mardi 20 décembre 2016

Quelques grains pour subsister



Genèse 41.29-36 "Voici, il y aura sept années de grande abondance dans tout le pays  d’Egypte. Sept années de famine viendront après elles; et l’on oubliera toute cette  abondance au pays d’Egypte, et la famine consumera le pays. Cette famine qui suivra sera si forte qu’on ne s’apercevra plus de  l’abondance dans le pays. Si Pharaon a vu le songe se répéter une seconde fois, c’est que la chose  est arrêtée de la part de Dieu, et que Dieu se hâtera de l’exécuter. Maintenant, que Pharaon choisisse un homme intelligent et sage, et qu’il  le mette à la tête du pays d’Egypte. Que Pharaon établisse des commissaires sur le pays, pour lever un cinquième  des récoltes de l’Egypte pendant les sept années d’abondance. Qu’ils rassemblent tous les produits de ces bonnes années qui vont venir;  qu’ils fassent, sous l’autorité de Pharaon, des amas de blé, des  approvisionnements dans les villes, et qu’ils en aient la garde. Ces provisions seront en réserve pour le pays, pour les sept années de  famine qui arriveront dans le pays d’Egypte, afin que le pays ne soit  pas consumé par la famine."

Introduction
Les versets que nous venons de lire prennent place dans la vie de Joseph.
Joseph est l'un des petits fils d'Abraham, le fils de Jacob et de Rachel.
Joseph avait dix demi-frères bien plus âgés que lui, car son père a eu Joseph lorsqu'il était âgé de 90 ans.
Né dans la vieillesse de Jacob, Joseph a été le préféré de son père.
Et ce ne fut pas une bonne chose car pendant son adolescence, les choses se sont gâtées et les frères de Joseph, qui étaient déjà des hommes d'une trentaine d'années, devinrent de plus en plus jaloux de lui!  Néanmoins, Joseph a eu une enfance heureuse.
Pour ses 17 ans, Jacob a offert à son fils une merveilleuse tunique très belle et très chère, le genre de tunique portée par les gens les plus importants de cette époque.
Joseph était ravi, mais ses frères sont devenus jaloux !
Ils se demandaient pourquoi Joseph avait droit à un traitement de faveur.
A partir de ce moment, ils se mirent en colère, haïrent leur jeune frère, et complotèrent derrière son dos un plan cruel.
Après avoir tenté de le tuer en le jetant dans un puits, ils décidèrent de le vendre à des marchands d'esclaves partant en Egypte.
Joseph devint donc l'esclave de Potiphar qui découvrit bientôt les talents de gestionnaire du jeune homme et lui remit l'administration de tous ses biens.
Mais sur des calomnies, Joseph fut jeté dans un cachot où il resta des années enfermé.
Là encore, Joseph gagna la confiance du chef de la prison, qui le chargea de surveiller tous les détenus.
Dans cet endroit sordide, Dieu donna aussi à Joseph la capacité d’interpréter les songes de deux prisonniers : le grand échanson et le grand panetier du pharaon et les événements prouvèrent la justesse des ses interprétations.
Deux ans plus tard, le pharaon eut à son tour deux rêves prophétiques, que personne ne pouvait expliquer.
Le chef des échansons parla de Joseph au roi, qui commanda de lui amener tout de suite le prisonnier.

Et c'est là que vient s'inscrire le verset que nous avons lu en introduction.
Joseph donna l'interprétation des deux rêves de Pharaon : 7 ans de cruelle famine allaient succéder à 7 ans de grande prospérité.
Puis Joseph se permit de conseiller au pharaon d’établir un homme compétent sur l’Egypte, afin qu’il prélève durant 7 ans le surplus des récoltes et les garde pour les années de famine. Pharaon l’approuva et constatant la sagesse de Joseph, il le nomma surintendant des greniers royaux et ministre d’Etat ; ce qui le plaçait au nombre des personnages officiels les plus proches du souverain !

1. La divine providence
L'histoire de Joseph, tout comme la bible (surtout à travers l'histoire des rois) ou l'histoire de notre monde sont là pour attester une chose : l'abondance et la disette, le bonheur et le malheur, les facilités et les difficultés ne font que se succéder dans la vie des hommes.
Malheureusement, depuis que le péché est entré dans notre monde, personne sur cette terre n'a connu une vie entière d'abondance, de bonheur et de joies sans partage.
Comme l'a dit l'ecclésiaste 3.4-8 "Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir; un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements; un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire,  et un temps pour parler; un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix."

Bien que la recherche du bonheur soit inscrite dans nos gènes, il nous faudra attendre le paradis pour connaitre enfin une joie indéfectible et permanente et une vie sans obstacle ni difficultés.

Joseph avait connu ce genre de bonheur et d'abondance au sein de sa famille pendant son enfance ; il avait pu construire sa vie sur des bases solides d'amour et de bien être matériel, car tous ses besoins avaient été comblés par ses parents ; mais aussi par ses frères, sa sœur, sa tante Léa et les servantes qui l'entouraient, mais aussi par-dessus tout, par Dieu qui veillait sur lui à tout instant et orchestrait la vie de toute cette famille...
Hélas, ce bonheur qui semblait idyllique n'a pas duré ; brisé par la jalousie de ses frères, Joseph est passé du jour au lendemain de l'insouciance "béate" de sa jeunesse, aux difficultés les plus terribles, loin des siens et de son pays.
En un instant, il a perdu son père et tous ses repères, son pays, son rang social, sa liberté, bref tout ce qui autrefois faisait sa joie.

Heureusement il n'a pas perdu Dieu qui veillait sur lui et accomplissait dans le silence et l'invisible son plan parfait ; la suite de l'histoire nous prouve que ce qui semblaient être des incidents ou des grains de sable enraillant la vie de Joseph étaient en réalité une nécessité prévue par Dieu pour sauver la famille de Jacob et bien d'autres en Canaan, en Egypte et aux alentours.
Ce n'est effectivement pas parce que des obstacles se dressent sur notre chemin et que les difficultés s'enchaînent les unes après les autres que Dieu nous a abandonnés et que nous ne sommes pas dans son plan.
Parfois les difficultés sont le résultat de nos désobéissances et de notre péché, mais parfois elles ne dépendent pas de nous.

De toutes façons, et quoi qu'il en soit tout doit concourir au bien de ceux qui aiment Dieu et sont appelés à accomplir son plan divin.
L'abondance et la disette doivent nous former et nous transformer à l'image de Christ ; elles doivent nous amener à être des instruments entre les mains de Dieu qui accomplit sa volonté sur toute la terre.

L'histoire de Joseph est un exemple frappant de la providence divine, prouvant que le hasard n'existe pas.
La providence divine est le moyen au travers duquel Dieu régit toutes choses dans l’univers et exerce une maîtrise parfaite sur toutes choses :
·         l’univers dans son ensemble : Psaumes 103.19 "L’Eternel a établi son trône dans les cieux, et son règne domine sur  toutes choses."
·         le monde physique : Matthieu 5.45 "Il  fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait  pleuvoir sur les justes et sur les injustes."
·          les affaires des nations : Psaumes 66.7 "Il domine éternellement par sa puissance, ses yeux observent les nations."
·         la naissance et la destinée de tout homme : Galates 1.15 "lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma  mère, et qui m’a appelé par sa grâce,"
·         les succès et les échecs des hommes : Luc 1.52-53 "Il a renversé les puissants de leurs trônes, et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, et il a renvoyé les riches à vide."

Alors que les hommes pensent être totalement libres de leurs faits et gestes, ils oublient que Dieu régit leurs affaires et agit aussi à travers l’ordre naturel. Les lois de la nature ne sont que le reflet de Dieu qui agit dans l’univers. Elles n’ont aucune puissance inhérente et ne fonctionnent pas par elles-mêmes : ce sont les règles et principes que Dieu a mis en place pour régir le fonctionnement des choses.
Ainsi comme Paul l'explique dans 1 Corinthiens 3.7  "...ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître."

Il en est de même des choix humains. Au final, Dieu dirige nos choix et nos actes, sans pour autant violer notre responsabilité d’acteurs moralement libres ni nier la réalité de notre choix."
Philippiens 2.13  "C’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon  plaisir."

La doctrine de la providence divine peut être succinctement résumée de la manière suivante : Dieu, de toute éternité, sur le conseil de sa propre volonté, a ordonné tout ce qui allait arriver ; mais il n’est en aucun cas l’auteur du péché, et la responsabilité humaine n’est pas abolie non plus.

2. Dans l'abondance
Comme Dieu l'avait prévu et en avait averti le Pharaon par des songes, les sept années d’abondance sont arrivées, et ont été accomplies.
Genèse 41. 48-52 "Pendant les sept années de fertilité, la terre rapporta abondamment. Joseph rassembla tous les produits de ces sept années dans le pays d’Egypte; il fit des approvisionnements dans les villes, mettant dans l’intérieur de chaque ville les productions des champs d’alentour. Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable  que l’on cessa de compter, parce qu’il n’y avait plus de nombre. Avant les années de famine, il naquit à Joseph deux fils, que lui enfanta Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’On. Joseph donna au premier-né le nom de Manassé, car, dit-il, Dieu m’a fait  oublier toutes mes peines et toute la maison de mon père. Et il donna au second le nom d’Ephraïm, car, dit-il, Dieu m’a rendu fécond dans le pays de mon affliction."

Que fit Joseph pendant ces années d'abondance ?
D'un côté, il rassembla les récoltes et en fit des réserves et de l'autre, il se maria et eut deux fils qui lui firent oublier toutes ses années de peine et la nostalgie de son enfance heureuse.
Et pour tous ces bienfaits (la fécondité des champs et celle de son couple), il célébra Dieu.

Bien que les égyptiens aient changé son nom, Joseph ne renia pas le Dieu de ses pères et il ne se détourna pas du plan que Dieu avait prévu pour lui et son peuple.
Genèse 41.45 " Pharaon appela Joseph du nom de Tsaphnath-Paenéach..."
Joseph signifie : "L'Eternel ajoute" et Tsaphnath-Paenéach signifie "ce vivant est l’approvisionnement du pays".

Dans le plan parfait de Dieu, Joseph était destiné à être un homme qui ajoute ; alors même si ses frères ont voulu le retrancher de leur famille, même si Mme Potiphar a voulu le jeter dans les oubliettes de l'Egypte, rien ne pouvait empêcher Dieu de le bénir et de s'en servir pour le faire briller dans les ténèbres de ce pays idolâtre.  Au fond d'un puits ou d'un cachot, Joseph s'en est toujours sorti brillamment pour glorifier Dieu.
Qu'il ait été le "chouchou" de son père ou l'esclave d'un marchand, qu'il ait été un prisonnier oublié ou un ministre respecté, Joseph était précieux aux yeux de Dieu ; il était un vase fragile mais utile, un vase d'honneur qui devait servir Dieu ; une sorte de réservoir engrangeant et conservant les bénédictions divines pour les restituer ensuite avec sagesse au temps prévu par Dieu.

Êtes-vous ce genre de vase d'argile, à la fois fragile et utile à Dieu, un vase d'honneur entre les mains de Dieu pour servir à sa gloire et bénir ceux qui vous entoure ?
Etes-vous un réceptacle des bénédictions divines, capable de conserver et redistribuer ce que Dieu vous donne en abondance ?

Lorsque je considère la vie de Joseph, je ne peux m'empêcher de penser à ce Psaumes 1.1-3 qui dit : "Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite  jour et nuit! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit."

Le secret de Joseph, c'est que bien qu'il ait côtoyé ses frères jaloux et remplis de haine, bien qu'il ait servi une égyptienne amorale et perfide, bien qu'il ait croupi dans un cachot en compagnie d'hommes fourbes et déloyaux, lui, est toujours resté intègre et exempt de rancœur.
Il a pardonné à ses frères, à Mme Potiphar et aux prisonniers qui l'avaient oublié dans sa geôle.
Il est resté fidèle à Dieu au milieu d'une nation païenne et idolâtre.
Il a célébré Dieu pour ses consolations et ses bénédictions,  et il a reconnu la main de Dieu dans toute sa vie!
Genèse 50. 19-20 "Joseph leur dit: Soyez sans crainte; car suis-je à la place de Dieu? Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux."

Si ses frères n'avaient vu en Joseph qu'un rival ou un adversaire à abattre ; Jacob, Potiphar, le geôlier et Pharaon ont vu un homme différent des autres, un homme mis à part et bénissant, sage et intelligent.

Genèse 41.39 "Pharaon dit à Joseph: Puisque Dieu t’a fait connaître toutes ces choses, il n’y a personne qui soit aussi intelligent et aussi sage que toi."

Joseph était sage et intelligent ; pas selon la sagesse humaine, ni intelligent parce qu'il avait fait de grandes études... non, Joseph était prudent et avait du discernement grâce à Dieu !
Il avait une sagesse morale et spirituelle, ainsi qu'une intelligence divine capable de comprendre et de distinguer les temps, les évènements et les gens avec les yeux de Dieu.
Voilà pourquoi Joseph a été victorieux et utile entre les mains de Dieu.

Il est pour nous un exemple ; nous qui avons le Saint Esprit, et qui sommes renouvelés dans notre intelligence afin de discerner toutes choses et d'agir avec sagesse pour accomplir la volonté de Dieu.
Si nous marchons non selon la chair mais selon l'Esprit, nous devons nous faire remarquer pour notre sagesse et notre intelligence ; nous devons nous distinguer par notre témoignage et servir Dieu comme des serviteurs utiles.
2 Timothée 2.21 "Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses (des hommes malveillants et des faux docteurs), il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre."

Que devons nous donc faire dans les jours d'abondance ?
Nous devons compter sérieusement nos jours et ne pas nous sentir sécurisés par une prospérité passagère, ni demeurer oisifs à chaque fois que l’occasion le permet.
Les années d’abondance finiront un jour, alors ce que notre main trouve à faire, faisons-le et amassons aux temps convenables, c'est-à-dire aux temps des moissons.
Dans le champ de notre père, ne nous contentons pas des glanures réservées aux étrangers (rappel du message de la semaine dernière), moissonnons et engrangeons l'abondante moisson dans ses greniers.
Après l'automne et la moisson vient l'hiver où rien ne pousse. (Cf. la cigale te la fourmi)
Après l'hiver, vient le printemps où nous devrons semer les grains récoltés et conservés en automne.
Jean 4.36 "Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie  éternelle."
2 Corinthiens 9.6 "Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment."

Et celui qui moissonne peu sèmera peu !
Si nous nous contentons de récolter seulement ce qui nous nourrit aujourd'hui, comment ferons-nous en hiver, comment donnerons nous de la nourriture aux indigents, comment pourrons semer au printemps ?
Si nous ne voulons pas nous retrouver dépourvus face à ceux qui ont faim, face aux temps mauvais qui arrivent et au moment où nous devrons semer les grains que nous avons récoltés, nous devons moissonner en abondance et engranger sans dilapider nos biens (comme le fils prodigue).

Que signifie moissonner et engranger d'un point de vue spirituel ?
C'est faire l'œuvre de Dieu !
C'est accomplir sa volonté pendant qu'il fait jour!
C'est être connecté à Dieu dans la prière et écouter sa parole avec attention afin de ne pas la fouler aux pieds et d'accomplir sa volonté.
C'est méditer sa parole, la retenir et la mettre en pratique.
C'est témoigner autour de soi non seulement en paroles mais par notre attitude de cœur.

Car celui qui est fainéant, négligeant, oublieux et inconsidéré dans toutes ses voies mourra au jour de la famine ou de l'hiver...
Proverbes 24.30-34 "Je suis passé près du champ d’un paresseux, et près de la vigne d’un homme  dépourvu de sens. Et voici, les épines y croissaient partout, les ronces en couvraient la  face, et le mur de pierres était écroulé. J’ai regardé attentivement, et j’ai tiré instruction de ce que j’ai vu. Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour  dormir et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes."

Souvenez-vous aussi des vierges folles qui n'avaient pas rempli leurs lampes d'huile et n'ont pu entrer dans la salle des noces !
La bible nous enseigne la prudence et la prévoyance.


Conclusion
Genèse 41.53-57  "Les sept années d’abondance qu’il y eut au pays d’Egypte s’écoulèrent. Et les sept années de famine commencèrent à venir, ainsi que Joseph l’avait annoncé. Il y eut famine dans tous les pays; mais dans tout le  pays d’Egypte il y avait du pain. Quand tout le pays d’Egypte fut aussi affamé, le peuple cria à Pharaon  pour avoir du pain. Pharaon dit à tous les Egyptiens: Allez vers Joseph, et faites ce qu’il vous dira. La famine régnait dans tout le pays. Joseph ouvrit tous les lieux d’approvisionnements, et vendit du blé aux Egyptiens. La famine augmentait  dans le pays d’Egypte. Et de tous les pays on arrivait en Egypte, pour acheter du blé auprès de  Joseph; car la famine était forte dans tous les pays."

Grâce à la sagesse, au discernement et à l'attitude spirituelle et bienveillante de Joseph, sa famille et de nombreux peuples e Egypte et aux alentours furent sauvés de la famine.
Êtes-vous conscients de la famine qui sévit dans le monde ?
Êtes-vous conscients des temps dans lesquels nous vivons ?
Alors que nous sommes ici et maintenant dans une période d'abondance spirituelle, que faites-vous de votre relation à Dieu, de la bible, des temps de réunions où la parole est prêchée ?
Vous conduisez-vous comme Joseph qui moissonna, engrangea et fut lui-même fécond ou vous contentez-vous de quelques glanures ici et là pour vous nourrir au jour le jour, sans faire de provision pour l'hiver, pour les autres ou semer au printemps ?
Êtes-vous spirituellement cigale ou fourmi ?
Avez-vous cette année écoulée fait preuve de prudence et de discernement en profitant pleinement de l'abondance de Dieu ou avez-vous négligé tous ces bienfaits avec insouciance en ayant d'autres priorités que Dieu et sa volonté ?

Au temps d'Israël, le peuple de Dieu fêtait les moissons et se livrait entièrement à la joie, parce que l’Eternel bénissait leurs récoltes et le travail de leurs mains.
Ainsi personne ne pouvait se présenter devant l'Eternel les mains vides...
Deutéronome 16.16-17 " On ne paraîtra point devant l’Eternel les mains vides. Chacun donnera ce qu’il pourra, selon les bénédictions que l’Eternel, ton Dieu, lui aura accordées."

Et vous ce soir, comment paraissez-vous devant l'Eternel ?
Vos mains sont-elles vides ou pleines de toute l'abondance de sa moisson ?

Message prêché  par Xavier Lavie le 20 décembre 2016
"L'hiver est dans ma tête, mais un éternel printemps est dans mon coeur."
 Victor Hugo

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...