jeudi 19 juillet 2018

Bref résumé des différentes pédagogies



Chaque époque de l’histoire à sa méthode ou sa pédagogie de l’enfant. 
Connaissez-vous Ravi Zacharias (Son ministère est centré sur l’apologétique (défense et justification de la doctrine chrétienne) et l’évangélisation. 
Il a fait un bref résumé des enseignements apportés aux enfants pour chaque décennie (aux USA - il y a donc un décalage avec la France):



« Dansles années 1950, les enfants ont perdu leur innocence.
Ils ont été libérés de leurs parents par des emplois bien rémunérés, des voitures et des paroles dans une musique qui a donné naissance à un nouveau terme : le fossé entre les générations.
Dans les années 1960, les enfants ont perdu la notion d'autorité.
C'était une décennie de protestation, l'église, l'état, et les parents ont tous été remis en question et trouvés en manque. Leur autorité a été rejetée, mais rien ne l'a jamais remplacé.


Dans les années 1970, les enfants ont perdu leur amour.
C'était la décennie du 'soi'. L'image de soi, l'estime de soi, l'affirmation de soi ...
Les enfants apprenaient tout ce qu'il y avait à savoir sur le sexe et oubliaient tout ce qu'il y avait à savoir sur l'amour, et personne n'avait le courage de leur dire qu'il y avait une différence.


Dans les années 1980, les enfants ont perdu l'espoir.
Dépouillés de l'innocence, de l'autorité et de l'amour et tourmentés par l'horreur d'un cauchemar nucléaire, des nombres importants et grandissants de cette génération ont cessé de croire en l'avenir.

 Dans les années 1990, les enfants ont perdu leur pouvoir de raisonner.
De moins en moins, on leur enseignait les bases mêmes de la langue, de la vérité et de la logique et ils ont grandi avec l'irrationalité d'un monde postmoderne.


Dans le nouveau millénaire, les enfants se sont réveillés et ont découvert que quelque part au milieu de tout ce changement, ils avaient perdu leur imagination. »

Extrait du partage de Isabelle Chan lors de notre réunion de préparation pour la rentrée avec les monitrices et aide-monitrices des enfants de notre église. (Juillet 2018)



Face à ce constat plutôt pessimiste, l'église a son rôle à jouer en marchant à contre courant de ce monde qui court à sa perte et en réparant les brèches dans les cœurs de ceux qui se donnent à Dieu.

1 Jean 4.5-6 nous explique que ceux qui sont dans le monde parlent selon le monde et le monde les écoute, mais que les chrétiens ne sont pas de ce monde, même s'ils y vivent pour un temps ; ils ne doivent donc pas parler comme ceux de ce monde ni même écouter et suivre les principes du monde.

Romains 12:2  "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."

Ceux qui ne sont pas nés de nouveau ne peuvent pas écouter et suivre les principes du royaume de Dieu, mais ceux qui sont nés de Dieu peuvent et doivent avoir une vision du monde chrétienne et et suivre les principes divins au milieu de leur génération tordue (skolios en grec) qui s'est détournée du droit chemin et complote contre le plan de Dieu. (Philippiens 2.15)

  • En marchant à contre courant, nous devons redonner à nos enfants l'innocence qu'ils ont perdue. L’innocence dont je parle ici n'est pas la pureté de cœur, car le péché est déjà dans le coeur des enfants avant même qu'ils naissent ; mais je parle d'une certaine naïveté, d'une candeur propre à leur âge.
  • Nous devons aussi combler les fossés générationnels et travailler au rétablissement d'une unité entre les parents et les enfants en vivant des moments de qualité, de complicité et de communication plus profonde ensemble.
  • Nous devons vivre dans l'amour et éduquer nos enfants avec bienveillance, tout comme Dieu nous  éduque avec autorité et amour.
  • Nous devons redonner espoir à nos enfants en les encourageant et en les conduisant dans la voie et le plan de Dieu qu'ils doivent suivre, individuellement et collectivement.
  • Nous devons aider nos enfants à réfléchir par eux-mêmes, en les guidant, en mettant à leur portée les outils sains et  nécessaires pour motiver et nourrir leur curiosité et leurs apprentissages.
  • Nous devons leur laisser du temps libre (sans activité extrascolaire, sans écrans que ce soient TV, ordinateur, tablette ou téléphone mobile) pour qu'ils développent leur imagination. Nous devons plutôt mettre à leur portée des outils et des matières premières les encourageant à faire des activités manuelles et artistiques, de la musique, des livres, des déguisements, des jouets (dinettes, voitures, poupées, playmobils...).

Sophie Lavie
 

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