Esaïe
55.6-11 "Cherchez
l’Eternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et
l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il
retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne
sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent
pas sans avoir arrosé, fécondé la terre,
et fait germer les plantes, sans avoir
donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de
ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma
volonté et accompli mes desseins."
Introduction
Dans le texte que nous venons de
lire, nous voyons combien la grâce de Dieu envers son peuple est grande ainsi
que son amour pour lui et son désir de les bénir au delà de ce qu'ils sont. Ainsi,
le prophète Esaïe, de la part de Dieu, exhorte le peuple d'Israël à abandonner
ses mauvaises voies et à revenir à L'Eternel qui pardonne et restaure son
peuple. Aussitôt après cet appel à la repentance, il affirme que sa parole est
agissante et il la compare à la pluie et la neige qui font pousser la
végétation sur la terre.
Relisons ce texte dans sa version
littérale : "Réclamez le secours de
l'Eternel pendant qu'il est présent (Dans son omniscience, Dieu est toujours
présent. Il n'est donc pas question ici de comprendre la présence de Dieu comme
le contraire de son absence mais plutôt du fait de pouvoir accéder à lui et à
ses grâces).
Que
celui qui est coupable de péché abandonne cette habitude, et que celui qui est injuste
et vaniteux abandonne ses projets. Qu'il retourne à l'Eternel qui l'aime
profondément, à Dieu qui pardonne abondamment. Vos pensées et vos projets ne
sont pas mes pensées ni mes projets, et vos voies ne sont pas mes voies, dit
l'Eternel. Comme la pluie et la neige descendent du ciel et n'y retournent pas
sans avoir abondamment arrosé, fécondé la terre et fait pousser les plantes,
sans avoir donné la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en
est-il de ma parole qui sort de ma bouche : Elle ne revient pas à moi en vain,
sans avoir accompli ce que je veux, ce que je désire et ce qui me plait, sans
avoir accompli et réussi ce pour quoi je l'ai envoyée. "
Êtes-vous de ceux qui font
toujours ce qu'ils disent ?
Nous ne sommes pas toujours des gens
de parole, car nous n'accomplissons pas toujours ce que nous disons.
Mais Dieu lui est fidèle à sa
parole. Ce qu'il promet, il l'accomplit.
Il n'y a jamais d'écart entre la
promesse de Dieu et sa réalisation.
Si nous parlons parfois pour ne
rien dire, Dieu lui ne parle jamais en vain.
Sa parole s'accompagne toujours d'actes
puissants, elle est créatrice et restauratrice et elle peut encore transformer
nos vies aujourd'hui.
A travers le prophète Esaïe, l'Éternel
compare sa parole à de la pluie et à de la neige qui abreuvent la terre et
permettent à la végétation de pousser.
Cette analogie de la pluie et de la
neige nous permet de réaliser que seul Dieu est en capacité d'agir, car la
pluie et la neige ne sont pas le résultat de quelques efforts humains.
Dieu compare sa Parole au cycle de
l'eau qui est un phénomène vital pour notre planète.
C'est grâce à ce cycle que la terre
peut produire les plantes, éléments indispensables à la survie des animaux et
des hommes.
Évidement, Dieu ne se propose pas de nous donner un cours de sciences naturelles, mais il nous présente une sorte de parabole pour nous éclairer sur l'œuvre de sa parole. Il nous dit que la Parole qui vient de sa bouche est créatrice.
Évidement, Dieu ne se propose pas de nous donner un cours de sciences naturelles, mais il nous présente une sorte de parabole pour nous éclairer sur l'œuvre de sa parole. Il nous dit que la Parole qui vient de sa bouche est créatrice.
Psaumes 33.9 "Il dit, et la chose arrive ; il ordonne,
et elle existe."
Dieu dit qu'il envoie sa parole
comme une pluie tombant du ciel, et que cette parole ne revient pas à lui avant
d'avoir accompli sa volonté.
A votre avis, pourquoi Dieu
associe-t-il un appel à la repentance avec l'explication de ce que sa Parole
produit ?
Pourquoi appelle-t-il son peuple
à la repentance ?
Tout simplement parce que la
bénédiction de Dieu est conditionnelle.
Elle dépend de l'état de notre
cœur, de notre disposition à recevoir et à laisser agir Dieu dans notre vie.
Oui, la pluie du ciel tombe sur les
justes et les injustes, tout comme la parole de Dieu est semée par toute la
terre. Mais les résultats ne sont pas partout les mêmes.
Certains semblent imperméables à la
pluie divine, leur terrain semble stérile et ils ne portent jamais de fruits,
alors que d'autres portent des bons fruits en abondance.
1. Pourquoi la parole de Dieu n'est pas
agissante?
Comment est-ce possible que la
Parole de Dieu soit inefficace, impuissante et inactive dans certaines vies,
alors que Dieu lui-même affirme que sa parole est agissante et toute puissante,
créatrice et porteuse de vie?
Comment des vies peuvent-elles
demeurer stériles alors que Dieu dit que sa parole ne revient pas à lui sans
effet, sans avoir exécuté sa volonté et accompli ses desseins?
Dieu serait-il un menteur, un
usurpateur?
Ferait-il du favoritisme en
bénissant certains plus que d'autres?
Évident, Dieu n'est pas menteur.
Si le diable est le père du
mensonge, Dieu lui est La vérité.
Quand au favoritisme, c'est l'apôtre Pierre qui nous en parle dans Actes 10.34-35 "En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de
personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la
justice lui est agréable."
Voilà la réponse que nous
cherchions : la bénédiction et la vie abondante dépendent de la disposition de
notre cœur.
Celui qui pratique le péché, qui
commet des iniquités et qui prouve de cette façon qu'il ne craint pas Dieu,
n'est pas agréable à Dieu. Il témoigne qu'il n'est pas au bénéfice de l'action
de Dieu dans sa vie.
Cette personne reçoit la pluie du
ciel et la semence, mais elle demeure infructueuse. Sa terre est imperméable,
pierreuse et remplie de ronces ; rien de bon n'y pousse.
D'un autre côté, celui qui craint
Dieu et pratique la justice est agréable à Dieu.
Cette personne a un cœur honnête et
bon, elle retient la Parole de Dieu (la pluie comme la semence) et elle porte
du fruit en abondance. Cela témoigne de l'action de Dieu dans sa vie.
Luc 8.5-8 "Un semeur
sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : elle fut
foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. Une autre partie tomba
sur le roc : quand elle fut levée, elle sécha,
parce qu’elle n’avait point d’humidité. Une autre partie tomba au milieu
des épines : les épines crûrent avec
elle, et l’étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre :
quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple."
Comprenez-vous l'urgence qu'il y a de changer de vie et de porter du
fruit ?
Comprenez-vous pourquoi Dieu
appelle son peuple à la repentance ?
Laissons Jésus lui-même nous
exhorter à ce sujet :
Luc 13/6-9 "Un homme
avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il
n’en trouva point. Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens
chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le : pourquoi
occupe-t-il la terre inutilement? Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le
encore cette année; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier.
Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas."
La parabole du figuier, que le
Seigneur raconte, est étroitement liée à ce qui précède. Il n’est pas difficile
d’identifier le figuier comme étant Israël, planté dans la vigne de Dieu, c'est-à-dire
dans le monde.
Dieu espérait que l’arbre porterait
du fruit, mais il n’en trouva pas.
Il dit alors au vigneron (le
Seigneur Jésus) que depuis trois ans, il attendait en vain du fruit de ce
figuier.
Les trois ans évoquent les trois
premières années du ministère public du Seigneur.
La leçon qui se dégage du récit est
la suivante : le figuier avait eu assez de temps pour porter du fruit, si du
moins il devait en porter un jour.
Si au terme des trois ans, il n’en
produisait toujours pas, on pouvait raisonnablement conclure qu’il n’en aurait
jamais.
Voyant que ce figuier est stérile,
Dieu ordonne de le couper, car il ne faisait qu’occuper inutilement un terrain
qui aurait pu être utilisé d’une manière plus productive.
Le vigneron supplia (intercession) le
maître d’accorder encore un sursis d’une année au figuier.
Si, à la fin de cette nouvelle
année de grâce, il était toujours stérile, on pourrait donner l’ordre de le
couper.
Nous constatons qu’effectivement,
c’est durant la quatrième année de son ministère qu’Israël rejeta et crucifia
Christ.
Il en résulta la destruction de la
capitale Jérusalem, du temple et la dispersion du peuple.
Le fils de Dieu connaissait la
pensée de son père, le propriétaire de la vigne, et que l’ordre de couper le
figuier avait été donné.
Israël avait une fois de plus abusé
de la patience de Dieu.
Aucune nation ni aucune personne
n’a de raison de bénéficier des soins divins s’il ne porte pas de fruit de
justice à la gloire et à la louange de Dieu.
L’homme existe pour la gloire de
son créateur, alors s’il ne le glorifie pas, à quoi sert-il ?
L’histoire d’Israël racontée par le
figuier stérile est en même temps celle de l’humanité tout entière.
Dieu a tout accompli pour tirer
quelque bien de sa créature.
Il a donné sa Parole (la pluie et
aussi la semence)…
Hélas ! L’homme charnel et pécheur,
en dépit de ses prétentions religieuses (de belles feuilles, plante de
décoration) est incapable de porter le moindre fruit pour Dieu.
Dans ce cas, l’arbre n’apporte rien de bon, mais en plus il empêche d’autres plantes de se développer, parce qu’il épuise le sol.
Dans ce cas, l’arbre n’apporte rien de bon, mais en plus il empêche d’autres plantes de se développer, parce qu’il épuise le sol.
Ainsi en est-il des hommes qui ne font
pas le bien, non seulement ils ne portent pas de fruit à la gloire de Dieu,
mais ils causent aussi du tort aux autres, par le témoignage qu’ils donnent.
Si
la patience de Dieu a des limites, il accorde néanmoins une chance de se
repentir.
Quand
Dieu accepte que le vigneron mette du fumier autour de son figuier, c'est que malgré leurs
désobéissances, leurs péchés et leurs iniquités, Dieu est prêt à pardonner les
pécheurs à condition qu'ils se repentent et qu'ils réforment radicalement leurs
voies.
Le prophète Osée 10.12 a exhorté le peuple en
disant : "Semez selon la justice, moissonnez
selon la miséricorde, défrichez-vous un champ nouveau ! Il est temps de
chercher l’Eternel, jusqu’à ce qu’il
vienne, et répande pour vous la justice."
Si on avait la
possibilité de voir l'église comme un champ, comment on la verrait ?
Est-ce qu'on
y trouverait seulement du blé, porteur
de grains en abondance ?
Est-ce qu'on y trouverait aussi de l'ivraie, des ronces et des pierres ?
L'église
n'est que la somme de touts nos cœurs rassemblés.
Alors que voit Dieu lorsqu'il sonde votre cœur
?
Y voit-il
une terre fertile, porteuse de bons fruits ?
Y voit-il un
champ abandonné, envahi de ronces et de mauvaises herbes ?
Ou y voit-il un désert de pierres sur lequel rien
ne pousse ?
Si votre
cœur ne glorifie pas pleinement Dieu, il est temps et même urgent de consulter l'Eternel,
et de le réclamer jusqu'à ce qu'il vienne pour vous pardonner.
Un appel est
lancé par Dieu : que votre repentance soit suivie d'actes afin que vos cœurs
stériles et épineux soient transformés en vergers verdoyants et fructueux.
Galates 6.7-9 "Ne
vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème
pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour
l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire
le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne perdons pas
courage."
Le temps de la récolte arrive,
mais qu'allons-nous récolter ?
Dans quel état est votre champ ?
2. Que faire pour que la Parole soit agissante ?
Dans Matthieu 13.18 à 23, Jésus donne
l'explication de la parabole du semeur pour illustrer dans quel état peuvent
être le cœur des hommes.
Jésus dit
que "celui qui a reçu la semence
dans les endroits pierreux, c’est celui qui
entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n’a pas de racines en lui-même, il
manque de persistance, et, dès que
survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute. Celui qui
a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et
la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse. Celui
qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit,
et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente."
Même si nous
sommes des croyants, nous devons veiller au terrain de notre cœur afin qu'il ne
ressemble pas aux trois premiers terrains de cette parabole.
Ce n’est pas seulement la bonne nouvelle du
salut que Satan cherche à ravir des cœurs, mais toutes paroles sortant de la
bouche de Dieu !
Combien de
paroles de Dieu avons-nous négligées et oubliées avant qu'elles ne portent du
fruit dans nos vies ?
Combien de
fois notre cœur s'est-il endurci face aux conseils et aux avertissements de
Dieu ?
Combien de
fois avez-vous entendu ce passage d'Hébreux 4.7 "Aujourd’hui,
si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs." Et
n'avez –vous pas agi en conséquences de cette parole ?
Ce
pourrait-il que vous ne portiez pas de fruit parce votre champ ressemble à un
désert pierreux ?
Il existait
une coutume en Israël, qui consistait à jeter des pierres dans le champ de
l'ennemi pour l'empêcher de récolter. (2
Rois 3.19)
Les
agriculteurs savent qu'un champ rempli de pierres ne permet pas à la semence de
pousser convenablement.
La semence a
besoin d'un terrain riche en terre où elle pourra planter ses racines en
profondeur.
Si les
racines rencontrent des tas de pierres, elles restent en surface, sèchent au
soleil et fanent.
Un terrain
pierreux ne peut porter du fruit à moins que le propriétaire retrousse ses manches
et décide d'ôter les pierres avant de le labourer.
Les pierres
représentent les souffrances, les afflictions et les persécutions qu'un cœur a
subies sans jamais avoir été soigné et guéri.
Si c'est
votre cas, pardonnez à ceux qui vous ont blessé, trahi, persécuté et meurtri !
C'est le
seul moyen d'ôter les pierres qui sont peut être dans votre vie depuis des
années.
D'autre
part, des pierres sont constamment lancées dans le champ des cœurs (offenses,
disputes, trahisons, persécutions) alors
si on ne les ôte pas au fur et à mesure, en pardonnant, nous finirons par ne
plus porter de fruit.
Une grande
quantité de chrétiens ne portent jamais de fruits et semblent toujours se
débattre avec toutes sortes de difficultés, tout simplement parce qu'ils n'ont
jamais pris le temps ou n'ont jamais eu le courage de débarrasser leur cœur de
toutes les peines emmagasinées au fil des années.
Ecclésiastes 3.5 "Il
y a un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des
pierres…"
Pendant un temps
peut être avez-vous reçu des pierres dans votre champ et peut être en avez-vous
aussi lancé dans le champ des autres; aujourd'hui c'est le temps de ramasser
ces pierres, non seulement pour devenir productif, mais aussi pour édifier un
autel de témoignage, un autel certifiant que votre champ a été nettoyé, et que
vous avez pardonné à ceux qui vous ont offensés.
La parabole
apportée par Jésus explique aussi que semer parmi les épines revient à semer
dans un cœur chargé de toutes sortes de soucis et d'inquiétudes matérielles,
dans un cœur séduit par les richesses de ce monde ?
Défricher
son champ des buissons d'épines afin qu'il porte des fruits, c'est accepter de
se débarrasser des soucis de ce siècle et de l'attrait des richesses.
C'est
chercher premièrement le royaume et la justice de Dieu et lui faire entièrement
confiance pour qu'il pourvoie à tous nos besoins. (Matthieu 6.33)
Si vous
faites confiance à Dieu, il pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse et
vous rendra productif.
Si vous
acceptez de vous débarrasser du joug de Mamon pour prendre celui du Christ,
votre terrain sera défriché de toutes les ronces qui le couvrent et étouffent
la semence divine.
Ne taillez
pas les ronces mais veillez bien à arracher toutes leurs racines afin que cette
mauvaise semence ne repousse pas !
Utilisez la
charrue divine qui laboure les cœurs en profondeur et les pousse à une
repentance sincère.
Cette
charrue c'est la parole de Dieu vivante et efficace, plus tranchante
qu’une épée quelconque à deux
tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles;
elle juge les sentiments et les pensées
du cœur. (Hébreux 4.12)
Il est ici
aussi question de l'œuvre de la croix dans nos vies.
La vraie
repentance est la profonde tristesse que l'on ressent quand on prend conscience
de ses péchés et de ses iniquités. Cette tristesse nous pousse à prendre la
ferme décision d'avouer notre péché et d'abandonner nos mauvaises voies.
C'est ainsi
que l'on se place sous l'action sanctifiante et bénissante de Dieu dans nos
vies.
Si Dieu
patiente afin de trouver du fruit en nous, il est aussi capable de dire dans Matthieu 7.16 à 19 "Cueille-t-on des raisins sur des
épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons
fruits, mais le mauvais arbre porte de
mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un
mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits
est coupé et jeté au feu."
Comprenez-vous
l'urgence de porter du bon fruit ?
Si nous
voulons porter le fruit que Dieu recherche, nous devons tout d'abord réaliser
dans quel état est véritablement notre cœur sans nous tromper nous-mêmes par de
faux raisonnements ou des justifications. Ne vivons pas dans un déni spirituel
!
Mais
repentons nous afin de défricher notre cœur de tout ce qui ne glorifie pas
Dieu.
A. W. Tozer a dit : "L'homme dont la vie est en jachère est satisfait de lui-même et
des fruits qu'il a un jour produits. Il
ne veut pas être bousculé. Il sourit, dans une attitude de supériorité
tolérante à tout ce qui s'appelle réveil, jeûne, recherche personnelle, et dur
labeur précédant la récolte, ainsi que la fébrilité qui accompagne le progrès.
L'esprit d'aventure est mort en lui. Il est pondéré, "fidèle" et toujours
à sa place habituelle comme le vieux champ en friche. Mais il ne porte pas de
fruits.
Le malheur avec une telle vie, c'est qu'elle est
figée, tant dans sa forme que dans son contenu. Le verbe être a pris la place
du verbe devenir.
La pire chose que l'on puisse dire d'un tel homme,
c'est qu'il est ce qu'il sera.
Il s'est entouré d'une clôture, et, par ce geste,
s'est privé de la puissance de Dieu et du miracle de la moisson.
La vie labourée est celle qui, dans un acte de
repentance, a fait tomber la clôture protectrice et a mis la charrue de la
confession dans son âme.
L'influence de l'Esprit, la contrainte des
circonstances, et la détresse d'une vie stagnante ont parfaitement joint leurs
efforts pour humilier son cœur.
Une telle vie a mis à l'écart toute défense et a
renoncé à la sécurité d'une vie stérile, pour accepter les risques d'une vie
fructueuse.
L'insatisfaction d'une vie inutile, une aspiration
profonde, le repentir, l'obéissance courageuse à la volonté de Dieu, toutes ces
choses ont meurtri et brisé la terre jusqu'à ce qu'elle soit à nouveau prête à
recevoir la pluie et la semence.
Bien sûr, comme toujours, le fruit a succédé à la
charrue.
La vie et la croissance commencent quand Dieu fait
pleuvoir sa justice."
Jacques 1.22 "Mettez en
pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux
raisonnements."
Si vous
baissez les bras et laissez votre terrain en jachère en ayant une apparence de
piété mais en ne mettant pas la parole de Dieu scrupuleusement en pratique dans
votre vie, comment pouvez-vous espérer porter du fruit?
Celui qui
laisse son terrain en friche ne pourra rien récolter.
Si
la pratique de votre foi aboutit à une vérité sans enthousiasme, à une morale
sans émotion, à un rituel sans âme et à une sanctification sans Christ. Alors
elle ressemble à un autel sans feu et n'est plus qu'une philosophie athéiste,
un système éthique, et une superstition.
Conclusion
L'Eternel
nous encourage à travers le prophète Esaïe, en nous révélant les conséquences
de la repentance et des changements opérés dans les cœurs.
En plus de
porter du fruit, le peuple qui fait la volonté de Dieu connait une joie et une
paix sans précédent.
Esaïe 55. 12-13 "Oui, vous
sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront d’allégresse
devant vous, et tous les arbres de la campagne battront des mains. Au lieu de
l’épine s’élèvera le cyprès, au lieu de la ronce croîtra le myrte ; et ce sera pour
l’Eternel une gloire, un monument perpétuel,
impérissable."
Galates 5.22 nous indique d'ailleurs que la paix et la joie font partie
du fruit de l'Esprit.
Dieu
remplace les épines et les ronces par le cyprès et le myrte.
Le cyprès
symbolisait à l'époque biblique la noblesse de cœur et la droiture, c'était un
arbre employé pour la construction du temple de Dieu.
Le myrte,
quand à lui, est un arbuste odorant et toujours vert.
Il nous
rappelle ce passage de 2 Corinthiens
2.15 "Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ,
parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent."
Voulez-vous
être comme un jardin arrosé et fructueux dont le jardinier est Dieu ?
Voulez-vous
porter du fruit en abondance et vous réjouir dans la paix de Dieu ?
Vous savez
désormais ce qu'il vous reste à faire :
·
Faire un
état des lieux du terrain de votre cœur
·
Vous
repentir s'il n'est pas dans l'état que Dieu souhaiterait
·
Défricher
les ronces et les épines par la repentance
· Ôter les pierres
en pardonnant ceux qui vous ont offensé
·
Laisser la
charrue divine labourer votre cœur par la parole
·
Accueillir
dans la paix et la joie la semence de la parole
·
La laisser
germer en obéissant à cette parole et en la mettant en pratique afin que la pluie
divine l'arrose et l'amène à maturité.
Ainsi vous
porterez du fruit en abondance, et serez comme l'arbre décrit par le
prophète Jérémie 17.7-8 "Béni
soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance !
Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le
courant ; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l’année de la
sécheresse, il n’a point de crainte, et
il ne cesse de porter du fruit."
Message de Xavier Lavie
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