mardi 4 août 2015

Des paroles et des actes





Esaïe 55.6-11 "Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il  est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ;  qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne  se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes  voies, dit l’Eternel. Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas  sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans  avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne  point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins."

Introduction
Dans le texte que nous venons de lire, nous voyons combien la grâce de Dieu envers son peuple est grande ainsi que son amour pour lui et son désir de les bénir au delà de ce qu'ils sont. Ainsi, le prophète Esaïe, de la part de Dieu, exhorte le peuple d'Israël à abandonner ses mauvaises voies et à revenir à L'Eternel qui pardonne et restaure son peuple. Aussitôt après cet appel à la repentance, il affirme que sa parole est agissante et il la compare à la pluie et la neige qui font pousser la végétation sur la terre.

Relisons ce texte dans sa version littérale : "Réclamez le secours de l'Eternel pendant qu'il est présent (Dans son omniscience, Dieu est toujours présent. Il n'est donc pas question ici de comprendre la présence de Dieu comme le contraire de son absence mais plutôt du fait de pouvoir accéder à lui et à ses grâces).
Que celui qui est coupable de péché abandonne cette habitude, et que celui qui est injuste et vaniteux abandonne ses projets. Qu'il retourne à l'Eternel qui l'aime profondément, à Dieu qui pardonne abondamment. Vos pensées et vos projets ne sont pas mes pensées ni mes projets, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Eternel. Comme la pluie et la neige descendent du ciel et n'y retournent pas sans avoir abondamment arrosé, fécondé la terre et fait pousser les plantes, sans avoir donné la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche : Elle ne revient pas à moi en vain, sans avoir accompli ce que je veux, ce que je désire et ce qui me plait, sans avoir accompli et réussi ce pour quoi je l'ai envoyée. "

Êtes-vous de ceux qui font toujours ce qu'ils disent ?
Nous ne sommes pas toujours des gens de parole, car nous n'accomplissons pas toujours ce que nous disons.
Mais Dieu lui est fidèle à sa parole.  Ce qu'il promet, il l'accomplit.
Il n'y a jamais d'écart entre la promesse de Dieu et sa réalisation.
Si nous parlons parfois pour ne rien dire, Dieu lui ne parle jamais en vain.
Sa parole s'accompagne toujours d'actes puissants, elle est créatrice et restauratrice et elle peut encore transformer nos vies aujourd'hui.

A travers le prophète Esaïe, l'Éternel compare sa parole à de la pluie et à de la neige qui abreuvent la terre et permettent à la végétation de pousser.
Cette analogie de la pluie et de la neige nous permet de réaliser que seul Dieu est en capacité d'agir, car la pluie et la neige ne sont pas le résultat de quelques efforts humains.
Dieu compare sa Parole au cycle de l'eau qui est un phénomène vital pour notre planète.


C'est grâce à ce cycle que la terre peut produire les plantes, éléments indispensables à la survie des animaux et des hommes.
Évidement, Dieu ne se propose pas de nous donner un cours de sciences naturelles, mais il nous présente une sorte de parabole pour nous éclairer sur l'œuvre de sa parole. Il nous dit que la Parole qui vient de sa bouche est créatrice.

Psaumes 33.9  "Il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe."

Dieu dit qu'il envoie sa parole comme une pluie tombant du ciel, et que cette parole ne revient pas à lui avant d'avoir accompli sa volonté.

A votre avis, pourquoi Dieu associe-t-il un appel à la repentance avec l'explication de ce que sa Parole produit ?
Pourquoi appelle-t-il son peuple à la repentance ?

Tout simplement parce que la bénédiction de Dieu est conditionnelle.
Elle dépend de l'état de notre cœur, de notre disposition à recevoir et à laisser agir Dieu dans notre vie.
Oui, la pluie du ciel tombe sur les justes et les injustes, tout comme la parole de Dieu est semée par toute la terre. Mais les résultats ne sont pas partout les mêmes.
Certains semblent imperméables à la pluie divine, leur terrain semble stérile et ils ne portent jamais de fruits, alors que d'autres portent des bons fruits en abondance.

1. Pourquoi la parole de Dieu n'est pas agissante?

Comment est-ce possible que la Parole de Dieu soit inefficace, impuissante et inactive dans certaines vies, alors que Dieu lui-même affirme que sa parole est agissante et toute puissante, créatrice et porteuse de vie?

Comment des vies peuvent-elles demeurer stériles alors que Dieu dit que sa parole ne revient pas à lui sans effet, sans avoir exécuté sa volonté et accompli ses desseins?

Dieu serait-il un menteur, un usurpateur?
Ferait-il du favoritisme en bénissant certains plus que d'autres?

Évident, Dieu n'est pas menteur.
Si le diable est le père du mensonge, Dieu lui est La vérité.
Quand au favoritisme, c'est l'apôtre Pierre qui nous en parle dans Actes 10.34-35             "En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable."
Voilà la réponse que nous cherchions : la bénédiction et la vie abondante dépendent de la disposition de notre cœur.
Celui qui pratique le péché, qui commet des iniquités et qui prouve de cette façon qu'il ne craint pas Dieu, n'est pas agréable à Dieu. Il témoigne qu'il n'est pas au bénéfice de l'action de Dieu dans sa vie.
Cette personne reçoit la pluie du ciel et la semence, mais elle demeure infructueuse. Sa terre est imperméable, pierreuse et remplie de ronces ; rien de bon n'y pousse.
D'un autre côté, celui qui craint Dieu et pratique la justice est agréable à Dieu.
Cette personne a un cœur honnête et bon, elle retient la Parole de Dieu (la pluie comme la semence) et elle porte du fruit en abondance. Cela témoigne de l'action de Dieu dans sa vie.

Luc 8.5-8 "Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de  la semence tomba le long du chemin : elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. Une autre partie tomba sur le roc : quand elle fut levée, elle sécha,  parce qu’elle n’avait point d’humidité. Une autre partie tomba au milieu des épines : les épines crûrent avec  elle, et l’étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre : quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple."

Comprenez-vous l'urgence  qu'il y a de changer de vie et de porter du fruit ?
Comprenez-vous pourquoi Dieu appelle son peuple à la repentance ?

Laissons Jésus lui-même nous exhorter à ce sujet :
Luc 13/6-9 "Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva point. Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement? Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier. Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas."

La parabole du figuier, que le Seigneur raconte, est étroitement liée à ce qui précède. Il n’est pas difficile d’identifier le figuier comme étant Israël, planté dans la vigne de Dieu, c'est-à-dire dans le monde.
Dieu espérait que l’arbre porterait du fruit, mais il n’en trouva pas.
Il dit alors au vigneron (le Seigneur Jésus) que depuis trois ans, il attendait en vain du fruit de ce figuier.
Les trois ans évoquent les trois premières années du ministère public du Seigneur.
La leçon qui se dégage du récit est la suivante : le figuier avait eu assez de temps pour porter du fruit, si du moins il devait en porter un jour.
Si au terme des trois ans, il n’en produisait toujours pas, on pouvait raisonnablement conclure qu’il n’en aurait jamais.
Voyant que ce figuier est stérile, Dieu ordonne de le couper, car il ne faisait qu’occuper inutilement un terrain qui aurait pu être utilisé d’une manière plus productive.
Le vigneron supplia (intercession) le maître d’accorder encore un sursis d’une année au figuier.
Si, à la fin de cette nouvelle année de grâce, il était toujours stérile, on pourrait donner l’ordre de le couper.
Nous constatons qu’effectivement, c’est durant la quatrième année de son ministère qu’Israël rejeta et crucifia Christ.
Il en résulta la destruction de la capitale Jérusalem, du temple et la dispersion du peuple.
Le fils de Dieu connaissait la pensée de son père, le propriétaire de la vigne, et que l’ordre de couper le figuier avait été donné.
Israël avait une fois de plus abusé de la patience de Dieu.
Aucune nation ni aucune personne n’a de raison de bénéficier des soins divins s’il ne porte pas de fruit de justice à la gloire et à la louange de Dieu.

L’homme existe pour la gloire de son créateur, alors s’il ne le glorifie pas, à quoi sert-il ?

L’histoire d’Israël racontée par le figuier stérile est en même temps celle de l’humanité tout entière.
Dieu a tout accompli pour tirer quelque bien de sa créature.
Il a donné sa Parole (la pluie et aussi la semence)…
Hélas ! L’homme charnel et pécheur, en dépit de ses prétentions religieuses (de belles feuilles, plante de décoration) est incapable de porter le moindre fruit pour Dieu.
Dans ce cas, l’arbre n’apporte rien de bon, mais en plus il empêche d’autres plantes de se développer, parce qu’il épuise le sol.
Ainsi en est-il des hommes qui ne font pas le bien, non seulement ils ne portent pas de fruit à la gloire de Dieu, mais ils causent aussi du tort aux autres, par le témoignage qu’ils donnent.
Si la patience de Dieu a des limites, il accorde néanmoins une chance de se repentir.
Quand Dieu accepte que le vigneron mette du fumier autour de son figuier, c'est que malgré leurs désobéissances, leurs péchés et leurs iniquités, Dieu est prêt à pardonner les pécheurs à condition qu'ils se repentent et qu'ils réforment radicalement leurs voies.

Le prophète Osée 10.12 a exhorté le peuple en disant : "Semez selon la justice, moissonnez selon la miséricorde, défrichez-vous un champ nouveau ! Il est temps de chercher l’Eternel, jusqu’à ce qu’il  vienne, et répande pour vous la justice."

Si on avait la possibilité de voir l'église comme un champ, comment on la verrait ?
Est-ce qu'on y trouverait seulement du blé,  porteur de grains en abondance ?

Est-ce qu'on y trouverait aussi de l'ivraie, des ronces et des pierres ?

L'église n'est que la somme de touts nos cœurs rassemblés.
 Alors que voit Dieu lorsqu'il sonde votre cœur ?

Y voit-il une terre fertile, porteuse de bons fruits ?
Y voit-il un champ abandonné, envahi de ronces et de mauvaises herbes ?
Ou  y voit-il un désert de pierres sur lequel rien ne pousse ?

Si votre cœur ne glorifie pas pleinement Dieu, il est temps et même urgent de consulter l'Eternel, et de le réclamer jusqu'à ce qu'il vienne pour vous pardonner.
Un appel est lancé par Dieu : que votre repentance soit suivie d'actes afin que vos cœurs stériles et épineux soient transformés en vergers verdoyants et fructueux.

Galates 6.7-9 "Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura  semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne perdons pas courage."

Le temps de la récolte arrive, mais qu'allons-nous récolter ?

Dans quel état est votre champ ?

2. Que faire pour que la Parole soit agissante ?
Dans Matthieu 13.18 à 23, Jésus donne l'explication de la parabole du semeur pour illustrer dans quel état peuvent être le cœur des hommes.

Jésus dit que "celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c’est celui qui  entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie;  mais il n’a pas de racines en lui-même, il manque de persistance, et,  dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole,  il y trouve une occasion de chute. Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la  parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend  la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente."

Même si nous sommes des croyants, nous devons veiller au terrain de notre cœur afin qu'il ne ressemble pas aux trois premiers terrains de cette parabole.
 Ce n’est pas seulement la bonne nouvelle du salut que Satan cherche à ravir des cœurs, mais toutes paroles sortant de la bouche de Dieu !
Combien de paroles de Dieu avons-nous négligées et oubliées avant qu'elles ne portent du fruit dans nos vies ?

Combien de fois notre cœur s'est-il endurci face aux conseils et aux avertissements de Dieu ?
Combien de fois avez-vous entendu ce passage d'Hébreux 4.7 "Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs."  Et n'avez –vous pas agi en conséquences de cette parole ?

Ce pourrait-il que vous ne portiez pas de fruit parce votre champ ressemble à un désert pierreux ?
Il existait une coutume en Israël, qui consistait à jeter des pierres dans le champ de l'ennemi pour l'empêcher de récolter. (2 Rois 3.19)
Les agriculteurs savent qu'un champ rempli de pierres ne permet pas à la semence de pousser convenablement.
La semence a besoin d'un terrain riche en terre où elle pourra planter ses racines en profondeur.
Si les racines rencontrent des tas de pierres, elles restent en surface, sèchent au soleil et fanent.
Un terrain pierreux ne peut porter du fruit à moins que le propriétaire retrousse ses manches et décide d'ôter les pierres avant de le labourer.
Les pierres représentent les souffrances, les afflictions et les persécutions qu'un cœur a subies sans jamais avoir été soigné et guéri.
Si c'est votre cas, pardonnez à ceux qui vous ont blessé, trahi, persécuté et meurtri !
C'est le seul moyen d'ôter les pierres qui sont peut être dans votre vie depuis des années.
D'autre part, des pierres sont constamment lancées dans le champ des cœurs (offenses, disputes, trahisons, persécutions)  alors si on ne les ôte pas au fur et à mesure, en pardonnant, nous finirons par ne plus porter de fruit.
Une grande quantité de chrétiens ne portent jamais de fruits et semblent toujours se débattre avec toutes sortes de difficultés, tout simplement parce qu'ils n'ont jamais pris le temps ou n'ont jamais eu le courage de débarrasser leur cœur de toutes les peines emmagasinées au fil des années.

Ecclésiastes 3.5 "Il y a un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres…"
Pendant un temps peut être avez-vous reçu des pierres dans votre champ et peut être en avez-vous aussi lancé dans le champ des autres; aujourd'hui c'est le temps de ramasser ces pierres, non seulement pour devenir productif, mais aussi pour édifier un autel de témoignage, un autel certifiant que votre champ a été nettoyé, et que vous avez pardonné à ceux qui vous ont offensés.

La parabole apportée par Jésus explique aussi que semer parmi les épines revient à semer dans un cœur chargé de toutes sortes de soucis et d'inquiétudes matérielles, dans un cœur séduit par les richesses de ce monde ?

Défricher son champ des buissons d'épines afin qu'il porte des fruits, c'est accepter de se débarrasser des soucis de ce siècle et de l'attrait des richesses.
C'est chercher premièrement le royaume et la justice de Dieu et lui faire entièrement confiance pour qu'il pourvoie à tous nos besoins. (Matthieu 6.33)
Si vous faites confiance à Dieu, il pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse et vous rendra productif.
Si vous acceptez de vous débarrasser du joug de Mamon pour prendre celui du Christ, votre terrain sera défriché de toutes les ronces qui le couvrent et étouffent la semence divine.
Ne taillez pas les ronces mais veillez bien à arracher toutes leurs racines afin que cette mauvaise semence ne repousse pas !
Utilisez la charrue divine qui laboure les cœurs en profondeur et les pousse à une repentance sincère.
Cette charrue c'est la parole de Dieu vivante et efficace, plus tranchante qu’une  épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées  du cœur. (Hébreux 4.12)
Il est ici aussi question de l'œuvre de la croix dans nos vies.

La vraie repentance est la profonde tristesse que l'on ressent quand on prend conscience de ses péchés et de ses iniquités. Cette tristesse nous pousse à prendre la ferme décision d'avouer notre péché et d'abandonner nos mauvaises voies.
C'est ainsi que l'on se place sous l'action sanctifiante et bénissante de Dieu dans nos vies.

Si Dieu patiente afin de trouver du fruit en nous, il est aussi capable de dire dans Matthieu 7.16 à 19 "Cueille-t-on des raisins sur des  épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de  mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu."

Comprenez-vous l'urgence de porter du bon fruit ?
Si nous voulons porter le fruit que Dieu recherche, nous devons tout d'abord réaliser dans quel état est véritablement notre cœur sans nous tromper nous-mêmes par de faux raisonnements ou des justifications. Ne vivons pas dans un déni spirituel !
Mais repentons nous afin de défricher notre cœur de tout ce qui ne glorifie pas Dieu.

A. W. Tozer a dit : "L'homme dont la vie est en jachère est satisfait de lui-même et des fruits qu'il a un jour produits.  Il ne veut pas être bousculé. Il sourit, dans une attitude de supériorité tolérante à tout ce qui s'appelle réveil, jeûne, recherche personnelle, et dur labeur précédant la récolte, ainsi que la fébrilité qui accompagne le progrès. L'esprit d'aventure est mort en lui. Il est pondéré, "fidèle" et toujours à sa place habituelle comme le vieux champ en friche. Mais il ne porte pas de fruits.
Le malheur avec une telle vie, c'est qu'elle est figée, tant dans sa forme que dans son contenu. Le verbe être a pris la place du verbe devenir.
La pire chose que l'on puisse dire d'un tel homme, c'est qu'il est ce qu'il sera.
Il s'est entouré d'une clôture, et, par ce geste, s'est privé de la puissance de Dieu et du miracle de la moisson.
La vie labourée est celle qui, dans un acte de repentance, a fait tomber la clôture protectrice et a mis la charrue de la confession dans son âme.
L'influence de l'Esprit, la contrainte des circonstances, et la détresse d'une vie stagnante ont parfaitement joint leurs efforts pour humilier son cœur.
Une telle vie a mis à l'écart toute défense et a renoncé à la sécurité d'une vie stérile, pour accepter les risques d'une vie fructueuse.
L'insatisfaction d'une vie inutile, une aspiration profonde, le repentir, l'obéissance courageuse à la volonté de Dieu, toutes ces choses ont meurtri et brisé la terre jusqu'à ce qu'elle soit à nouveau prête à recevoir la pluie et la semence.
Bien sûr, comme toujours, le fruit a succédé à la charrue.
La vie et la croissance commencent quand Dieu fait pleuvoir sa justice."

Jacques 1.22 "Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous  trompant vous-mêmes par de faux raisonnements."

Si vous baissez les bras et laissez votre terrain en jachère en ayant une apparence de piété mais en ne mettant pas la parole de Dieu scrupuleusement en pratique dans votre vie, comment pouvez-vous espérer porter du fruit?

Celui qui laisse son terrain en friche ne pourra rien récolter.

Si la pratique de votre foi aboutit à une vérité sans enthousiasme, à une morale sans émotion, à un rituel sans âme et à une sanctification sans Christ. Alors elle ressemble à un autel sans feu et n'est plus qu'une philosophie athéiste, un système éthique, et une superstition.

Conclusion
L'Eternel nous encourage à travers le prophète Esaïe, en nous révélant les conséquences de la repentance et des changements opérés dans les cœurs.
En plus de porter du fruit, le peuple qui fait la volonté de Dieu connait une joie et une paix sans précédent.
Esaïe 55. 12-13 "Oui, vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes  et les collines éclateront d’allégresse devant vous, et tous les arbres de la campagne battront des mains. Au lieu de l’épine s’élèvera le cyprès, au lieu de la ronce croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Eternel une gloire, un monument perpétuel,  impérissable."
 
Galates 5.22 nous indique d'ailleurs que la paix et la joie font partie du fruit de l'Esprit.
Dieu remplace les épines et les ronces par le cyprès et le myrte.
Le cyprès symbolisait à l'époque biblique la noblesse de cœur et la droiture, c'était un arbre employé pour la construction du temple de Dieu.
Le myrte, quand à lui, est un arbuste odorant et toujours vert.
Il nous rappelle ce passage de 2 Corinthiens 2.15  "Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent."

Voulez-vous être comme un jardin arrosé et fructueux dont le jardinier est Dieu ?
Voulez-vous porter du fruit en abondance et vous réjouir dans la paix de Dieu ?

Vous savez désormais ce qu'il vous reste à faire :
·         Faire un état des lieux du terrain de votre cœur
·         Vous repentir s'il n'est pas dans l'état que Dieu souhaiterait
·         Défricher les ronces et les épines par la repentance
·         Ôter les pierres en pardonnant ceux qui vous ont offensé
·         Laisser la charrue divine labourer votre cœur par la parole
·         Accueillir dans la paix et la joie la semence de la parole
·         La laisser germer en obéissant à cette parole et en la mettant en pratique afin que la pluie divine l'arrose et l'amène à maturité.

Ainsi vous porterez du fruit en abondance, et serez comme l'arbre décrit par le prophète  Jérémie 17.7-8 "Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son  feuillage reste vert ; dans l’année de la sécheresse, il n’a point de  crainte, et il ne cesse de porter du fruit."

Message de Xavier Lavie

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