lundi 9 mai 2016

La passion d'Homothumadon (1)




 Actes 2/41 à 47: "Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour–là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour tous avec passion et à l'unisson assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés."


Introduction
Il y a quatre ans en arrière, je vous avais prêché un message portant le titre d'"Homothumadon"composé de deux  mots grecs "Homou" et "Thumos" qui signifient "à l'unisson avec passion". A l'époque le message portait essentiellement sur la première partie du mot "Homou" signifiant : à l'unisson…  
Bien que l'on ne retrouve que 12 fois ce mot "Homothumadon" dans la bible (dont 10 dans les actes des apôtres)  et qu'il soit traduit pauvrement en français par "ensemble", sa compréhension et surtout sa mise en pratique semble être une clé essentielle à la bénédiction qui amenait les premiers chrétiens à vivre quotidiennement dans la gloire et la toute puissance de Dieu.
Lorsque nous lisons les actes des apôtres et que nous voyons la multiplication des chrétiens, la communion et l'amour fraternel qui les unissaient, l'assiduité avec laquelle ils se réunissaient, la joie et la simplicité dans lesquelles ils évoluaient, les miracles et les prodiges qui s'opéraient… Tout cela est pour nous une véritable source d'encouragement et de motivation, mais cela peut aussi susciter une certaine frustration, lorsque nous constatons le décalage entre ce que ces premiers disciples vivaient et ce que nous vivons aujourd'hui.

Croyez vous que Dieu ait changé?
Hébreux 13/8 déclare que : "Jésus–Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement."

Avons-nous mal compris les enseignements des premiers apôtres ?
Sommes-nous passés à côtés d'éléments essentiels à la victoire et à la bénédiction ?
Ou tout simplement avons-nous négligé de les mettre en pratique ?

Je vous encourage à relire le message d'"Homothumadon" nous exhortant à vivre à l'unisson, et je vous incite aussi à bien écouter les principes qui vous seront enseignés lors de ce culte et du prochain. Car "Homothumadon" résume à lui seul tant de richesses et de bénédictions, qu'il nous faudra certainement du temps pour le méditer pleinement et parvenir à mettre en pratique ses enseignements. Mais si nous y parvenons avec l'aide de Dieu, c'est un puissant remède à l'apostasie, à la vie par la chair et à l'immobilisme qui feraient de nous des chrétiens tièdes, charnels et vaincus.  

Ce mot résume en lui-même la passion et l'unité de la première communauté chrétienne.
 Il synthétise aussi la volonté principale et essentielle de Dieu, révélée par Jésus Christ dans
Matthieu 22/37 à 40: "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi–même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes."

Bref résumé de "A l'unisson" :
C'est une image musicale, nous enseignant que nous sommes tous comme des instruments d'un concert philharmonique, placés sous l'autorité de notre divin chef d'orchestre, et nous devons (et pouvons grâce à lui) jouer ensemble harmonieusement malgré nos différences.
Les yeux rivés sur notre chef d'orchestre, nous nous laissons guidés par lui, nous sommes en communion avec lui afin d'accomplir toute sa volonté et par là même, nous sommes en communion les uns avec les autres, dans cette unité qui n'est réalisable qu'en lui.
Mais cette unité n'est possible que si elle est associée à la passion!
Homothumadon = à l'unisson avec passion !

Alors venons-en maintenant à la passion!
Dans la bible, plusieurs mots en hébreu comme en grec évoquent cette notion de passion.
En étudiant ces différents termes, nous constatons qu'il existe une bonne passion qui plait à Dieu et de mauvaises passions destructrices que Dieu déteste.

Si je vous disais de représenter la passion par un symbole, lequel choisiriez vous ?
Le meilleur symbole est celui d'un cœur embrasé !

La passion n'est pas l'amour, mais elle peut s'y associer.
La passion n'est pas la colère, mais elle peut aussi s'y associer.
Mais la passion est toujours ardente comme un feu.
Lorsqu'elle est mauvaise, la passion fait brûler notre cœur soit pour des désirs coupables, des plaisirs et des convoitises interdites par Dieu qui vont nous consumer, nous faire souffrir et nous amener jusqu'à la Géhenne.
Lorsqu'elle est bonne, la passion fait brûler notre cœur d'un feu divin.
C'est une énergie spirituelle, une force de vie, l'enthousiasme d'être possédé par Dieu, elle nous rend courageux, forts et tenaces pour affronter les épreuves et pour combattre le bon combat jusqu'au bout, par amour envers Dieu et notre prochain et par haine du péché et du mal.

1. Le feu divin vs le feu étranger
La passion est comme un feu ardent, c'est pourquoi nous allons pendant quelques instants nous intéresser aux différentes sortes de feu présents dans l'Ancien Testament.
Dès le livre de  la Genèse, le feu est un élément fort, utile aux hommes pour se réchauffer, se nourrir, travailler mais aussi un signe de la colère divine à travers le feu sur Sodome et Gomorrhe ou un signe d'adoration lorsqu'Abram a fait des sacrifices. 
Le feu représente donc tantôt la présence de Dieu, pleine de puissance, d'ardeur, de gloire, d'amour mais aussi de colère et tantôt elle représente les actions des hommes.

C'est dans une flamme de feu que Jésus se révèle à Moïse, dans Exode 3.2 "L’ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse regarda; et voici, le buisson était tout en feu, et le  buisson ne se consumait point."

Ce feu est l'élément qui nous représente bien qui est Jésus Christ : lumière et vie immuable et incorruptible, détruisant ce qui est vil et purifiant ce qui est précieux.
C'est aussi de cette façon, qu'il s'est révélé à l'apôtre Jean sur l'île de Patmos, dans  Apocalypse 2.18 "…le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont  semblables à de l’airain ardent…"

Lors de l'exode nous voyons encore l'Eternel se révéler plusieurs fois à son peuple sous la forme d'un feu :
·         A travers une colonne de feu qui guide et éclaire les israélites dans le désert et les ténèbres.

Exode 13.21 "L’Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les  guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les  éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le  jour, ni la colonne de feu pendant la nuit."

Avons-nous conscience que cette colonne de feu brûle maintenant dans nos cœurs par le Saint Esprit pour éclairer nos pas dans les ténèbres et le désert de ce monde ?

Avons-nous conscience que cette colonne ne nous abandonne jamais et demeure à tous instants avec nous afin que nous marchions sur le chemin que Christ nous a ouvert, dans sa direction et à son rythme?

·         Dieu se révèle aussi comme un feu dévorant enveloppant le mont Sinaï, alors que Moïse va recevoir les 10 commandements. Cette notion de "feu dévorant" caractérisant Dieu se retrouve 12 fois dans l'Ancien testament et l'épitre aux Hébreux 12.29 nous le rappelle encore afin que nous ne l'oubliions jamais !

Deutéronome 4.24 "L’Eternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux."

Son amour et sa colère sont aussi ardents l'un que l'autre.
Ses commandements nous rappellent qu'il est un Dieu jaloux qui veut avoir la première place dans nos cœurs – Deutéronome 6.2 "Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et  de toute ta force."

Au Sinaï, les Israélites se trouvaient devant une montagne enveloppée par un feu dévorant. L’endroit était couvert de nuages, plongé dans l’obscurité et balayé par la violence de l’orage et ils entendaient le son de la trompette et une voix prononçant des paroles.
Cette expérience était si terrifiante que les Israélites craignaient pour leur vie et Moïse lui-même était envahi de terreur.
Aujourd'hui, de nombreux chrétiens ont oublié cet aspect de Dieu, ils ont oublié que ce feu dévorant marche devant nous pour détruire nos ennemis, mais qu'il doit aussi nous inspirer une respectueuse crainte nous évitant de pécher et d'être nous-mêmes jugés et punis.

·         Dieu se révèle aussi à travers le feu qui consume les sacrifices.
Lévitique 9.23-24 "Moïse et Aaron entrèrent dans la tente d’assignation. Lorsqu’ils en  sortirent, ils bénirent le peuple. Et la gloire de l’Eternel apparut à  tout le peuple. Le feu sortit de devant l’Eternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses."

Quand les sacrifices solennels et la bénédiction finale furent achevés, Dieu manifesta sa présence et son approbation en envoyant son feu consumer le sacrifice.
Il montrait par là qu'il agréait les offrandes qu'on lui avait fait, mais surtout qu'il approuvait l'attitude repentante de son peuple.

Le feu de Dieu est un jour tombé sur l'ultime sacrifice donné à la croix par Jésus Christ, et l'offrande de sa vie a été agréée à jamais.
Mais l'apôtre Paul nous exhorte dans Romains 12.1 à notre tour d'offrir nos corps (c'est-à-dire nos personnes entières) comme un sacrifice vivant, pur, agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable (c'est-à-dire logique).
Le Seigneur ne nous appelle pas tous à mourir physiquement pour lui comme l'a fait son fils, mais au moins à offrir nos vies, c'est-à-dire notre temps, notre énergie et tout ce que nous avons reçu pour le servir et l'honorer, c'est le moins que nous puissions faire pour le remercier de nous avoir sauvés du péché et de la damnation éternelle.

·         Pour terminer cette longue liste de ce que représente le feu de Dieu dans l'ancien testament, rappelons-nous que le feu devait continuellement brûler sur l'autel sans jamais s'éteindre.
Lévitique 6.13  "Le feu brûlera continuellement sur l’autel, il ne s’éteindra point."

On ne devait pas laisser éteindre le feu, même le jour du sabbat, ni pendant la marche de l'exode, parce qu’il était le symbole visible du culte ininterrompu que le peuple devait rendre à son Dieu.
Le fait que le sacrificateur devait toujours veiller à bien entretenir le feu sur l’autel, doit aussi nous parler de l'entretien de notre vie spirituelle et du feu que Dieu a allumé dans nos cœurs, le jour où il s'est révélé à nous. Ce feu doit brûler tous les jours, pas seulement lorsque nous venons à l'église ! C'est tous les jours que nous devons l'adorer et le célébrer non seulement de nos bouches, mais surtout par des actes et des attitudes découlant de nos cœurs passionnés de lui.

Qu'avons-nous fait de ce feu ?
Brûle-t-il encore ?
N'est-il plus qu'un lumignon qui fume encore ?
Pourquoi est-il si faible dans le cœur de certains ?

L'histoire de Nadab et Abihu, les neveux de Moïse nous éclairera peut être sur ce point :
Lévitique 10.1-2 " Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du  feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l’Eternel du  feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. Alors le feu sortit de devant l’Eternel, et les consuma : ils moururent  devant l’Eternel."

Nadab et Abihu, les deux fils aînés d’Aaron, avaient eu l’honneur d’accompagner leur père et leur oncle au sommet du Sinaï et ils furent consacrés pour servir dans le tabernacle. 
Hélas, à cause de leur légèreté et de leur négligence, ils n'obéirent pas scrupuleusement aux ordres de Dieu et moururent consumés par le feu.
Les commentateurs bibliques expliquent que non seulement Abihu et Nadab avaient remplacé le feu sacré (brûlant en permanence sur l'autel des sacrifices) par un feu étranger (pris dans le camp des hébreux) mais qu'en plus ils étaient ivres pour accomplir leur tâche.
Cet épisode tragique, nous montre dans un même passage la folie destructrice d'un feu humain (comme la passion du vin), la négligence du feu divin, et le feu ardent de la colère divine qui s'abat sur ceux qui pêchent.
Même s'il nous parait excessif et terrible, cet exemple doit sans cesse nous mettre en garde contre les passions humaines qui ne sont que des feux étrangers et qui peuvent nous conduire à la Géhenne si nous ne les éteignons pas rapidement !

2. Les passions conduisant à la Géhenne
A l'époque de Jésus, il existait un endroit où le feu brûlait en permanence, c'était la géhenne
A cet endroit, tout proche de Jérusalem, là où on avait autrefois brûlé des enfants en l'honneur de Molok, se trouvait une immense décharge publique où on brûlait les immondices.
Voilà pourquoi ce lieu terrible et malodorant devint un symbole de l'enfer et de ses souffrances.
Combien les chrétiens devraient se tenir loin de ce feu immonde et destructeur !
Pourtant, il arrive que certains s'en soit insidieusement (ou pas) approchés et que leurs cœur ait reçu quelques flammèches qui les aient enflammées d'un feu étranger… de passions mauvaises n'ayant rien avoir avec le feu sacré qui devrait brûler dans leurs cœurs en permanence !

Avant même d'entrer au cœur de la passion enflammée que Dieu réclame dans nos cœurs, j'aimerais passer en revue les passions humaines qui font la guerre à notre âme, qui consument notre énergie et notre spiritualité et qui nous mènent à la mort.
Car nous devrions prendre sérieusement en compte ce genre de passions et les considérer comme Dieu les considère, c'est-à-dire comme des idoles et du péché, parce qu'elles rendent nos cœurs adultères et appellent sur nous la colère de Dieu, c'est-à-dire son jugement et sa condamnation.

Paul nous met en garde dans Colossiens 3.5-7 "Faites donc mourir ce qui, dans vos membre, est terrestre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est  une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de  la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces  péchés."

Pour mieux lutter contre ces passions, identifions quelques unes d'entre elles :
·         Passion = Hedone, c'est-à-dire les plaisirs qui prennent la première place dans notre cœur, avant Dieu.  Ce sont : L'amitié, la tendresse, la sexualité, les plaisirs de la table, les conversations, le bien être et la santé du corps, le savoir et les sciences en général, la lecture, les arts, le sport et le bien social, toutes formes d'addictions…

·         Passion = Epithumia,  c'est-à-dire l'appétit des sens nous amenant à la convoitise et au péché. Ce sont : les appétits sensuels liés au sexe, à l'alcool et à la nourriture. Dans un sens plus large, c'est le fait d'être charnel, c'est-à-dire dirigé par ses sens plutôt que par Dieu.

Quels effets ont ces passions Hedone et Epithumia sur nos vies et notre spiritualité ?
Ces passions terrestres sont comme des feux qui embrasent nos cœurs, nous donnent de l'ardeur, nous motivent, nous remplissent même de force et de courage.
Elles peuvent être chronophages et consumer aussi toute notre volonté, nos pensées, nos sentiments et même notre santé ! Elles nous empêchent d'être raisonnables et finissent par nous rendre esclaves, comme l'explique l'apôtre, dans 2 Pierre 2.19  "Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui."

·         Elles nous empêchent d'être les lumières que Dieu voudrait voir brûler.
Ephésiens 5.8  "Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le  Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière!"

·         Elles nous rendent bouillants pour les choses de la terre et par conséquent, tièdes pour Dieu.
Apocalypse 3.15-16 " Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant.  Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je  te vomirai de ma bouche."

·         Elles nous empêchent d'être exaucés dans nos prières et nous entraînent dans des combats futiles qui nous occasionnent blessures, amertumes et désillusions…
Jacques 4.1-3 "D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous?  N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres? Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux,  et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes,  et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans  le but de satisfaire vos passions."

·         Elles nous empêchent d'avoir un cœur pur et honorable, plein d'amour, de paix et de justice.
2 Timothée 2.22 " Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la  charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur."
1 Thessaloniciens 4.4-5 " Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et  l’honneur, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui  ne connaissent pas Dieu."

Si ces flammèches d'un feu étranger nous ont atteints que devons-nous faire ?

L'apôtre Paul nous l'explique dans Galates 5.24 "Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs."




Prévention et solution :
Il existe des moyens préventifs et offensifs pour lutter contre les feux de forêt.
Un des aspects les plus importants du contrôle des feux de forêts est un système permettant de localiser les incendies avant qu'ils ne s'étendent.
Pour cela des patrouilles et des points d’observation ont été disposés à différents endroits stratégiques sur le terrain.   
Il est indispensable de veiller sur notre vie pour éviter un embrasement dévastateur.

Le Seigneur dira dans Matthieu 26.41  "Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible."

Un autre moyen consiste à réaliser un contre-feu.
Le contre-feu consiste à faire brûler avec la plus grande vigilance une bande de forêt située dans le sens de progression de l'incendie de sorte que lorsque les flammes atteignent la zone brûlée, elles s'éteignent par manque de combustible. 
Tout un programme ! Pour éteindre un feu il faut en allumer un autre…

Quel feu a éteint l'autre dans votre cœur?

Conclusion
Que devons-nous donc faire si notre cœur s'est refroidi pour Dieu et enflammé d'autres passions ?
La solution nous est donnée par l'apôtre Jean dans Apocalypse 3.19  " Aie donc du zèle, et  repens-toi."

"Aie donc du zèle !" Le mot "zèle" vient d'un mot grec "zeloo" signifiant : ferveur, ardeur, chaleur, bouillir d'amour ou de colère, être agité par l'esprit.

Cela ne vous rappelle-t-il rien ?
Ce zèle recommandé par l'Esprit de Dieu n'est autre que la passion divine, ce feu sacré qui doit nous embraser et consumer tout ce qui est mauvais en nous. Ce feu de la passion divine doit fonctionner comme un contre-feu éteignant toutes les passions destructrices de notre vie, tous les feux étrangers qui menacent notre cœur !

"Et repens-toi ! " La repentance se fait en 3 étapes essentielles :
·         La conviction de péché, c'est-à-dire le profond regret d’avoir offensé Dieu. Seul le St-Esprit peut produire cette conviction. Attristé lui-même, il répand sa tristesse dans le cœur qu’il veut gagner. Et cette tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais.
·         La confession, c'est-à-dire avouer ses fautes devant Dieu et lui demander pardon.
·         L’abandon du mal, c'est-à-dire que la vraie repentance produit un dégoût du péché et une rupture des mauvaises habitudes qui produisent un changement de vie. C'est ce qu'on appelle : "produire des fruits dignes de la repentance".

La semaine prochaine nous serons le jour de la pentecôte et nous verrons comment le feu de Dieu a embrasé le cœur des disciples pour les rendre passionnés de lui !

Message prêché par Xavier Lavie  le 8 mai 2016



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