mardi 16 septembre 2014

La fête du travail et le muguet



Les Romains célébraient les Floralia (Florales) au début du mois de mai en l'honneur de Flora (Flore), la déesse des fleurs.
Il semble que le muguet aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du Japon, soit présente en Europe depuis le Moyen-Age. La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui accordaient déjà des vertus porte-bonheur.
Le premier mai en France, la reine des fleurs, c'est le muguet. Il doit son nom au parfum de muscade. En ancien français, on écrivait musgue.
 
Le 1er mai 1561, le roi Charles IX officialisa les choses: ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d'en offrir chaque année aux dames de sa cour. La tradition était née.
 
24 avril 1941: en pleine occupation allemande, le 1er mai est officiellement désigné comme la fête du Travail par le gouvernement de Vichy qui espérait rallier les ouvriers. Le jour devient chômé.

Sachez aussi que cette jolie petite fleur est aussi un poison mortel. 

L’intoxication se fait par ingestion : toutes les parties de la plante sont toxiques.  Et même l’eau du vase ! Ne laissez pas de muguet dans un endroit que votre animal peut atteindre. Le muguet fané et desséché reste toxique. Les espèces concernées sont principalement les chats, mais aussi les chiens, les lapins et les oiseaux d’agrément. Les animaux jeunes ou très âgés sont plus susceptibles de présenter des symptômes graves. 
 
Ne croyez pas qu'une simple fleur puisse porter bonheur ! C'est de la superstition !

Pourquoi un chrétien achèterait-il du muguet le 1er mai?
Cette tradition superstitieuse peut-elle se poursuivre dans votre vie alors que vous êtes né de nouveau?
Non,  car vous devez marcher à contre-courant de ce monde.
Même si cette petite fleur est belle et sent bon, elle est la proie d'un marché onéreux qui profite de la superstition et de la tradition des hommes (qui font souvent des choses sans savoir pourquoi, parce que les autres le font... par habitude...)

Colossiens 2.8 "Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie  et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur  les rudiments du monde, et non sur Christ." 
 
La superstition désigne la croyance dans certains actes ayant toujours une conséquence positive ou négative ; C'est mettre sa foi dans certains objets, animaux ou personnes portant systématiquement bonheur ou malheur.
Et tout cela pour des raisons que la personne superstitieuse ne peut jamais expliquer ou pour des raisons considérées comme irrationnelles que la science moderne ne peut évidemment admettre.
La majorité des superstitions reposent sur des fondements logiques, par exemple sur d’étranges phénomènes concomitants, à l’origine, qui, au fil des ans, bien qu’ils aient perdu toute leur signification, continuent de déclencher un comportement irrationnel.

La superstition révèle un état d’esprit, souvent formaliste et conventionnel, qui porte à attribuer à certaines pratiques une efficacité magique, à certains signes une signification surnaturelles qu’elles n’ont pas.
On peut inclure à cette définition les attitudes religieuses parfaitement vaines.
Par eux, un être en vient à croire que certains actes ou signes entraînent, d’une manière occulte ou automatique, des conséquences favorables ou défavorables, agréables ou désagréables.

La superstition est universelle et la majorité des gens se montrent superstitieux à divers degrés. Les superstitions participent souvent d'un ordre culturel au sens où la personne superstitieuse les partage à divers degrés avec le milieu social dans lequel elle vit. Pourtant, elles diffèrent d’une culture à l’autre. Par exemple, alors que le chat noir représente en un lieu la malchance, il évoque ailleurs la chance et le bonheur.

Historiquement, les superstitions ont surgi de l’effort des premiers hommes pour expliquer les phénomènes de la nature et pour comprendre le sens de leur propre existence.
La superstition découle donc d’une foi dénaturée ou d’une foi matérialiste: par elle, ce n’est plus Dieu, qui agit, c’est la puissance du geste, de la parole, du phénomène, de la coïncidence ou de l’objet.
Voilà où réside le plus grand danger des superstitions: celui d’amener une illusion à prendre le pas sur la réalité et celui de tenter de détrôner Dieu.

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