samedi 7 juillet 2018

La voix de l'enfant



Genèse 21.17 "Dieu entendit la voix de l'enfant."

Tout le contexte :
Genèse 21.14-20"Abraham se leva de bon matin; il prit du pain et une outre d’eau, qu’il donna à Agar et plaça sur son épaule; il lui remit aussi l’enfant, et la renvoya. Elle s’en alla, et s’égara dans le désert de Beer-Schéba. Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un des arbrisseaux, et alla s’asseoir vis-à-vis, à une portée d’arc; car elle disait: Que je ne voie pas mourir mon enfant! Elle s’assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura. Dieu entendit la voix de l’enfant; et l’ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit: Qu’as-tu, Agar? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est. Lève-toi, prends l’enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau; elle alla remplir d’eau l’outre, et donna à boire à l’enfant. Dieu fut avec l’enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d’arc."

Abraham se leva de bon matin; il prit du pain et une outre d’eau, qu’il donna à Agar et plaça sur son épaule; il lui remit aussi l’enfant, et la renvoya.
Même les parents les plus spirituels et les mieux attentionnés n'ont pas toutes les ressources, toutes les compétences, tous les atouts nécessaires au bon développement de leurs enfants jusqu'à ce qu'ils quittent la maison parentale.
Nous trouvons donc le même constat parmi les moniteurs d'école du dimanche ou même les professionnels de l'enfance, tels que des pédiatres, des pédopsychologues, des psychomotriciens, des orthophonistes ou des éducateurs, instituteurs… qui ont certaines compétences et sur les épaules desquels repose certaines responsabilités.

  Elle s’en alla, et s’égara dans le désert de Beer-Schéba
Les adultes que nous sommes, parents, moniteurs ou professionnels de l'enfance, nous sentons parfois seuls et démunis face au peu de ressources à notre disposition et à l'ampleur de la tâche à effectuer ; parce que nous évoluons, il faut bien le dire, dans le désert de ce monde où il est facile de s'égarer et où les mirages sont nombreux pour nous illusionner quant aux sources qui pourraient nous abreuver et abreuver efficacement les enfants qui nous sont confiés. Même si Beer-Schéba signifie "puits du serment", nous passons parfois à coté du puits et des promesses divines parce que nous sommes aveuglés par nos soucis…

  Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un des arbrisseaux, et alla s’asseoir vis-à-vis, à une portée d’arc; car elle disait: Que je ne voie pas mourir mon enfant! Elle s’assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura.

Comme on aurait pu s'en douter, au milieu du désert, l’eau vint à leur manquer.
Tôt ou tard, nos ressources, nos compétences et nos capacités personnelles ne suffisent plus.
Asseoir l'enfant sous un arbrisseau est l'image d'un parent voulant protéger son enfant, mais conscient que cet abri est insuffisant à sa survie.
Combien de solutions palliatives utilisons-nous durant notre vie, sachant que "c'est mieux que rien", mais ce ne sera pas suffisant?
Agar était parvenue au bout de ses ressources et elle en était tellement consciente qu'elle alla s'asseoir loin de son enfant pour ne pas le voir mourir… on peut s'asseoir dans le déni et baisser les bras lorsque la situation devient inextricable ! On peut comme Agar, sombrer dans le désespoir et pleurer sur son sort… la version hébraïque ne dit pas qu'elle pria mais qu'elle gémit, pleura et exprima son désespoir. Malheureusement, les gémissements, les plaintes, les larmes et l'expression de notre désespoir ne change rien à nos situations.
Matthieu 6.27  "Qui de vous, par ses inquiétudes (ses anxiétés), peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ?"

  Dieu entendit la voix de l’enfant
Ismaël, de son côté, dut pousser des cris de détresse devant Dieu, car sa voix fut entendue.
Crier à Dieu, ce n'est pas se plaindre mais c'est espérer de toutes ses forces trouver un secours en lui.
La foi d'un enfant peut vraiment nous surprendre !

  et l’ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit: Qu’as-tu,Agar? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est. Lève-toi, prends l’enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation.
Pour répondre au cri de l'enfant, l'ange de Dieu (Jésus) parle à sa mère, à l'adulte…
·        Il l'appelle (et l’ange de Dieu appela du ciel Agar)
·        il lui montre qu'il a vu l'état de son cœur désespéré et angoissé (Qu’as-tu,Agar?)
·        il la rassure (Ne crains point)
·         il l'informe qu'il a les regards sur son enfant et sur les circonstances, l'environnement qui l'entourent. (Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est)
·        Il l'exhorte à reprendre courage et à aller de l'avant en n'abandonnant pas ses responsabilités vis-à-vis de l'enfant (Lève-toi, prends l’enfant, saisis-le de ta main)
·        Il lui fait des promesses de bénédiction pour son enfant et lui révèle son avenir (je ferai de lui une grande nation)

  Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau
Dans ce désert, et non loin d'eux, il y avait le puits de Beer-Schéba, celui de la promesse, mais il fallut que Jésus ouvre les yeux d'Agar pour qu'elle le voie.
Une parole de Dieu, une intervention divine à notre égard peut tout changer et nous faire passer de la mort à la vie, du désespoir à l'espoir, de la tristesse à la joie…

   elle alla remplir d’eau l’outre, et donna à boire à l’enfant.
Le puits du serment, celui des promesses divines est à notre portée ; quand nos yeux s'ouvrent et que nous comprenons que nous pouvons y puiser, nous prenons tout ce dont nous avons besoin, non seulement pou nous mais aussi pour ceux qui sont sous notre responsabilité.

   Dieu fut avec l’enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d’arc.
Dieu sauva la mère et l'enfant en les abreuvant de la source divine.
Non seulement l'enfant survécut, mais il grandit.
N'est-ce pas le but des parents et de tous les moniteurs chrétiens ?
Que les enfants qui nous sont confiés vivent la vie que Dieu leur a donné, qu'ils boivent de l'eau vive afin qu'ils n'aient pas soif des eaux polluées de ce monde, et qu'ils grandissent sous le regard de Dieu ?
Même si nos enfants continueront à habiter dans le désert de ce monde, ils auront, grâce à Dieu, les ressources et les armes nécessaires pour y vivre et pour profiter de la bénédiction promise.


L'enseignant est celui qui doit le plus apprendre pour pouvoir innover ; Enseigner est un don de soi.

Les principes pédagogiques et les outils que nous mettons à votre disposition ne sont pas l'essentiel, vous l'avez compris mais ils sont basés sur des principes bibliques que nous ne devons pas négligés.

L'essentiel, c'est de puiser à la source divine, au puits de Beer-schéba, pour avoir jour après jour la vie divine, pour aller de l'avant avec les enfants de cette église et pour les amener à vivre dans les promesses que Dieu leur a faites.
Leur vie tout comme leur avenir n'est pas dans nos mains mais dans celles de Dieu ; néanmoins nous devons, comme Agar, entendre l'appel de Dieu pour eux et nous lever pour accomplir la volonté de notre père céleste.
Nous devons prendre ces enfants par la main pour les aider à grandir dans l'environnement où Dieu veut qu'ils prospèrent et leur donner toutes les armes utiles pour vivre victorieusement dans le monde – désert – où ils habitent.

Sophie Lavie - Pour la réunion de monitrices (prépa rentrée 2018-2019)

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