vendredi 12 septembre 2014

Faire confiance à Dieu ou aux cartes de crédit

 

D'après un article de Bobbe Brooks Fischle
 
Mon amie Janet et moi bavardions en dégustant un cappuccino dans un salon de thé.
Je me plaignais de mon salaire insuffisant et de la montagne de factures que je devais payer depuis que mon fils était entré à l’université.
J’avais perdu un bon travail dans une compagnie qui avait fait de la compression de personnel.
Après bien des prières et des recherches, j’avais accepté la seule chose que j’avais trouvé: un emploi moins bien payé et avec moins d’avantages sociaux.
Avec la position que j’occupais avant, j’avais un confort financier et pas de soucis d’argent.
Mais mon nouveau travail était médiocre et mes responsabilités financières grandes.


Janet et moi nous étions engagées à nous rencontrer régulièrement pour un temps spirituel, qui déviait plutôt vers les plaintes en guise de louanges et les angoisses en guise de confiance.
Notre conversation s’engagea sur les souvenirs du passé et des difficultés financières que nous avions traversées quelques années auparavant.
Nous étions d’accord pour reconnaître que, malgré les difficultés de cette époque, nous avions fréquemment vu l’exaucement miraculeux de nos prières et que nos besoins avaient été comblés.
Je me souviens particulièrement d’un jour où j’avais crié: “Seigneur Dieu, les choses sont si difficiles, je n’ai pas de produit pour la vaisselle, ni de shampooing pour laver les cheveux des enfants.”
Plus tard dans la matinée, une amie était venue me rendre visite.
Elle venait toujours avec un cadeau et elle est arrivé ce jour-là avec un grand sac de supermarché.
“Je suis désolée, c’est tout ce que j’ai”, s’excusa-t-elle en déballant une grande bouteille de shampooing pour bébé.
“Et aussi cela”, ajouta-t-elle en sortant une grande bouteille de produit pour la vaisselle.
Ensuite elle me tendit un sachet de barres de céréales sorties du four.
Les larmes avaient coulées sur mes joues.  
Car Dieu était le seul qui connaissait ces besoins précis que j’avais.
Dieu n’était pas quelque part loin dans le ciel, il était avec moi et il prenait soin de moi.
Ce jour-là, j’avais réalisé qu’il était concerné par mes besoins personnels et qu’il répondrait à mes prières.
J’ai commencé à prier et il a commencé à répondre.
 


Au fil des ans, j’avais commencé à croire davantage en mes propres capacités, en ma carrière, et à la fin en d’autres personnes.
Janet parla aussi de comment le Seigneur avait comblé ses besoins dans le passé.
Elle demanda ensuite: “Pourquoi est-ce si difficile de lui faire confiance à présent?”
Je répondis: “Parce que nous ne voulons pas lui faire confiance et que nous prenons des décisions impulsives.
Quand nous faisons face à un problème financier, nous prions rarement et nous ne nous attendons pas à ce que Dieu pourvoit à nos besoins.
Nous nous faisons du soucis pour les factures à payer, nous empruntons de l’argent, nous utilisons nos cartes de crédit et nous nous endettons de plus en plus.
Nous nous concentrons sur les problèmes au lieu de nous focaliser sur Dieu.”
Quand nous nous sommes dites au revoir, j’étais plutôt découragée et je me demandais si d’autres chrétiens expérimentaient aussi ce manque de confiance.


J’étais seule, j’avais un fils à l’université et mes finances n’allaient pas bien du tout.
Je n’avais peut-être pas le bon travail. Je devais trouver la réponse.
J’ai commencé le lendemain matin en lisant Hébreux 11 pour y relire la définition de la foi et comment je pouvais l’appliquer à ma vie: “La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas….sans la foi, il est impossible de lui (Dieu) être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.” (Hébreux 11: 1 et 6).
Hébreux 11 est rempli d’exemples d’hommes et de femmes qui ont vu les miracles de l’œuvre de Dieu au milieu des situations qu’ils traversaient, de personnes dont la faiblesse fut transformée en force (Hébreux 11: 34).
Comment pouvais-je changer mes soucis et mes plaintes en confiance et vivre selon la foi décrite dans Hébreux 11?
Je priais et me posais des questions.
 
Si Daniel a pu affronter les dents des lions et si Moïse a pu conduire les Israélites hors d’Egypte, je savais que je pouvais moi aussi croire que Dieu me guiderait.
J’ai remis à jour mon curriculum vitae et je me suis mise à la recherche d’un emploi très bien payé et avec des avantages sociaux.
Janet et moi nous sommes revues quelques semaines plus tard autour d’un nouveau cappuccino.
Nous étions chacune impatiente de découvrir l’évolution de l’autre.
J’ai commencé: “Janet, tu ne croiras pas ce que j’ai trouvé. Après avoir étudié le marché du travail et pris quelques contacts, j’ai découvert que le meilleur emploi que je pourrais avoir actuellement est celui que j’ai déjà!”
 
J’avais mal compris la bonté de Dieu.
Mes plaintes avaient fini par me décourager et je me sentais trahie.
Le travail que j’avais et que j’avais pensé être inférieur était un cadeau de Dieu.
Au lieu de me plaindre de ce que je n’avais pas, j’ai commencé à être reconnaissante de ce que j’avais, y compris les avantages sociaux et les opportunités de mon travail.
 
Je me suis rendue compte que mes revenus limités exigeaient un changement de style de vie.
  • Je pensais que “soldes” voulait dire “acheter”. Je devais changer de comportement, et je me suis mise à déchirer une montagne d’offres promotionnelles.
  • Mes revenus limités me pressait vers un nouveau style de vie inconfortable et un budget serré. Il fallait que mon budget soit réduit si je voulais que mon fils et moi puissions vivre décemment.
  • Prévoir mes dépenses a stimulé une nouvelle manière de pensée créative. Au lieu de jeter un survêtement défraîchi, je le teignais et lui redonnais une nouvelle jeunesse. Les magasins “Paris pas cher” devinrent mes boutiques préférées. Au lieu d’acheter des cartes chères, je fis l’acquisition de joli papier et réalisais mes cartes sur mon ordinateur.
  • Pour les fêtes, je fabriquais des paniers cadeaux remplis de douceurs culinaires. Après avoir abandonné la couture pendant des années, je m’y suis remise et réalisais des cadeaux personnalisés.
En appliquant les promesses et les principes bibliques à ma situation, j’ai commencé à apprécier le travail dont je me plaignais auparavant.
Avec un esprit sensé et une meilleure maîtrise de mes achats, je suis arrivée à réduire mes dépenses de manière significative.
J’ai réalisé que la nécessité avait produit des bénéfices.
Par la prière, le sacrifice et la détermination de résister aux mesures impulsives, je n’avais plus de dettes, j’avais la paix en moi, j’avais plus confiance en Dieu et je le connaissais mieux.
 
Quand Janet et moi nous plaignions de nos difficultés financières, l’ingratitude nous aveuglait.
Le doute et la peur nous consumaient et nous décourageaient.
Nous parlions de la foi mais nous vivions dans le doute.
Nous regardions les situations au lieu de nous centrer sur la Source de la foi.
 
Quand j’ai commencé à focaliser de nouveau sur Dieu à la place de mes problèmes, à résister aux opérations promotionnelles et aux solutions rapides, Il m’a montré combien il était plus grand que mes besoins.
Vivre selon ses promesses me changea, en commençant par mon attitude.
Et au lieu de parler de la foi, je me suis mise à la vivre.
 
Dieu veut être le levier de notre vie, nous donnant le pouvoir de nous sentir mieux, d’être plus enthousiaste face à l‘avenir, plus reconnaissante envers ceux que nous aimons et plus ardente dans notre foi.
Si vous recherchez une solution au chaos de la vie, demandez à Dieu d’être la force dont vous avez besoin pour être plus confiante en vous-même, en meilleure harmonie avec ceux qui vous sont chers et plus efficace dans votre travail.
Pourquoi ne pas faire cette simple prière et, par la foi, inviter Dieu à vous remplir de Son Esprit?

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