mardi 16 septembre 2014

Carême et mardi gras

 
Selon la tradition catholique, le Carême commence le Mercredi des cendres et s'achève la veille de Pâques.
La Semaine sainte, dernière semaine de Carême qui commence avec le dimanche des Rameaux, commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Le Samedi saint au soir et le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ.

La durée du Carême (quarante jours sans compter les dimanches) fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d'Israël entre sa sortie d'Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert (Matthieu 4/1-11) entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.


Juste avant le carême, les catholiques fêtent Mardi gras.
Selon la tradition,  on finit les aliments gras avant de jeûner. On en profite pour faire des beignets, des bugnes et des fritures. De plus, la tradition du carême veut qu’on arrête également de manger des œufs, donc on en profite pour faire des crêpes.

Le vrai jeûne selon la bible:

C'est une période d'abstention de nourriture.
L’ordre de jeûner ne figure pas, semble-t-il, dans la loi mosaïque; de même, le verbe jeûner ou les termes de jeûne, d’abstinence, ne se trouvent pas dans le Pentateuque.
 La 1re mention d’un jeûne volontaire se rapporte au roi David, refusant de manger lorsqu’il suppliait Dieu de sauver l’enfant du péché, le fils de la femme d’Urie.
Les derniers livres de l’ancien testament présentent de nombreux exemples de jeûnes non prescrits.
Des jeûnes furent parfois proclamés en des temps de fléaux, le but de cette abstinence était d’humilier l’âme et de donner plus de force à la prière.

Le jeûne public signifiait que le peuple, conscient d’un grand poids de culpabilité, s’humiliait devant Dieu. Le vrai jeûne ne se borne pas à une pratique extérieure: il implique l’abandon du mal et des plaisirs défendus. (Esaïe 58).

Jésus a condamné le jeûne des gens religieux et formalistes qui lorsqu'ils jeûnaient, feignaient ostensiblement la tristesse et faisaient ainsi preuve d'hypocrisie.
Matthieu 6/16-18
Les disciples de Jésus ne s’abstenaient pas de manger, du moins pas de son vivant, mais plus tard, dans certaines circonstances, ils jeûnèrent. Actes 13/2-3

Le jeûne n’a jamais été imposé
aux chrétiens, par Dieu ou par Christ, de façon formelle, mais il leur est conseillé d’y recourir pour obtenir certains exaucements.
Matthieu 17/21

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