samedi 17 décembre 2016

Quand Dieu ferme une porte

ACTES 16.1‑15

Avez‑vous déjà acquis l’assurance que Dieu approuvait un certain projet au sujet duquel vous aviez prié?
Vous avez planifié en conséquence et, le temps venu, vous vous êtes cogné le nez.
Il s’agissait peut‑être d’un déménagement, d’une relation menant au mariage ou d’une offre d’emploi alléchante.
Peu importe, cela vous a laissé perplexe, déçu ou même désemparé. Que faisait donc Dieu?

Lors de leur deuxième voyage missionnaire, Paul et Silas ont fait une expérience semblable.
Ils avaient prévu rendre visite à des Églises qu’ils avaient implantées, mais ont décidé plutôt d’annoncer l’Évangile dans de nouveaux endroits.
Le Saint‑Esprit les a empêchés d’aller en Asie (la Turquie actuelle).
Ils se sont donc dirigés vers la Mysie, au nord, afin de se rendre en Bithynie, à l’est. Une fois de plus, le Saint‑Esprit leur a fermé la porte.
Ils se sont peut‑être demandé pourquoi Dieu leur interdisait de prêcher la Bonne Nouvelle.
Jésus ne leur avait‑il pas donné le Grand Mandat (Matthieu 28.19,20)?
Le Seigneur a répondu à Paul dans un rêve où il l’invitait à aller en Grèce, un pays aux multiples métropoles. De là, la Bonne Nouvelle pouvait se répandre plus rapidement.
À la longue, Paul s’est rendu à Éphèse et a présenté l’Évangile en Asie.
Quand Jean a rédigé l’Apocalypse, on recensait au moins sept Églises sur ce continent.
Dieu se sert souvent de portes fermées pour nous rediriger.
La réponse la plus judicieuse consiste à nous confier en sa sagesse, à attendre qu’il nous dirige et à suivre les incitations du Saint‑Esprit. Si nous comptons sur lui et lui obéissons, il nous bénira.


Les portes que Dieu ouvre
ACTES 16.16‑34

Nous nous basons parfois sur les résultats obtenus pour déterminer si nous marchons selon la volonté de Dieu.
Nous présumons que, si nous lui obéissons, la vie sera belle.
Quand nous affrontons toutes sortes de problèmes, nous supposons souvent que nous nous sommes éloignés de sa volonté.
Selon Paul, ce n’est pas toujours le cas : « Une porte grande et d’un accès efficace m’est ouverte, et les adversaires sont nombreux » (1 Corinthiens 16.9).
C’est ce qui s’est produit quand Dieu a fermé une porte et qu’il en a ouvert une autre lors du deuxième voyage missionnaire de l’apôtre (Actes 16.6‑10).
Après la conversion de Lydie et des siens, Paul a dû voir une porte ouverte dans cette région.
Peu de temps après, on le battait de verges ainsi que Silas, et on les jetait dans une prison de Philippes.
Nous aimons croire que Dieu veut nous épargner la souffrance ou la persécution, mais ce n’est pas ce que l’Écriture nous apprend.
Il utilise l’affliction pour éprouver notre foi, nous enseigner à dépendre de lui, faire s’épanouir notre sainteté et notre maturité, et nous rendre capables de consoler les autres (Romains 5.3,4; 2 Corinthiens 1.4).
Il se sert également de nos souffrances pour en attirer d’autres à lui.
Il est peu probable que le geôlier aurait été aussi empressé de répondre à l’Évangile si Paul et Silas avaient mal réagi au traitement injuste qu’ils avaient subi.
Quand la souffrance se cache derrière la porte que le Seigneur nous ouvre, il nous offre l’occasion de témoigner aux incrédules de l’œuvre de Dieu en nous.
Apprenons à réagir aux épreuves de sorte que d’autres soient attirés au Sauveur.

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