vendredi 5 septembre 2014

Entre Botsets et Séné




1 Samuel 14/1-15: "Un jour, Jonathan, fils de Saül, dit au jeune homme qui portait ses armes: Viens, et poussons jusqu’au poste des Philistins qui est là de l’autre côté.
Et il n’en dit rien à son père. Saül se tenait à l’extrémité de Guibea, sous le grenadier de Migron, et le peuple qui était avec lui formait environ six cents hommes.
Achija, fils d’Achithub, frère d’I-Kabod, fils de Phinées, fils d’Eli, sacrificateur de l’Eternel à Silo, portait l’éphod. Le peuple ne savait pas que Jonathan s’en était allé.
Entre les passages par lesquels Jonathan cherchait à arriver au poste des Philistins, il y avait une dent de rocher d’un côté et une dent de rocher de l’autre côté, l’une portant le nom de Botsets et l’autre celui de Séné. L’une de ces dents est au nord vis-à-vis de Micmasch, et l’autre au midi vis-à-vis de Guéba. Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes: Viens, et poussons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut-être l’Eternel agira-t-il pour nous, car rien n’empêche l’Eternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre. Celui qui portait ses armes lui répondit: Fais tout ce que tu as dans le cœur, n’écoute que ton sentiment, me voici avec toi prêt à te suivre. Eh bien! dit Jonathan, allons vers ces gens et montrons-nous à eux. S’ils nous disent: Arrêtez, jusqu’à ce que nous venions à vous! Nous resterons en place, et nous ne monterons point vers eux. Mais s’ils disent: Montez vers nous! Nous monterons, car l’Eternel les livre entre nos mains. C’est là ce qui nous servira de signe. Ils se montrèrent tous deux au poste des Philistins, et les Philistins dirent: Voici les Hébreux qui sortent des trous où ils se sont cachés. Et les hommes du poste s’adressèrent ainsi à Jonathan et à celui qui portait ses armes: Montez vers nous, et nous vous ferons savoir quelque chose. Jonathan dit à celui qui portait ses armes: Monte après moi, car l’Eternel les livre entre les mains d’Israël. Et Jonathan monta en s’aidant des mains et des pieds, et celui qui portait ses armes le suivit. Les Philistins tombèrent devant Jonathan, et celui qui portait ses armes donnait la mort derrière lui. Dans cette première victoire Jonathan et celui qui portait ses armes tuèrent une vingtaine d’hommes, sur l’espace d’environ la moitié d’un arpent de terre. L’effroi se répandit au camp, dans la contrée et parmi tout le peuple; le poste et ceux qui ravageaient furent également saisis de peur; le pays fut dans l’épouvante. C’était comme une terreur de Dieu."

1. Introduction:
Le poète Publius Syrus déclara dans ses sentences:
"Celui qui sait se vaincre dans la victoire est deux fois vainqueur."
Ce proverbe illustre bien la personnalité de Jonathan, le fils du roi Saül.
Il fut un homme remarquable par son courage, sa fidélité et son humilité.
Ce guerrier intrépide, tendre ami, fils respectueux, appelé à tous les sacrifices, accepta tout sans murmure, allant jusqu'à donner sa vie à son père et la couronne à son ami.
Cet homme ne pensait qu’à ses devoirs et jamais à ses droits, qu’au bonheur des autres et jamais à lui-même. Il est, sans conteste, une des figures les plus pures de l’Ancien Testament.
Et, par son exemplarité, il est un modèle à suivre au milieu de tous les personnages de Bible.
Aussi, nous ne sommes pas étonnés lorsque nous entendons le roi David lui adresser un cantique funèbre dans 2 Samuel 1/25 dans lequel il parle de Jonathan comme d'un "héros" car il en fut un réellement.

L'épisode de la bataille de Micmasch nous relate un des faits les plus remarquables accompli par  Jonathan.
Alors que son père le roi Saül et l'armée Israël avaient pris position à Guéba de Benjamin, trois colonnes armées sortirent du camp des Philistins avec comme objectif de ravager les israélites…!
L’une prit le chemin d’Ophra, vers le pays de Schual qui signifie en Hébreux: "le renard"; l’autre prit le chemin de Beth-Horon qui se traduit par: "la maison de la fausseté"; et la troisième prit le chemin de la frontière qui regarde la vallée de Tseboïm, du côté du désert   qui se traduit par: "hyène", ce terrible prédateur qui est bien connue pour son cri ressemblant à un rire désagréable et odieux lorsqu'elle a trouvé de la nourriture.
"Renard", "fausseté" et "hyène" des noms évocateurs de la perversité et de la ruse de l'ennemi..!
Quand notre adversaire sort pour le combat, il use toujours de la ruse pour nous embrouiller, du mensonge pour nous déstabiliser et il fait retentir son rire maléfique pour se moquer de nous. 
Croyez-le les philistins étaient des guerriers redoutables…!
Et notre ennemi est aussi redoutable!
 Nous ne pouvons pas objectivement nier son existence et ses attaques, ni minimiser sa perfidie et sa force.

1. Un état des lieux misérable.
Malheureusement les circonstances dans lesquelles évoluaient Jonathan et son écuyer, ressemblent beaucoup à la conjoncture dans laquelle se retrouve l'Eglise française ou même européenne actuellement.

L'état des lieux est misérable:
- Si nous lisons le chapitre 13 de 1 Samuel, nous découvrons que Saul n'avait rien fait après son couronnement, et que pendant des années, il s'était endormi sur ses lauriers, laissant le champ libre à ses ennemis les philistins pour se préparer à la guerre.

Depuis combien de temps vous êtes vous endormi
sur vos anciennes victoires, ou sur vos ascensions personnelles?

Peut être que Dieu vous a accordé un mari, une femme, un enfant, un travail ou toute autre bénédiction et qu'ensuite vous vous êtes endormi sur cette faveur, oubliant vos responsabilités spirituelles et votre ennemi qui n'allait pas se relâcher comme vous…!

Saül s'est endormi sur son trône; il a profité de son confort, de ses richesses et de sa position, sans s'occuper du peuple qui lui était confié ou des philistins qui rôdaient autour d'Israël.

- Saül s'est réveillé de sa torpeur parce que les philistins s'étaient rassemblés pour le combattre; il rassembla ses troupes (3000 hommes) et voulut se préparer au combat en demandant au prophète d'offrir un holocauste à Dieu.
Comme le prophète Samuel tarda, Saül offrit l'holocauste à sa place et viola ainsi les commandements de Dieu. La conséquence fut terrible: Dieu se détourna du roi Saül et abrégea son règne.

Quand Saül refit le dénombrement de ses troupes, il ne compta plus que 600 hommes!
2400 combattants israélites étaient partis mais l'armée des Philistins avait quand a elle, mille chars et six mille cavaliers, et un peuple innombrable comme le sable qui est sur le bord de la mer.
Ne vous est-il jamais arrivé de vous sentir encerclé par l'ennemi de votre âme,
de paniquer et d'essayer de régler les choses par vous-même,
en vous appuyant sur vos propres réflexions,
vos propres forces ou vos propres capacités?

Une telle réaction est toujours catastrophique!

Samuel pourrait ici figurer le rôle du Saint Esprit dans nos vies; celui qui doit nous guider, nous donner LA SOLUTION divine, nous donner sa puissance et ses aptitudes.
En voulant gagner du temps et nous passer des conseils et des atouts divins, nous ne faisons que de nous disqualifier dans le combat et de rencontrer des défaites cuisantes!

- Continuons d'analyser le portrait tragique de l'armée de Dieu:
Dans 1 Samuel 13/19-22, nous lisons: "On ne trouvait point de forgeron dans tout le pays d’Israël, car les Philistins avaient dit: Empêchons les Hébreux de fabriquer des épées ou des lances. Et chaque homme en Israël descendait chez les Philistins pour aiguiser son soc, son hoyau, sa hache et sa bêche, quand le tranchant des bêches, des hoyaux, des tridents et des haches, était émoussé, et pour redresser les aiguillons.
Il arriva qu’au jour du combat il ne se trouvait ni épée ni lance entre les mains de tout le peuple qui était avec Saül et Jonathan; il ne s’en trouvait qu’auprès de Saül et de Jonathan, son fils."             
Les hébreux avaient été contraints par leur ennemi de ne plus fabriquer d'armes et de venir aiguiser tous leurs instruments tranchants sur les meules des philistins.
Quelle victoire pour l'ennemi, lorsque nous sommes désarmés au point de venir dans son territoire affûter nos outils!

Où sont vos armes spirituelles?

Ephésiens 6/14 à 17: "Ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix; prenez par–dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu."

Vos armes sont-elles cachées au placard, ont-elles été confisquées par l'ennemi?

Savez-vous vous en servir parce que vous vous êtes longuement entrainés
ou êtes-vous complètement démunis, comme un paysan qu'on enverrait au combat
et qui n'a jamais tenu une épée dans sa main?

Admettons que vous ayez encore l'épée de l'esprit
qui est la parole de Dieu entre vos mains,
dans quel état se trouve –t-elle?
Est-elle émoussée?

Hébreux 4/12, nous dit que: " la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur."

Est-ce de cette arme dont vous vous servez pour combattre le bon combat,
ou vous servez-vous, comme les israélites piégés par les philistins, de hoyaux, de haches et de bêches affûtés sur la meule de l'ennemi? (armes charnelles)

Voilà dans quel état se trouvait l'armée de Dieu au début du règne de Saül!
Elle était peu nombreuse, démunie de ses armes, quelque peu assoupie et charnelle!
Malgré cela, elle réussit à vaincre les philistins grâce à un homme qui ne s'avoua pas vaincu et c'est à lui que nous allons regarder maintenant.

2. Un homme de Dieu vainc une armée redoutable.
Malgré un état des lieux tragique et le fait qu'il était le fils du roi déchu, Jonathan ne s’avoua pas vaincu. Plutôt que d’attendre, résigné, l’assaut final des Philistins, il décida de quitter son camp, non pour le déserter, mais pour attaquer un poste stratégique des philistins.
Parfois, nos circonstances défavorables ou nos liens familiaux nous empêchent de prendre des décisions déterminantes et de nous maintenir dans une position de conquérants, mais c'est une erreur, une excuse qui ne tient pas devant Dieu, ni devant notre ennemi.

Jonathan est la preuve que Dieu veut nous bénir au sein même de nos difficultés, même si vos parents, votre mari, votre femme ou vos enfants ont lâché la main de Dieu et ont subi les conséquences de vos inconséquences; cela ne doit pas vous empêcher de vous battre et de vaincre l'ennemi.
Ne baissez pas les bras!
Ne vous dites pas que le combat est perdu d'avance!
Ne regardez pas aux circonstances, mais à Dieu qui veut se servir de vous comme d'un héros puissant!

 Jonathan n'a pas cherché pas à battre ses ennemis dans un esprit revanchard, pour se venger de son père déchu ou de tous les israélites qui avaient fui avant même de se battre.
1 Samuel 13/22 précise que Jonathan n'avait pas affûté son épée sur la meule de ses ennemis et qu'il l'avait toujours gardée à ses côtés.
Jonathan a voulu combattre le bon combat par la foi, non avec de mauvais désirs, mais avec les armes de Dieu. Non avec sa stratégie et sa force ou quelconques ressources humaines.
Bien qu'il ait encore 600 hommes à sa disposition, il ne s'est pas confié en eux, mais seulement sur Dieu.
Jérémie 17/5:"Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Eternel!"

Jonathan cherchait une victoire mémorable pour ranimer le courage de ses troupes et démoraliser l’adversaire.
Jonathan voulait prendre l’imprenable car il savait que rien n'est impossible à Dieu.
Il voulait démontrer que la forteresse philistine la mieux défendue pouvait tomber devant deux hommes (lui et son fidèle écuyer).

Il vaut mieux deux personnes fidèles entre elles et envers Dieu,
qu'une troupe entière déloyale et prête à fuir à la moindre difficulté.

1 Corinthiens 1/27 à 29: "Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont,  afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu."

Jonathan a bien réfléchi.
Il connait ses ennemis et leurs stratégies; il sait qu'il doit se montrer plus astucieux et plus habile qu'eux; il connait leurs points faibles et sait comment les prendre à leurs propres pièges.
Connaissons-nous notre ennemi aussi bien que Jonathan connaissait les philistins?
Savons-nous nous poster sur les hauteurs pour le voir arriver au loin et déjouer ses pièges, ou sommes-nous assez naïfs et arrogants pour négliger les stratégies du combat et nous faire dépouiller par surprise?

En se présentant à découvert avec un seul compagnon, Jonathan se fit passer pour un déserteur.

Qui pouvait penser que ces deux hommes avaient l’intention d’attaquer le camp le mieux défendu par l’ennemi?

Si les Philistins étaient restés un tant soit peu méfiants et seraient venus à leur rencontre, Jonathan se serait retiré, car une victoire au pied du monticule n'aurait servi à rien.
Par contre, si les Philistins, sans la moindre méfiance les avaient invités à monter, alors l’occasion rêvée leur serait donnée.

Jonathan misa sur l’assurance et l’intérêt des Philistins, comme d'un signe entre lui et Dieu.
1 Samuel 14/8 à 10: "Hé bien ! dit Jonathan, allons à ces gens et montrons nous à eux. S’ils nous disent: Arrêtez, jusqu’à ce que nous venions à vous! Nous resterons en place, et nous ne monterons point vers eux. Mais s’ils disent: Montez vers nous!
Nous monterons, car l’Eternel les livre entre nos mains. C’est là ce qui nous servira de signe. "

Les philistins savaient que beaucoup d’Hébreux avaient désertés les rangs de Saül et avaient pris le maquis ou se s'étaient réfugiés à l’étranger (1Samuel 13/6-7).
Les deux hommes qu’ils voyaient au pied du rempart semblaient vouloir se rendre.
Les Philistins pensaient à une aubaine.
Ils espéraient en obtenir des renseignements utiles sur l’emplacement des troupes israélites, car il est toujours plus facile de faire parler un volontaire que de soutirer par la torture, quelques bribes à un prisonnier.
Les Philistins encouragèrent Jonathan et son écuyer à monter et à être bien traités
1 Samuel 14/12: "Montez vers nous, et nous vous ferons savoir quelque chose."

Si l'ennemi pense que vous êtes de la même trempe que ceux qui ont déserté les rangs de l'église, s'il pense que vous êtes en situation de faiblesse, ne lui donnez pas raison!

Prouvez au monde et à votre ennemi que tout concoure à votre bien,
même les circonstances périlleuses!

Prouvez-lui que c'est dans la faiblesse que vous le plus fort, parce que vous ne vous confiez pas dans le nombre mais dans la puissance de votre Dieu. (Plus fort que toutes les armées du monde réunies)

Jonathan n’a dévoilé son projet à personne, ni à son père déchu, ni au peuple confus.
Jonathan ne voulait pas être découragé dans sa résolution à attaquer le poste ennemi, et il voulait se protéger contre toute indiscrétion. C'est pourquoi il s'est seulement appuyé sur Dieu et sur son fidèle écuyer.

Parfois nous échouons dans nos projets parce que nous en parlons trop autour de nous, à des personnes qui ne peuvent nous comprendre, à des personnes qui vont nous déstabiliser par des paroles défaitistes ou des doutes.

Faisons attention à qui nous confions nos résolutions et nos intentions.
Mieux vaut mille paroles adressées à Dieu que cent adressées à des gens qui ne sauront pas garder leur langue, ou qui ne sauront pas vous aider.

En homme avisé, Jonathan a pris toutes les précautions nécessaires pour la réussite de son projet.

Puisque la discrétion devait être totale, Jonathan n'a demandé que l'aide de son fidèle écuyer qui avait une confiance totale en lui et qui était prêt à le suivre même jusque dans la mort.
Ce dernier lui répondit (verset 7): " Fais tout ce que tu as dans le cœur, n’écoute que ton sentiment, me voici avec toi prêt à te suivre."

3. Entre Botsets et Séné.
Nous arrivons maintenant au dénouement de l'histoire, au lieu stratégique où le triomphe va prendre place pour Jonathan.
1 Samuel 14/4 et 5: "Il y avait une dent de rocher d’un côté et une dent de rocher de l’autre côté, l’une portant le nom de Botsets et l’autre celui de Séné. L’une de ces dents est au nord vis-à-vis de Mikmach, et l’autre au sud vis-à-vis de Guéba."

Ces versets n'ont l'air de rien, à première vue, pourtant ils cachent toute la clé de la victoire, car la signification de chaque lieu est déterminante aussi bien pour Jonathan et son écuyer qu'elle ne l'est aujourd'hui pour nous.
Dieu avait caché une victoire déterminante dans des dents de rocher et il cache encore des trésors dans sa parole, à nous de les découvrir et de nous en servir pour notre édification personnelle et nos victoires face à l'ennemi.

Ce poste-clé, qui contrôlait toute la région et qui semblait imprenable, était l’objectif idéal pour Jonathan.
S’il pouvait le prendre, il encouragerait ses compagnons d’armes et porterait un coup fatal au moral de l’ennemi.
Encore fallait-il le prendre….!

Allez-vous prendre la clé de la victoire ou la laisserez-vous à Jonathan ce matin?

Jonathan est un homme de foi, rempli de courage.
Alors que ses compagnons tremblent, lui ose affronter le puissant ennemi.
En cela, Jonathan ressemble à David qui, plus tard, relèvera le défi lancé par Goliath.
 Il n’est pas étonnant de voir, par la suite, ces deux héros se lier d’amitié.
Et Jonathan est un homme qui réfléchit.
Un homme qui ne met pas en veilleuse l’intelligence que Dieu lui a donnée, mais qui l’utilise pour faire ce qui est juste.
Foi et sagesse ne sont pas contradictoires.
Au contraire, elles sont appelées à se compléter.
Dieu a donné une intelligence à l’homme pour qu’il s’en serve.
La Bible ne doit pas seulement être lue, mais elle doit être ruminée, réfléchie et comprise.

Alors voulez-vous découvrir les trésors de l'écriture cachés entre ces deux dents de rocher?

1 Samuel 14/4 et 5: "Il y avait une dent de rocher d’un côté et une dent de rocher de l’autre côté, l’une portant le nom de Botsets (ce qui signifie en hébreu: blanc luminescent) et l’autre celui de Séné (qui signifie en hébreu épineux). L’une de ces dents est au nord vis-à-vis de Mikmach (qui signifie en hébreu: caché), et l’autre au sud vis-à-vis de Guéba (qui signifie en hébreu: colline)."

Ce lieu stratégique est une prophétie en lui-même par les noms qu'il porte.
Pour remporter la victoire, Jonathan devait passer entre Botsets et Séné, entre la gloire de la résurrection et les épines de la crucifixion, entre le lieu caché de Mikmach et la colline de Guéba.
Pour remporter des victoires, nous devons passer par ce même chemin, le chemin par excellence, celui qu'a ouvert Jésus Christ pour tous ceux qui croient et qui veulent remporter la victoire sur leur adversaire.

Pas de victoire sans la gloire de Dieu et sans les épines des hommes!

Certains veulent la victoire sans passer par la souffrance et la mort à eux même…
D'autres veulent la victoire sans rendre la gloire à Dieu…

Mais si vous voulez combattre le bon combat de la foi et gagner avec la force et la capacité attribuées par Dieu, vous devrez d'abord vous arrêter entre Botsets et Séné.
Au creux du rocher qui peut représenter Christ, vous devez participer à ses souffrances et à sa résurrection.
Romains 6/5: "Si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection."

Bien souvent, nous réclamons sa vie de résurrection, accompagnée de puissance et de prodiges mais sommes-nous préalablement passés par la mort à nous-mêmes?

Dans ce creux de rocher, aucune possibilité de passer à Botsets sans se piquer aux épines de Séné!
Pas de possibilité de passer sur la colline de Guéba sans s'être préalablement caché dans le creux de Mikmach.
C'est-à-dire: pas possible de connaitre l'élévation sans être passé d'abord par l'humilité.
Christ est passé au lieu caché de Gethsémané, où il a prié et pleuré dans le jardin des oliviers, avant de monter à Golgotha pour être couronné d'épines et crucifié, puis de connaitre les lieux les plus hauts dans le ciel, lorsqu'il fut ressuscité. 

Pour triompher, voulons-nous prier et pleurer en secret puis monter sur la colline du crucifié?

Avec Dieu pas de victoire sans larmes ni sans humilité!
Avec Dieu pas de victoire sans gloire divine ni sans mort à soi-même!
Psaumes 126/5: "Ceux qui sèment avec larmes Moissonneront avec chants d’allégresse."

Jonathan était prêt à sacrifier sa vie, êtes-vous prêt aussi?

En toute humilité, Jonathan a remis ses projets entre les mains de Dieu, il s'est appuyé sur lui et lui a confié sa vie, puis il est sorti du trou où il se cachait afin que la gloire de Dieu se manifeste dans la victoire!
1 Samuel 14/11: "Voici les Hébreux qui sortent des trous où ils se sont cachés."
Priez dans le secret et les larmes, en mourant à vous-mêmes, puis sortez de votre trou afin que la gloire de Dieu éclate!"

Conclusion
La gloire de Dieu ne se fait pas attendre longtemps; à peine Jonathan et son écuyer sont-ils sortis de leur trou, selon l'ordre des philistins (ou celui de l'Eternel, puisque c'était un signe que Jonathan lui avait demandé) que la gloire de Dieu éclate dans la victoire!

1 Samuel 14/12-13: "Les hommes du poste s’adressèrent ainsi à Jonathan et à celui qui portait ses armes: Montez vers nous, et nous vous ferons savoir quelque chose. Jonathan dit à celui qui portait ses armes: Monte après moi, car l’Eternel les livre entre les mains d’Israël. Et Jonathan monta en s’aidant des mains et des pieds, et celui qui portait ses armes le suivit. Les Philistins tombèrent devant Jonathan, et celui qui portait ses armes donnait la mort derrière lui."

La bible ne mentionne pas que Jonathan ait eu à combattre; elle dit que les philistins tombaient devant lui; le verbe utilisé en hébreu pour "tomber" signifie aussi: défaillir ou se prosterner…
Quelle victoire éclatante pour Jonathan et son écuyer!
2 hommes contre toute une armée!
2 hommes oui, mais accompagnés par la toute puissance du Dieu glorieux qui élève ceux qui se tiennent cachés en lui!
 
Message du pasteur Xavier Lavie

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