vendredi 3 novembre 2017

Didachè


Le mot grec Διδαχή (didakè) signifie “enseignement“ ou “doctrine“ en grec. Il s’agit de la plus ancienne oeuvre chrétienne extra-biblique que nous possédions, le plus ancien texte extra-canonique du christianisme primitif (presque contemporain des livres qui composent le Nouveau Testament). Sa lecture est particulièrement intéressante.
Notez, en particulier, la paraphrase de nombreuses paroles de l’Evangile et des écrits de Paul. 



I

    • Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la mort; mais il y a une grande différence entre les deux chemins
    • Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu aimeras le Dieu qui t’a créé; en second lieu tu aimeras ton prochain comme toi-même. Et tout ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît, ne le fais pas non plus à autrui.
    • Voici donc l’enseignement renfermé dans ces paroles : bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent.
    • Car quel gré vous saura-t-on si vous aimez seulement ceux qui vous aiment ? Les païens ne le font-ils pas aussi ?
    • Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous n’aurez pas d’ennemi.
    • Abstiens-toi des passions charnelles et mondaines.
    • Si quelqu’un te donne un soufflet sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre et tu seras parfait.
    • Si quelqu’un te requiert pour une corvée d’un mille, fais-en deux avec lui. Si quelqu’un t’enlève ton manteau, donne-lui aussi la tunique. Si quelqu’un te prend ce qui est à toi, ne le redemande pas, car tu ne le peux.
    • A quiconque te demande donne et ne redemande pas, car à tous le Père veut faire part de Ses propres bienfaits.
    • Heureux celui qui donne selon le commandement, car il est sans reproche. Malheur à celui qui reçoit : si quelqu’un reçoit parce qu’il a besoin, il sera sans reproche.
    • Mais, s’il n’a pas besoin, il rendra compte pourquoi il a reçu et dans quel but. Jeté en prison, il sera examiné sur ce qu’il a fait et il ne sera pas relaché jusqu’à ce qu’il ait restitué le dernier quadrant.
    • Mais à ce sujet aussi il a été dit : “Que ton aumône transpire dans tes mains jusqu’à ce que tu saches à qui tu donnes.“

II

    • Voici maintenant le second commandement de l’enseignement : Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne souilleras point les enfants; tu ne seras point impudique; tu ne déroberas point; tu ne t’adonneras point à la magie; tu ne prépareras point de breuvages empoisonnés; tu ne tueras point l’enfant par avortement et tu ne le feras pas mourir après sa naissance.
    • Tu ne convoiteras point ce qui appartient au prochain; tu ne seras point parjure; tu ne porteras point de faux témoignage; tu ne médiras point; tu ne seras point rancunier.
  1. Tu n’auras pas de duplicité dans tes pensées ni dans tes paroles, car la duplicité est un piège de mort.
    • Ta parole ne sera pas mensongère ni vide, mais pleine d’action.
    • Tu ne seras pas cupide, ni rapace, ni hypocrite, ni dépravé, ni orgueilleux.
    • Tu n’écouteras aucun mauvais conseil contre ton prochain.
    • Tu ne haïras aucun homme, mais tu reprendras les uns, tu prieras pour les autres, tu aimeras les autres plus que ton âme.

III

    • Mon enfant, fuis loin de tout mal et de tout ce qui lui ressemble.
    • Ne sois pas colère, car la colère conduit au meurtre, ni jaloux, ni querelleur, ni emporté, car de tout cela naissent les meurtres.
    • Mon enfant, ne sois pas convoiteux, car la convoitise conduit à l’impudicité; ne tiens pas de propos obscènes et n’aie pas le regard hardi, car de tout cela naissent les adultères.
    • Mon enfant, ne sois pas augure, parce que cela conduit à l’idolâtrie, ni enchanteur, ni astrologue et ne purifie pas par l’externe; ne désire pas même regarder ces choses, car de tout cela naît l’idolâtrie.
    • Mon enfant, ne sois pas menteur, parce que le mensonge conduit au vol, ni avare, ni vaniteux, car de tout cela naissent les vols.
    • Mon enfant, ne sois pas de ceux qui murmurent, parce que cela conduit au blasphème, ne sois pas arrogant, ni malveillant, car de tout cela naissent les blasphèmes. Mais sois doux, puisque les doux recevront la terre en héritage.
    • Sois longanime, miséricordieux, sans méchanceté, paisible, bon; garde toujours en tremblant les paroles que tu as entendues.
    • Tu ne t’élèveras pas toi-même et tu ne livreras pas ton coeur à la présomption.
    • Ton âme ne s’attachera pas aux orgueilleux, mais se plaira avec les justes et les humbles.
    • Accueille comme des bienfaits les choses extraordinaires qui t’arrivent, sachant que rien ne se produit en dehors de Dieu.

IV

    • Mon enfant, souviens-toi nuit et jour de celui qui t’annonce la parole de Dieu; tu l’honoreras comme le Seigneur, car là d’où est annoncée la parole du Seigneur, là est le Seigneur. Tu rechercheras chaque jour la compagnie des saints, afin de te trouver un appui dans leurs paroles.
    • Tu ne désireras pas la division, mais tu apaiseras ceux qui se disputent; tu jugeras avec droiture, tu ne feras pas acception de personne quand il s’agira de convaincre quelqu’un de transgression; tu n’auras pas le coeur partagé entre les suites de tes décisions.
    • N’aie pas les mains tendues pour recevoir et fermées pour donner. Si tu as des moyens, tu donneras de tes mains le rachat de tes péchés.
    • Tu n’hésiteras pas à donner et tu ne murmureras pas en donnant, car tu connaîtras quel est le bon rémunérateur qui te récompensera.
    • Tu ne te détourneras pas de celui qui est dans le besoin, mais tu auras tout en commun avec ton frère et tu ne diras pas que cela t’appartient en propre; en effet, si vous participez en commun à ce qui est immortel, combien plus aux choses périssables !
    • Ne retire pas ta main de dessus ton fils ou de dessus ta fille, mais dès la jeunesse enseigne-leur la crainte de Dieu.
    • Ne donne pas tes ordres avec aigreur à ton esclave ou à ta servante qui espèrent dans le même Dieu, de peur qu’ils ne cessent de craindre le Dieu qui règne sur toi comme sur eux, car Il ne vient pas appeler les hommes selon l’apparence, mais ceux que l’Esprit a rendus prêts.
    • Quant à vous, serviteurs, vous serez soumis à vos maîtres avec respect et crainte comme à l’image de Dieu.
  1. Tu haïras toute hypocrisie et tout ce qui n’est pas agréable au Seigneur. Tu n’abandonneras pas les commandements du Seigneur, mais tu garderas ce que tu as reçu sans y rien ajouter ni en rien retrancher.
    • Dans (devant) l’assemblée, tu confesseras tes transgressions et tu ne viendras pas à la prière avec une mauvaise conscience. Tel est le chemin de la vie.

V

    • Mais voici le chemin de la mort. Avant tout il est mauvais et plein de malédictions : meurtres, adultères, convoitises, impudicités, vols, idolâtries, pratiques magiques, bénéfices, rapines, faux témoignages, hypocrisies, mauvaise foi, ruse, orgueil, méchanceté, arrogance, cupidité, langage obscène, jalousie, présomption, dédain, forfanterie.
    • Persécuteurs des bons, gens haïssant la vérité, aimant le mensonge, ne connaissant pas la récompense de la justice, qui ne s’attachent pas au bien ni au jugement juste, qui veillent non pour le bien mais pour le mal.
    • Qui sont loin de la bonté et de la patience, qui aiment les vanités, qui courent après la rétribution, qui n’ont pas pitié du pauvre, qui n’ont pas compassion de l’être accablé, ceux qui ne connaissent pas Celui qui les a créés, les meurtriers d’enfants, les corrupteurs de l’oeuvre de Dieu, ceux qui se détournent de celui qui est dans le besoin, qui accablent celui qui est dans les tribulations, les avocats des riches, les juges iniques des pauvres, coupables de tous les péchés. Enfants, fuyez tous ces gens-là.

VI

    • Veille à ce que personne ne te détourne du chemin de cet enseignement, car il t’enseignerait ce qui est en dehors de Dieu. Si donc tu peux porter le joug du Seigneur tout entier, tu seras parfait; mais, si tu ne le peux pas, fais ce que tu peux.
    • Quant aux aliments, porte ce que tu pourras, mais abstiens-toi strictement de ce qui a été sacrifié aux idoles, car c’est un culte rendu à des dieux morts.

VII

  1. Quant au baptême, baptisez ainsi : après avoir proclamé tout ce qui précède, baptisez au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit dans de l’eau vive (courante).
    • Mais, si tu n’as pas d’eau vive, baptise dans une autre eau; si tu ne peux pas (baptiser) dans l’eau froide, que ce soit dans l’eau chaude. Si tu n’as ni l’une ni l’autre (en quantité suffisante), verse trois fois de l’eau sur la tête au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
    • Avant le baptême, que celui qui administre le baptême et celui qui le reçoit se préparent par le jeûne et, si d’autres personnes le peuvent (qu’elles fassent de même); en tous cas tu commanderas à celui qui va être baptisé de jeûner un ou deux jours auparavant.

VIII

    • Que vos jeûnes ne soient pas en même temps que ceux des hypocrites : car ils jeûnent le deuxième et le cinquième jour de la semaine; mais vous, jeûnez le quatrième et le jour de la préparation (au sabbat).
    • Ne priez pas non plus comme les hypocrites, mais comme le Seigneur l’a ordonné dans Son Evangile. Priez ainsi :
    • Notre Père qui es au Ciel,
      que Ton Nom soit sanctifié,
      que Ton règne arrive,
      que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel;
      donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien
      et remets-nous notre dette comme nous remettons (la leur) à nos débiteurs
      et ne nous induis pas dans la tentation,
      mais délivre-nous du mal, car à Toi appartiennent la puissance et la gloire pour les siècles.
    • Priez ainsi trois fois par jour.

IX

    • Quant à l’eucharistie, faites ainsi vos actions de grâce. D’abord pour la coupe :
    • “Nous Te rendons grâce, notre Père,
      pour la sainte vigne de David Ton serviteur
      que Tu nous a fait connaître par Jésus Ton Enfant.
      A Toi la gloire pour les siècles.“
    • Pour la fraction du pain :
      “Nous Te rendons grâces, notre Père,
      pour la vie et la connaissance que Tu nous a révélés par Jésus Ton Enfant.
      A Toi la gloire pour les siècles.
    • De même que ce pain rompu était dispersé sur les collines
      et que, rassemblé, il est devenu un (seul tout),
      qu’ainsi soit rassemblée ton Eglise des extrémités de la terre dans Ton Royaume.
      Car à Toi sont la gloire et la puissance
      par Jésus-Christ pour les siècles.“
    • Que personne ne mange ni ne boive de votre eucharistie sinon ceux qui ont été baptisés au nom du Seigneur; car c’est à ce sujet que le Seigneur a dit : Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens.

X

    • Après vous être rassasiés, rendez grâces ainsi :
      “Nous te rendons grâces, Père saint,
      pour ton saint Nom
      que tu as fait habiter dans nos coeurs
      et pour la connaissance et la foi et l’immortalité
      que tu nous as révélées par Jésus Ton Enfant.
      A Toi la gloire pour les siècles.
    • C’est Toi, Maître tout puissant, qui a créé toutes choses à cause de Ton Nom,
      qui as donné la nourriture et le breuvage aux hommes pour qu’ils en jouissent,
      afin qu’ils te rendent grâces.
      Mais à nous tu as daigné accorder
      une nourriture et un breuvage spirituels
      et la vie éternelle par Ton Enfant.
      Avant toutes choses nous Te rendons grâces
      parce que Tu es puissant;
      à Toi la gloire pour les siècles.
    • Souviens-Toi, Seigneur, de Ton Eglise,
      pour la délivrer de tout mal et la rendre parfaite dans Ton amour
      et rassemble-la des quatre vents,
      elle que tu as sanctifiée,
      dans Ton royaume que Tu lui as préparé,
      car à Toi sont la puissance et la gloire pour les siècles.
    • Que la grâce arrive et que ce monde passe !
      Hosanna au Fils de David !
      Si quelqu’un est saint, qu’il vienne;
      s’il ne l’est pas, qu’il se repente.
      Maranatha.
      Amen.“

XI

    • Si donc quelqu’un vient et vous enseigne tout ce qui vient d’être dit, recevez-le. Seulement, si ce docteur se dévoie et vous donne un autre enseignement de manière à renverser (celui que vous avez reçu), ne l’écoutez pas; d’autre part, s’il enseigne de manière à confirmer la justice et la connaissance du Seigneur, recevez-le comme le Seigneur.
    • Quant aux apôtres et aux prophètes, agissez ainsi, selon le précepte de l’Evangile. Que tout apôtre venant à vous soit reçu comme le Seigneur. Mais il ne restera qu’un jour, deux s’il est besoin; s’il reste trois jours, c’est un faux prophète. En partant, que l’apôtre ne prenne rien, sinon le pain suffisant pour atteindre l’endroit où il passera la nuit; s’il demande de l’argent, c’est un faux prophète.
    • Tout prophète qui parle en esprit, ne le mettez pas à l’épreuve et ne le jugez pas, car tout péché sera remis, mais ce péché-là ne sera pas remis.
    • Cependant tout homme qui parle en esprit n’est pas prophète, à moins qu’il n’ait les manières d’être du Seigneur. C’est donc à leur conduite qu’on reconnaîtra le faux prophète et le vrai.
    • Et aucun prophète qui dit en esprit de dresser la table n’en doit manger; s’il en mange, c’est un faux prophète. Tout prophète qui enseigne la vérité, s’il ne fait pas ce qu’il enseigne, est un faux prophète.
    • Tout prophète éprouvé, véridique, agissant en vue du mystère terrestre de l’Eglise, mais n’enseignant pas aux autres à faire tout ce qu’il fait lui-même ne sera pas jugé parmi vous, car c’est à Dieu qu’il appartient de le juger; les anciens prophètes ont également fait des choses semblables.
  1. Mais si quelqu’un vous dit, parlant en esprit : Donne-moi de l’argent ou autre chose, ne l’écoutez pas. Cependant, si c’est pour d’autres personnes qui sont dans l’indigence qu’il a dit de donner, que personne ne le juge.

XII

    • Que quiconque vient au nom du Seigneur soit reçu. Puis, après l’avoir mis à l’épreuve, vous le connaîtrez, car vous aurez l’intelligence de la droite et de la gauche.
    • Si l’arrivant est de passage, aidez-le autant que vous pouvez; mais il ne restera chez vous que deux ou trois jours, s’il y a nécessité.
    • S’il veut, ayant un métier, se fixer parmi vous, qu’il travaille et qu’il mange; s’il n’a pas de métier, veillez selon votre intelligence à ce qu’un chrétien ne vive pas parmi vous sans rien faire.
    • Mais, s’il ne veut pas agir ainsi, c’est un trafiquant du Christ; tenez-vous en garde contre de tels gens.

XIII

    • Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous est digne de sa nourriture. De même un docteur véridique est digne, lui aussi, comme l’ouvrier, de sa nourriture.
    • Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir et de ton aire, de tes boeufs et de tes brebis pour les donner aux prophètes, car ce sont eux qui sont vos grands prêtres. Mais, si vous n’avez pas de prophète, donnez-les aux pauvres. Si tu fais un pain, prends-en les prémices et donne-les selon le commandement.
    • De même, si tu ouvres une amphore de vin ou d’huile, prends-en les prémices et donne-les aux prophètes; de l’argent aussi et du vêtement et de tous les biens (que tu possèdes) prends les prémices comme bon te semblera et donne-les selon le commandement.

XIV

    • Chaque dimanche, vous étant assemblés, rompez le pain et rendez grâces, après vous être mutuellement confessé vos transgressions, afin que votre sacrifice soit pur.
    • Mais que quiconque a un dissentiment avec son prochain ne se joigne pas à vous jusqu’à ce qu’ils se soient réconciliés, afin que votre sacrifice ne soit pas profané. Car voici l'(offrande) dont a parlé le Seigneur :
    • “En tout temps et en tout lieu on me présentera une offrande pure, car je suis un grand roi, dit le Seigneur, et mon Nom est admirable parmi les nations.“ (Malachie)

XV

    • Elisez-vous donc des évêques et des diacres dignes du Seigneur, hommes doux et désintéressés, véridiques et éprouvés, car pour vous ils remplissent, eux aussi, l’office de prophètes et de docteurs.
    • Ne les méprisez donc pas, car ils doivent être honorés parmi vous en communauté avec (au même titre que) les prophètes et les docteurs.
    • Reprenez-vous les uns les autres, non pas en colère mais en paix, comme vous en avez l’ordre dans l’Evangile et celui qui manque à son prochain, que nul d’entre vous ne lui parle ni ne l’écoute jusqu’à ce qu’il se soit repenti.
    • Mais vos prières et vos aumônes et toutes vos actions, faites-les comme vous en avez l’ordre dans l’Evangile de notre Seigneur.

XVI

    • Veillez sur votre vie. Que vos lampes ne s’éteignent pas et que vos reins ne se déceignent pas, mais soyez prêts, car vous ne savez pas l’heure où notre Seigneur viendra.
    • Réunissez-vous fréquemment, cherchant ce qui convient à vos âmes, car tout le temps de votre foi ne vous servira de rien si au dernier moment vous n’êtes pas devenus parfaits.
    • Car dans les derniers jours les faux prophètes et les corrupteurs se multiplieront, les brebis se changeront en loups et l’amour se changera en haine; car, l’iniquité ayant augmenté (les hommes) se haïront les uns les autres et se persécuteront et se trahiront.
    • Alors paraîtra le Séducteur du monde (se donnant) comme fils de Dieu et il fera des signes et des prodiges et la terre sera livrée entre ses mains et il commettra des forfaits tels qu’il n’y en a point eu depuis l’origine des temps.
    • Alors toute la création humaine entrera dans le feu de l’épreuve et beaucoup succomberont et périront; mais ceux qui auront persévéré dans leur foi seront sauvés de cet anathème.
    • Et alors paraîtront les signes de la vérité; d’abord le signe de l’ouverture du ciel, puis le signe du son de la trompette et troisièmement la résurrection des morts, non de tous, il est vrai, mais comme il est dit : “Le Seigneur viendra et tous les saints avec Lui !“
    • Alors le monde verra le Seigneur venant sur les nuées du Ciel.

Article du "Bon combat"

Traduction d’Emile Besson d’abord publiée en 1921, puis en 1948 aux éditions “Amitiés spirituelles” et de nouveau en 1987. Merci à notre ami Timothée Minard d’avoir retrouvé la source !!

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