1 Samuel 14.1 à 13

1 Samuel 14.1 à 13 "Et il arriva qu’un jour Jonathan, fils de Saül, dit au jeune homme qui portait ses armes: Viens, et passons jusqu’au poste des Philistins qui est là, de l’autre côté; mais il n’en avertit pas son père. Et Saül se tenait à l’extrémité de Guibha, sous un grenadier qui était à Migron; et le peuple qui était avec lui était d’environ six cents hommes. Et Akhija, fils d’Akhitub, frère d’I-Cabod, fils de Phinées, fils d’Éli, sacrificateur de l’Éternel à Silo, portait l’éphod. Et le peuple ne savait pas que Jonathan s’en fût allé. Et entre les passages par lesquels Jonathan cherchait à passer vers le poste des Philistins, il y avait une dent de rocher d’un côté, et une dent de rocher de l’autre côté: et le nom de l’une était Botsets, et le nom de l’autre Séné; l’une des dents se dressait à pic du côté du nord, vis-à-vis de Micmash, et l’autre, du côté du midi, vis-à-vis de Guéba. Et Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes: Viens, et passons jusqu’au poste de ces incirconcis; peut-être que l’Éternel opérera pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver, avec beaucoup ou avec peu |de gens|. Et celui qui portait ses armes lui dit: Fais tout ce qui est dans ton coeur; va où tu voudras, voici, je suis avec toi selon ton coeur, je suis prêt à te suivre. Et Jonathan dit: Voici, nous allons passer vers ces hommes et nous nous montrerons à eux. S’ils nous disent ainsi: Tenez-vous là jusqu’à ce que nous vous joignions, alors nous nous tiendrons à notre place, et nous ne monterons pas vers eux; et s’ils disent ainsi: Montez vers nous, alors nous monterons, car l’Éternel les aura livrés en notre main; et ce sera pour nous le signe. Et ils se montrèrent les deux au poste des Philistins; et les Philistins dirent: Voici les Hébreux qui sortent des trous où ils se sont cachés. Et les hommes du poste répondirent à Jonathan et à celui qui portait ses armes, et dirent: Montez vers nous, et nous vous ferons savoir quelque chose. Et Jonathan dit à celui qui portait ses armes: Monte après moi, car l’Éternel les a livrés en la main d’Israël. Et Jonathan monta avec ses mains et ses pieds, et celui qui portait ses armes après lui. Et ils tombèrent devant Jonathan, et celui qui portait ses armes les tuait après lui."

Ce qui nous a le plus touchées dans ce passage c'est l'entière soumission et la confiance totale du porteur d'armes envers Jonathan. Il lui dit qu'il est prêt à le suivre, ce qui signifie littéralement : je m'incline, je fléchis les genoux à ta volonté. Cela illustre l'attitude que nous devons avoir vis à vis de Jésus : un abandon actif...
Cela nous a aussi rappelé les paroles de Ruth envers Naomi : "Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; où tu mourras je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’Eternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi !" (Ruth 1.16-17) 
Ainsi que les paroles de Marie à l'ange Gabriel : "Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole! " (Luc 1.38)

Ce qui nous a encore touchées, ce sont les pas de foi de Jonathan qui n'a pas fait confiance en son père terrestre bien qu'il fût le roi ni en son peuple qui était nombreux. Jonathan n'a ni regardé au nombre ni au pouvoir terrestre mais seulement à son père céleste.
Cela nous aussi rappelé l'histoire de Gédéon (Juges 7) ainsi que le passage où Jésus dit à ses disciples : "Passons de l'autre bord!" Luc 8.22
Il fallait avoir un coeur bien disposé pour remporter la victoire, un coeur plein de foi, le regard fixé sur Dieu à l'action et une oreille attentive à sa voix.
Le roi Saül et ses hommes n'étaient pas bien disposés ; leur coeur était loin de Dieu...

Ce qui nous a encore touchées c'est que Jonathan et son porteur d'armes ont dû sortir de leur cachette. Il y a un temps pour se cacher dans la fente du rocher et un temps pour sortir au combat.
Cantique 2.14 "Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix; car ta voix est douce, et ta figure est agréable. "
Cela nous a aussi rappelé l'histoire de Gédéon. (Juges 6)

Jonathan et son archer ont mis tout leur coeur et leur corps au service de Dieu.
Ils ont escaladé la paroi en s'aidant de leurs mains et de leurs pieds ; ils se sont donné du mal.

Ils ne se sont pas précipité dans le combat, mais y sont allés d'étapes en étapes, attentifs à la voix et aux signes de Dieu.
Ils étaient néanmoins plein de courage et de foi. Plusieurs fois, nous pouvons lire les injonctions : Allons ! Passons ! Montons !

Ils ne restent pas à l'endroit où le roi et son peuple étaient, dans le statu quo ; ils avancent par la foi.
Ils passent dans une sorte de canyon entre Botset et Séné ; entre le lieu brillant et glorieux néanmoins caché près de Micmash et le lieu rempli de buisson d'épines sur la colline de Guéba.
Cf. Matthieu 7.14 "Resserré est le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent." 

Il y a aussi là une image : celle de Jésus qui dut porter la couronne d'épines afin d'entrer dans la gloire ; et comme lui nous ne pouvons remporter de victoires sans souffrances.
Cf. Romains 8.18 et 1 Pierre 4.13

Dieu ne se donne pas de repos avant la victoire ; il veut nous sauver, nous délivrer, nous secourir, nous libérer et nous venir en aide ; voilà ce que signifie " rien n’empêche l’Éternel de sauver" ; Dieu est tout puissant pour accomplir ce miracle !

Jonathan et son archer n'écoutent pas l'ennemi même si ils sont attentifs à ses agissements et en tiennent compte. Au-delà des paroles de leurs ennemis et de leurs agissements, ils voient et entendent Dieu pour se confier pleinement en lui et remporter la victoire.
Cf. Proverbes 16.7

Le porteur d'armes suit de près Jonathan, comme nous devons suivre de près Christ ; lui embôiter le pas, marcher dans la poussière de notre maître, comme tout disciple accompli.

C'est l'Eternel qui livre leurs ennemis entre leurs mains, c'est lui qui combat pour eux et leur donne la victoire.
Dans les faits, Jonathan et son porteur d'armes ne tuent que 20 personnes.
Comme eux nous ne sommes que des instruments entre les mains de Dieu, des porteurs d'armes spirituelles selon Ephésiens 6.
Le fait qu'ils tuent 20 personnes suffit à semer l'effroi, la peur, l'épouvante et la terreur dans le camp ennemi qui est pris par surprise.

Ce message nous a encouragées ; il a fait grandir notre confiance en Dieu.
Nous devons garder ces paroles d'encouragements car tout est possible quand on se confie en Dieu.
Il ne faut pas seulement s'attendre à Dieu mais avoir un coeur disposé à l'écouter et à lui obéir.
Nous ne sommes pas seuls dans nos combats, Dieu est avec nous et il met à nos côtés des frères et soeurs fidèles et disposés pour nous aider.

Nous devons nous souvenir de ces hauts faits, comme cette histoire de Jonathan et de son archer, celle de Ruth et Naomi, ou celle de Gédéon.

Nous devons nous ancrer en Christ, nous accrocher à lui, faire notre part (avec patience et étape par étape), et le laisser faire la sienne, en son temps.

Fémi, Gisèle et Sophie - Vendredi 07 juin 2019.

Témoignage de 2016

 Le dimanche 25 juin, lors du culte, Fémi s’est vue, une épée dans chaque main en train de combattre le bon combat de la foi à mes côtés, alors que j’étais sans force assaillie par l’ennemi.

La veille Xavier avait reçue pour elle, dans la prière, qu’elle était comme le porteur d’armes de Jonathan, frappant à mort leurs ennemis, alors qu’ils faisaient l’ascension de la montagne, entre Botsets (blanc brillant) et Séné (épineux).

Certains veulent la victoire sans passer par la souffrance et la mort à eux même…

D'autres veulent la victoire sans rendre la gloire à Dieu…

Si nous voulons combattre le bon combat de la foi et gagner avec la force et la capacité attribuées par Dieu, nous devons d'abord vous arrêter entre Botsets et Séné : au creux du rocher qui peut représenter Christ, nous devons participer à ses souffrances et à sa résurrection.

Romains 6/5: "Si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection."

Dans ce creux de rocher, aucune possibilité de passer à Botsets sans se piquer aux épines de Séné!

C'est-à-dire qu’il n’est pas possible de connaitre l'élévation sans être passé d'abord par l'humilité.

Christ est passé au lieu caché de Gethsémané, où il a prié et pleuré dans le jardin des oliviers, avant de monter à Golgotha pour être couronné d'épines et crucifié, puis de connaitre les lieux les plus hauts dans le ciel, lorsqu'il fut ressuscité. 

Avec Dieu pas de victoire sans larmes ni sans humilité!

Avec Dieu pas de victoire sans gloire divine ni sans mort à soi-même!

Psaumes 126/5: "Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse."

Lien avec un message de Xavier Lavie  "Entre Botsets et Séné"

Vision du 07-06- 2019
Je voyais Yisraelle (pseudonyme) dans une forêt de bouleaux assez dense qui tenait place de camp d'entrainement.
Jésus était à ses côtés et elle portait sur son épaule un carquois contenant des flèches.
Ses yeux étaient bandés et sa main était posée sur l'épaule de Jésus qui lui apprenait à marcher derrière lui, avec confiance, aveuglément !
Puis Jésus s'est arrêté et mettant ses mains sur les mains de Yisraelle , il lui fit tendre l'arc et viser à l'aveugle dans diverses directions choisies par lui-même.
Puis il lui apprit à marcher en tendant l'oreille au moindre bruit, et à viser dans la direction du bruit, toujours à l'aveugle.
Quand elle parvint au terme de son apprentissage avec succès, il lui ôta son bandeau.
La lumière l'aveugla ; elle était avec Jésus au centre d'une clairière.
A diverses endroits, à l'orée de la forêt se trouvaient des grandes cages de métal suspendues aux arbres et contenant chacune un membre de sa famille proche.
Elle visa les différentes attaches avec son arc et les cages tombèrent une à une par terre, en s'ouvrant...
L'apprentissage peut être long car il faut qu'elle apprenne à marcher par la foi et à écouter les murmures doux et légers, à viser et à faire mouche en ne faisant qu'un avec Jésus.
Toutefois, Dieu veille sur sa famille autant que sur elle ; rien ne lui échappe ; tout est sous son contrôle...