit.
Dieu attend de nous une immersion totale dans l'eau de sa Parole.

Et c'est seulement après que la Parole ait pleinement fait son œuvre en nous, qu'arrive le miracle.
Notre part, celle qui est à notre portée, dans nos possibilités, c'est de nous remplir de l'eau de la Parole à ras bord.
La part divine, miraculeuse, c'est de changer cette eau en vin et pas n'importe quel vin, un vin délicieux!
Dans son épitre aux Ephésiens 3.19-20, l'apôtre Paul dit qu'il prie pour que les chrétiens soient remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu, grâce à Jésus qui peut faire, par la puissance du Saint Esprit, infiniment  au delà de tout ce que nous demandons ou pensons.

Si nous accomplissons notre part, qui est de nous tourner vers Jésus, d'écouter ses instructions et d'y obéir, alors Jésus fera aussi sa part et même au-delà de ce que nous pensons et demandons.
Jésus est le seul qui peut à la fois accomplir des miracles et nous remplir de tout ce qu'il est : de son amour infini, de sa joie ineffable, de sa paix qui surpasse toute connaissance, etc.
Jésus, seul, a le pouvoir de changer l'eau en vin, le naturel en extra, l'insipide en délices, la tristesse en joie…
Et notez bien qu'il n'a pas mis ce vin nouveau dans les vieux vases qui contenaient l'ancien vin. Il a pris soin de faire ce miracle dans des cuves solides et purifiées par l'eau.
La vie et la libération apportées par Christ ne peuvent être contenues dans des cœurs impurs et étriqués par toute forme de religiosité.
Matthieu 9.17 "On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement,  les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues;  mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les  outres se conservent."

Conclusion
Vous l'avez bien compris Dieu, Jésus Christ et le Saint Esprit qui sont un et qui vivent de toute éternité dans une plénitude merveilleuse et infinie nous appellent à entrer dans cette vie de plénitude de puissance, d'amour et de joie.

Nous n'avons pas à attendre notre mort pour goûter aux arrhes de cette plénitude.
En mourant sur la croix, Christ ne nous a pas  seulement donné une partie de sa vie ; il nous l'a donnée totalement et sa vie (Zoé) est abondante et infinie.
Seulement avant de connaitre ces moments de plénitude et de miracles, il faut passer par différentes étapes que sont la prière, la repentance, la purification de nos vies et de nos cœurs et l'obéissance à la Parole.
Si nous faisons tout cela et demeurons en Christ, nous serons toujours remplis, tout comme le sarment qui demeure dans le cep reçoit constamment la sève qui lui donne la vie et lui fait porter du fruit en abondance.

Si nous nous relâchons dans la prière, si nous n'écoutons pas la voix du Christ et n'obéissons pas à ses instructions, si nous pêchons et détournons nos regards de celui qui nous donne sa vie, alors nous serons comme une branche coupée qui se dessèche et meurt sans porter de fruit.
On reconnait l'arbre à son fruit!
Jean 15.4-6 "Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne  le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en  qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien  faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment,  et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent."

J'aimerais conclure ce message par deux citations :
Au XVIIIe siècle, le célèbre pasteur, théologien et missionnaire auprès des amérindiens, Jonathan Edwards a dit : "La raison suprême pour laquelle Dieu nous a créés n'est pas de pallier une quelconque lacune en lui mais d'étendre cette communication interne parfaite de la bonté et de l'amour du Dieu trinitaire… La joie, le bonheur, le plaisir de Dieu dans les perfections divines s'expriment extérieurement en transmettant ce bonheur et ce plaisir à des êtres créés. L'univers est une explosion de la gloire de Dieu. Dieu est rayonnant d'une bonté, d'une beauté et d'un amour parfaits qui incitent les créatures à prendre de plus en plus part à la joie et au plaisir du Seigneur… Le but ultime de la création est alors une union d'amour entre Dieu et des créatures aimantes."

Et l'un de nos pasteurs et théologiens contemporains : Timothy Keller  a ajouté:  " Si nous centrons notre vie sur Dieu, en le servant sans rechercher notre propre intérêt, uniquement par égard pour qui il est, pour sa beauté, et sa gloire, nous partagerons la joie et l'amour dans lesquels il vit. Nous n'avons donc pas été conçus uniquement pour croire en Dieu d'une manière générale, ni pour avoir une vague spiritualité ou inspiration. Nous avons été faits pour axer notre vie sur lui, pour que le but et la passion de notre vie soient de le connaitre, de le servir, de l'aimer et de lui ressembler. Et ce bonheur croissant se poursuivra éternellement, augmentant dans des proportions inimaginables."





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