Genèse 41.29-36 "Voici, il y aura sept
années de grande abondance dans tout le pays
d’Egypte. Sept années de famine viendront après elles; et l’on oubliera
toute cette abondance au pays d’Egypte,
et la famine consumera le pays. Cette famine qui suivra sera si forte qu’on ne
s’apercevra plus de l’abondance dans le
pays. Si Pharaon a vu le songe se répéter une seconde fois, c’est que la
chose est arrêtée de la part de Dieu, et
que Dieu se hâtera de l’exécuter. Maintenant, que Pharaon choisisse un homme
intelligent et sage, et qu’il le mette à
la tête du pays d’Egypte. Que Pharaon établisse des commissaires sur le pays,
pour lever un cinquième des récoltes de
l’Egypte pendant les sept années d’abondance. Qu’ils rassemblent tous les
produits de ces bonnes années qui vont venir;
qu’ils fassent, sous l’autorité de Pharaon, des amas de blé, des approvisionnements dans les villes, et qu’ils
en aient la garde. Ces provisions seront en réserve pour le pays, pour les sept
années de famine qui arriveront dans le
pays d’Egypte, afin que le pays ne soit
pas consumé par la famine."
Introduction
Les versets que nous venons de
lire prennent place dans la vie de Joseph.
Joseph est l'un des petits fils
d'Abraham, le fils de Jacob et de Rachel.
Joseph avait dix demi-frères bien
plus âgés que lui, car son père a eu Joseph lorsqu'il était âgé de 90 ans.
Né dans la vieillesse de Jacob,
Joseph a été le préféré de son père.
Et ce ne fut pas une bonne chose
car pendant son adolescence, les choses se sont gâtées et les frères de Joseph,
qui étaient déjà des hommes d'une trentaine d'années, devinrent de plus en plus
jaloux de lui! Néanmoins, Joseph a eu une
enfance heureuse.
Pour ses 17 ans, Jacob a offert à
son fils une merveilleuse tunique très belle et très chère, le genre de tunique
portée par les gens les plus importants de cette époque.
Joseph était ravi, mais ses
frères sont devenus jaloux !
Ils se demandaient pourquoi
Joseph avait droit à un traitement de faveur.
A partir de ce moment, ils se
mirent en colère, haïrent leur jeune frère, et complotèrent derrière son dos un
plan cruel.
Après avoir tenté de le tuer en
le jetant dans un puits, ils décidèrent de le vendre à des marchands d'esclaves
partant en Egypte.
Joseph devint donc l'esclave de
Potiphar qui découvrit bientôt les talents de gestionnaire du jeune homme et
lui remit l'administration de tous ses biens.
Mais sur des calomnies, Joseph
fut jeté dans un cachot où il resta des années enfermé.
Là encore, Joseph gagna la
confiance du chef de la prison, qui le chargea de surveiller tous les détenus.
Dans cet endroit sordide, Dieu
donna aussi à Joseph la capacité d’interpréter les songes de deux prisonniers :
le grand échanson et le grand panetier du pharaon et les événements prouvèrent
la justesse des ses interprétations.
Deux ans plus tard, le pharaon
eut à son tour deux rêves prophétiques, que personne ne pouvait expliquer.
Le chef des échansons parla de
Joseph au roi, qui commanda de lui amener tout de suite le prisonnier.
Et c'est là que vient s'inscrire
le verset que nous avons lu en introduction.
Joseph donna l'interprétation des
deux rêves de Pharaon : 7 ans de cruelle famine allaient succéder à 7 ans de
grande prospérité.
Puis Joseph se permit de
conseiller au pharaon d’établir un homme compétent sur l’Egypte, afin qu’il
prélève durant 7 ans le surplus des récoltes et les garde pour les années de
famine. Pharaon l’approuva et constatant la sagesse de Joseph, il le nomma
surintendant des greniers royaux et ministre d’Etat ; ce qui le plaçait au
nombre des personnages officiels les plus proches du souverain !
1. La divine providence
L'histoire de Joseph, tout comme
la bible (surtout à travers l'histoire des rois) ou l'histoire de notre monde
sont là pour attester une chose : l'abondance et la disette, le bonheur et le
malheur, les facilités et les difficultés ne font que se succéder dans la vie
des hommes.
Malheureusement, depuis que le
péché est entré dans notre monde, personne sur cette terre n'a connu une vie
entière d'abondance, de bonheur et de joies sans partage.
Comme l'a dit l'ecclésiaste 3.4-8 "Il y a un temps pour tout, un temps
pour toute chose sous les cieux: un temps pour naître, et un temps pour mourir;
un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; un temps
pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour
bâtir; un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter,
et un temps pour danser; un temps pour lancer des pierres, et un temps pour
ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des
embrassements; un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder,
et un temps pour jeter; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un
temps pour se taire, et un temps pour
parler; un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et
un temps pour la paix."
Bien que la recherche du bonheur
soit inscrite dans nos gènes, il nous faudra attendre le paradis pour connaitre
enfin une joie indéfectible et permanente et une vie sans obstacle ni
difficultés.
Joseph avait connu ce genre de
bonheur et d'abondance au sein de sa famille pendant son enfance ; il avait pu
construire sa vie sur des bases solides d'amour et de bien être matériel, car tous
ses besoins avaient été comblés par ses parents ; mais aussi par ses frères, sa
sœur, sa tante Léa et les servantes qui l'entouraient, mais aussi par-dessus
tout, par Dieu qui veillait sur lui à tout instant et orchestrait la vie de
toute cette famille...
Hélas, ce bonheur qui semblait
idyllique n'a pas duré ; brisé par la jalousie de ses frères, Joseph est passé
du jour au lendemain de l'insouciance "béate" de sa jeunesse, aux
difficultés les plus terribles, loin des siens et de son pays.
En un instant, il a perdu son
père et tous ses repères, son pays, son rang social, sa liberté, bref tout ce
qui autrefois faisait sa joie.
Heureusement il n'a pas perdu
Dieu qui veillait sur lui et accomplissait dans le silence et l'invisible son
plan parfait ; la suite de l'histoire nous prouve que ce qui semblaient être
des incidents ou des grains de sable enraillant la vie de Joseph étaient en
réalité une nécessité prévue par Dieu pour sauver la famille de Jacob et bien
d'autres en Canaan, en Egypte et aux alentours.
Ce n'est effectivement pas parce
que des obstacles se dressent sur notre chemin et que les difficultés s'enchaînent
les unes après les autres que Dieu nous a abandonnés et que nous ne sommes pas
dans son plan.
Parfois les difficultés sont le
résultat de nos désobéissances et de notre péché, mais parfois elles ne
dépendent pas de nous.
De toutes façons, et quoi qu'il
en soit tout doit concourir au bien de ceux qui aiment Dieu et sont appelés à
accomplir son plan divin.
L'abondance et la disette doivent
nous former et nous transformer à l'image de Christ ; elles doivent nous amener
à être des instruments entre les mains de Dieu qui accomplit sa volonté sur
toute la terre.
L'histoire de Joseph est un
exemple frappant de la providence divine, prouvant que le hasard n'existe pas.
La providence divine est le moyen
au travers duquel Dieu régit toutes choses dans l’univers et exerce une
maîtrise parfaite sur toutes choses :
·
l’univers
dans son ensemble : Psaumes 103.19 "L’Eternel a établi son trône dans les
cieux, et son règne domine sur toutes
choses."
·
le
monde physique : Matthieu 5.45 "Il
fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les
injustes."
·
les affaires des nations : Psaumes 66.7 "Il domine éternellement par sa puissance, ses yeux observent les
nations."
·
la
naissance et la destinée de tout homme : Galates
1.15 "lorsqu’il plut à celui qui
m’avait mis à part dès le sein de ma
mère, et qui m’a appelé par sa grâce,"
·
les
succès et les échecs des hommes : Luc
1.52-53 "Il a renversé les
puissants de leurs trônes, et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens
les affamés, et il a renvoyé les riches à vide."
Alors que les hommes pensent être
totalement libres de leurs faits et gestes, ils oublient que Dieu régit leurs
affaires et agit aussi à travers l’ordre naturel. Les lois de la nature ne sont
que le reflet de Dieu qui agit dans l’univers. Elles n’ont aucune puissance
inhérente et ne fonctionnent pas par elles-mêmes : ce sont les règles et
principes que Dieu a mis en place pour régir le fonctionnement des choses.
Ainsi comme Paul l'explique dans 1 Corinthiens 3.7 "...ce
n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais
Dieu qui fait croître."
Il en est de même des choix
humains. Au final, Dieu dirige nos choix et nos actes, sans pour autant violer
notre responsabilité d’acteurs moralement libres ni nier la réalité de notre
choix."
Philippiens
2.13 "C’est
Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir."
La doctrine de la providence
divine peut être succinctement résumée de la manière suivante : Dieu, de toute
éternité, sur le conseil de sa propre volonté, a ordonné tout ce qui allait
arriver ; mais il n’est en aucun cas l’auteur du péché, et la responsabilité
humaine n’est pas abolie non plus.
2. Dans l'abondance
Comme Dieu l'avait prévu et en
avait averti le Pharaon par des songes, les sept années d’abondance sont arrivées,
et ont été accomplies.
Genèse
41. 48-52 "Pendant les sept années de fertilité,
la terre rapporta abondamment. Joseph rassembla tous les produits de ces sept
années dans le pays d’Egypte; il fit des approvisionnements dans les villes,
mettant dans l’intérieur de chaque ville les productions des champs d’alentour.
Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si
considérable que l’on cessa de compter,
parce qu’il n’y avait plus de nombre. Avant les années de famine, il naquit à
Joseph deux fils, que lui enfanta Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’On.
Joseph donna au premier-né le nom de Manassé, car, dit-il, Dieu m’a fait oublier toutes mes peines et toute la maison
de mon père. Et il donna au second le nom d’Ephraïm, car, dit-il, Dieu m’a
rendu fécond dans le pays de mon affliction."
Que fit Joseph pendant ces années
d'abondance ?
D'un côté, il rassembla les
récoltes et en fit des réserves et de l'autre, il se maria et eut deux fils qui
lui firent oublier toutes ses années de peine et la nostalgie de son enfance
heureuse.
Et pour tous ces bienfaits (la
fécondité des champs et celle de son couple), il célébra Dieu.
Bien que les égyptiens aient
changé son nom, Joseph ne renia pas le Dieu de ses pères et il ne se détourna
pas du plan que Dieu avait prévu pour lui et son peuple.
Genèse
41.45 " Pharaon appela Joseph du nom de Tsaphnath-Paenéach..."
Joseph signifie : "L'Eternel
ajoute" et Tsaphnath-Paenéach signifie
"ce vivant est l’approvisionnement du pays".
Dans le plan parfait de Dieu, Joseph
était destiné à être un homme qui ajoute ; alors même si ses frères ont voulu
le retrancher de leur famille, même si Mme Potiphar a voulu le jeter dans les
oubliettes de l'Egypte, rien ne pouvait empêcher Dieu de le bénir et de s'en
servir pour le faire briller dans les ténèbres de ce pays idolâtre. Au fond d'un puits ou d'un cachot, Joseph
s'en est toujours sorti brillamment pour glorifier Dieu.
Qu'il ait été le
"chouchou" de son père ou l'esclave d'un marchand, qu'il ait été un
prisonnier oublié ou un ministre respecté, Joseph était précieux aux yeux de
Dieu ; il était un vase fragile mais utile, un vase d'honneur qui devait servir
Dieu ; une sorte de réservoir engrangeant et conservant les bénédictions
divines pour les restituer ensuite avec sagesse au temps prévu par Dieu.
Êtes-vous ce genre de vase
d'argile, à la fois fragile et utile à Dieu, un vase d'honneur entre les mains
de Dieu pour servir à sa gloire et bénir ceux qui vous entoure ?
Etes-vous un réceptacle des
bénédictions divines, capable de conserver et redistribuer ce que Dieu vous
donne en abondance ?
Lorsque je considère la vie de
Joseph, je ne peux m'empêcher de penser à ce Psaumes 1.1-3 qui dit : "Heureux
l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas
sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais
qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite jour et nuit! Il est comme un arbre planté
près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage
ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit."
Le secret de Joseph, c'est que
bien qu'il ait côtoyé ses frères jaloux et remplis de haine, bien qu'il ait servi
une égyptienne amorale et perfide, bien qu'il ait croupi dans un cachot en
compagnie d'hommes fourbes et déloyaux, lui, est toujours resté intègre et
exempt de rancœur.
Il a pardonné à ses frères, à Mme
Potiphar et aux prisonniers qui l'avaient oublié dans sa geôle.
Il est resté fidèle à Dieu au
milieu d'une nation païenne et idolâtre.
Il a célébré Dieu pour ses
consolations et ses bénédictions, et il
a reconnu la main de Dieu dans toute sa vie!
Genèse
50. 19-20 "Joseph leur dit: Soyez sans crainte;
car suis-je à la place de Dieu? Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l’a
changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à
un peuple nombreux."
Si ses frères n'avaient vu en
Joseph qu'un rival ou un adversaire à abattre ; Jacob, Potiphar, le geôlier et
Pharaon ont vu un homme différent des autres, un homme mis à part et bénissant,
sage et intelligent.
Genèse
41.39 "Pharaon dit à Joseph: Puisque Dieu t’a
fait connaître toutes ces choses, il n’y a personne qui soit aussi intelligent
et aussi sage que toi."
Joseph était sage et intelligent ;
pas selon la sagesse humaine, ni intelligent parce qu'il avait fait de grandes
études... non, Joseph était prudent et avait du discernement grâce à Dieu !
Il avait une sagesse morale et
spirituelle, ainsi qu'une intelligence divine capable de comprendre et de
distinguer les temps, les évènements et les gens avec les yeux de Dieu.
Voilà pourquoi Joseph a été
victorieux et utile entre les mains de Dieu.
Il est pour nous un exemple ;
nous qui avons le Saint Esprit, et qui sommes renouvelés dans notre
intelligence afin de discerner toutes choses et d'agir avec sagesse pour
accomplir la volonté de Dieu.
Si nous marchons non selon la
chair mais selon l'Esprit, nous devons nous faire remarquer pour notre sagesse
et notre intelligence ; nous devons nous distinguer par notre témoignage et
servir Dieu comme des serviteurs utiles.
2
Timothée 2.21 "Si donc quelqu’un se conserve pur, en
s’abstenant de ces choses (des hommes malveillants et des faux docteurs), il sera
un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre."
Que devons nous donc faire dans
les jours d'abondance ?
Nous devons compter sérieusement
nos jours et ne pas nous sentir sécurisés par une prospérité passagère, ni
demeurer oisifs à chaque fois que l’occasion le permet.
Les années d’abondance finiront
un jour, alors ce que notre main trouve à faire, faisons-le et amassons aux
temps convenables, c'est-à-dire aux temps des moissons.
Dans le champ de notre père, ne
nous contentons pas des glanures réservées aux étrangers (rappel du message de
la semaine dernière), moissonnons et engrangeons l'abondante moisson dans ses
greniers.
Après l'automne et la moisson
vient l'hiver où rien ne pousse. (Cf. la cigale te la fourmi)
Après l'hiver, vient le printemps
où nous devrons semer les grains récoltés et conservés en automne.
Jean
4.36 "Celui qui moissonne reçoit un salaire,
et amasse des fruits pour la vie
éternelle."
2
Corinthiens 9.6 "Sachez-le, celui qui sème peu
moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment."
Et celui qui moissonne peu sèmera
peu !
Si nous nous contentons de
récolter seulement ce qui nous nourrit aujourd'hui, comment ferons-nous en
hiver, comment donnerons nous de la nourriture aux indigents, comment pourrons
semer au printemps ?
Si nous ne voulons pas nous
retrouver dépourvus face à ceux qui ont faim, face aux temps mauvais qui
arrivent et au moment où nous devrons semer les grains que nous avons récoltés,
nous devons moissonner en abondance et engranger sans dilapider nos biens
(comme le fils prodigue).
Que signifie moissonner et
engranger d'un point de vue spirituel ?
C'est faire l'œuvre de Dieu !
C'est accomplir sa volonté
pendant qu'il fait jour!
C'est être connecté à Dieu dans
la prière et écouter sa parole avec attention afin de ne pas la fouler aux
pieds et d'accomplir sa volonté.
C'est méditer sa parole, la
retenir et la mettre en pratique.
C'est témoigner autour de soi non
seulement en paroles mais par notre attitude de cœur.
Car celui qui est fainéant,
négligeant, oublieux et inconsidéré dans toutes ses voies mourra au jour de la
famine ou de l'hiver...
Proverbes
24.30-34 "Je suis passé près du champ d’un
paresseux, et près de la vigne d’un homme
dépourvu de sens. Et voici, les épines y croissaient partout, les ronces
en couvraient la face, et le mur de
pierres était écroulé. J’ai regardé attentivement, et j’ai tiré instruction de
ce que j’ai vu. Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les
mains pour dormir et la pauvreté te
surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes."
Souvenez-vous aussi des vierges
folles qui n'avaient pas rempli leurs lampes d'huile et n'ont pu entrer dans la
salle des noces !
La bible nous enseigne la
prudence et la prévoyance.
Conclusion
Genèse
41.53-57 "Les
sept années d’abondance qu’il y eut au pays d’Egypte s’écoulèrent. Et les sept
années de famine commencèrent à venir, ainsi que Joseph l’avait annoncé. Il y
eut famine dans tous les pays; mais dans tout le pays d’Egypte il y avait du pain. Quand tout
le pays d’Egypte fut aussi affamé, le peuple cria à Pharaon pour avoir du pain. Pharaon dit à tous les
Egyptiens: Allez vers Joseph, et faites ce qu’il vous dira. La famine régnait
dans tout le pays. Joseph ouvrit tous les lieux d’approvisionnements, et vendit
du blé aux Egyptiens. La famine augmentait
dans le pays d’Egypte. Et de tous les pays on arrivait en Egypte, pour
acheter du blé auprès de Joseph; car la
famine était forte dans tous les pays."
Grâce à la sagesse, au
discernement et à l'attitude spirituelle et bienveillante de Joseph, sa famille
et de nombreux peuples e Egypte et aux alentours furent sauvés de la famine.
Êtes-vous conscients de la famine
qui sévit dans le monde ?
Êtes-vous conscients des temps
dans lesquels nous vivons ?
Alors que nous sommes ici et
maintenant dans une période d'abondance spirituelle, que faites-vous de votre
relation à Dieu, de la bible, des temps de réunions où la parole est prêchée ?
Vous conduisez-vous comme Joseph
qui moissonna, engrangea et fut lui-même fécond ou vous contentez-vous de
quelques glanures ici et là pour vous nourrir au jour le jour, sans faire de
provision pour l'hiver, pour les autres ou semer au printemps ?
Êtes-vous spirituellement cigale
ou fourmi ?
Avez-vous cette année écoulée
fait preuve de prudence et de discernement en profitant pleinement de
l'abondance de Dieu ou avez-vous négligé tous ces bienfaits avec insouciance en
ayant d'autres priorités que Dieu et sa volonté ?
Au temps d'Israël, le peuple de
Dieu fêtait les moissons et se livrait entièrement à la joie, parce que
l’Eternel bénissait leurs récoltes et le travail de leurs mains.
Ainsi personne ne pouvait se
présenter devant l'Eternel les mains vides...
Deutéronome
16.16-17 " On ne paraîtra point devant l’Eternel les mains
vides. Chacun donnera ce qu’il pourra, selon les bénédictions que l’Eternel,
ton Dieu, lui aura accordées."
Et vous ce soir, comment
paraissez-vous devant l'Eternel ?
Vos mains sont-elles vides ou
pleines de toute l'abondance de sa moisson ?
Message prêché par Xavier Lavie le 20 décembre 2016
"L'hiver est dans ma tête, mais un éternel printemps est dans mon coeur."
Victor Hugo