samedi 30 septembre 2017

Juger ou ne pas juger ?


Matthieu 7.1: "Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés."
Jamais un passage de l’Écriture n’a été jusqu’à ce point malmené, mal compris et mal utilisé que celui-ci.

Ce que Jésus ne voulait pas dire :

Le fait que Jésus ne nous interdit pas d’exprimer notre opinion sur le juste et l’injuste, le bon et le mauvais, le vrai et le faux, peut être démontré en relevant deux éléments : le contexte immédiat et le reste de l’enseignement du Nouveau Testament au sujet du jugement.
Pratiquement tout le Sermon sur la Montagne, à la fois ce qui précède et ce qui suit ce texte, est fondé sur la supposition que nous allons (et nous le devons) utiliser notre esprit critique pour émettre des jugements éthiques et logiques.
Jésus a dit aux chrétiens d’être différents du monde qui les entoure, de rechercher une vertu qui dépasse celle des Pharisiens, de faire « plus » que ce que les non-croyants pourraient faire, d’éviter d’être comme les hypocrites quand nous donnons, prions, jeûnons et ainsi de suite.
Ça ne se limite pas à cela, mais immédiatement après ce mot d’exhortation en Matthieu 7.1, Jésus délivre deux commandements supplémentaires : ne donnez pas ce qui est saint aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, et gardez-vous des faux prophètes.
Hors ce serait impossible d’obéir à l’un de ces commandements sans utiliser notre jugement critique. Déterminer notre comportement à l’égard des « chiens », « pourceaux » et « faux prophètes » suppose que nous devons d’abord être capable de les reconnaître, et pour faire cela nous devons exercer un certain discernement critique.
Concentrez votre attention sur des textes tels que Matthieu 18.15-17 ; Romains 16.17-18 ; 1 Corinthiens 5.3 ; Galates 1.8 ; Philippiens 3.2 ; Tite 3.10-11 ; 1 Jean 4.1-4 ; 2 Jean 1.9-11 ; 3 Jean 1.9-11 ; et spécialement Jean 7.24, où Jésus lui-même dit, "Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon un juste jugement."

Ce que Jésus voulait dire:

Il semblerait que Jésus interdise ce type de jugement qui est pharisaïque, hypercritique et destructeur. Il interdit cette sorte de jugement qu’on émet sur les autres sans le moindre souci pour leur santé spirituelle et leur bien, mais uniquement pour faire étalage de notre présumée droiture devant les hommes.
Jésus interdit non pas les reproches empreints d’amour et les critiques constructives, mais plutôt les critiques qui servent nos propres intérêts.
Être critique, explique Stott, ne signifie pas évaluer les gens avec méchanceté, mais les juger sévèrement. Le critique méchant est un trouveur de fautes qui est négatif et destructeur à l’égard des autres gens et qui prend activement plaisir à pointer leurs défauts. Il interprète de la manière la plus mauvaise qui soit leurs intentions, il leur fait l’effet d’une douche froide et a le cœur sec face à leurs erreurs.
Pour résumer, le commandement de ne pas juger n’est pas un appel à être aveugle, mais plutôt un appel à être généreux. Jésus ne nous dit pas de cesser d’être des hommes (en suspendant notre esprit critique qui participe de ce qui nous distingue des animaux) mais de renoncer à l’ambition présomptueuse d’être Dieu (en nous établissant nous-mêmes comme juges.
Nous ne devons cependant pas nous arrêter à Matthieu 7.1 car Jésus a beaucoup plus à dire à ce sujet dans les versets qui suivent.
La raison qu’il donne pour que nous ne jugions pas les autres d’une manière hypocrite, moralisatrice et méchante c’est que "C’est du jugement dont vous jugez qu’on vous jugera, de la mesure dont vous mesurez qu’on vous mesurera" (Matthieu 7.2).
Le problème ici est de déterminer si cela fait référence au jugement que nous expérimentons des mains des hommes ou de Dieu.
Quand nous établissons une norme à laquelle les autres doivent se conformer, nous n’y sommes pas moins soumis.
C’est pourquoi qu’humilité et amour doivent gouverner nos jugements.
Toute critique doit être précédée d’une confession.
Avant de faire remarquer une faute chez les autres, confessons d’abord sa présence dans nos propres vies.

Qu’y a-t-il dans ton œil ?

Ce principe est illustré en Matthieu 7.3-5: "Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil? Ou comment dis-tu à ton frère: Laisse-moi ôter la paille de ton œil, alors que dans ton œil il y a une poutre? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors, tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère."

Ce principe s’applique à un nombre incalculable de situations, pensons au fait de dénoncer les péchés extérieurs, visibles, de la chair, tels que l’adultère, le vol, le meurtre, afin d’excuser ou de minimiser ceux qui sont à l’intérieur, les péchés moins visibles du cœur, tels que la jalousie, l’amertume, l’avidité ou la luxure.
À cela se rapporte la tendance à mettre en évidence les fautes des autres pour précisément masquer les nôtres.
Cette forme de jugement n’est rien d’autre que de l’auto-justification.
Il existe aussi un danger opposé et équivalent. En Matthieu 7.6, Jésus dit, "Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds et ne se retournent pour vous déchirer."
Ici, Jésus fait remarquer le danger d’être trop indulgent et de manquer de discernement.
En aimant nos ennemis, en faisant le mille supplémentaire, et en ne jugeant pas injustement, le péril nous guette  de devenir mous et de manquer de faire les distinctions essentielles entre le juste et l’injuste, la vérité et la fausseté.
Bien que les saints n’aient pas à être des juges, ils n’ont pas non plus à être des simplets !
Jésus n’est pas en train de dire que nous devrions taire l’Évangile à certaines personnes que nous considérerions comme n’en étant pas dignes.
Mais il est réaliste et reconnaît qu’après que l’Évangile ait été l’objet de multiples rejets et moqueries, il se peut que se soit le temps de poursuivre sa route.
Il y a ceux qui sont obstinément méchants et endurcis, qui ne prennent pas plaisir dans la vérité de l’Écriture mais uniquement en la raillant.

Donc, pour conclure, plusieurs remarques doivent être faites.
Premièrement, c’est important de noter que Jésus parle de perles et non de gravillons.
Nous ne devons jamais oublier le trésor inestimable et la valeur incalculable et la gloire du message de l’Évangile.
Deuxièmement, nous allons avoir à témoigner à différentes sortes de personnes, et nous devons apprendre à faire une distinction parmi elles (voir Actes 17.32-34).
Troisièmement, nous n’avons pas besoin d’exposer l’Évangile de Jésus avec la même insistance à tous moments, d’une façon irréfléchie et mécanique.
Certains sont déjà accablés par leur péché et leur culpabilité et la condamnation du Saint-Esprit ; ceux-là ont besoin d’entendre parler de l’amour de Dieu manifesté en Christ.
D’autres ont besoin d’entendre parler de la sainteté et de la colère de Dieu.
D’autres ont besoin d’accepter la dépravation de leur cœur, alors que d’autres encore ont besoin de se retrouver face à la compassion divine et le pardon.
Rappelez-vous que cette instruction est donnée dans le contexte de l’amour de nos ennemis.
Alors que nous n’avons pas à jeter nos perles aux cochons, nous n’avons pas non plus à être désagréables, méchants et insensibles.
Enfin, Matthieu 7.6 n’a probablement pas besoin d’être enseigné dans certaines assemblées ou à certains chrétiens. Leur problème n’est pas d’avoir tendance à manquer de discernement et de souvent jeter leurs perles aux cochons.
Leur problème est de ne pas jeter leurs perles du tout !
Ce verset est adressé à ceux qui  sont si zélés dans l’évangélisation qu’ils manquent de discerner le moqueur de l’âme assoiffée.
Très probablement, notre problème est que nous ne montrons pas un tel empressement à évangéliser en premier lieu.


D'après un article de Sam Storms (Tough Topics: Biblical Answers to 25 Challenging Questions)

jeudi 28 septembre 2017

Les choux


Le chou est très riche en vitamines et sels minéraux (phosphore, calcium, fer, soufre, potassium, cuivre, iode, magnésium, vitamines C, B1, B2, B9, PP, U, A, D2 provitamine A) dont on profite évidemment mieux cru que cuit.
Il a donc des vertus tonifiantes en couvrant 50 % de nos besoins en vitamines B1 pour la transmission de l’influx nerveux et en vitamines A et E qui sont des antioxydants.
Riche en fibres, il agit sur les transits difficiles.
En plus d’être un aliment sain et équilibré, le chou est un allié pour la forme et la ligne : il ne fournit que 22 kcal / 100 g.
Le chou cru est très bien toléré, alors que le chou cuit à l’eau pose des problèmes de digestion à certaines personnes.
 La meilleure façon d’utiliser le chou et de l’absorber en hors d’œuvre, au début du repas, assaisonné avec de l’huile d’olive, ou un mélange d’huiles bio de première pression à froid, du sel marin, du citron, du persil et de l’ail.



Choux pommés
Appelés aussi choux cabus blancs et choux rouges dont les feuilles lisses s'imbriquent les unes sur les autres pour former une pomme plus ou moins serrée qui peut être consommée râpée à la vinaigrette ou en rémoulade, avec des pommes, des carottes...
Le chou blanc est celui que l'on fait fermenter et qui constitue la base de la choucroute.


Choux verts ou frisés, choux kale
En référence à leur feuilles cloquées qui s'étalent et ne forment pas de pomme.
On le classe parmi les crucifères brassicacées au même titre que le cresson.
Il se consomme cuit, après avoir été blanchi, ou cru.
Sa richesse en micro-nutriments en fait un super-aliment, et un légume detox.
Pour 100 grammes de feuilles fraîches, vous obtiendrez 512% des besoins journaliers en vitamine A et 200% des apports recommandés en vitamine C.
Ces fibres font baisser le niveau de cholestérol et ralentissent le passage du glucose dans le sang.
La consommation de cet aliment alcalin favorise un bon système cardio-vasculaire et procure un certain bien-être digestif.
Le chou frisé renforce le système immunitaire et il est bon pour les yeux.

Ses feuilles se consomment cuites ou crues. Le temps de cuisson des feuilles de choux verts, frisés ou kale varie en fonction du type de cuisson et de la saison de cueillette des feuilles. En effet, plus la saison avance, plus les feuilles deviennent coriaces. 
À la vapeur… Placez les feuilles de choux dans le panier vapeur (ou une marguerite) d’une grande casserole remplie d’un fond d’eau salée… après avoir enlevé la nervure centrale. Couvrez puis amenez à ébullition. Réduisez le feu. Le temps de cuisson varie entre 4 minutes et 6 minutes ! 
À l’eau… Placez les feuilles de choux dans une grande casserole. Recouvrez-les d’eau salée additionnée d’une petite pincée de bicarbonate (permet de préserver la couleur). Couvrez la casserole puis amenez à ébullition. Réduisez le feu et découvrez légèrement la casserole. Le temps de cuisson varie entre 4 et 6 minutes. 
De manière générale, le chou kale se marie à merveille avec les pommes de terre, les carottes, les betteraves, les oignons, les poireaux, les navets, aux courges, ail, champignons… 
Côté légumineuses, pensez aux haricots blancs et aux lentilles.
Côté fruits et fruits secs, pensez aux citron, pommes, noix, noisettes.
 

Chou rave
Légume bulbeux qui se consomme cru ou cuit. 
Comme la plupart des crucifères, il contient des composés bioactifs qui auraient des effets bénéfiques pour combattre différents types de cancer notamment ceux du poumon, de l'estomac et des reins..
Le chou-rave est également une excellente source de vitamine C.
Associé à des légumineuses,  il permettra également une meilleure absorption du fer par l'organisme pour mieux lutter contrer les rhumes et autres infections de saison. 
Sa haute teneur en acide ascorbique confère au chou-rave, d'importantes propriétés antioxydantes.
Consommer en salade, avec pommes, endives, noix ou graines de courge, et sauce moutarde.
Dans une salade de lentilles  ou de fèves, ou râpé, avec des carottes.


Choux chinois 
Introduits en France dès le XVIII e siècle, on en trouve deux variétés disponible sur le marché européen aujourd'hui :
Le pe-tsaï, de couleur vert tendre à pétioles blancs.
Il possède une pomme de forme allongée et ressemble à une laitue romaine. Ses feuilles sont frisées.
Le pak-choï ressemble à nos bettes en plus petit.
Il ne forme pas de pomme. Ses côtes blanches à la base ont une saveur plutôt douce et ses feuilles un goût plus piquant.
Une portion de chou chinois (175 g) fournit plus de calcium qu’un verre de lait, il fournit 77 mg de calcium. 
Consommé en soupe avec des crevettes séchées, des pâtes alimentaires chinoises, de l'épaule de porc tranchée finement ou du tofu, de la sauce soya, de la racine de gingembre, du brandy ou du saké, et de l'eau.
Apprêté en salade avec une vinaigrette chaude, composée de vinaigre de riz, gingembre, sucre et piment fort. Amener à ébullition, et verser sur le chou chinois découpé en fines lanières et additionné de rondelles d'oignon vert.
Braisé dans du lait de noix de coco avec du piment, des oignons verts et du gingembre. Cuire environ 10 minutes.
En plats sautés : avec du poulet ou du boeuf , des champignons, des jeunes pousses de haricot, des pois mange-tout, des pousses de bambou, du gingembre, de la sauce soya, de la fécule de maïs, quelques gouttes de saké et un peu de sucre. 



Chou-fleur
Introduit en France par les génois au XVI e siècle, présent à la table de Louis XIV il a été l'objet d'une culture attentive en Bretagne particulièrement.
La partie comestible de ce chou qui forme la pomme est en fait l'inflorescence formée de multiples bouquets blancs et fermes. Il est peu calorique (30 Cal pour 100g).
Consommé en trempette. C'est la manière idéale de servir le chou-fleur violet, car il perd sa couleur à la cuisson. Un plat de service garni de fleurons de choux-fleurs blancs, violets, vert lime, et orangé, sera du plus bel effet.
En salade avec une botte de radis, du cresson, du persil, du céleri, des olives et une vinaigrette au jus de citron.
Avec du fromage frais aux herbes ou de l'houmous.
Émincé finement, avec des tranches de tomates et des épinards frais, nappés d'une crème de soja à la ciboulette.


Brocoli
Une variété de chou-fleur dont le nom vient de l'italien broccolo qui signifie "pousse de chou". Particulièrement apprécié des italiens il fût introduit en France par Catherine de Médicis, il se présente sous la forme de tiges vertes surmontées de bouquets floraux, verts ou violets et entourés de feuilles.
Consommé en wok, sauté dans une sauce soja et gingembre avec des champignons et des lamelles de carottes. Ou dans une quiche, ou vapeur avec une crème de soja...



Chou romanesco
Variété de chou-fleur venant d'Italie et dont l'introduction en France est assez récente. Il n'est cultivé chez nous que depuis les années 90. Visuellement à mi-chemin entre le chou-fleur et le brocoli, ses inflorescences forment un ensemble géométrique admirable d'un vert pomme éclatant.
Le bouquet central en forme de cône spiralé est composé de multiples petits bouquets de forme identique et placés eux aussi en spirale.
L'ensemble est particulièrement harmonieux et ressemble à une fractale. Plus fragile à la cuisson que le chou-fleur, sa saveur est assez douce.
Consommé en amuse bouche, on peut tremper ses fleurettes dans une sauce de fromage frais parfumée au Bleu d’Auvergne. Il peut aussi être consommé cru en salade (assaisonné de persil, ail, échalote ou oignon, ou de noisettes concassées et grillées).
Sa cuisson doit être rapide : maximum 10 minutes, à la vapeur de préférence, pour garder ses vitamines. Pour préserver sa belle couleur verte, le plonger dans l’eau glacée dès la fin de la cuisson. Le trognon du chou est aussi plein de nutriments. On l’émince finement pour qu’il soit moins fibreux, on peut aussi l’utiliser pour faire un bouillon.
Le romanesco peut être dégusté nature (avec un filet d’huile, de jus de citron ou du beurre), en purée, à la crème, en quiche, en gratin.


Choux de Bruxelles
Ils forment de petits choux pommés de 3 à 4 cm de diamètre disposés à l'aisselle des feuilles tout le long d'une tige de presque 1 m de hauteur.
Sous sa forme actuelle, le chou de Bruxelles est apparu en Belgique en 1785 puis en France en 1815. Il est donc le plus jeune de la grande lignée des choux.
Disponibles frais de septembre à mars, ils doivent être choisis bien verts et serrés sans feuilles jaunies.
Les choux de Bruxelles sont un peu plus riches en calories que les autres variétés (54 Cal pour 100 g). Les indoles présents dans le choux de Bruxelles, ont pour effet de stimuler le foie, qui décompose ensuite plus facilement l'œstrogène. Cela permettrait aux femmes qui transforment rapidement l'œstrogène d'être moins vulnérables aux cancers du sein et de l'utérus. En effet, les expériences démontrent que, en accélérant la transformation métabolique de l'œstrogène et son élimination, on réduit les effets potentiellement dangereux de l'hormone.
De plus les indoles aident à stimuler la production de certaines enzymes qui contribuent à débarrasser l'organisme des toxines cancérigènes. Les indoles seraient utiles pour lutter contre les cancers du côlon, du sein et de la prostate. L'une des principales substances contenues dans les choux de Bruxelles est le sulforaphane. Il déclenche la libération d'enzymes qui contribuent à débarrasser les cellules de notre corps des déchets toxiques, diminuant ainsi le risque de cancer.
La meilleure façon de consommer les choux de Bruxelles est certainement de les cuire à la vapeur et d'éviter la cuisson prolongée. Celle-ci détruirait une bonne partie des éléments nutritifs et n'en améliorerait pas le goût.  Faire revenir dans du beurre ou avec des lardons.

mardi 26 septembre 2017

Citations


"Chrétien, si tu es jeté dans la fournaise de l’affliction, te voilà au bon endroit, tout à ton avantage. Elle t’aide à ressembler plus à Christ et te façonne pour le ciel." Charles Spurgeon

"L’épreuve est le pinceau dont Dieu se sert pour tracer l’image de Christ plus distinctement en nous. " Thomas Watson

"Dieu ne frotterait pas tant si ce n’était pour extirper la saleté incrustée dans notre nature. Dieu aime la pureté à un tel point qu’il préfère laisser un trou plutôt qu’une tâche sur les habits de ses enfants." William Gurnall

"Les épreuves ardentes font des chrétiens en or." Thomas Watson

"Il y a plus de mal dans une goutte de péché que dans une mer d’affliction." Thomas Watson

"Le Ciel se sert de l’épreuve comme d’une poussière de diamant pour polir son joyau." Robert Leighton 

"Si Dieu jette quelqu’un dans la fournaise, c’est parce qu’il a bien l’intention de le charger d’une tâche importante." George Mac Donald

"Dieu a eu un Fils sans péché, mais aucun sans épreuve. Dieu met ses enfants à l’école de la croix, et c’est là qu’ils apprennent le plus." Thomas Watson

"Nous n’avons pas idée à quel point la douleur façonne notre monde. La plupart des Psaumes furent créés dans le désert. La plupart des Épîtres furent rédigées en prison. Les plus grands penseurs nous ont légué leurs plus grandes pensées parce qu’ils les ont vécues d’abord. Les plus grands poètes « ont appris dans la souffrance ce qu’ils nous ont enseigné dans leur chants." George Mac Donald
 
"L’épreuve semble peut-être s’éterniser, mais elle n’est pas faite pour l’éternité." Thomas Watson

"Les blessures de Dieu guérissent ; les baisers du péché tuent." William Gurnall

"Les chrétiens se trompent lorsqu’ils supposent que lorsque Dieu afflige il cesse d’aimer. Car l’affliction est l’instrument de Dieu par lequel il nous taille : il préfèrera que les branches de sa vigne saignent plutôt qu’elles ne portent pas de fruit. " Thomas Watson

Warren Wiersbe « Une fois que nous nous identifions avec Jésus-Christ et que nous le confession, nous faisons partie d’une guerre. Nous n’avons pas commencé la guerre; Dieu a déclaré la guerre à Satan en Genèse 3.15. "

Charles Spurgeon "Une haine contre nature a jailli de l’amertume religieuse. Le serpent ancien a non seulement empoisonné la relation entre le Créateur et la créature, mais même celle d’un enfant envers le parent et du parent envers l’enfant. Des frères peuvent devenir des ennemis et toutes les relations naturelles se dénaturer sous la domination de la bigoterie religieuse. Dans les moments de persécution, nous ne pouvons pas nous attendre à être aimés par ceux qui n’aiment pas Dieu. "

J.C. Ryle "Nous ne devons pas considérer comme anormal le fait que l’Évangile
éloigne les familles et qu’il provoque une séparation dans les relations intimes. Il est certain
qu’il en sera souvent ainsi en raison de la grande corruption qu’il y a dans le coeur de
l’homme. Tant et aussi longtemps qu’un homme croit et qu’un autre continue à ne pas croire aussi longtemps qu’un homme est résolu à garder ses péchés et qu’un autre désire les
abandonner, la prédication de l’Évangile résultera en divisions. Cependant ce n’est pas
l’Évangile qui est coupable de ces divisions, mais le coeur de l’homme. "

Charles Spurgeon "Nous devons sérieusement prendre garde pour ne pas faire des idoles des personnes qui nous sont le plus chères en les aimant plus que Jésus. Nous ne devons pas les mettre à proximité du trône de notre Roi."

Charles Spurgeon "Nous devons continuer de confesser le Seigneur Jésus peu importe ce qui en résulte. Même si notre maison devient une fausse aux lions contre nous, il faut que nous tenions ferme pour notre Seigneur. Les gens qui cherchent la paix à n’importe quel prix n’ont pas de part dans son royaume."
J.C. Ryle "Heureux l’homme qui comprend que le Christianisme, bien qu’il promette une couronne à la fin, amène une croix sur le chemin."
 

lundi 25 septembre 2017

Comme les chrétiens du II ème siècle



Les chrétiens de l’Église du IIe siècle étaient perçus comme des individus remplis de haine.
On pourrait croire, du fait de leur sous nombre, que les chrétiens étaient oubliés ou passaient inaperçu. Mais ce n’était pas le cas. Au contraire, les Romains les avaient remarqués, et n’avaient pas aimé ce qu’ils avaient vu. Les chrétiens étaient vus comme agressifs, impolis et étranges ; comme une menace à la stabilité de l’empire romain. C’est la raison pour laquelle ils subissaient une persécution politique importante (ils se faisaient arrêter, mettre en prison et parfois, martyriser).
Pourquoi avaient-ils cette réputation ? Ils refusaient d’adorer les dieux romains. Les chrétiens étaient inflexibles : Jésus était le seul digne d’être adoré. Et ne pas adorer les dieux, c’était s’attirer la foudre des Romains. À leurs yeux, les chrétiens étaient cruels et insensibles au bien-être de leur prochain. On disait d’eux qu’ils avaient de la « haine pour le genre humain».
En vérité, c’était le caractère exclusif du christianisme qui le rendait si offensant. C’est encore le cas aujourd’hui.

Les chrétiens de l’Église du IIe siècle étaient considérés comme intellectuellement pauvres. Outre la persécution politique, ils souffraient d’une lourde persécution intellectuelle. Les doctrines chrétiennes étaient, aux yeux de tous, ridicules, absurdes et indignes d’être agréées par l’élite intellectuelle romaine. Lucien, Galien, Fronton et Celse entre autres penseurs, n’ont pas tari de critiques acerbes à l’égard cette « nouvelle » religion, tournant en dérision ses livres (les évangiles) ainsi que son fondateur (Jésus).

Le mouvement chrétien du IIe siècle était un mouvement « bibliophile » centré sur les Écritures. En dépit de la dérision intellectuelle dont ils étaient victimes, ces croyants se distinguaient par leur attachement à la Parole, sur laquelle venait s’appuyer chacune de leurs actions. Ils ne se contentaient pas de la lire, mais ils l’étudiaient minutieusement ; ils en faisaient de nombreuses copies qu’ils répandaient sur de longues distances.
Leur attachement à leurs « livres » était si manifeste que même leurs détracteurs l’avaient remarqué. C’est en outre l’une des raisons pour lesquelles le christianisme était souvent considéré comme une philosophie plutôt que comme une religion. Il était rare, dans le monde ancien, qu’une religion soit si directement rattachée à des textes. Le christianisme ainsi que le judaïsme, sortaient donc du lot.
Si l’on entend souvent dire avec obstination que les chrétiens n’utilisaient pas les Écritures et même, qu’ils n’en avaient pas besoin dans les premiers siècles, les données historiques prouvent le contraire. Cet attachement au livre s’est, il faut l’admettre, quelque peu perdu dans certains cercles aujourd’hui. C’est un élément fondamental que nous nous devons de retrouver.

En conclusion, ces trois observations du IIe siècle ont de nombreuses implications dans nos vies actuelles. Si les générations qui nous ont précédés ont joui d’une époque pendant laquelle l’Église ressemblait à celle qui existait aux IVe et Ve siècles, cette génération‑ci se retrouve dans une situation qui ressemble beaucoup à celle du iie siècle.
Si donc nous voulons faire face au monde dans lequel nous vivons, nous n’avons peut-être pas besoin d’une nouvelle apologétique, mais plutôt d’une ancienne : une apologétique du IIe siècle.

 Traduction de l’article Are Christians Intolerant Haters? Lessons from the Church of the Second Century publié le 15 août 2017 par Michael J. Kruger sur son blog, Canon Fodder. Traduction : Elodie Meribault.

dimanche 24 septembre 2017

Les trésors de la foi


Préface de Charles Spurgeon dans son ouvrage « Les trésors de la Foi »

Une promesse de Dieu peut être comparée à un billet à ordre, payable sur présentation.
Elle est donnée au croyant afin qu’il en retire une grâce, non pour qu’il la lise superficiellement puis la mette de coté. Le chrétien doit considérer une promesse comme une réalité de même qu’un négociant le fait pour un chèque qu’il reçoit.
Il doit la prendre et la signer de son nom, comme s’appliquant à lui personnellement.
Par la foi, il l’accepte et se l’approprie, scellant ainsi que Dieu est vrai, et vrai quant à cette promesse particulière.
En conséquence, il estime posséder déjà la bénédiction dont il a la promesse, et en donne par avance le reçu, signé de son nom.
Après quoi il présente cette promesse à Dieu, comme on présente un mandat à une caisse, et prie en comptant sur son accomplissement, et, à la date désignée, il reçoit la grâce promise.
Il y a des gens qui négligent de signer le chèque, en sorte qu’il ne leur est rien payé ; d’autres tardent à le présenter et ne reçoivent rien non plus.
La faute n’en est pas à la promesse, mais à ceux qui n’en usent pas d’une manière pratique et personnelle.
Dieu n’encourage aucune espérance qu’il ne puisse réaliser.
C’est pour aider mes frères à croire à sa fidélité que j’ai préparé ce petit volume.
La vue des promesses elles-mêmes stimule la foi : plus nous étudions les paroles de grâce, plus nous retirons de grâces de ces paroles.
Aux encourageantes affirmations de l’Ecriture, j’ai ajouté des témoignages personnels, fruits de l’épreuve et de l’expérience. Je crois en toutes les promesses de Dieu ; mais après avoir éprouvé moi-même beaucoup d’entre elles je les ai reconnues vraies, car je les ai vues s’accomplir pour moi.
Ceci, j’en ai la confiance, encouragera les jeunes et consolera les frères plus âgés.
L’expérience de l’un peut être de la plus grande utilité pour les autres.
C’est pourquoi l’homme de Dieu a écrit autrefois : « j’ai cherché l’Eternel, et il m’a répondu ; » et encore : « Ce misérable a crié et l’Eternel l’a entendu. »
C’est à une époque de ma vie où il me semblait être jeté sur les brisants de la controverse, que j’ai commencé à écrire ces morceaux de chaque jour. Dès lors, j’ai été plongé dans « des eaux que l’on ne pouvait traverser, » et qui, si ce n’eut été le bras de Dieu qui m’a soutenu, auraient été pour moi les eaux où l’on se noie.
J’ai été frappé par beaucoup de fléaux : de violentes douleurs physiques, l’accablement de l’esprit, le deuil, enfin l’épreuve dans la personne de celle qui m’est plus chère que la vie, se sont abattus sur moi. Je mentionne ces faits, non pour exciter la sympathie, mais pour montrer que je ne suis pas un marin de terre.
J’ai traversé les océans qui sont loin d’être des océans pacifiques. Je connais le roulement des lames et la violence des vents ; et jamais les promesses de l’Eternel ne m’ont été si précieuses qu’elles le sont à cette heure.
Il y en a que je n’ai jamais comprises jusqu’à maintenant ; je n’étais pas parvenu à l’époque de leur maturité pour moi, car je n’étais pas assez mûr moi-même pour comprendre leur signification.
Comme la Bible me paraît plus admirable maintenant que précédemment !
En obéissant au Seigneur, et en portant son opprobre hors du camp, je n’ai pas reçu de nouvelle promesse, mais le résultat reste à peu près le même pour moi, car ses promesses m’ont ouvert de plus riches trésors.
La parole de l’Eternel, à son serviteur Jérémie a été particulièrement douce à mon oreille.
C’était son lot de parler à ceux qui ne voulaient pas entendre, ou qui, entendant ne voulaient pas croire.
Résolu lui-même à ne pas quitter la voie du Seigneur, il aurait voulu détourner son peuple de ses erreurs.
Les paroles fortifiantes qu’il a trouvées dans le livre de Dieu ont empêché son esprit de défaillir, quand, livré à ses forces naturelles, il aurait succombé.
Ce sont ces paroles, ainsi que plusieurs autres précieuses promesses dont j’ai enrichi ces pages.
Oh, puissé-je, par leur moyen, consoler quelques-uns des serviteurs de mon Maître.
Je voudrais leur dire dans leurs épreuves : – Frères, Dieu est bon. Il ne vous abandonnera pas : Il vous portera au travers de tout. Une promesses est préparée pour vos nécessités présentes, et si vous vous en armez pour la présenter au trône de grâce par Jésus-Christ, vous verrez la main de l’Eternel étendue pour vous aider.
Quand toute chose ferait défaut, sa parole ne faillira jamais. Il m’a été si fidèle dans d’innombrables circonstances, que je me sens poussé à vous dire : « Confiez-vous en lui ! » Ce serait être trop ingrat envers Dieu et de manquer de charité envers vous, que de ne pas le faire.
Que le Saint-Esprit, le Consolateur, anime d’une foi nouvelle le peuple de l’Eternel !
Sans sa divine puissance, tout ce que je puis dire ne servira de rien ; mais sous son influence vivifiante, même le plus humble témoignage affermira des genoux tremblants et fortifiera des mains languissantes.
Dieu est glorifié, quand ses serviteurs se confient en Lui implicitement.
Nous ne pouvons pas être trop enfants avec notre Père céleste.
Nos enfants ne nous font pas de questions sur notre volonté ou notre puissance, mais quand ils ont reçu une promesse de leur père, ils se réjouissent de son accomplissement, dont ils ne songent pas à douter.
Puissent beaucoup de lecteurs que je ne verrai peut-être jamais, comprendre, tandis qu’ils liront le petit morceau que j’ai préparé pour chaque jour de l’année, que cette confiance enfantine en Dieu est un devoir et une joie.
Ces portions quotidiennes sont tirées de sujets variés, et sont d’autant plus profitables qu’elles traitent de la doctrine, de l’expérience, de la pratique et de questions diverses.
Elles ne sont qu’une sorte de friandise qui ne doit pas nuire aux repas plus substantiels, mais au contraire accentuer le désir de nous nourrir davantage de la Parole divine.
Que Notre Seigneur Jésus accepte ce service rendu à ses brebis et à ses agneaux par son indigne serviteur.

"Les trésors de la foi"

Citations


Des millions se réclament du nom de Christ et lui rendent une certaine forme d’hommage. Mais un simple test démontrera combien il est en réalité bien peu estimé parmi eux. Que l’homme moyen apporte la preuve de ce qui selon lui est le plus élevé, et sa véritable position sera exposée. Qu’il se retrouve dans une situation où il est forcé de faire un choix entre Dieu et l’argent, entre Dieu et les hommes, entre Dieu et l’ambition personnelle, entre Dieu et le ‘moi’, entre Dieu et l’amour humain, et Dieu prendra systématiquement la seconde place.Invariablement, toutes ces choses secondaires seront exaltées. Quoi que cet homme proteste, la preuve se trouve dans le choix qu’il fait jour après jour tout au long de sa vie. L’authenticité de notre christianisme est démontrée jour après jour par la priorité que nous accordons à Christ." A W Tozer

"L'adversité n'est pas seulement un outil. C'est l'outil le plus efficace pour nous faire avancer dans notre vie spirituelle. Les circonstances sont le plus souvent exactement ce qui nous lance dans des périodes d'intenses croissances spirituelles. Dès que nous commençons à comprendre cela et que nous l'acceptons comme une fait spirituel de la vie, l'adversité devient plus facile à supporter."
Charles Stanley

"Un chrétien n'est pas simplement celui qui s'achète une «assurance contre le feu», qui signe juste pour éviter l'après-vie déplaisant. Un chrétien est celui dont la foi s'exprime elle-même dans la soumission et l'obéissance. Un chrétien est celui qui suit Christ, celui qui s'est engagé d'une manière indiscutable à Christ comme Seigneur et Sauveur, celui qui désire plaire à Dieu. Ceux qui veulent éliminer la seigneurie de Christ de l'Évangile voient la foi comme étant une simple confiance dans un arrangement de vérités au sujet de Christ. La foi, comme ils la décrivent, est simplement une appropriation personnelle de la promesse de la vie éternelle. La Bible décrit la foi comme étant bien plus que cela - c'est une confiance de tout son cœur en Christ personnellement (Galates 2:16, Philippiens 3:9). Pas simplement la foi à propos de Jésus; la foi en Jésus. Prenez note de la différence: si je dis que je crois une promesse que vous avez faites, j'en dis bien moins que si je dis que je vous fais confiance. Croire en une personne implique nécessairement un quelconque degré d'engagement. Faire confiance à Jésus signifie se placer soi-même sous sa garde pour la vie et la mort. Cela signifie que nous comptons sur son conseil, faisons confiance à sa bonté, et nous confions pour tout le temps et l'éternité à sa garde. La vraie foi, la foi qui sauve, c'est tout de moi (pensée, émotions, volonté) embrassant tout de lui (Sauveur, Avocat, Pourvoyeur, Soutien, Conseiller et Seigneur Dieu). Ceux qui ont une telle foi vont aimer Christ (Romains 8.28, 1 Colossiens 16.22, 1 Jean 4.19). John MacArthur

"Le secret de Dieu est avec ceux qui ont eu le coeur brisé par la croix, mais guéri par l'Esprit." P.T. FORSYTHE. Voilà deux pans essentiels du christianisme. La croix en tant qu'unique chemin par lequel une personne peut devenir juste aux yeux de Dieu, et l'Esprit de Christ en tant qu'unique chemin par lequel une personne peut obéir à Dieu." John Piper

"Les bienfaits d’une formation n’égalent pas la préparation d’une communion régulière avec Dieu."
Charles Spurgeon
"La vie de l'Esprit n'est pas la perte de contrôle de notre vie mais uniquement un abandon dans la foi de notre volonté personnelle, permettant à l'Esprit Saint de nous conduire à vivre selon la Parole de Dieu, et notamment dans la tempérance ou la maîtrise de soi. La vie de l'Esprit n'est certainement pas une longue transe extatique...! Le fruit de l'Esprit parle de tempérance (Galates 5.22) qui se dit  'egkrateia' en grec et nous parle de la vertu de ceux qui sont maîtres de leurs désirs et de leurs passions, spécialement en ce qui concerne les appétits des sens. Vous l'avez compris, la vie de l'Esprit n'est pas un grand "lâchez aller" mais un profond contrôle réalisé par l'Esprit Saint dans la vie du croyant duquel ressort une paix toute aussi profonde." Xavier LAVIE

"Quand on émet des réserves sur le ministère d'une personne (par exemple à cause de ses enseignements), certains répondent parfois: "Oui mais elle porte du fruit", sous-entendant que beaucoup de personnes l'apprécient. Mais est-ce que bibliquement, porter du fruit c'est avoir de l'impact sur les gens? dans la Bible, porter de bons fruits signifie (1) obéir aux paroles de Jésus (Jn 14.15) et (2) manifester dans sa vie les transformations qu’opèrent l’Esprit de Dieu en nous. Ces deux réalités témoignent d’une même vérité: si Dieu nous a délivré du péché et nous appelle à être saints, cette transformation doit nous pousser à obéir à sa Parole et à vivre en conformité avec elle. C’est donc le premier critère quand on veut évaluer si quelqu’un « porte de bons fruits ». Est-ce que cette personne a un comportement digne d’un enfant de Dieu?" Matthieu Giralt

“Si j’étais sur que je suis un élu de Christ, je viendrais à lui. Mais je crains de ne pas l’être.” A cela je réponds : personne n’est jamais venu à Christ parce qu’il savait être élu… Il est bien vrai que Dieu a, selon son bon plaisir, élu certains pour la vie éternelle, mais ceux-ci ne l’ont jamais su avant d’avoir cru en Christ… Nulle part Christ ne commande aux élus de venir à lui. Il commande à tous les hommes en tous lieux de se repentir et de croire au message de l’Evangile… La question pour vous n’est pas “suis-je élu ?” mais plutôt “suis-je un pécheur ?” Car Christ est venu pour sauver des pécheurs." Robert Murray M’Cheyne

“Ce qui compte par dessus tout, ce n’est pas le fait que je connaisse Dieu, mais plutôt la réalité plus profonde qui sous-tend cela : la réalité que lui me connait. Je suis inscrit sur les paumes de ses mains (Es 49:16). Je ne suis jamais en dehors de sa pensée. Toute la connaissance que j’ai de lui dépend de son initiative par laquelle il affirme que Lui me connait." J.I Packer

"Lorsque Dieu veut accorder une grande bénédiction à son peuple, la première chose qu’Il fait est de le pousser en prières." Matthew Henry

"Dieu m'aime. Il s’agit là d’une vérité capitale. Il s’en dégage un confort indescriptible – le genre de confort qui stimule, qui ne flétrit pas – sachant que Dieu me connait constamment dans l’amour et qu’il veille sur moi pour mon bien. Il y a une profondeur incroyable dans le fait de savoir que son amour pour moi est absolument réel, en tout point basé une connaissance souveraine de ce qui me concerne, même du pire, de sorte qu’aucune découverte ne peut le décevoir à mon sujet et entraver sa détermination à me bénir.” J.I Packer
 
 "Mon esprit se calmant en un cadre très sérieux de révérence, mes pensées étant rassemblées, tout en moi étant concentré et tendu vers le nom de Dieu tout-puissant, afin de participer au service solennel et grandiose se tenant devant moi et afin de rester près de lui, je dois, avec une attention fixe et une application de l’esprit, et d’une foi vivante et active, mettre le Seigneur devant moi, voir ses yeux sur moi et me mettre en sa présence spéciale, m’offrant comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu en un culte spirituel." Matthew Henry

"Toute racine d'amertume nourrie contre son prochain, toute recherche de soi-même, tout jugement téméraire, toute paresse dans l'obéissance à la voix du Seigneur, toute habitude coupable ou compagnie mauvaise... toutes ces choses, sciemment tolérées, suffisent pour paralyser ou affaiblir notre vie spirituelle." Auteur inconnu

"Êtes-vous dans l'attente de la réalisation d'une promesse que vous croyez venir de Dieu...? D'une manière sûre, les promesses divines ne sont valides que lorsqu'elles se réalisent...! Mais, avant leur réalisation, il convient d'être prudent en réagissant spirituellement afin de ne pas s'approprier des paroles qui seraient plus l'objet de nos désirs personnels ou de la manifestation émotionnelle de personnes qui nous chérissent et se servent alors d'arguments spirituels pour tenter de consoler nos coeurs des manques qu'ils éprouvent.  Leurs démarches peuvent paraître louables, mais au fond, elles peuvent être terriblement destructrices... Que devons-nous faire alors des promesses que nous avons reçues...? Ne sont-elles pas des bombes à retardement, si elles ne sont pas véritablement d'origine divine...? De telles promesses pourraient nous faire entrer dans une espérance déçue qui pourrait altérer notre relation à Dieu à plus ou moins long terme....! Permettez-moi de vous partager un petit conseil fraternel : Nous devons recevoir les promesses comme des graines qu'il nous faut planter dans le terrain de la foi et abandonner à la mort pour quelles revivent dans la puissance de la résurrection du Christ. Si elles sont d'origine divine, elles germeront et porteront des fruits, mais si elles ne sont que les résultats de désirs personnels ou d'intentions humaines, elles demeureront stériles.  Cependant, parce que nous les avons abandonnées à la volonté de Dieu, il lui appartient d'en faire ce qu'il veut sans que cela nous engage outre-mesure. Ne croyez pas qu'en agissant ainsi vous sortiez du terrain de la foi. Au contraire, vous y entrez de plein pieds en permettant à Dieu d'accomplir sa volonté et rien que sa volonté. Personnellement, je dirai que si une promesse ne se réalise pas dans ma vie, alors que je la pensais venir de Dieu, je me remettrais personnellement en question par rapport à cette promesse et à sa source mais ne douterait pas de mon Dieu qui est fidèle à toutes ses promesses...!" Xavier LAVIE


« Du bout de la terre je crie à toi, le cœur abattu; conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre (trop élevé pour moi - Colombe)! » Psaumes 61.3
"La plupart d’entre nous sait ce que c’est que d’avoir le cœur abattu, d’être vide comme une assiette que l’on essuie et que l’on retourne, submergé et dérouté comme un navire emporté par la tempête. La prise de conscience des corruptions qui demeurent en nous accompliront cela si le Seigneur permet au grand abîme de notre dépravation naturelle de s’agiter et de rejeter sa fange et sa saleté.
Les déceptions et les grands chagrins y parviendront aussi quand tous les flots de l’adversité se succèderont sur nous et que nous ressemblerons à un coquillage brisé à la merci de la houle. Béni soit Dieu, car il ne nous abandonne pas sans une consolation parfaite à de tels moments. Notre Dieu est le port qui s’offre aux voiles battues par les vents. Il est le refuge pour les pèlerins épuisés.
Il est plus haut que nous. Sa miséricorde surpasse nos péchés et son amour s’élève plus haut que nos pensées. Quel dommage de voir les hommes placer leur confiance en ce qui est inférieur à eux ! Pour nous, notre confiance se fixe en un Seigneur grandement élevé et glorieux. Il est un rocher puisqu’il ne change pas, un rocher élevé, dont les tempêtes qui nous submergent n’atteignent que le pied. Elles ne le dérangent pas mais il leur ordonne selon sa volonté. Si nous nous plaçons sous l’abri de ce rocher élevé, nous pourrons faire face à l’ouragan. Tout est calme à l’abri de hautes falaises. Hélas ! l’esprit troublé se trouve souvent plongé en une telle confusion que nous avons besoin d’un pilote pour parvenir à cet abri divin. D’où la prière de notre texte. Ô Seigneur, par ton Saint-Esprit, enseigne-nous la voie de la foi et conduis-nous vers ton repos. Le vent nous rejette au large et le gouvernail n’obéit plus à nos faibles mains. Toi, toi seul, peux nous conduire dans le chenal au travers de ces hauts-fonds et nous amener dans la sécurité et le calme du port. Combien nous dépendons de toi ! Nous avons même besoin de toi pour venir à toi ! Une sage direction vers la sécurité et la paix est un don de toi, et de toi seul. Qu’il te plaise ce soir de traiter tes serviteurs avec bonté." Charles Spurgeon

jeudi 21 septembre 2017

Citations


"Les croyants ne prient pas en vue d’informer Dieu des choses qu’il ignorerait, ou pour l’inciter à faire son devoir, ou pour le presser comme s’il était réticent. Au contraire, ils prient afin de s’éveiller eux-mêmes à le chercher, afin qu’ils exercent leur foi en méditant ses promesses, afin d’être consolés de leurs anxiétés en sa présence; en un mot, afin de déclarer que de Dieu seul ils espèrent et attendent, autant pour eux que pour les autres, toutes bonnes choses." Jean Calvin

"La conception populaire de la liberté est généralement réduite à un simple choix entre des options. Être libre c’est pouvoir faire le bien ou faire le mal. Cette définition est incomplète puisque la liberté inclut, mais ne se réduit pas uniquement à choisir ce que l’on veut. Deuxièmement, cette définition est erronée, puisque Dieu est libre et fait ce qu’il veut (Psaumes 115.3 ; Daniel 4.35), pourtant il ne peut pas faire le mal ni être tenté par le mal. La liberté parfaite consiste à ne pouvoir faire volontairement que le bien ; être complètement affranchi du mal, du mensonge, du péché et de la mort. C’est cette liberté qui est promise par Jésus à ceux qui croient en lui. La liberté que Jésus promet n’est pas la simple capacité de choisir entre le bien et le mal, mais l’affranchissement du mal. La liberté promise est celle que possèdent Dieu, les anges élus et que le Fils seul peut donner : une capacité à ne choisir que le bien et un cœur qui aime Dieu parfaitement et sans partage. Voilà ce que signifie être réellement libre!" Pascal Denault

"La véritable vision de la Réforme consiste en une remise en question constante de l'homme face à la Parole de Dieu et non une remise en question constante de la Parole de Dieu en face de l'homme." Xavier LAVIE

"La condition initiale d’Adam n’était pas prévue par Dieu pour demeurer de manière permanente. Adam, avant de goûter au fruit de la connaissance du bien et du mal, était dans un état d’innocence et d’enfance spirituelle. Il devait grandir par la voie de l’obéissance, mais il a choisi de grandir par la voie de la désobéissance. Adam aurait pu devenir impeccable et toute sa postérité après lui aurait été incapable de pécher. Adam s’est corrompu et toute sa postérité avec lui devinrent incapables de ne pas pécher. La mutabilité du premier homme était une condition temporaire qui devait déterminer son futur pour le meilleur ou pour le pire.
Adam a pu pécher malgré sa perfection, car son état d’innocence était muable : il pouvait déchoir ou être définitivement confirmé dans la justice (Genèse 2.8-17 ; Deutéronome 30.19). Entraîné par sa femme, elle-même séduite par le serpent, Adam choisit la mort (Romains 5.12, 17-19). L’homme a non seulement perdu sa justice originelle, mais également sa capacité de ne pas pécher, il devint dès ce moment asservi à la puissance du péché et depuis il demeure incapable d’obéir à Dieu ( Romains 8.7)." Pascal Denault


"Beaucoup prient pour être délivrés du malin, mais peu prient pour être délivrés d'eux-même." 
Xavier LAVIE

"Voici trois fils qui traversent toute l’Écriture et qui forment une corde qui ne peut être rompue à laquelle nous devons solidement attacher notre âme…
1. La souveraineté de Dieu : savoir que ma vie est entre bonne main
2. La grâce de Dieu : savoir que Dieu m’aime
3. La gloire de Dieu : savoir que ma vie a un but" Pascal Denault


"La vie est un cadeau de la part de Dieu et la bible en est la notice" Anonyme 

"Dieu nous aime tellement qu’il érige à dessein des barrières autour de nous pour nous garder dans la bonne voie. Je sais que ce n’est pas toujours facile de se retrouver devant un mur qui nous empêche d’avancer sur la route que nous avions choisi d’emprunter. Mais Dieu délimite notre sentier afin que nous marchions vers lui. (…) Si notre compréhension doctrinale nous incite à la passivité en ce qui a trait à la puissante présence de Dieu, ou si elle refroidit l’ardeur de notre ambition, nous avons mal compris la souveraineté de Dieu. Une conception juste du fait que Dieu exerce un contrôle bienveillant sur toutes choses devrait éveiller une foi à toute épreuve en lui, et un vif désir d’agir. En voyant Dieu plus clairement, nos ambitions atteignent de nouveaux sommets." Dave Harvey

"L’âme humble cherche davantage à glorifier Dieu dans l’affliction plutôt que de chercher à en sortir." Thomas Brooks

 "Les temps où nous nous trouvons en train de dépendre des autres peuvent être des opportunités parfaites pour nous entrainer à dépendre de Dieu" Joni Eareckson Tada

"Penser à Christ c'est commencer par s'oublier soi-même..." Xavier LAVIE

"Il serait faux de considérer la croix comme le signe d’une défaite et la résurrection comme celui de la victoire. Car la croix, c’est la victoire remportée et la résurrection, la victoire reconnue, annoncée et démontrée." John Stott


"Un coeur entièrement consacré se manifeste dans la persévérance." Charles Spurgeon
 
"Il y a quelqu’un que j’aime, même si je n’approuve pas ce qu’il fait. Il y a quelqu’un que j’accepte, même si certaines de ses pensées et de ses actions me révoltent. Il y a quelqu’un que je pardonne, même s’il blesse les gens que j’aime le plus. Cette personne, c’est moi." C S Lewis

"Notre tendance humaine nous pousse à éviter ce qui est banal pour nous tourner vers le spectaculaire, mais ce n'est pas le style de Dieu. Un caractère chrétien démontré par les fruits de l'Esprit peut être tout aussi simplement visible dans les petites tâches que dans les grandes. La meilleure façon de découvrir la volonté de Dieu pour nos vies est de servir là où nous sommes. Beaucoup d'entre nous rencontrent des gens qui déclarent être appelés à faire de grandes choses pour Dieu. Néanmoins, en attendant que ces grandes choses se produisent, ils ne font rien. Ils ne sont pas disposés à faire quoi que ce soit qui serait "inférieur" à leur appel. Mais ce n'est pas le style de Dieu, il veut que nous commencions par être fidèles dans les petites choses ." Floyd McCLUNG

"Le Saint-Esprit assiste notre faiblesse, mais il n’encourage pas notre paresse." Charles Spurgeon

"Le Christianisme ne prétend pas être totalement accessible ou validable par la logique ou la raison humaine. Les hommes ont tristement l'habitude de tout vouloir soumettre à leurs schémas de raisonnement avant de valider chaque chose. Mais, en agissant ainsi, ils prétendent que leur raison est juste et infaillible. Penser de cette manière, c'est déjà diviniser l'humain et l'asseoir sur un trône d'aveuglement d'où les remises en question deviennent quasi impossibles. Le christianisme ne doit pas être abordé ou étudié comme un système logique fermé que l'on peut s'approprier et mettre en oeuvre indépendamment de sa source. C'est une Révélation émanant du Dieu vivant et vrai avec lequel nous devons être constamment en communion pour que son Esprit nous éduque quotidiennement, non seulement dans la bonne compréhension des textes bibliques, mais aussi dans les pensées du coeur de Dieu nous guidant pour accomplir sa volonté chaque jour de notre vie."
Xavier LAVIE


"Rêver et croire... deux choses différentes... Nos rêves s'appuient sur nos espoirs et notre foi s'appuie sur la parole de Dieu!" Anonyme

"Dieu n’accorde aux paresseux qu’une moisson de chardons. Il ne se plait pas non plus à envoyer la richesse à ceux qui ne creusent pas pour trouver le trésor caché dans le champ.
On reconnaît universellement que, si quelqu’un veut connaître la prospérité, il doit faire preuve de diligence dans son ouvrage. Il en est de même dans les choses de la foi. Si vous voulez prospérer dans votre œuvre pour Jésus, faites-en une œuvre de cœur, et accomplissez-la de tout votre cœur. Mettez autant de force, d’énergie, de cœur et de sérieux dans votre vie spirituelle que vous n’en avez jamais mis pour vos affaires, car la cause le mérite bien davantage." Charles Spurgeon


"Dieu murmure dans nos moments de joie, mais tonne dans nos souffrances. La souffrance est son mégaphone pour réveiller un monde engourdi." C S Lewis
 
La révélation particulière de Dieu a été reçue dans sa forme finale à travers les témoins apostoliques et nous pouvons proclamer le "SOLA SCRIPTURA" avec force et détermination. La Parole de Dieu, la Bible, demeure assurément la source de la révélation particulière qui est indispensable pour la foi des croyants et pour parvenir au salut. Il est donc impératif de ne rien ajouter ou retrancher à cette révélation ! Cependant, Dieu se révèle aussi d'une certaine manière au travers des charismes.
Cette révélation ne consiste pas à rajouter à la révélation particulière mais uniquement à guider les croyants, à les encourager et à les équiper en vue d'accomplir ce que la révélation particulière nous enseigne. Tout charisme qui annoncerait des choses en totale opposition avec les Écritures ou qui se permettrait des rajouts ou des démentis concernant les Écritures doivent être rejetés impérativement. C'est dans la cadre des Écritures que doit se vivre la vie de l'Esprit et que doivent ce manifester les charismes." Xavier LAVIE

Avons nous la bonne attitude face à la prière


Nous prions uniquement lorsque nous devons le faire. Si nous sommes face à une montagne, nous en faisons l’ascension jusqu’à ce que nous ne puissions plus avancer. Nous nous tournons vers Dieu que lorsque nous le devons. Nous essayons premièrement d’arranger les choses [par nous-mêmes], puis nous prions ensuite.

Nous ne prions pour nos familles que lorsque nous apprenons qu’il y a un problème. Peut-être (seulement peut-être) nos familles se porteraient-elles mieux si nous priions les uns pour les autres avant que les problèmes ne se développent.

Nous prions pour les jeunes uniquement lorsqu’ils dérivent. Même problème que pour le point 2 ci-dessus – peut-être que les choses seraient différentes si nous priions pour notre jeunesse de manière davantage proactive.

Nous prions au sujet de la tentation le plus souvent après avoir perdu la bataille. C’est exactement le contraire de ce que nous a enseigné Jésus sur la manière de prier : « [Père], ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin » (Matt 6 :13).

Nous prions pour un nouveau pasteur jusqu’au jour où nous l’obtenons. Bien sûr, nous prions pour le conseil ou pour le comité de recherche de ce nouveau pasteur. J’espère que nous prions également pour les pasteurs en devenir. Mais lorsqu’ils sont établis, nous oublions bien trop souvent de prier pour eux, jusqu’à ce qu’un problème survienne.

Nous prions pour les jeunes couples jusqu’au jour où ils se marient. Nous voulons qu’ils soient animés de la sagesse de Dieu lorsqu’ils se fréquentent, pendant leurs fiançailles, ainsi que pour leur mariage. Mais une fois qu’ils sont mariés – pendant cette période d’adaptation où ils ont probablement le plus besoin de prières – nous retombons dans le travers du point 2 ci-dessus.

Nous prions pour les non-croyants jusqu’au jour où ils se convertissent. Nous intercédons pour eux alors que l’Esprit travaille en eux. Mais dès qu’ils se mettent à suivre Christ, nous nous relâchons dans nos prières – au moment justement où ils rencontrent pour la première fois l’intensité de la bataille spirituelle !

Nous prions pour les églises sœurs uniquement lorsque nous apprenons qu’elles sont en difficulté. En revanche, nous passons peut-être régulièrement devant des bâtiments d’Eglises, et nous oublions de prier pour elles

Nous prions pour nos responsables qui nous gouvernent uniquement lorsque nous ne voulons plus d’eux. Cela me paraît arriver un peu tard…

Nous prions pour que les jeunes diplômés aient de la sagesse, mais nous les abandonnons lorsqu’ils entrent à l’université. Leur première année d’université constitue peut-être l’un des plus grands défis pour leur foi, mais nous négligeons malgré tout le fait de les entourer de nos prières.

Nous ne prions pour nos missionnaires que lorsqu’ils sont devant nous. Invitez-les à venir dans notre église, et nous les soutiendrons de nos prières. Laissez-les repartir, et nous [les] oublierons.

Nous prions pour les personnes malades, mais pas pour celles en bonne santé. En tout cas, c’est de cette manière que nous faisons nos listes de prières. Quelque chose de mauvais doit vous arriver pour être au sommet de la liste.

Qu’en pensez-vous ? Quelles sont les autres manières de ce type qui président à notre vie de prière ?

– Chuck Lawless

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...