lundi 27 novembre 2017

Ma femme ne travaille pas


Conversation entre un mari (M) et un psychologue (P) :
P : Que faites-vous dans la vie, Mr R...... ?
M : Je suis comptable dans une banque…
P : Et votre femme ?
M : Elle ne travaille pas. C’est une mère au foyer.
P : Qui prépare le petit déjeuner pour votre famille ?
M : Ma femme, puisqu’elle ne travaille pas.
P : À quelle heure votre femme se réveille-t-elle le matin ?
M : Elle se réveille très tôt puisque les choses doivent être organisées. Elle prépare les repas du midi pour les enfants, elle s’assure qu’ils sont bien habillés et peignés, qu’ils ont mangé, brossé leurs dents et amassé tous leurs effets scolaires. Elle se réveille avec le bébé, change sa couche et l’allaite.
P : Comment vos enfants se rendent-ils à l’école ?
M : Ma femme les conduit à l’école, puisqu’elle ne travaille pas.
P : Après avoir conduit les enfants à l’école, que fait-elle ?
M : Elle se rend au supermarché ou elle fait des courses pour la maison. Une fois retournée à la maison, elle doit nourrir le bébé et l’allaiter, changer sa couche et le préparer pour la sieste, nettoyer la maison et faire la lessive. Vous savez, puisqu’elle ne travaille pas.
P : Le soir, lorsque vous revenez du bureau, que faites-vous ?
M : Je me repose, bien entendu. Je suis épuisé de ma longue journée de travail à la banque.
P : Que fait votre femme le soir ?
M : Elle prépare le dîner, nous sert à manger, lave la vaisselle, nettoie la maison et promène le chien. Après avoir aidé les enfants avec leurs devoirs, elle les prépare pour le dodo et vérifie qu’ils ont brossé leurs dents. Ensuite, elle change la couche du bébé et l’allaite à nouveau. Lorsqu’elle est au lit, elle se réveille régulièrement pour allaiter et changer des couches au besoin, puisqu’elle ne doit pas se lever pour aller travailler.
Voilà la routine quotidienne de plusieurs femmes du monde entier. Elle commence à l’aube et continue jusqu’aux petites heures du matin… et ça s’appelle « ne travaille pas » ?
Être une mère au foyer ne requiert peut-être pas de diplôme, mais c’est un rôle familial indispensable ! Appréciez votre femme, votre mère, votre grand-mère, votre tante, votre sœur ou votre fille… parce que leurs sacrifices sont inestimables.
« Es-tu une femme qui travaille, ou es-tu simplement une mère au foyer ? »
Une mère à répondu : Je suis une maman qui travaille à la maison, 24 heures par jour…
Je suis une mère,
Je suis une femme,
Je suis une fille,
Je suis un réveille-matin,
Je suis la cuisinière,
Je suis la femme de ménage,
Je suis la maîtresse de maison,
Je suis la serveuse,
Je suis la nounou,
Je suis une infirmière,
Je suis une travailleuse manuelle,
Je suis une agence de sécurité,
Je suis la conseillère,
Je suis la secrétaire,
Je suis la consolatrice,
Je n’ai pas de congés,
Je travaille jour et nuit,
Je suis toujours en service,
Je ne suis pas payée et…Même dans ce cas, j’entends souvent la phrase : « Mais que fais-tu toute la journée ? »

En hommage à toutes les femmes qui consacrent leurs vies au bien-être de leurs familles.

Citations

 "Après avoir eu le bonheur de nous régaler en compagnie de notre Bien-Aimé dans la salle de ses festins, nous ne sommes pas prêts à laisser entendre la moitié d’un soupir d’envie pour tous les royaumes du monde, même si un tel soupir nous les acquérait." Charles Spurgeon

"La musique, ineffable poésie de l’âme, retrouve dans l’harmonie sacrée, un rayon du ciel perdu.
Le vrai culte est adoration d’abord, rien qu’adoration. Une vie livrée n’est pas une vie sombre et mélancolique, elle respire au contraire la fraîcheur et la beauté. Qu’ont-ils-été, les hommes d’action dans le royaume de Dieu, sinon des hommes de prière. Le diable tremble devant celui qui prie.
L’Eglise est conquérante, ou elle meurt. Ouvrons notre fenêtre du côté du ciel, et les fenêtres du ciel s’ouvriront sur nous. Que notre cœur sache plaider et Dieu saura ouvrir largement sa main." Charles Spurgeon


"Continue, Seigneur ! Continue à me donner, pour que je puisse partager. Continue à me pardonner pour que je sache être indulgent. Continue à m’interpeller pour que je ne m’enferme pas en moi-même. Continue à me demander pour que je ne capitalise pas. Continue à me bousculer pour que je ne m’installe pas. Et prends patience avec moi pour que je ne me lasse pas de te servir." Grégoire de Naziance, Père de l’Eglise du IVème siècle.

Considérer notre foi comme une faiblesse ou comme un sentiment né de la crainte ou du besoin d'être réconfortés revient à affirmer que les poissons nagent parce qu'ils sont trop faibles pour marcher ou trop peureux pour voler." Elaine Aron

"La doctrine d’un Sauveur ressuscité est extrêmement précieuse. La résurrection est la pierre angulaire de tout l’édifice de la foi chrétienne. Il s’agit de la clé de voûte de l’arc de notre salut. Il faudrait écrire un volume entier pour déclarer tous les fleuves d’eau vive qui s’écoulent de cette seule source sacrée qu’est la résurrection de notre cher Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Mais il est encore plus précieux de savoir intimement qu’il est ressuscité et d’avoir communion avec lui, de communier avec un Sauveur ressuscité en possédant la vie de la résurrection, de le voir sortir du tombeau en sortant nous-mêmes de la tombe de la mondanité. La doctrine est la base de l’expérience mais, comme la fleur est plus belle que la racine, l’expérience d’une communion avec le Sauveur ressuscité est plus belle que la doctrine elle-même." Charles Spurgeon 

"Le fait que je sois une femme ne fait pas de moi un chrétien différent. Le fait que je sois chrétienne fait de moi une femme différente. " Elisabeth Elliot

“Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. » (Actes 28:23, version LSG 1979).
Dans le premier verset cité, le mot traduit par “persuader » est διαλέγομαι (dialegomaï), qui signifie littéralement ‘“raisonner“, “argumenter“. Il revient 13 fois dans le Nouveau-Testament, dont 10 fois dans les Actes. Dans le second verset, le terme original est πείθω (peithō), terme marquant beaucoup plus l’action de convaincre, de persuader, d’appeler à une décision. Avec cette signification, ce mot est utilisé 17 fois dans le NT, dont pas moins de 10 fois dans le livre des Actes, à chaque fois dans un contexte d’évangélisation/proclamation. La souveraineté de Dieu n’annule pas la nécessité d’appeler les auditeurs du message de l’évangile à une décision. Le fait que Dieu dirige toutes choses d’après le conseil de sa volonté devrait nous amener à chercher à persuader tous ceux que nous rencontrons. Car Dieu a souverainement voulu que l’Evangile soit connu jusqu’aux extrémités de la terre au moyen d’êtres humains parlant à d’autres êtres humains. " Guillaume Bourin 


"Nous ne pouvons pas donner notre coeur à Dieu et garder nos corps pour nous mêmes." Elisabeth Elliot

"Le sentiment d'infériorité prend le contre-pied du sentiment de supériorité; c'est le retour du balancier une fois que l'on a accroché sa suffisance au portemanteau. Si je prends conscience d'être réellement une créature, je me garderai de caresser l'espoir d'être illimité et infini, ou meilleur que les autres. Je sais qui je suis : une créature. Je me vois à la lumière de ce que je suis, un être créé par Dieu, et à la lumière de la vraie Chute historique. Je comprends donc ce que je suis, et ce que sont tous les hommes. Ce point de départ est tout différent. Nul besoin de nourrir le désir ou l'espoir d'être un jour intrinsèquement supérieur pour éprouver, ensuite, un sentiment d'infériorité parce que je n'y parviens pas. Cette perspective, comme un volet ouvert, laisse entrer à flot la clarté du jour. La doctrine biblique dans son ensemble permet une guérison tout aussi profonde, tant des tensions nées des sentiments de supériorité et d'infériorité, que des sentiments de culpabilité. Chrétiens, agissons par la grâce de Dieu conformément à ce que nous affirmons croire!" Francis A. Schaeffer

"Il est impossible d’aimer profondément sans sacrifice. " Elisabeth Elliot

"On ne peut tirer les hommes par les cheveux pour les arracher à l’erreur - il faut s’attendre à Dieu et laisser agir sa Parole, sans vouloir intervenir soi-même. Je ne tiens pas les coeurs des hommes dans mes mains. Je vais jusqu'à leurs oreilles et non plus loin. C’est la Parole de Dieu qui gagne les coeurs, et si le coeur est gagné, l’homme tout entier est gagné" Luther

"Dieu a promis de subvenir à nos besoins. Ce que nous n’avons pas maintenant, nous n’en avons pas besoin. " Elisabeth Elliot

"La louange vient naturellement quand on compte les bénédictions de Dieu." Anonyme

"La cruauté et le mal ne sont pas les forces les plus puissantes de ce monde. Il n’y a rien d’éternel en elles. Seul l’amour est éternel. " Elisabeth Elliot

"Les hommes ruinent leur âme par des petites procrastinations. Ils n’ont aucune intention de repousser l’échéance à jamais. Quelques jours amèneront un moment plus approprié. Ils s’occuperont des choses importantes demain si vous le voulez, mais l’heure actuelle est tellement occupée déjà et tellement peu convenable que ces gens demandent à être excusés. Comme le sable dans le sablier, le temps passe. La vie s’écoule au compte-goutte et le temps de la grâce se perd..." Charles Spurgeon

"Rien ne vaut la peine de vivre pour quelque chose, si cette chose ne vaut pas la peine qu’on meurt pour elle." Elisabeth Elliot

"La santé et la maturité d'une relation ne se mesurent pas par l’absence de difficultés, mais par la façon dont nous gérons les problèmes." Timothy S Lane et Paul David Tripp

"Dieu ne retire jamais à son enfant ce que son amour et sa sagesse appellent “bien”. Les refus de Dieu sont toujours miséricordieux -une miséricorde sévère parfois, mais il s’agit bien de miséricorde. Dieu ne nous refuse jamais le désir de notre cœur, sauf si c’est pour nous donner quelque chose de meilleur."Elisabeth Elliot

Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde et j’aurai compassion de qui j’ai compassion. » Romains 9.15 "Par ces mots, le Seigneur revendique de la manière la plus claire son droit de donner ou de retenir sa miséricorde selon sa propre volonté souveraine. De même que le monarque est investi de la prérogative de vie et de mort, le Juge de toute la terre possède aussi le droit d’épargner ou de condamner le coupable selon qu’il lui en semble bon ou non. Par leurs péchés, les hommes ont perdu tout droit sur Dieu. Ils méritent de mourir à cause de leurs péchés et, si tous mouraient ainsi, personne n’aurait de raison pour se plaindre. Le Seigneur peut très bien intervenir et sauver certains hommes, du moment que les buts de la justice ne sont pas contrariés. En revanche, s’il juge qu’il vaut mieux laisser le coupable à sa juste condamnation, personne ne peut l’assigner à leur tribunal. Tous ceux qui discutent sur le droit que possèdent les hommes à être placés sur un pied d’égalité ne sont que des insensés et des impudents. Les contentions qui s’élèvent contre le caractère discriminatoire de la grâce proviennent au mieux de l’ignorance et ne sont que les marques de la rébellion de la nature humaine orgueilleuse contre la couronne et le sceptre de l’Éternel. Quand nous en venons à voir notre ruine complète et tout notre démérite, ainsi que la justice du verdict divin contre le péché, nous cessons d’ergoter face au fait que le Seigneur n’est sous aucune obligation de nous sauver. Nous ne murmurons plus en le voyant décider de sauver les autres, comme s’il nous faisait quelque tort. Au contraire, nous ressentons que seul un acte souverain de bonté imméritée le pousse à daigner porter le regard sur nous, acte pour lequel nous bénirons à jamais son nom. Comment ceux qui font l’objet de l’élection divine pourront-ils suffisamment adorer la grâce de Dieu ? Il n’y a pas de place pour se glorifier, car la souveraineté exclut cela de la manière la plus efficace. Seule la volonté du Seigneur est glorifiée et la notion même de mérite humain est rejetée dans un mépris éternel. Il n’existe pas de doctrine plus humiliante dans l’Écriture que celle de l’élection, ni aucune qui serve à davantage promouvoir la gratitude et, en conséquence, aucune doctrine qui ne sanctifie davantage. Les croyants ne devraient pas en avoir peur, mais plutôt s’en réjouir avec un cœur empli d’adoration." Charles Spurgeon
 

vendredi 24 novembre 2017

Dieu est aux commandes

 Romains 8.28-29 

Rien n’échappe à la souveraineté de Dieu, et il envoie ou permet tout ce qui se passe dans notre vie. Ce que nous ne recevons pas, il l’a retenu.
Il arrive cependant aux croyants d’être tellement absorbés par leurs circonstances qu’ils en oublient l’omnipotence de Dieu.
Quand la vie est ardue, ils en veulent à ce qui semble être à la source de leur problème.
Sont ils congédiés? Ils se plaignent du patron.
Sont ils célibataires? Ils se plaignent du sexe opposé.
 En guise d’illustration, pensons à l’enfant qui doit prendre un antibiotique au très mauvais goût. Frustré, il frappe la bouteille que sa mère tient à la main, même si le récipient n’est qu’un « agent secondaire ».
La maman lui donne son remède, mais puisqu'il ne peut pas la frapper, elle, il se défoule sur la bouteille.
Quand nous « frappons la bouteille » avec colère et rancœur, nous nous en prenons à l’instrument que Dieu utilise plutôt que d’accepter qu’il soit à l’œuvre.
Dieu déclare pourtant qu’il s’occupe des détails de notre vie pour en produire du bien, mais nous ne pouvons présumer que tout correspondra à nos désirs.
Il est parfois plus facile de se fâcher contre un agent humain que de faire preuve d’honnêteté envers notre Père relativement à nos circonstances.
Il accueille cependant notre franchise. Tant Jésus que l’apôtre Paul ont crié à Dieu (Matthieu 26.39; 2 Corinthiens 12.7-9).
Si nous reconnaissons qu’il domine sur tout et qu’il guide notre avenir pour notre bien, nous ne pourrons être découragés pendant très longtemps.

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mardi 21 novembre 2017

Suis-moi


Dimanche 05 Novembre 2017
Culte avec Julien-Lorris NANA-GASSA-GONGA 
sur le thème : « SUIS-MOI » 


à écouter sur le site ADD LA CIOTAT





lundi 20 novembre 2017

Citations


"La gloire céleste ne vient pas en premier mais en second et seuls ceux qui persévèrent jusqu’à la fin obtiennent une portion de cet héritage. Il faut porter la croix avant de recevoir la couronne. Nous devons suivre le Seigneur dans son humiliation si nous voulons un jour nous reposer dans sa gloire.
Mon âme, que dis-tu ? Es-tu vaine au point de transgresser cette règle divine ? Espères-tu la récompense sans la peine ou l’honneur sans les efforts ? Chasse cette attente irréelle et contente-toi d’accepter les choses mauvaises pour le doux amour de Jésus qui te récompensera de tout. Quand tu peines et souffres dans un tel esprit, tu trouveras que l’amertume se transforme en douceur et que les choses difficiles deviennent aisées." Charles Spurgeon

« J’adore et glorifie le Dieu sage et clément qui mêla dans ma vie tendresse et châtiment. Mais qu’il est doux de croire au bonheur éternel qui m’attend dans ta gloire, pays d’Emmanuel !»R. Saillens

"Les enfants doivent comprendre dès leur plus jeune âge qu’ils sont nés dans un monde où l’autorité existe, et que ce n’est pas à eux de l’exercer. Plus un enfant se soumettra tôt à cette vérité, plus sa vie sera bénie. Mes enfants ne m’appartiennent donc pas. Ils appartiennent à Dieu. Il est leur maître et leur autorité ultime. Cela veut dire que je suis seulement un représentant, un ambassadeur, de l’autorité de Dieu. En tant que parent, je suis le ton de sa voix, l’expression de son visage, le contact de sa main." Paul Tripp

"En Jésus, les faibles sont forts et ceux qui sont sans défense se trouvent en sécurité. Ils ne pourraient pas être plus forts s’ils étaient des géants, ni plus à l’abri s’ils se trouvaient au ciel. La foi donne aux hommes qui vivent encore sur la terre la protection du Dieu des cieux. Ils n’ont pas besoin de plus et il ne leur est pas nécessaire de souhaiter posséder davantage." Charles Spurgeon

"Il y a un profond déséquilibre théologique lorsque l'évangile qui est annoncé vise essentiellement la recherche du bonheur, de la paix, du réconfort et de la satisfaction des hommes au lieu de viser la gloire de Dieu." Xavier Lavie

"Je ne connais aucune doctrine plus grande que celle de l’alliance de grâce. C’est l’âme et l’essence de toute poésie, et, en m’asseyant pour méditer à son sujet, je dois confesser que mon esprit a parfois été transporté de joie. Pouvez-vous imaginer qu’avant toutes choses, Dieu ait pensé à vous ? Alors qu’il n’avait pas encore créé les montagnes, sa pensée était pour toi, pauvre petit vers informe. Avant que les constellations magnifiques commencent à briller, que le centre de la terre ne soit fixé, et que toutes les planètes et les mondes divers ne soient faits et tournent autour de lui, Dieu avait d’ores et déjà établi son alliance… Oh, cela ne peut pas nous enorgueillir, car il s’agit d’une vérité divine; mais cela doit nous rendre heureux." Charles Spurgeon

"Ne permet à aucun souci ni à aucune peine de te faire perdre de vue la bienheureuse espérance qui se trouve en Jésus-Christ. Derrière l'amoncellement des nuages, le soleil continue de briller, même si tu ne le vois pas. Ainsi, l’Éternel accomplit ses œuvres de miséricorde au moment même où ses voies nous semblent les plus mystérieuses. Au coeur de ton désespoir, garde serrée en toi la confiance en celui qui ne défaille pas, et reste fidèle à chacune de ses promesses pour toi." Xavier Lavie

"Dans toutes les difficultés, nous devrions commencer par prendre conscience de la présence de Dieu avec nous. Si seulement nous bénéficions de son sourire, il nous est possible alors de porter notre croix quotidienne d’un cœur volontaire pour son cher amour." Charles Spurgeon

"Le feu prit un jour dans les coulisses d'un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. On crut à un mot plaisant et l'on applaudit - il répéta, les applaudissements redoublèrent. C'est ainsi, je pense, que le monde périra dans l’allégresse générale des gens spirituels persuadés qu’il s’agit d’une plaisanterie." Kierkegaard

"Le croyant se sépare des espérances terrestres et s’écrie: « Oh ! si je savais où trouver mon Dieu ! » Rien ne nous enseigne mieux combien est précieux le Créateur que de comprendre le néant de toute autre chose. Nous détournant avec dégoût des ruches de la terre, où nous ne trouvons pas de miel mais quantité d’aiguillons douloureux, nous nous réjouissons en Celui dont la fidèle Parole est plus douce que le miel ou le rayon." Charles Spurgeon

Veillons à éviter les écueils suivants pour vivre pleinement. De mauvaises priorités nous font gâcher de bonnes occasions. Nos valeurs détermineront l’importance de chacune de nos activités et du temps que nous y accordons. La procrastination et le perfectionnisme nous font perdre du temps. Nous devons nous en abstenir pour optimiser nos contributions au royaume de Dieu. Notre manque de concentration nous fait gaspiller du temps. Il nous faut par exemple lire la Parole de Dieu sans nous en laisser distraire. Puisqu'il est impossible de retourner en arrière pour réparer nos erreurs, demandons à Dieu qu’il nous guide et nous accorde la grâce de vivre en voulant lui plaire." Inconnu

L’homme qui a pris Dieu pour refuge » est un titre approprié pour un vrai croyant. Quand Dieu l’afflige, l’hypocrite s’indigne contre ce qui lui survient et, comme un esclave, il cherche à s’enfuir loin du maître qui le frappe. Le véritable héritier du ciel n’agit pas ainsi. Il embrasse la main qui l’a frappé et cherche abri auprès du cœur du Dieu qui l’a repris." Charles Spurgeon

"Tu nous as aimés le premier, toi notre Dieu, et nous te disons cela comme si tu ne nous avais aimés le premier qu’une seule fois, au commencement de toute histoire. Mais c’est sans cesse, tout au long des jours et de la vie, que tu nous aimes le premier. Quand nous nous éveillons le matin et que nous nous tournons vers toi, tu es le premier, tu nous aimes le premier.  Même si c’est à la seconde même de mon réveil que je t’adresse ma prière, déjà tu me devances, déjà tu es le premier à m’aimer.
Quand je me retire de mon travail et de mes activités quotidiennes pour penser à toi, déjà tu m’attends. Il en est toujours ainsi, et nous parlons comme des ingrats, comme si tu ne nous avais aimés le premier qu’une seule fois." Kierkegaard

"Que votre désir de voir Jésus grandisse sans cesse. La méditation et la contemplation sont souvent comme des fenêtres d’agates et des portes d’escarboucle, au travers desquelles nous voyons le Rédempteur. La méditation est un télescope qui permet à l’œil spirituel de contempler Jésus avec une meilleure clarté qu’il nous aurait été possible si nous avions vécu aux jours où il se trouvait sur la terre. Puisse notre conduite se rapporter davantage au ciel et puissions-nous être davantage occupés par la personne, l’œuvre et la beauté de notre Seigneur incarné. Avec plus de méditation, la magnificence du Roi nous frapperait avec un éclat plus resplendissant." Charles Spurgeon

"Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, l'autre de refuser de croire ce  qui est"Kierkegaard
 
 "Quand le logement commence à être ébranlé et que l’argile s’effrite, nous voyons Christ au travers des poutres et le soleil céleste vient s’infiltrer entre les briques descellées." Charles Spurgeon

"Je pardonne aux hommes, car ils ne savent ce qu'ils font. Je "pardonne" à Dieu, car il sait ce qu'il fait" J.-N. Darby

"Tout au long de l’éternité, le Seigneur demeurera la continuelle source de joie, de vie et de gloire pour son peuple. Vous pouvez bien tirer l’eau de la vie de ce puits sacré ! Jésus a toujours été, il est continuellement, et il sera à jamais. Il est éternel en tous ses attributs, en tous ses offices, en toute sa puissance, son désir de bénir, de réconforter, de protéger et de couronner son peuple élu." Charles Spurgeon

"Le fiat de Dieu, ou cette expression de sa volonté créatrice à l'origine du monde qu'il a créé à partir du néant, prouve son infinitude. Contempler la créativité de Dieu, c'est donc diriger ses regards vers ce qui est illimitée, vers le tout est possible en rapport avec sa nature illimitée. Seulement, lorsque l'homme, qui est par nature limité, regarde la création de Dieu et la conçoit comme telle; c'est dans le cadre de sa finitude qu'il le fait. Ainsi, parce que nos limites obscurcissent notre champ de compréhensions, nous devons être humbles lorsque nous parlons de la créativité de Dieu et donc de sa création, car nous ne pouvons voir au-delà du champ de prospection qui est atteignable par l'empirisme. Cependant Ecclésiaste 3.11 dit que : "Dieu fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin" La pensée de l’Éternité est sans doute celle qui nous permet le mieux d'appréhender Dieu des ses oeuvres. Cette pensée qu'il a mise en nous est une marque de cette infinitude du divin créateur." Xavier Lavie

Il faut toujours prier

Luc 18.1« Il faut toujours prier, et ne point se relâcher. »

Cette exhortation s’adresse tout particulièrement aux chrétiens. Jésus a envoyé son Église dans le monde pour accomplir la même mission que celle qu’il était lui-même venu accomplir. Cette mission inclut l’intercession. J’irai même jusqu’à dire que l’Église a une mission sacerdotale pour le monde. La création est muette mais l’Église doit trouver une bouche pour elle.
L’Église possède le privilège exalté de voir Dieu accepter ses prières. La porte de la grâce s’ouvre toujours devant ses requêtes et celles-ci ne reviennent jamais à vide. Dieu déchira le voile pour elle, Christ versa son sang sur l’autel pour elle et le Seigneur invite continuellement l’Eglise à demander tout ce qu’elle veut. Rejettera-t-elle le privilège que les anges pourraient lui envier ? N’est-elle pas l’épouse de Christ ? N’a-t-elle pas la permission de se présenter à toute heure dans la présence du Roi ? Laisserat-elle le précieux privilège croupir inutilisé ?
L’Église a toujours besoin de la prière. Elle a toujours en son sein des membres dont la vie spirituelle décline ou qui tombent ouvertement dans le péché. Il y a des agneaux qui ont besoin d’être portés sur la poitrine de Christ par la prière. Certaines brebis courent le risque de se reposer sur leurs propres forces, alors que d’autres sont en danger de désespérer.
Même si nous avions des réunions de prière vingt-quatre heures sur vingt-quatre tous les jours de l’année, nous ne connaîtrions cependant jamais un instant qui ne nécessite pas de supplication spéciale. Sommes-nous jamais libres de toute pauvreté, affliction, maladie ou tentation ? Y a-t-il un instant où personne parmi nous ne désire la conversion d’un proche, le retour d’un rétrograde ou le salut des profanes ?
Non, les assemblées se réunissent continuellement ; les prédicateurs prêchent sans cesse et des millions de pécheurs gisent encore dans la mort du péché et des transgressions. La superstition religieuse ne cesse de s’appesantir sur le pays. Le monde est rempli d’idoles, de cruautés et des ruses de Satan.
Si l’Église ne prie pas, comment excusera-t-elle sa négligence grossière vis-à-vis de la mission que lui a donnée le Seigneur d’amour ? Que l’Église soit continuellement en supplication et que chaque croyant y contribue de ses quelques pièces de prière.
Charles Spurgeon


Dieu exauce les prières
MATTHIEU 7.7-11
Les chrétiens voient souvent Dieu comme un père Noël cosmique et leurs prières comme des exigences plutôt que des requêtes. Puis quand Dieu ne les exauce pas, ils pensent qu’il garde le silence, et leur foi en est troublée.
Ils comprennent mal les trois réponses du Seigneur à la prière :
1. Oui.
Comme nous aimons cette réponse! Rien n’est plus exaltant et rien ne stimule plus notre foi que de constater que le Seigneur a fait l’impossible pour nous accorder ce que nous croyions irréalisable.
2. Non.
C’est là où se situe notre problème. Nous devons toutefois accepter qu’il arrive que notre Père réponde non à nos requêtes. Ce n’est pas parce qu’il est dur ou insensible; au contraire, il est généreux et aimant, et il se soucie de ses enfants.
Nous ne lisons pas en Matthieu 7.11 que Dieu accorde tout à ceux qui le lui demandent, mais qu’il leur donne de bonnes choses. Il arrive souvent qu’il ne nous donne pas ce qui serait mauvais pour nous afin de pouvoir nous combler de « bonnes choses ».
3. Attends.
Il est parfois plus difficile d’accepter cette réponse qu’un non. Malgré tout, certaines des choses qui peuvent être bonnes pour nous ne le sont peut être pas à l’heure actuelle. Rappelons nous que Dieu est éternel; le temps ne le limite pas. S’il voit qu’une bénédiction future pourrait être une malédiction aujourd'hui, il la retiendra jusqu'à ce que nous soyons prêts à la recevoir.
Ne nous leurrons pas quand la réponse de Dieu n’est pas celle que nous souhaiterions entendre. Louons le plutôt parce qu’il nous exaucera de la meilleure manière possible.

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mardi 14 novembre 2017

Responsabilités d'un époux



Le mari chrétien devrait être le meilleur des maris qui soient…
En effet, selon Paul, l'alliance entre Christ et son Église est le modèle de l'alliance du mariage chrétien.
Ainsi, le mariage doit refléter la relation entre Christ et l'Église.
Je crains d'avoir beaucoup de progrès à faire…
J’ai formulé mes vœux de mariage sur le texte d’Éphésiens 5.25-33.
Après la cérémonie, beaucoup d’amis chrétiens m’ont dit: « T’es ambitieux dis-donc!
 Tu n’aurais pas dû mettre la barre si haute, tu ne vas jamais pouvoir assurer mon vieux. »
On est tous d’accord avec les implications de l’Évangile, du moins dans la théorie.
Mais dans la pratique…
Selon Paul, l’alliance entre Christ et son Église est le modèle de l’alliance du mariage chrétien. Ainsi, le mariage doit refléter la relation entre Christ et l’Église.
Ainsi, le mari chrétien devrait être le meilleur des maris qui soient. Je crains d’avoir beaucoup de progrès à faire…
Voici 3 responsabilités du mari envers sa femme tirées d’Éphésiens 5.25-33.
Ce texte nous conduira aussi à reconsidérer Christ comme notre modèle et notre secours, il est aussi notre but.

1. Aimer sa femme comme Jésus l’aime

Ce qui caractérise l’amour de Christ, c’est le sacrifice.
Son modèle d’amour nous challenge donc au plus haut point!
Par le mariage, il nous donne l’occasion de vivre l’amour dans sa plus grande dimension.

Ce que cela implique:

  • Apprendre à aimer sa femme fidèlement, à lui pardonner inconditionnellement.
  • L’amour de son mari pour elle ne doit pas dépendre de ce qu’elle devrait être ou de ce qu’elle devrait lui offrir. Il l’aime telle qu’elle est.
  • Comme l’Église peut compter sur Jésus, l’épouse doit pouvoir compter sur son mari. Elle doit être assurée qu’il est prêt à tout pour elle. On ne se marie pas pour être servi, mais pour servir, pour aimer le premier.
  • Une épouse ne doit jamais douter qu’elle est précieuse pour son mari. Elle doit pouvoir tenir pour indéfectible son amour, qu’il lui démontre quotidiennement en paroles et en actes.
  • Elle ne doit jamais se sentir mise en concurrence avec une autre, comparée ou dénigrée. Elle est la seule qui siège dans son cœur. Il n’est intime avec aucune autre femme que la sienne.
  • Dans ses relations avec les autres femmes, le mari ne doit pas laisser la moindre ambiguïté, ni chose cachée.

Ce que cela exclut:

  • L’infidélité, la moquerie, les mots blessants, la dévalorisation, l’ignorance, le mépris…
  • La Parole ne demande jamais au mari de soumettre son épouse, elle lui demande de l’aimer. Christ n’a pas utilisé son autorité pour asservir l’Église et l’écraser; au contraire, il s’est sacrifié pour elle afin qu’elle devienne tout ce qu’il désire ardemment pour elle.

2. Préparer sa femme à sa rencontre avec Jésus

Pourquoi sommes-nous mariés? Pour préparer notre femme au noces de l’Agneau.
Dieu nous le rappelle par la plume de Paul (Éphésiens 5.26-27).
Il semble que l’apôtre utilise une image tirée d’Ézéchiel 16.1-14.
Dans la Bible, la relation entre Dieu et Israël est plusieurs fois comparée à un mariage (par exemple Osée 2).
Le prophète compare Jérusalem à une femme que Dieu prépare comme sa fiancée, la lavant, l’habillant et l’apprêtant pour le mariage.
Dans le contexte d’Éphésiens, Paul cite cet exemple pour nous rappeler que notre épouse doit être préparée pour sa rencontre avec son Seigneur, son véritable époux, celui à qui elle appartient déjà.

Ce que cela implique:

  • S’engager à tout faire pour les progrès spirituels de son épouse.
  • Être son pasteur, veiller à ce qu’elle baigne dans les Écritures et l’obéissance à Dieu.
  • Assurer un environnement sain en lui montrant son propre besoin de grâce et d’intimité avec le Seigneur. Être le premier à demander pardon, se repentir, faire grâce.
  • Prier fidèlement avec elle et pour elle, afin que sa préoccupation pastorale à son égard soit une évidence.
  • Ayant les deux derniers points à l’esprit, le mari doit avoir le courage spirituel de reprendre son épouse s’il la voit s’éloigner de Dieu afin de la conduire avec douceur à la repentance.

Ce que cela exclut:

  • Lui demander de pécher. Quelle qu’en soit la raison.
  • L’exposer à l’impureté, l’immoralité, ou toute perversion au sein de la vie du foyer.
  • La détourner de Christ en voulant prendre la première place dans son cœur.

3. Prendre soin de sa femme comme de soi-même

Ceci est l’application du deuxième plus grand commandement pour le couple (Éphésiens 5.28-30).
Le cadre d’Éden que cite Paul nous rappelle les intentions premières et immuables de Dieu: Adam ne faisait qu’une seule chair avec Ève.
Christ fait tout pour s’occuper des besoins de son corps, l’Église.
Le mari doit donc traiter son épouse comme son propre corps.

Ce que cela implique:

  • Poser ces questions régulièrement: De quoi as-tu besoin en ce moment? Comment puis-je te soulager? As-tu besoin de temps, de repos ? Qu’est-ce qui te cause du souci?
  • La servir avec humilité: les tâches ingrates ne sont pas réservées à la femme dans la Bible. L’époux chrétien ne s’abrutit pas devant la télé pendant que son épouse plie le linge, prépare à manger, passe l’aspirateur, éduque les enfants, etc. Quand il est présent, un mari sert et montre l’exemple, comme Jésus l’a fait.
  • Respecter et honorer son corps et sa sexualité: lui manifester de la tendresse, lui faire l’amour avec amour, veiller sur son équilibre physique, émotionnel, psychologique…
  • Pourvoir à un cadre de vie: l’époux doit faire tout ce qui est dans ses moyens pour veiller à ce que son épouse (et ses enfants) ne manquent de rien.

Ce que cela exclut:

  • Faire passer ses intérêts matériels avant les siens.
  • Faire du matérialisme une idole.
  • Vivre pour son propre confort et non le sien.
  • Toute forme de violence, physique ou verbale.
  • Toute forme de critique blessante sur son physique.

Conclusion: Christ modèle, secours et but du mari

Christ n’est pas seulement notre modèle, il est aussi notre secours: il est celui qui nous remplit de son amour pour que nous puissions le déverser sur notre épouse.
Par lui, nous pouvons restaurer les liens abîmés et tenter de retrouver la joie du mariage tel que Dieu l’a créé.
L’inverse est vrai aussi: en dehors de Jésus lui-même, il n’existe aucun espoir pour moi d’être un mari selon le cœur de Dieu pour ma femme.
Nous devons donc avoir une grande intimité avec Christ pour nous laisser transformer à son image dans nos pensées, nos paroles et nos actes.

Christ n’est pas seulement notre modèle et notre secours, il est aussi notre but.
N’oublions pas que Jésus était célibataire, que Paul l’était aussi.
Le but du mariage est d’être une illustration de la relation entre Christ et son Église.
Mais il n’est qu’une illustration, pas la finalité.
Ce qu’il reflète est ce qu’il y a de plus beau: les noces de l’Agneau, la finalité ultime, la seule réalité qui pourra nous rendre parfaitement heureux.

Raphaël Charrier


Les maris devraient considérer le temps qu’ils passent à la maison avec leur famille avec le même engagement, la même prévenance et le même investissement que s’il s’agissait de leur travail.
De trop nombreux mariages sont menacés parce que le mari rentre à la maison épuisé mentalement, physiquement et émotionnellement par sa journée de travail.
Il a fait son boulot en subvenant aux besoins de sa famille; maintenant il compte rentrer à la maison et s’écrouler dans le canapé, s’installer devant l’ordinateur ou mettre en œuvre tout autre moyen qui lui permettra de décompresser et de se détendre après une dure journée de travail.
C’est peut-être une bonne chose de temps en temps, mais s’il agit ainsi de manière régulière, il va au devant de gros problèmes.
Il y a quelques années, après avoir été embauché à un nouveau poste, je rentrais à la maison mentalement et émotionnellement épuisé, plusieurs jours d’affilée.
Rester allongé pour me reposer est alors devenu ma posture quotidienne.
Un jour, ma femme est venue me voir et m’a dit: « Hé, on ne veut pas juste les restes! Ne donne pas à tous les autres le meilleur de toi-même pour ne nous servir que les restes! »
Sa remarque a eu sur moi l’effet d’une claque.
Ma femme et ma famille étaient reconnaissantes que je subvienne à leurs besoins, mais elles ne désiraient pas s’en contenter.
Ce qu’elles voulaient, c’était un père et un mari.
En d’autres termes, être un mari représente davantage que simplement subvenir aux besoins matériels de sa famille.
Le mari doit s’investir dans son foyer avec prévenance et persévérance.
Voilà pourquoi l’image d’un deuxième travail à mi-temps est aussi pertinente.
En tant que maris, lorsque nous rentrons chez nous, nous devons nous investir autant, si ce n’est plus, dans notre vie de famille que dans notre travail.
Un mari rentre à la maison dans l’objectif de diriger sa famille avec amour.
Il doit être au service de sa femme en l’écoutant, en l’enseignant, en la nourrissant, en prenant soin d’elle.
Ce n’est pas possible s’il doit d’abord se remettre de sa journée de travail ou s’il cherche à prendre du temps pour lui dont il a tant besoin.
L’investissement et la prévoyance figurent dans la fiche de poste du mari.
Nous devons nous donner à fond et bien faire notre travail.
[Tweet « L’investissement et la prévoyance figurent dans la fiche de poste d’un mari. »]
En tant que pasteur, je suis amené à assurer un suivi auprès des couples en difficultés, et je n’exagère pas en affirmant que dans 90% des cas, l’une des causes des problèmes dans le mariage vient d’un mari qui néglige ses responsabilités d’une manière ou d’une autre.
Il se contente de subvenir aux besoins matériels de sa famille et oublie qu’il a aussi un rôle de berger et de chef du foyer. Remédier à cela ne résoudra pas tous les problèmes, mais permettra de réaliser des améliorations conséquentes dans de nombreux domaines.
Maris, permettez-moi ainsi de vous lancer ce défi: lorsque vous rentrez chez vous après le travail, agissez comme si vous repreniez un autre travail qui vous passionne dans un endroit que vous aimez. Soyez à l’écoute de votre femme, parlez-lui et enseignez-la.
Jouez avec les enfants.
Occupez-vous de quelques tâches ménagères.
Faites des blagues.
Lisez la Bible.
Priez ensemble.
Jouez à un jeu.
Préparez un dessert.
Réparez quelque chose de cassé.
Flirtez avec votre femme.
Asseyez-vous et parlez.
Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur et de bonne volonté comme un homme qui est présent, qui s’engage pour sa famille au lieu de la fuir.
Erik Raymond

Mères veilleuses

  « Je n’ai aucune envie d’aller à l’église ce matin. Ça ne sert à rien », dis-je à mon mari d’un air découragé. Notre fils de 11 mois déteste qu’on le laisse à la garderie et je finis toujours par passer la matinée dans la garderie avec lui ou à faire les cent pas dans les couloirs de l’église.

Comprenez-moi bien, je suis extrêmement reconnaissante pour la garderie et pour ces sœurs qui s’occupent des enfants.
Mais assister au culte derrière la vitre, même si cela nous permet de voir l’assemblée et d’entendre ce qui se passe, ce n’est quand même pas pareil.

Pourquoi semble-t-il si souvent que le fait d’être mère nous éloigne de l’assemblée?
Heureusement, Dieu a modelé ma façon de penser capricieuse pour que je cesse d’être centrée sur moi et que je regarde au-delà.
Il a réorienté mes priorités pour que je me concentre sur le témoignage que je suis pour mes trois enfants à cette période de ma vie, indépendamment de mon propre bien-être spirituel.
Quel témoignage suis-je pour mes enfants si je reste à la maison au lieu d’aller à l’église, non pas parce que je suis dans l’impossibilité de m’y rendre, mais simplement parce que je suis frustrée de devoir m’occuper de Josiah pendant tout le culte alors que j’aimerais tant me trouver dans la salle avec les autres?
Bien sûr que c’est une bonne chose que de vouloir assister au culte.
Néanmoins, en ce moment, Dieu m’appelle à l’adorer là où je suis, alors que les circonstances ne sont pas favorables.

Le quotidien d’une mère implique le plus souvent d’adorer Dieu lorsque les circonstances ne sont pas favorables.
Je lis la Bible alors que mon bébé tire sur mes pieds et que mon enfant de trois ans veut s’asseoir sur mes genoux.
Je prie par à-coups dans la voiture alors que les enfants se disputent à l’arrière et que j’ai envie de crier pour réclamer le silence.
Il m’arrive de « bien faire les choses » parfois, quand je me réveille le matin avant les enfants et que tout est tranquille.
Ces moments-là sont l’occasion rêvée de passer du temps au calme avec Dieu, l’occasion de méditer les Écritures en profondeur.
Une tasse de café est posée à côté de moi et la journée, si bien commencée, promet d’être belle.
Et puis, il y a la réalité.
Avec des enfants en bas âge ou des nourrissons qui se réveillent la nuit, ce n’est pas tous les jours que je pourrai profiter d’une telle matinée.
Je vais devoir répartir les moments que je passe avec Dieu sur toute la journée, ou patienter jusqu’au soir.
Mais Dieu n’attend pas de nous que nous soyons parfaits ; il nous veut tels que nous sommes.
Christ a déjà tout accompli pour nous. Par sa puissance, il nous rend capables de rechercher la sainteté.
Quand bien même nous nous sentirions faibles dans notre chair, nous pouvons venir à ses pieds et y puiser des forces pour tenir un autre jour, une autre semaine.
L’un de mes versets préférés dans la Bible se trouve dans Matthieu 11.28-30 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » 

Ces mots sont un véritable réconfort pour le cœur d’une mère.
Dieu accepte notre adoration à cause de Christ, qu’elle soit bien présentée ou désordonnée.
En remettant ma frustration à Dieu, j’ai pu expérimenter une joie nouvelle et redécouvrir la communion avec mes frères et sœurs en Christ.
L’autre jour, mon fils de 7 ans nous a persuadés de rester manger après le culte pour profiter de la communion fraternelle au lieu de courir à la voiture et je suis heureuse que nous l’ayons écouté.
Après un bon repas et de nouvelles rencontres, sur le trajet du retour effectué dans la bonne humeur générale, ma fille de 5 ans s’est joyeusement exclamée: « Maman, j’aime trop les dimanches! J’aime trop quand on est ensemble en famille! » Nous étions comblés. Je suis tellement reconnaissante à Dieu parce qu’il me fait la grâce de pouvoir l’adorer dans toutes les étapes de ma vie, même dans les circonstances les plus défavorables.

Et toi, comment adores-tu Dieu dans les circonstances de ton quotidien de mère qui ne sont pas favorables ?

Susannah Rose

Tatouages



Je ne dis pas que se faire tatouer est un péché, parce que je ne vois pas ça dans l’Écriture.
Et la Bible est claire: suivre Jésus modifie notre manière de nous habiller, ou de faire toute autre chose, notre manière de boire ou de manger, de tout faire pour la gloire de Dieu.
Avec tout cela en tête, voici les raisons pour lesquelles je déconseillerais à un chrétien de se faire tatouer:
D’abord, certains conseils sont justes des conseils personnels de sagesse, d’autres sont plus liés à l’Écriture.
  1. D’après le conseil de Paul par rapport à l’ornement, d’être le moins extérieur et le plus intérieur, et au vu de son conseil concernant la coiffure et comment elle signifie l’importance du look, je dirais que les tatouages témoignent d’une grande importance accordée au look. Parce que se faire tatouer, c’est choisir un ornement qui sera là pour toujours, c’est un engagement important. Je pense trop important. 
  2. Les tatouages sont permanents. À part payer très cher pour se les faire enlever, ce qui fait de plus très mal. Ceux qui se font tatouer n’y pensent pas forcément et sont d’accord pour que ce soit permanent. C’est comme mettre du rouge à lèvres qui ne s’enlèverait jamais. Ce serait comme mettre du fard à paupière qu’on porterait jour et nuit, pour toujours. C’est comme un collier qui grandit sous la peau et reste là de manière permanente. C’est comme une épingle dans les cheveux qu’on ne peut pas enlever, quel que soit le style. Je pense que c’est idiot de faire avec les tatouages ce qu’on ne ferait pas avec quel qu’autre ornement.
  3. Tu vas changer. Tu ne vas pas être pareil dans vingt ans, tu n’auras plus les même goûts. L’éclair brillant sur ta nuque va ressembler à une tâche ridicule dans le pli de la peau de tes chevilles. Se faire tatouer, c’est penser naïvement qu’on aimera dans vingt ou trente ans ce qu’on aime maintenant. Dans quinze ans tu auras des goûts différents, la culture aura changée, ce qui est cool maintenant sera dépassé. Tu auras grandi. Ce moment de recherche d’identité sera inscrit dans ta peau pour toujours comme rappel de ton immaturité.
  4. Le tatouage ne te rend pas plus joli(e). Je sais, ce n’est que mon opinion, à prendre ou à laisser. En général, les tatouages sont vilains. C’est juste la décoloration d’une belle peau. Et ça devient de plus en plus moche, au fil du temps. Même les couleurs employées ne sont pas de belles couleurs. On est vraiment limité par ce qu’on peut faire avec un tatouage. Les hommes sont attirés par la peau des femmes, qu’ils aiment regarder et toucher. Les tatouages ne rendent pas cette peau plus désirable, ou attirante. C’est la vision d’un homme, à prendre ou à laisser. À la salle de gym où je vais, les femmes avec des tatouages me font pitié. À quelques mètres, on dirait qu’elles sont brulées et défigurées, c’est vraiment triste. Alors réfléchissez: vous, les femmes, avez une peau magnifique que les hommes aiment. Ne la gâchez pas.
  5. La meilleure motivation à laquelle je peux penser est une espèce de « marque de chrétien ». Des signes ou des mots pour dire « j’appartiens à Jésus ». Mon problème avec cette motivation est qu’il y a un meilleur moyen de se (dé) marquer – de manière biblique – avec l’amour. Les tatouages sont trop faciles. C’est peut-être pas le signe que vous aimerez dans dix ans. Tu peux penser que t’as choisi le meilleur signe, indémodable, mais tu ne le sais pas.
  6. Les tatouages sont « missionnellement » limités. Tu peux te faire tatouer en essayant d’atteindre des gens tatoués avec l’évangile, mais ce même tatouage peut être une barrière pour les musulmans auprès desquels Dieu t’amènera dans quinze ans. Tu ne sais pas de quoi demain sera fait.
Pour résumer, voilà ma conclusion: Se faire tatouer n’est pas intrinsèquement mauvais. Je ne rejetterai personne de la communion fraternelle à cause de ses tatouages. Mais je doute que la décision de beaucoup de chrétiens de se faire tatouer aujourd’hui soit pe(n)sée attentivement et scripturalement. J’ai dit tout cela en espérant que ça les aide à réfléchir et à penser sagement avant de se faire tatouer.

John Piper

lundi 13 novembre 2017

Citations



"Là seulement où l’Esprit a touché l’œil avec un collyre divin, vivifié le cœur avec la vie divine et instruit l’âme à employer un goût céleste, l’homme comprend et se saisit alors de Christ. « L’honneur est donc pour vous, qui croyez » (1 Pierre 2.7). Il est pour vous la pierre angulaire, le rocher de votre salut, votre tout en tout. Pour les incrédules, il est au contraire « une pierre d’achoppement... un rocher de scandale ». Bienheureux ceux à qui le Seigneur se manifeste, car il leur promet de faire sa demeure chez eux. Ô Jésus, notre Seigneur, notre cœur est ouvert. Entre pour ne plus jamais ressortir. Montre-toi à nous maintenant ! Fais nous la faveur d’apercevoir tes charmes de vainqueur suprême." Charles Spurgeon

"Le réveil n’est rien d’autre qu’un retour à l’obéissance à Dieu.Il consiste dans l’abandon, pour l’Eglise, de son relâchement et dans la conversion des pécheurs." Charles Finney

"Chantez spirituellement. Ayez un regard vers Dieu dans chaque parole que vous chantez. Ayez à cœur de Lui plaire plus qu’à vous-même ou à quelque autre créature. C’est pourquoi faites strictement attention à ce que vous chantez et veillez à ne pas laisser vos cœurs être détournés (de Lui) par les sons, mais qu’ils soient constamment offerts à Dieu." Wesley

"Si la vérité d’une vie vécue en relation profonde et personnelle avec Dieu n’a pas conquis notre cœur, alors nos rêves et nos attentes ne dépasseront pas la mesure de nos carences, désirs et stratégies égoïstes." Paul D. Tripp

"La sanctification n’est pas notre effort pour obtenir l’approbation divine, mais plutôt l’accomplissement de l’approbation divine que nous possédons déjà. " Michael Horton

"Le dimanche est la preuve que la qualité d'une journée dépend de notre disposition D'Esprit. Quand nous sommes plus sereins, le monde nous semble plus beau." A. Curnetta

"Vous n'êtes pas devenu seul la personne que vous êtes, c'est pourquoi les relations ont autant d'importance. Elles sont inévitables et exercent un très grand pouvoir d'influence. Le problème vient du fait que la grâce et le péché coexistent dans chacune d'entre elles. Le péché fait obstacle à la grâce, tandis que la grâce couvre les conséquences du péché. Nos relations sont un exemple frappant de ce mélange dynamique entre beauté et laideur." T.S Lane et D Tripp

"Le Seigneur n’attend pas de nous que nous vivions “dans le futur“, mais il désire que nous vivions l’instant présent en comprenant ce qu’il attend de nous aujourd’hui grâce à Sa parole qu’il nous a laissée. Ce sont les décisions d’aujourd’hui qui doivent être prises dans l’obéissance à Sa parole (sa volonté révélée) pour que nos vies soient édifiées sûrement en Lui tout en étant ancrées dans la grâce manifestée en Jésus-Christ notre sauveur." Daniel Saglietto

"L'herbe est toujours plus verte chez les autres jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que c'est du gazon artificiel." Jacques Salome

"Si vous n'êtes pas satisfait de ce que vous avez, rien ne vous satisfera, même pas le double de ce que vous avez." Charles Spurgeon

"Que personne ne s’imagine pouvoir mettre à mort le péché aisément, en frappant peu ou faiblement. Celui qui a frappé une fois le serpent et qui ne continue pas jusqu’à ce que ce dernier soit mort va vite regretter d’avoir entamé cette querelle. Ainsi en est-il de celui qui commence à traiter son péché et qui ne poursuit pas cette tâche jusqu’à la mort." John Owen

"Si vous vous êtes engagé dans le grand combat contre vous-mêmes, sachez que vous avez pris part dans une guerre à vie. La vie chrétienne normale n’a rien à voir avec un long fleuve tranquille, et elle ne se réduit certainement pas à une main rapidement levée lors d’une réunion d’évangélisation.
Le Saint-Esprit habite en vous, et y demeurera pour vous conduire dans cette tâche. Mais ayez dans votre coeur cette ferme résolution de lutter jusqu’au bout." Guillaume Bourin

"Au début de ma vie, je donnais des réponses, maintenant je pose des questions" John Maxwell

"Au lieu de chercher à impressionner le Seigneur par notre rhétorique, nous devrions plutôt crier à lui, lui exprimer nos besoins et lui tendre l’oreille. Il arrive souvent que nous ne l’entendions pas parce que nous parlons continuellement, sans jamais nous arrêter pour l’écouter." Inconnu

"La prière d'un chrétien n'est pas une tentative de forcer la main de Dieu, mais une humble reconnaissance d'une dépendance impuissante. Ce que nous faisons chaque fois que nous prions, c'est confesser notre impuissance et la souveraineté de Dieu."
James I. Packer

"La seule mesure de comparaison que Dieu nous a donné pour prendre la mesure de notre propre croissance ou de notre propre décroissance se trouve dans la personne du Christ. Assurément, il est le seul auquel nous devons nous comparer car il est le seul qui soit sans péché, il est la référence absolue!" Xavier LAVIE

"L'homme veut être heureux même quand il vit de manière à rendre son bonheur impossible."
Saint Augustin 


"Je sais que tu pouvais m'épargner toutes ces blessures,
Je sais Jésus que Tu avais la possibilité de m'éviter toutes ces déchirures, mais cela n'aurait pas renouvelé mon intelligence.
Je sais que Tu savais comment calmer, et enlever ces épreuves sans fin.
Je sais Jésus que Tu savais sécher mes larmes et mes chagrins, mais cela ne m'aurait pas permis de devenir plus résistante.
Je sais que Tu es en mesure d'exaucer, que Tu es en mesure d'accepter tout ce que mon cœur désire.
Je sais Jésus que Tu es capable de tout accomplir, mais cela ne m'aurait pas permis de voir ta force dans mes faiblesses.
Je sais Jésus que Tu pouvais me rendre la vie facile,
Je sais Jésus que tu peux faire briller à nouveau mes matins,
Je sais que Tu peux faire disparaitre mes rudes combats,
Je sais que Tu peux m'accorder la réussite dans toutes mes voies, mais je sais que c'est à travers ces souffrances qui m'affaiblissent que ta gloire se manifeste et que ma foi grandit.
Oui, Tu es sage dans toutes ces choses que Tu laisses arriver
Comme un vrai potier, Tu voulais me qualifier
Ce sont ces calvaires qui me lient à Toi et forgent mon caractère." Enintsoa

 

mardi 7 novembre 2017

Repentance

La repentance c'est un changement de mentalité, d'intention, c'est aussi la tristesse qu'on éprouve de ses péchés, et la douleur d'avoir offensé Dieu

12 signes que notre cœur est réellement repentant :
 
1. Nous appelons notre péché “péché” et nous ne cherchons pas à l’excuser. Bien plus, nous démontrons une “tristesse selon Dieu”, c’est à dire une douleur centrée principalement sur le péché lui-même, et non pas simplement la souffrance de s’être fait prendre ou de devoir assumer les conséquences du péché.

2. Dans les faits, nous le confessons avant d’avoir été pris ou que les conséquences de notre péché nous emporte.

3. S’il est découvert, nous confessons le péché immédiatement ou peu de temps après, et nous cherchons à être purifié plutôt que d’esquiver les conséquences de la vérité quand elle paraît au grand jour. La véritable repentance est toujours accompagnée de transparence.

4. Nous sommes disposés à réparer. Nous serons prêt à accomplir tout ce qui est de notre ressort pour faire les choses correctement et démontrer que nous avons changé.

5. Nous sommes patients avec ceux que nous avons blessés, prenant tout le temps nécessaire pour les écouter sans chercher à nous défendre nous-mêmes.

6. Nous sommes patients avec ceux que nous avons blessés, alors qu’ils sont confrontés à la souffrance, et nous ne les pressons ni ne les culpabilisons, ce afin qu’ils se réconcilient rapidement avec nous.

7. Nous sommes disposés à confesser nos péchés même si cela implique de sérieuses conséquences (ce qui peut inclure passer par une forme de discipline d’Eglise, devoir aller en prison, ou voir notre époux/épouse nous quitter).

8. Nous pouvons souffrir des conséquences du péché, mais nous ne nous durcissions pas face à elles. Nous comprenons que, parfois, le péché cause de grands dommages aux autres et que cela ne peut être guérit à court terme (parfois, cela ne peut jamais réellement guérir).

9. Si notre péché implique une addiction ou un comportement récurrent, nous ne négligeons pas l’aide que pourrait nous apporter un conseiller, ou par exemple un centre de réhabilitation.

10. Nous ne rejetons pas la redevabilité, la réprimande pastorale, ou la discipline d’Eglise.

11. Nous cherchons le réconfort dans la grâce de Dieu en Jésus-Christ, et non simplement le fait d’être libre des conséquences de nos péchés.

12. Nous sommes humbles et prêts à apprendre.

Guillaume Bourin

dimanche 5 novembre 2017

Sous les yeux des anges de bronze




Sous les yeux des anges de bronze,
Le temps s’écoula… neuf, dix, onze… 
Au rythme de leur mécanisme pendulaire,
Un voile d’ombre couvrit son jardin de lumière.
Peu à peu, un fil de vie se détacha
De l’ouvrage de son enfance et le lâcha.
Une main conseillère lui échappa.
Même si elles ne le voulurent pas,
Deux lumières bleues fatiguées et fragiles 
S’éteignirent dans un battement de cils.
D’un pas de velours, dans le silence,
Nymphéa laissa là, son jardin d’insouciance.
Elle effleura d’un dernier baiser
Léger une peau de pêche pâle et fanée.
Dans la  pénombre, elle abandonna
Ses trésors passagers comme un poids.
Elle ferma la porte grinçante
D’une vieille armoire odorante,
Pleine d’un bric à braque de jouets,
De livres, de flacons de muguets,
De tabatières parfumées,

de coquillages conservés
Et de souvenirs fossilisés…

Sophie Lavie

Au fil des saisons





Les saisons l’abreuvèrent de couleurs, 
L’imprégnant chacune jusqu’au cœur.
Elles défilèrent chacune porteuse d’expressions,
La marquant de leurs émanations.
Mémoire tactile et empreintes de doigts,
Sur le printemps, la rondeur de ses bois,
La douceur de ses pétales et de ses perles de rosée.
Chronique d'été aux fruits lustrés et veloutés,
Souvenirs d'automne aux plumes huilées,
D'hiver aux corolles de jacinthes satinées et de neige glacée…
Souvenirs olfactifs d'une maison cocon qui exhalait les baies mûres,
La senteur des fruits rouges et l’arôme sucré des confitures,
Le vin chambré qui coule vermeil,
Et les feux de cheminée sans pareil.

C'est ainsi qu'elle s’édifia:
Palpant, croquant, humant, jolie Nymphéa,
Les yeux grands ouverts, émerveillés,
Dans les prairies vertes et détrempées.
Elle s'imprégna de simplicité  rustique,
Comme enveloppée d'un voilage bucolique.
Entourée de fleurs et d'animaux
Fidèlement gardée par un chien Pataud,
Devenant l'amie des canetons dandinant,
Des poussins soyeux et d'agneaux sautillants.
Chez sa grand-mère complice,
Elle s’épanouit aussi,
dans un jardin de délices,
Parmi une abondance de poires juteuses
Et de framboises savoureuses,
De bouquets de cassis acides 
Et de groseilles translucides.                  
Elle surgit des rhubarbes au feuillage géant,
Guigna les mange-tout bedonnants,
Toisa les tomates parfumées
Et se para de bigarreaux cirés.                            
Ce jardin familial, au bord des flots limoneux
À la terre noire et fertile était un paradis, à ses yeux.
Sous l'édredon de satinette olive,
Elle accédait à d’autres rives.
Bercée par des  musiciens angelots
Et le chant mélodieux des oiseaux,
Elle se sentait en sécurité,
Derrière les persiennes fermées.
Elle savourait les odeurs sucrées,
Chauffées, des viennoiseries beurrées
Et du café au lait qui montaient,
Le matin, les escaliers glacés.
Elle humait de loin l’exhalaison
Fraîche et mousseuse du savon
Et de l’eau de Cologne ambrée
A la poudre de riz mélangée.
 

Sophie Lavie 

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...