"Nul ne sait d'où il vient, nul ne sait où il va".
Et quand on croit qu'il vient, tout à coup il s'en va.
Et quand on croit qu'il vient, tout à coup il s'en va.
S'il est brise légère, on l'appelle zéphyr,
Et tout ce qu'il suggère, n'est que paix et plaisir.
En plein cœur de l'été, sur nos corps en chaleur,
Il vient nous apporter, une douce fraîcheur.
Il sait être discret, se glissant en douceur
Sous les plis bien secrets des pétales des fleurs
Qui étant effleurées, libèrent leur senteur.
Il souffle dans les voiles, emmenant les bateaux,
Guidés par les étoiles, vers de charmants îlots.
Sur ces îles lointaines on l'appelle alizé,
La fraîcheur qu'il amène est toujours très prisée.
Il joue avec les hommes en les faisant courir,
Après leur haut-de-forme qu'il aime leur ravir.
Quand il est vent du sud, il est plein de chaleur,
Mais quand du nord il vient, il mord par sa froideur.
Il peut être paisible ou alors très violent,
Il peut être utile ou alors mal faisant.
Et quand il est tempête ou même ouragan
Il arrache la tête des arbres imposants.
Quand il est en colère, et qu'il hurle à grand bruit,
Il sème la misère, il brise et détruit,
Et, notre chère terre, est privée de ses fruits.
Avec lui des marins ont fait le tour du monde,
Mais bien d'autres marins ne sont plus de ce monde.
Il attise le feu qui détruit la forêt,
Mais sans lui plus de feu au fond des cheminées.
Grâce à lui, les enfants lancent des cerfs-volants.
Que d'enfants, cependant, sont par lui, sans parents ?
N'avaient-ils pas un père ou pompier ou marin ?
Mais le vent en colère les a faits orphelins !
Combien de locutions font allusion au vent ?
Il y en a profusion, des milliers sûrement :
Quand "on est dans le vent", c'est qu'on est dans le coup,
Quand on est face au vent, n'est-on pas "vent debout" ?
"Vanité et poursuite du vent", évoque le néant,
"Filer comme le vent", c'est aller promptement.
"Avoir le vent en poupe", c'est être bien parti.
"Avoir le nez au vent", c'est être étourdi.
"Tourner à tous les vents", c'est changer très souvent.
"Contre vents et marées", c'est rester très constant.
"Quel bon vent vous amène"? Quelle joie de vous voir !
Mais quand on dit : "Bon vent" : Je ne veux plus vous voir !
Quand sa force nous sert, alors, on l'aime bien,
Mais quand elle nous dessert, on le hait ou le craint.
Ni mauvais ou tout bon, ni tout noir, ni tout blanc,
Car comme nous les hommes, c'est ainsi qu'est le vent.
Paul CALZADA
Et tout ce qu'il suggère, n'est que paix et plaisir.
En plein cœur de l'été, sur nos corps en chaleur,
Il vient nous apporter, une douce fraîcheur.
Il sait être discret, se glissant en douceur
Sous les plis bien secrets des pétales des fleurs
Qui étant effleurées, libèrent leur senteur.
Il souffle dans les voiles, emmenant les bateaux,
Guidés par les étoiles, vers de charmants îlots.
Sur ces îles lointaines on l'appelle alizé,
La fraîcheur qu'il amène est toujours très prisée.
Il joue avec les hommes en les faisant courir,
Après leur haut-de-forme qu'il aime leur ravir.
Quand il est vent du sud, il est plein de chaleur,
Mais quand du nord il vient, il mord par sa froideur.
Il peut être paisible ou alors très violent,
Il peut être utile ou alors mal faisant.
Et quand il est tempête ou même ouragan
Il arrache la tête des arbres imposants.
Quand il est en colère, et qu'il hurle à grand bruit,
Il sème la misère, il brise et détruit,
Et, notre chère terre, est privée de ses fruits.
Avec lui des marins ont fait le tour du monde,
Mais bien d'autres marins ne sont plus de ce monde.
Il attise le feu qui détruit la forêt,
Mais sans lui plus de feu au fond des cheminées.
Grâce à lui, les enfants lancent des cerfs-volants.
Que d'enfants, cependant, sont par lui, sans parents ?
N'avaient-ils pas un père ou pompier ou marin ?
Mais le vent en colère les a faits orphelins !
Combien de locutions font allusion au vent ?
Il y en a profusion, des milliers sûrement :
Quand "on est dans le vent", c'est qu'on est dans le coup,
Quand on est face au vent, n'est-on pas "vent debout" ?
"Vanité et poursuite du vent", évoque le néant,
"Filer comme le vent", c'est aller promptement.
"Avoir le vent en poupe", c'est être bien parti.
"Avoir le nez au vent", c'est être étourdi.
"Tourner à tous les vents", c'est changer très souvent.
"Contre vents et marées", c'est rester très constant.
"Quel bon vent vous amène"? Quelle joie de vous voir !
Mais quand on dit : "Bon vent" : Je ne veux plus vous voir !
Quand sa force nous sert, alors, on l'aime bien,
Mais quand elle nous dessert, on le hait ou le craint.
Ni mauvais ou tout bon, ni tout noir, ni tout blanc,
Car comme nous les hommes, c'est ainsi qu'est le vent.
Paul CALZADA
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