Romains 4.18 "Espérant contre toute espérance, Abram crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité."
Si nous avons compris qu'il
nous fallait faire le tri dans nos pensées et nos désirs et ne pas nourrir
n'importe quel espoir, nous pouvons passer à la deuxième étape, nous amenant à
l'exaucement et à la bénédiction.
Car l'espérance devient aussi un
réel obstacle à l'exaucement de nos prières, si elle reste indéfiniment et
seulement un espoir qui ne se transforme jamais en foi et en obéissance à la
parole de Dieu.
En grec, l'espérance se dit "elpis" et signifie :
anticiper avec plaisir, attendre avec joie et confiance.
Hébreux
6.19 compare
cette espérance à une ancre sûre et solide lancée au-delà du voile du lieu très
saint, une ancre qui atteint la présence même de Dieu.
Christ est en effet celui qui
nous a ouvert la voie jusqu'à Dieu et qui nous permet d'aller jusqu'à lui.
C'est grâce à Christ que nous sommes devenus les héritiers des promesses
divines et que nous pouvons les saisir par la foi.
En effet, il ne suffit pas
d'entendre Dieu nous parler ou de comprendre sa volonté, il faut saisir cette
parole et ne plus la lâcher.
Il faut obéir aux injonctions de
Dieu !
S'il nous lance une corde et que
nous nous contentons de la regarder passer en nous extasiant sur sa beauté,
nous ne risquons pas d'être bénis et d'entrer dans la volonté de Dieu.
L'espérance est comme une ancre,
au bout de laquelle se trouve cette corde, dont nous avons parlé.
L'ancre va s'accrocher à Dieu
mais nous nous resterons loin de lui, si nous ne saisissons pas l'opportunité
qu'il nous tend.
L'espérance doit nous faire
bouger, elle ne doit pas nous laisser statiques.
Nous ne sommes pas appelés à
saluer de loin les promesses de Dieu mais à nous en saisir par la foi.
J'entends Dieu, je
crois ce qu'il me dit, alors j'attrape cette espérance,
cette corde qu'il
me tend, et je m'y accroche jusqu'à ce qu'elle m'amène à l'exaucement.
Ma part est de saisir ce que Dieu
me tend, d'y croire sans défaillir et de me laisser entrainer là où Dieu veut
me conduire, sans lâcher la corde (c'est-à-dire sans douter), sans résister en
voulant m'arrêter ou aller dans une autre direction….
Mais au contraire, je dois
anticiper avec plaisir, je dois me réjouir et être pleinement confiant, car je
sais que l'ancre est accrochée en Dieu et que la corde est Christ!
Je ne vais pas n'importe où, je
ne m'accroche pas à n'importe quoi ou n'importe qui !
L'espérance biblique est un don
de la grâce de Dieu et elle est
intimement liée à la foi et à l'amour (1
Corinthiens 13.13).
Si nous aimons Christ et que nous
lui faisons pleinement confiance, nous allons nous attacher à lui, nous allons
fermement nous accrocher à sa parole et à ses promesses.
Comme nous l'avons dit,
l'espérance biblique comprend aussi le temps d'attente, alors nous devons
souvent être patients et persévérants.
Comme le dit le prophète Habacuc 2.3 "C’est une prophétie dont
le temps est déjà fixé, elle marche vers
son terme, et elle ne mentira pas ; Si elle tarde, attends-la, car
elle entrera dans son accomplissement."
Ne doutez donc pas, ne lâchez pas
Christ et sa parole en vous laissant distraire par d'autres attraits !
Romains
5.2 à 5 (BFC) " Par Jésus nous avons pu, par la foi,
avoir accès à la grâce de Dieu en laquelle nous demeurons fermement. Et ce qui
nous réjouit c’est l’espoir d’avoir part à la gloire de Dieu. Bien plus, nous
nous réjouissons même dans nos détresses, car nous savons que la détresse
produit la patience, la patience produit la résistance à l’épreuve et la
résistance l’espérance. Cette espérance ne nous déçoit pas, car Dieu a répandu
son amour dans nos cœurs par le Saint-Esprit qu’il nous a donné."
Ces versets nous parlent à la
fois de celui qui est notre chemin et qui nous a ouvert l'accès à la grâce de
Dieu, à sa présence et à ses bénédictions ; ils nous parlent de Dieu le père
qui nous partage sa gloire, mais ils nous parlent aussi de ce temps d'attente,
pendant lequel nous devons faire preuve de patience, de résistance, de
persévérance, de constance et de joie !
Voilà l'attitude que nous devons
avoir alors que nous sommes dans l'attente de l'exaucement des promesses qui
nous ont été faites.
Pourquoi avoir une telle joie et une telle pugnacité ?
Parce que l'espérance à laquelle
nous sommes accrochés ne nous décevra pas, elle ne nous rendra ni honteux ni
confus parce qu'elle n'échouera jamais et ne sera jamais trompée !
Comment est-ce possible de tenir
ferme, sans lâcher cette corde d'espérance ?
Parce que Dieu a répandu son
amour dans nos cœurs, par son Esprit qui vit aussi en nous !
Par amour envers celui qui s'est
donné sur la croix et qui a répandu son sang pour nous sauver, nous tiendrons
bon!
Par amour envers celui qui nous a
ouvert l'accès au trône de Dieu, nous tiendrons bon !
Prions pour que notre amour
envers lui augmente!
Plus nous le connaissons plus
nous l'aimons parce qu'il est adorable !
Extrait du message prêché par Xavier Lavie le 5 avril 2016 "L'espoir n'est pas une stratégie".
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