Actes 2/41 à 47: "Ceux qui acceptèrent sa
parole furent baptisés ; et, en ce jour–là, le nombre des disciples
s’augmenta d’environ trois mille âmes. Ils persévéraient dans l’enseignement
des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans
les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de
prodiges et de miracles par les apôtres. Tous ceux qui croyaient étaient dans
le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et
leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de
chacun. Ils étaient chaque jour tous avec passion
et à l'unisson assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons,
et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et
trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à
l’Eglise ceux qui étaient sauvés."
Introduction
Il y a quatre ans en arrière, je
vous avais prêché un message portant le titre d'"Homothumadon"composé de deux mots grecs "Homou"
et "Thumos" qui signifient "à l'unisson avec passion". A
l'époque le message portait essentiellement sur la première partie du mot
"Homou" signifiant : à l'unisson…
Bien que l'on ne retrouve que 12
fois ce mot "Homothumadon" dans la bible (dont 10 dans les actes des
apôtres) et qu'il soit traduit
pauvrement en français par "ensemble", sa compréhension et surtout sa
mise en pratique semble être une clé essentielle à la bénédiction qui amenait
les premiers chrétiens à vivre quotidiennement dans la gloire et la toute
puissance de Dieu.
Lorsque nous lisons les actes des
apôtres et que nous voyons la multiplication des chrétiens, la communion et
l'amour fraternel qui les unissaient, l'assiduité avec laquelle ils se
réunissaient, la joie et la simplicité dans lesquelles ils évoluaient, les
miracles et les prodiges qui s'opéraient… Tout cela est pour nous une véritable
source d'encouragement et de motivation, mais cela peut aussi susciter une
certaine frustration, lorsque nous constatons le décalage entre ce que ces
premiers disciples vivaient et ce que nous vivons aujourd'hui.
Croyez vous que Dieu ait changé?
Hébreux
13/8 déclare que
: "Jésus–Christ est le même hier,
aujourd’hui, et éternellement."
Avons-nous mal compris les
enseignements des premiers apôtres ?
Sommes-nous passés à côtés d'éléments
essentiels à la victoire et à la bénédiction ?
Ou tout simplement avons-nous
négligé de les mettre en pratique ?
Je vous encourage à relire le
message d'"Homothumadon" nous exhortant à vivre à l'unisson, et je
vous incite aussi à bien écouter les principes qui vous seront enseignés lors
de ce culte et du prochain. Car "Homothumadon" résume à lui seul tant
de richesses et de bénédictions, qu'il nous faudra certainement du temps pour
le méditer pleinement et parvenir à mettre en pratique ses enseignements. Mais
si nous y parvenons avec l'aide de Dieu, c'est un puissant remède à
l'apostasie, à la vie par la chair et à l'immobilisme qui feraient de nous des
chrétiens tièdes, charnels et vaincus.
Ce mot résume en lui-même la
passion et l'unité de la première communauté chrétienne.
Il synthétise aussi la volonté principale et
essentielle de Dieu, révélée par Jésus Christ dans
Matthieu
22/37 à 40: "Tu aimeras le Seigneur, ton
Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le
premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est
semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi–même. De ces deux
commandements dépendent toute la loi et les prophètes."
Bref
résumé de "A l'unisson" :
C'est une image musicale, nous
enseignant que nous sommes tous comme des instruments d'un concert
philharmonique, placés sous l'autorité de notre divin chef d'orchestre, et nous
devons (et pouvons grâce à lui) jouer ensemble harmonieusement malgré nos
différences.
Les yeux rivés sur notre chef
d'orchestre, nous nous laissons guidés par lui, nous sommes en communion avec
lui afin d'accomplir toute sa volonté et par là même, nous sommes en communion
les uns avec les autres, dans cette unité qui n'est réalisable qu'en lui.
Mais cette unité n'est possible
que si elle est associée à la passion!
Homothumadon = à l'unisson avec
passion !
Alors venons-en maintenant à la
passion!
Dans la bible, plusieurs mots en
hébreu comme en grec évoquent cette notion de passion.
En étudiant ces différents termes,
nous constatons qu'il existe une bonne passion qui plait à Dieu et de mauvaises
passions destructrices que Dieu déteste.
Si je vous disais de représenter
la passion par un symbole, lequel choisiriez vous ?
Le meilleur symbole est celui
d'un cœur embrasé !
La passion n'est pas l'amour,
mais elle peut s'y associer.
La passion n'est pas la colère,
mais elle peut aussi s'y associer.
Mais la passion est toujours ardente
comme un feu.
Lorsqu'elle est mauvaise, la
passion fait brûler notre cœur soit pour des désirs coupables, des plaisirs et
des convoitises interdites par Dieu qui vont nous consumer, nous faire souffrir
et nous amener jusqu'à la Géhenne.
Lorsqu'elle est bonne, la passion
fait brûler notre cœur d'un feu divin.
C'est une énergie spirituelle,
une force de vie, l'enthousiasme d'être possédé par Dieu, elle nous rend
courageux, forts et tenaces pour affronter les épreuves et pour combattre le
bon combat jusqu'au bout, par amour envers Dieu et notre prochain et par haine
du péché et du mal.
1. Le feu divin vs le feu étranger
La passion est comme un feu
ardent, c'est pourquoi nous allons pendant quelques instants nous intéresser
aux différentes sortes de feu présents dans l'Ancien Testament.
Dès le livre de la Genèse, le feu est un élément fort, utile
aux hommes pour se réchauffer, se nourrir, travailler mais aussi un signe de la
colère divine à travers le feu sur Sodome et Gomorrhe ou un signe d'adoration
lorsqu'Abram a fait des sacrifices.
Le feu représente donc tantôt la
présence de Dieu, pleine de puissance, d'ardeur, de gloire, d'amour mais aussi
de colère et tantôt elle représente les actions des hommes.
C'est dans une flamme de feu que Jésus
se révèle à Moïse, dans Exode 3.2 "L’ange de l’Eternel lui apparut dans
une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse regarda; et voici, le buisson
était tout en feu, et le buisson ne se
consumait point."
Ce feu est l'élément qui nous
représente bien qui est Jésus Christ : lumière et vie immuable et
incorruptible, détruisant ce qui est vil et purifiant ce qui est précieux.
C'est aussi de cette façon, qu'il
s'est révélé à l'apôtre Jean sur l'île de Patmos, dans Apocalypse
2.18 "…le Fils de Dieu, celui
qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain ardent…"
Lors de l'exode nous voyons
encore l'Eternel se révéler plusieurs fois à son peuple sous la forme d'un feu
:
·
A
travers une colonne de feu qui guide et éclaire les israélites dans le désert
et les ténèbres.
Exode
13.21 "L’Eternel allait devant eux, le jour dans une
colonne de nuée pour les guider dans
leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et
nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant
le jour, ni la colonne de feu pendant la
nuit."
Avons-nous conscience que cette
colonne de feu brûle maintenant dans nos cœurs par le Saint Esprit pour
éclairer nos pas dans les ténèbres et le désert de ce monde ?
Avons-nous conscience que cette
colonne ne nous abandonne jamais et demeure à tous instants avec nous afin que
nous marchions sur le chemin que Christ nous a ouvert, dans sa direction et à
son rythme?
·
Dieu
se révèle aussi comme un feu dévorant enveloppant le mont Sinaï, alors que Moïse
va recevoir les 10 commandements. Cette notion de "feu dévorant"
caractérisant Dieu se retrouve 12 fois dans l'Ancien testament et l'épitre aux Hébreux 12.29 nous le rappelle encore
afin que nous ne l'oubliions jamais !
Deutéronome
4.24 "L’Eternel, ton Dieu, est un feu
dévorant, un Dieu jaloux."
Son amour et sa colère sont aussi
ardents l'un que l'autre.
Ses commandements nous rappellent
qu'il est un Dieu jaloux qui veut avoir la première place dans nos cœurs – Deutéronome 6.2 "Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton
âme et de toute ta force."
Au Sinaï, les Israélites se
trouvaient devant une montagne enveloppée par un feu dévorant. L’endroit était
couvert de nuages, plongé dans l’obscurité et balayé par la violence de l’orage
et ils entendaient le son de la trompette et une voix prononçant des paroles.
Cette expérience était si
terrifiante que les Israélites craignaient pour leur vie et Moïse lui-même
était envahi de terreur.
Aujourd'hui, de nombreux
chrétiens ont oublié cet aspect de Dieu, ils ont oublié que ce feu dévorant
marche devant nous pour détruire nos ennemis, mais qu'il doit aussi nous
inspirer une respectueuse crainte nous évitant de pécher et d'être nous-mêmes
jugés et punis.
·
Dieu
se révèle aussi à travers le feu qui consume les sacrifices.
Lévitique
9.23-24 "Moïse et Aaron entrèrent dans la tente
d’assignation. Lorsqu’ils en sortirent,
ils bénirent le peuple. Et la gloire de l’Eternel apparut à tout le peuple. Le feu sortit de devant
l’Eternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses."
Quand les sacrifices solennels et
la bénédiction finale furent achevés, Dieu manifesta sa présence et son
approbation en envoyant son feu consumer le sacrifice.
Il montrait par là qu'il agréait
les offrandes qu'on lui avait fait, mais surtout qu'il approuvait l'attitude
repentante de son peuple.
Le feu de Dieu est un jour tombé
sur l'ultime sacrifice donné à la croix par Jésus Christ, et l'offrande de sa
vie a été agréée à jamais.
Mais l'apôtre Paul nous exhorte
dans Romains 12.1 à notre tour
d'offrir nos corps (c'est-à-dire nos personnes entières) comme un sacrifice
vivant, pur, agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable
(c'est-à-dire logique).
Le Seigneur ne nous appelle pas
tous à mourir physiquement pour lui comme l'a fait son fils, mais au moins à
offrir nos vies, c'est-à-dire notre temps, notre énergie et tout ce que nous
avons reçu pour le servir et l'honorer, c'est le moins que nous puissions faire
pour le remercier de nous avoir sauvés du péché et de la damnation éternelle.
·
Pour
terminer cette longue liste de ce que représente le feu de Dieu dans l'ancien
testament, rappelons-nous que le feu devait continuellement brûler sur l'autel
sans jamais s'éteindre.
Lévitique
6.13 "Le
feu brûlera continuellement sur l’autel, il ne s’éteindra point."
On ne devait pas laisser éteindre
le feu, même le jour du sabbat, ni pendant la marche de l'exode, parce qu’il
était le symbole visible du culte ininterrompu que le peuple devait rendre à
son Dieu.
Le fait que le sacrificateur
devait toujours veiller à bien entretenir le feu sur l’autel, doit aussi nous
parler de l'entretien de notre vie spirituelle et du feu que Dieu a allumé dans
nos cœurs, le jour où il s'est révélé à nous. Ce feu doit brûler tous les jours,
pas seulement lorsque nous venons à l'église ! C'est tous les jours que nous
devons l'adorer et le célébrer non seulement de nos bouches, mais surtout par
des actes et des attitudes découlant de nos cœurs passionnés de lui.
Qu'avons-nous fait de ce feu ?
Brûle-t-il encore ?
N'est-il plus qu'un lumignon qui
fume encore ?
Pourquoi est-il si faible dans le
cœur de certains ?
L'histoire de Nadab et Abihu, les
neveux de Moïse nous éclairera peut être sur ce point :
Lévitique
10.1-2 " Les fils d’Aaron,
Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils
apportèrent devant l’Eternel du feu
étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. Alors le feu sortit de devant
l’Eternel, et les consuma : ils moururent
devant l’Eternel."
Nadab et Abihu, les deux fils
aînés d’Aaron, avaient eu l’honneur d’accompagner leur père et leur oncle au
sommet du Sinaï et ils furent consacrés pour servir dans le tabernacle.
Hélas, à cause de leur légèreté
et de leur négligence, ils n'obéirent pas scrupuleusement aux ordres de Dieu et
moururent consumés par le feu.
Les commentateurs bibliques
expliquent que non seulement Abihu et Nadab avaient remplacé le feu sacré (brûlant
en permanence sur l'autel des sacrifices) par un feu étranger (pris dans le
camp des hébreux) mais qu'en plus ils étaient ivres pour accomplir leur tâche.
Cet épisode tragique, nous montre
dans un même passage la folie destructrice d'un feu humain (comme la passion du
vin), la négligence du feu divin, et le feu ardent de la colère divine qui
s'abat sur ceux qui pêchent.
Même s'il nous parait excessif et
terrible, cet exemple doit sans cesse nous mettre en garde contre les passions
humaines qui ne sont que des feux étrangers et qui peuvent nous conduire à la
Géhenne si nous ne les éteignons pas rapidement !
2. Les passions conduisant à la
Géhenne
A l'époque de Jésus, il existait
un endroit où le feu brûlait en permanence, c'était la géhenne
A cet endroit, tout proche de
Jérusalem, là où on avait autrefois brûlé des enfants en l'honneur de Molok, se
trouvait une immense décharge publique où on brûlait les immondices.
Voilà pourquoi ce lieu terrible
et malodorant devint un symbole de l'enfer et de ses souffrances.
Combien les chrétiens devraient
se tenir loin de ce feu immonde et destructeur !
Pourtant, il arrive que certains
s'en soit insidieusement (ou pas) approchés et que leurs cœur ait reçu quelques
flammèches qui les aient enflammées d'un feu étranger… de passions mauvaises
n'ayant rien avoir avec le feu sacré qui devrait brûler dans leurs cœurs en
permanence !
Avant même d'entrer au cœur de la
passion enflammée que Dieu réclame dans nos cœurs, j'aimerais passer en revue
les passions humaines qui font la guerre à notre âme, qui consument notre
énergie et notre spiritualité et qui nous mènent à la mort.
Car nous devrions prendre
sérieusement en compte ce genre de passions et les considérer comme Dieu les
considère, c'est-à-dire comme des idoles et du péché, parce qu'elles rendent
nos cœurs adultères et appellent sur nous la colère de Dieu, c'est-à-dire son
jugement et sa condamnation.
Paul nous met en garde dans Colossiens 3.5-7 "Faites donc mourir ce qui, dans vos membre, est terrestre,
l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la
cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à
cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez
autrefois, lorsque vous viviez dans ces
péchés."
Pour mieux lutter contre ces
passions, identifions quelques unes d'entre elles :
·
Passion
= Hedone, c'est-à-dire les plaisirs qui prennent la première place dans notre
cœur, avant Dieu. Ce sont : L'amitié, la
tendresse, la sexualité, les plaisirs de la table, les conversations, le bien
être et la santé du corps, le savoir et les sciences en général, la lecture,
les arts, le sport et le bien social, toutes formes d'addictions…
·
Passion
= Epithumia, c'est-à-dire l'appétit des
sens nous amenant à la convoitise et au péché. Ce sont : les appétits sensuels liés
au sexe, à l'alcool et à la nourriture. Dans un sens plus large, c'est le fait
d'être charnel, c'est-à-dire dirigé par ses sens plutôt que par Dieu.
Quels effets ont ces passions
Hedone et Epithumia sur nos vies et notre spiritualité ?
Ces passions terrestres sont
comme des feux qui embrasent nos cœurs, nous donnent de l'ardeur, nous
motivent, nous remplissent même de force et de courage.
Elles peuvent être chronophages
et consumer aussi toute notre volonté, nos pensées, nos sentiments et même
notre santé ! Elles nous empêchent d'être raisonnables et finissent par nous
rendre esclaves, comme l'explique l'apôtre, dans 2 Pierre 2.19 "Chacun est esclave de ce qui a
triomphé de lui."
·
Elles
nous empêchent d'être les lumières que Dieu voudrait voir brûler.
Ephésiens
5.8 "Autrefois
vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de
lumière!"
·
Elles
nous rendent bouillants pour les choses de la terre et par conséquent, tièdes
pour Dieu.
Apocalypse
3.15-16 " Je
connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi,
parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche."
·
Elles
nous empêchent d'être exaucés dans nos prières et nous entraînent dans des combats
futiles qui nous occasionnent blessures, amertumes et désillusions…
Jacques
4.1-3 "D’où viennent les luttes, et d’où
viennent les querelles parmi vous?
N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres? Vous
convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des
querelles et des luttes, et vous ne
possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez
pas, parce que vous demandez mal, dans
le but de satisfaire vos passions."
·
Elles
nous empêchent d'avoir un cœur pur et honorable, plein d'amour, de paix et de
justice.
2
Timothée 2.22 " Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la
justice, la foi, la charité, la paix,
avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur."
1
Thessaloniciens 4.4-5 " Que
chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honneur, sans vous livrer à une convoitise
passionnée, comme font les païens qui ne
connaissent pas Dieu."
Si ces flammèches d'un feu étranger
nous ont atteints que devons-nous faire ?
L'apôtre Paul nous l'explique
dans Galates 5.24 "Ceux qui sont à Jésus-Christ ont
crucifié la chair avec ses passions et ses désirs."
Prévention
et solution :
Il existe des moyens préventifs et
offensifs pour lutter contre les feux de forêt.
Un des aspects les plus
importants du contrôle des feux de forêts est un système permettant de
localiser les incendies avant qu'ils ne s'étendent.
Pour cela des patrouilles et des
points d’observation ont été disposés à différents endroits stratégiques sur le
terrain.
Il est indispensable de veiller
sur notre vie pour éviter un embrasement dévastateur.
Le Seigneur dira dans Matthieu 26.41 "Veillez
et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien
disposé, mais la chair est faible."
Un autre moyen consiste à
réaliser un contre-feu.
Le contre-feu consiste à faire
brûler avec la plus grande vigilance une bande de forêt située dans le sens de
progression de l'incendie de sorte que lorsque les flammes atteignent la zone
brûlée, elles s'éteignent par manque de combustible.
Tout un programme ! Pour éteindre
un feu il faut en allumer un autre…
Quel feu a éteint l'autre dans
votre cœur?
Conclusion
Que devons-nous donc faire si notre
cœur s'est refroidi pour Dieu et enflammé d'autres passions ?
La solution nous est donnée par
l'apôtre Jean dans Apocalypse 3.19 "
Aie
donc du zèle, et repens-toi."
"Aie
donc du zèle !"
Le mot "zèle" vient d'un mot grec "zeloo" signifiant : ferveur,
ardeur, chaleur, bouillir d'amour ou de colère, être agité par l'esprit.
Cela ne vous rappelle-t-il rien ?
Ce zèle recommandé par l'Esprit
de Dieu n'est autre que la passion divine, ce feu sacré qui doit nous embraser
et consumer tout ce qui est mauvais en nous. Ce feu de la passion divine doit
fonctionner comme un contre-feu éteignant toutes les passions destructrices de
notre vie, tous les feux étrangers qui menacent notre cœur !
"Et
repens-toi ! "
La repentance se fait en 3 étapes essentielles :
·
La
conviction de péché, c'est-à-dire le profond regret d’avoir offensé Dieu. Seul
le St-Esprit peut produire cette conviction. Attristé lui-même, il répand sa
tristesse dans le cœur qu’il veut gagner. Et cette tristesse selon Dieu produit
une repentance à salut dont on ne se repent jamais.
·
La
confession, c'est-à-dire avouer ses fautes devant Dieu et lui demander pardon.
·
L’abandon
du mal, c'est-à-dire que la vraie repentance produit un dégoût du péché et une
rupture des mauvaises habitudes qui produisent un changement de vie. C'est ce
qu'on appelle : "produire des fruits dignes de la repentance".
La semaine prochaine nous serons
le jour de la pentecôte et nous verrons comment le feu de Dieu a embrasé le
cœur des disciples pour les rendre passionnés de lui !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.