Psaumes 127
Version littérale amplifiée par les différentes traductions de l'hébreu
Chant de Salomon pour la montée des marches du temple - 8eme marche sur les 14 -
"Si l’Éternel ne bâtit la famille, ceux qui la bâtissent peinent en vain.
Si l’Éternel ne veille pas sur la ville, ceux qui la garde veillent en vain.
En vain vous levez-vous de bonne heure, vous couchez-vous tard et mangez vous le pain de douleur (peinez-vous au labeur), il en donne autant à ses biens aimés pendant leur sommeil.
Les enfants sont la propriété de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense.
Comme les flèches dans la main d'un guerrier, ainsi sont les enfants de la jeunesse.
Bienheureux l'homme qui en a rempli son carquois.
Il n'aura pas honte quand il parlera à son ennemi à la porte. "
La bénédiction d'une famille comme d'une ville est conditionnelle, elle dépend de l'action de Dieu et de notre obéissance à la parole de Dieu.
Matthieu 7.24"Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les
met en pratique, je le comparerai à l’homme prudent qui a bâti sa
maison sur la roche."
Si on se repose sur Dieu et qu'on pratique ses ordonnances, il agit et bénit.
Matthieu 11.28 "Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. "
Psaumes 121.3-4 "Celui qui te garde ne sommeille pas. Non, il ne sommeille ni ne dort..."
Dieu bâtit, édifie, protège et veille sur nous, mais si nous voulons faire les choses à sa place tout ce que nous faisons est vanité et poursuite du vent.
Ecclésiaste 1.14 "J’ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. "
Le travail de l'homme est maudit depuis la chute en Eden, depuis que l'homme a souhaité ne plus dépendre de Dieu et agir par lui même...
Genèse 3.19 "Tu gagneras ta nourriture en transpirant beaucoup, jusqu’à ta mort."
Sans Dieu qui bâtit et veille, les familles et les villes ne sont qu'agitations, anxiétés et craintes, elles sont des pains de douleur, des objets causant de la peine, de la fatigue et elles deviennent même des idoles. (douleur = 'etseb en hébreu signifie aussi : objet de création devenant une idole)
C'est pourquoi il est aussi écrit dans Proverbes 14.1 "Une femme pleine de sagesse (de prudence et de discernement) bâtit sa famille, mais celle qui est insensée la renverse de ses propres mains."
Dieu donne à ceux qu'il aime, il donne par grâce et par amour ; il donne abondamment à ceux qui se confient en lui et se reposent sur lui, sans qu'ils aient à peiner. Pour eux, la malédiction d'Adam est ôtée. Rien de ce que Dieu fait est vain, alors que tout ce que les hommes font sans Dieu est vain.
Dieu veille sur ses enfants, il les contient dans sa grâce, il les préserve, il prend soin d'eux, il les tient par des cordages d'amour comme une mère tient son enfant par un cordage placé sous ses bras, pour lui apprendre à marcher.
La seconde strophe explique que les enfants sont la propriété de l’Éternel, son héritage ; ils ne sont pas le fruit du travail des hommes mais un don de Dieu.
Ils sont un signe de bienveillance divine, ils doivent être considérés comme des bénédictions et non comme des fardeaux.
Ceux qui aiment le Seigneur et qui n’hésitent pas à lui confier leurs projets courent au succès, sans connaître l’échec ou la confusion.
Dieu est un support réel pour la famille, un grand défenseur. Les jeunes enfants peuvent être élevés dans la droiture des commandements divins, ils pourront ainsi se préparer à son service; mais s’ils sont livrés au monde, ils sont comme des flèches que l’on ne peut plus maîtriser.
Mais si ces jeunes sont enseignés dans les voies du Seigneur, ils cherchent la sanctification au fil des années, ils ont à l’esprit leurs obligations à l’égard de leurs parents, en les entourant de soin dans leur vieillesse.
D'autre part, si tous les encouragements terrestres sont incertains, mais le Seigneur, quant à Lui, réconforte et bénit ceux qui le servent; ceux qui sont en quête des âmes perdues contempleront leurs enfants spirituels avec joie et ils auront leur couronne, au jour du Seigneur. .
A l'issue de cette méditation, réfléchissons si certains aspects de nos vies reposent sur la vanité !
La conclusion du livre de l'ecclésiaste nous dit que nous devons craindre Dieu et observer ses ordonnances, c'est là l'essentiel et la raison de notre vie sur la terre.
Épargnons nous les peines, les fatigues et les échecs en laissant Dieu accomplir sa part dans nos vies !
Fémi, Isabelle et Sophie
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