Nymphéa, un
hymne à la vie
Comme une fleur éclot
au printemps,
Nymphéa naquit au cœur des champs.
Nymphéa naquit au cœur des champs.
Les pâturages drus et
verdoyants,
L’accueillirent tel
un écrin ruisselant.
Un tendre matin, dans
la nature,
Ayant des glycines
pour tentures,
Elle fut bordée d’un
épais coussin
D’herbes coupées:
authentique couffin.
L’enfant fut appelée
Nymphéa.
Douce comme la soie,
Simple, dépouillée
d’artifices,
Solitaire, souvent
complice;
Ce petit lotus blanc,
nacré et rosé,
Ressemblait à une
tendre porcelaine raffinée.
A peine flottante sur
les eaux,
Elle mira stoïque son
halo.
Petit bouton de fleur
aquatique, elle tendit
Ses longues racines
enroulées et grandit.
A grandes enjambées sur les chemins,
Assise dans une brouette moelleuse ou main dans la main,
Parmi les herbes fraîches, elle s'aventurait à la découverte
D'un paysage océanique et champêtre.
Elle apprit à
apprécier la campagne environnante
Et à ouvrir tous ses sens à la nature ambiante.
C'est ainsi qu'elle fit ses premiers pas:
Sur les traces géantes de son papa,
Observant les escargots gluants,
Effleurant les champignons glissants,
Se piquant aux pissenlits dentés,
Barbouillée de mûres écrasées,
Bousculée par les truites arc-en-ciel,
Et dansant parmi les papillons frêles.
Éblouie de courses de lumières,
Et de frémissements éphémères,
Spectatrice d'étranges ballets aquatiques,
Et repue de berceuses eurythmiques,
Elle s'endormait tranquillement dans les bras de sa maman,
Au parfum de lilas mauve et blanc…
Avant d'écrire "Le royaume du Trine" Tome 1 - 2 - 3, j'avais commencé à écrire cette histoire en vers, mais on m'a dit que notre société n'aimait pas les poèmes... Il y a deux jours Xavier a retrouvé ces premières ébauches que je croyais perdues à jamais, alors je vous les livre bouts par bouts pour vous éviter une indigestion de vers...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.