2 Corinthiens 1.3-7
"Louons
Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des compassions, le Dieu
de tous les réconforts ! Il nous réconforte dans toutes nos détresses
(difficultés, afflictions, oppressions, tribulations, persécutions…), afin que
nous puissions réconforter ceux qui passent par toutes sortes de détresses en
leur apportant le réconfort que nous avons nous-mêmes reçu de lui. De même que
nous avons abondamment part aux souffrances du Christ, de même nous recevons
aussi une abondance de réconfort par le Christ. Si nous sommes en difficulté,
c’est pour que vous obteniez le réconfort et la délivrance ; si nous sommes
réconfortés, c’est pour que vous receviez le réconfort qui vous fera supporter
avec patience les mêmes souffrances que nous subissons. Ainsi, nous avons un
ferme espoir à votre sujet ; car nous savons que si vous avez part aux souffrances,
vous avez aussi part au réconfort."
1. Une trinité réconfortante
Aviez-vous déjà
entrevu la trinité divine comme une source de réconfort ?
Dans 2 Corinthiens 1.3, l'apôtre
Paul plein de reconnaissance, incite les chrétiens à louer Dieu, le Père des
compassions et le Dieu de tous les réconforts.
Dieu n'est pas seulement plein de
compassion et de réconfort, ce qui serait déjà bien en soi, mais il est le père
c’est-à-dire la source de toutes les compassions et de tous les réconforts !
La compassion (autrement traduite
par miséricorde) c'est souffrir avec, c'est plus que faire preuve d'empathie
"pleurer avec ceux qui pleurent",
c'est aussi avoir sentiment de bienveillance, avec la volonté d’aider la
personne qui souffre.
S'il y a quelques compassions sur
cette terre, c'est parce que Dieu nous a créés à son image, avec des sentiments
d'empathie et de compassion.
Et même si l'amour du plus grand
nombre se refroidit et que les hommes deviennent de plus en plus insensibles et
égocentriques, Dieu n'en demeure pas moins la source et le père de toutes les
compassions.
En tant que chrétiens nés de
nouveau, régénérés pour une vie nouvelle et restaurés à l'image de Christ, nous
avons été reconnectés à la source de l'amour et de la compassion, mais aussi à
la source de tous les réconforts.
Dans le nouveau testament, le mot
réconfort a été traduit du grec "paraklesis" et de ses dérivés :
"parakletos" et "parakaleo".
Avez-vous déjà entendu parler du
"paraclet" ou "parakletos" ?
Le paraclet est un terme souvent
attribué au Saint Esprit.
Dans Jean 14-16, Jésus a dit à ses disciples "Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Parakletos qui soit éternellement avec vous…"
Selon les traductions, ce mot a
été traduit par : consolateur, aide ou réconfort.
Mais de cette simple phrase dite
par Jésus nous comprenons trois choses :
1.
Si
en quittant cette terre Jésus prie le Père pour qu'il envoie à ses disciples un
autre Parakletos, c'est que lui-même est Parakletos
2.
L'autre
Parakletos que le Père a envoyé c'est le Saint Esprit
3.
Le
Parakletos est éternellement avec nous et même en nous !
La version Chouraki est
intéressante à ce sujet car elle dit :
Jean
14. 16-20 "Moi, j’intercéderai
auprès du père. Il vous donnera un autre réconfort, pour qu’il soit avec vous
en pérennité, le souffle de vérité que
l’univers ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas.
Vous le connaissez, vous; il demeure avec vous et il est en vous. Je ne vous
laisserai pas orphelins; je viens à vous. Encore un peu de temps, et l’univers
ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, parce que je vis et que vous
vivrez. En ce jour, vous saurez, vous, que moi je suis en mon père, et vous en
moi, et moi en vous."
En d'autre terme, Jésus explique
que Dieu est Paraclet, Jésus est Paraclet et le Saint Esprit est Paraclet.
Que Christ est en Dieu, que les
croyants sont en Christ, que le Saint Esprit est dans les croyants et Christ
aussi est dans les croyants.
En bref, la trinité est paraclet
(consolation et réconfort) et les croyants sont à la fois dans cette trinité et
cette trinité est en eux….
Dans 1 Jean 2.1, l'apôtre dit que si quelqu’un vient à pécher, nous
avons un Paraclet auprès du Père, Jésus–Christ, qui est juste.
Dans ce verset le mot parakletos
est traduit par réconfort. Mais aussi par défenseur ou avocat.
Cet aspect juridique du paraclet
est seulement attribué à Jésus Christ.
Parce qu'il est mort à la croix
pour nous racheter et parce que depuis sa résurrection, il intercède pour nous
nuit et jour, à la droite du Père.
Romains
8.34 nous
informe que personne ne peut accuser ni condamner les élus de Dieu parce que Jésus
Christ est mort pour eux et que depuis qu'il est ressuscité, il est assis à la
droite de Dieu et intercède pour eux.
En cela Jésus est notre Paraclet,
c’est-à-dire qu'il est
·
notre
avocat auprès du Père
·
notre
représentant auprès du Père
·
notre
défenseur
·
notre
conseiller
·
celui
qui nous assiste et fait valoir nos droits !
Le paraclet, c'est celui qui est
convoqué, appelé aux côtés de quelqu'un.
En cela Jésus et le Saint Esprit
sont nos paraclets, mais la bible nous exhorte aussi à devenir des paraclets
pour nos frères et sœurs.
2.
Tous les réconforts
Dans notre texte de base, 2 Corinthiens 1.3, nous avons lu que
Dieu était le Père, la source de tous les réconforts.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Quelles sont toutes ces formes de réconfort ?
Cela signifie que quelques soient
les difficultés, les afflictions, les oppressions, les tribulations ou les persécutions
que nous pouvons vivre, Dieu pourvoira au réconfort approprié à chaque
situation, à chaque personne...
Cela signifie aussi que le mot
"paraklesis" se traduit de différentes manières, apportant de
nombreuses nuances à cette notion de réconfort venant de la trinité divine.
Nous avons déjà vu qu'elle
signifiait :
·
consolation
·
conseil,
assistance et défense juridique (avocat)
Mais "Paraklesis"
signifie aussi un : (jouer aux associations d'idées par rapport à chaque point
sur un paperboard – associations naturelles et associations spirituelles)
·
Soutien
qui épaule et assiste (comme un bâton sur lequel on s'appuie – Psaumes 54.4)
·
Supporter
qui stimule, motive et encourage (comme un coach- Josué
1.6)
·
Secours
qui aide et porte assistance (comme un soignant – Job 26.2)
·
Réconfort
qui console, apaise et apporte douceur (comme une maman – Job 15.2 – Psaumes 94.19 – Jean
14.27)
·
Défenseur
qui protège, veille et enseigne (comme un papa ou un éducateur – Psaumes 68.5 ou Psaumes 37.39)
·
Fortifiant
qui relève, et redonne des forces physiques et psychologiques (comme un
remontant – Psaumes 18.1)
·
Intercesseur
qui prie à la place de celui qui n'en a pas la force ou les mots (Romains 8.26-27)
Conclusion
Comme nous l'avons lu dans 2 Corinthiens 1.4-7, Dieu nous
réconforte dans toutes nos détresses, afin qu'à notre tour, nous puissions
réconforter ceux qui passent par toutes sortes de difficultés.
2
Corinthiens 1.4-7 "De même que nous avons
abondamment part aux souffrances du Christ, de même nous recevons aussi une
abondance de réconfort par le Christ. Si nous sommes en difficulté, c’est pour
que vous obteniez le réconfort et la délivrance ; si nous sommes réconfortés,
c’est pour que vous receviez le réconfort qui vous fera supporter avec patience
les mêmes souffrances que nous subissons. Ainsi, nous avons un ferme espoir à
votre sujet ; car nous savons que si vous avez part aux souffrances, vous avez
aussi part au réconfort."
Dieu ne nous épargne pas les
souffrances, comme il ne les a pas épargnées à son fils.
Nous avons part aux souffrances
de Christ parce que nous sommes en lui et lui en nous ; mais nous avons aussi
part à son réconfort.
Si les chrétiens ne souffraient
pas, ils ne recevraient pas non plus le réconfort de Christ.
Si les chrétiens souffrent c'est
pour être remplis de tous les réconforts de Christ, c’est-à-dire son soutien,
son intercession, sa protection, ses encouragements, ses forces, son secours,
son aide, ses conseils… mais aussi pour recevoir des délivrances, pour grandir
en patience, en endurance et en persévérance et pour réconforter à leur tour
leurs frères et sœurs.
Etes-vous à court d'arguments
devant les souffrances de ceux qui vous entourent ?
Vous sentez vous démunis,
impuissants face à leurs épreuves ?
Ecoutez ceci : Esaïe 50.4 "Le Seigneur, l’Eternel, m’a donné une langue exercée, Pour que je
sache soutenir par la parole celui qui est abattu; Il éveille, chaque matin, il
éveille mon oreille, Pour que j’écoute comme écoutent des disciples."
On ne peut donner sans avoir
préalablement reçu.
Mais Chaque matin Dieu renouvèle
ses bénédictions, chaque matin dès l'aube, Dieu nous interpelle
personnellement, car il veut s'associer à nous.
Sommes-nous attentifs à son
appel, à sa sainte convocation ?
Nous ne pouvons pas réconforter,
soutenir, aider, épauler, encourager, fortifier ou même intercéder efficacement
sans avoir d'abord reçu de Dieu toutes les provisions et les munitions
nécessaires pour chaque journée !
Celui qui connait le passé, le
présent et le futur, celui qui a toute autorité sur le monde, ce Dieu fort et
puissant a donné à ses disciples une langue habituée à ses enseignements pour
qu'ils sachent réconforter et secourir ceux qui sont faibles, abattus et
fatigués.
Dieu secoue notre oreille et la
réveille à l'aube, il éveille notre réceptivité à ses révélations divines pour
que nous les écoutions, pour que nous les comprenions et que nous y obéissions.
Il nous convoque pour que nous
écoutions, comme des disciples, des élèves disciplinés, attentifs et fidèles
pour que nous redistribuions ses provisions à ceux qui sont faibles, abattus et
fatigués, mais aussi parfois pour que nous utilisions ses munitions contre
l'ennemi de notre âme qui assaille nos frères et sœurs d'armes.
Sans la trinité divine nous ne
pouvons rien faire !
Prenons conscience de nos lacunes
et de nos faiblesses!
Confessons nos négligences à
écouter comme écoutent des disciples !
Prions pour réformer nos voies et
devenir des disciples attentifs et remplis des paroles divines pour
réconforter, encourager, fortifie, aider, soutenir nos frères et sœurs et pour
intercéder en leur faveur.
Vendredi 01 février 2019 - Sophie Lavie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.